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07 nov. 2023, 22:22
Confidences sur étagère
Avec @Ernest Stevens


Mercredi 7 octobre 2048


Comme souvent, Eileen se retrouvait en ce jour sans cours dans un de ses lieux préférés de Poudlard : la bibliothèque. Quoi de mieux pour s'y pencher dans ses chères études, faire des recherches et avancer dans ses devoirs ? Ici au moins, Mila ne pouvait pas la déconcentrer en jouant ou en quémandant des caresses. Elle adorait Mila, mais il y avait un temps pour tout ! Et puis, elle savait parfaitement que sa féline s'occupait fort bien sans elle !

Ici, l'atmosphère studieuse et calme, l'odeur des livres, tout respirait la concentration, la tranquillité et aidait à obtenir une sorte de quiétude.
Pourtant, en cet instant, la jeune fille bouillait de l'intérieur. Elle avait eu des soupçons puis elle en avait eu confirmation un mois plus tôt : elle avait un cousin à Poudlard !

Les deux jeunes gens avaient mené l'enquête. La jeune fille n'en avait pour l'instant parlé à personne, personne d'autre que sa Mochara et sa Mila. Elles avaient été de parfaites confidentes, mais il était temps d'en parler au monde, de rendre la chose publique, de se confier à quelqu'un qui pourrait l'écouter... et lui parler !

Très naturellement, elle avait pensé à son Serpentard favori. D'abord, parce qu'il était souvent dans ses pensées, ensuite parce que... Avait-elle vraiment besoin d'une autre raison ? En y réfléchissant, elle s'était dit qu'ils pourraient éventuellement échanger étant de la même maison et sympathisé. Ce serait merveilleux en y pensant que son cher ami soit aussi celui de son cousin...

Elle savait que l'ami en question était souvent à la bibliothèque. C'était d'ailleurs là qu'elle l'avait rencontré... Aussi tenta-t-elle sa chance ce jour-là. Oui, elle était venue pour faire ses devoirs, mais elle espérait secrètement qu'il ferait bientôt son apparition... et alors subrepticement, elle amènerait le sujet sur le tapis... Un tapis non volant même si potentiellement ca enverrait leur relation vers d'autres cieux. Celui d'ami suffisamment proche pour se faire des confidences...

Alors tandis qu'elle grattait sa plume sur son parchemin, fébrilement, elle jetait régulièrement un oeil vers l'entrée de la bibliothèque, espérant qu'il franchisse les quelques mètres la séparant de l'entrée de la caverne aux mille merveilles où elle se trouvait...

373 mots

2ème année RP - - - - : #0f8011 - Ouverte aux propositions de RP -
Préfète HorsRP - Avatar d'Ernest Stevens - Cerisier et Bonzaï, le duo fan d'Asie !

19 nov. 2023, 16:12
Confidences sur étagère
Depuis le début de l’année, Ernest préférait l’ambiance studieuse de la bibliothèque à la salle commune de Serpentard. Si l’année passée, il s’y était terré la plupart du temps, à présent, il y passait le moins de temps possible. Sous le Lac Noir, il avait l’impression d’étouffer. Bien sûr, sa chambre était plutôt confortable et il appréciait toujours se perdre en contemplation dans les grandes baies vitrées qui donnaient sur les fonds marins. Mais moins qu’avant. Il n’y retrouvait pas la même sérénité ni le même plaisir d’être seul.

Depuis le premier cours de DCFM, tout était différent. Ses nerfs avaient lâché devant toute la classe, toute son admiration pour sa Directrice de maison s’était effritée lui faisant perdre la plupart de ses repères. Et pour couronner le tout, on l’accusait de faire du mal à Blair ? Parce qu’il les avait entendu les commentaires, dans les jours qui suivirent. Les regards quand il était entré dans la salle de classe. Comme s’il avait fait quelque chose de mal. Et ça le rongeait. Parce que faire du mal aux autres, causer du souci à qui que ce soit, c’était bien la dernière chose qu’il voulait faire.

Alors il s’isolait dans les serres ou dans la bibliothèque. Il se plongeait dans les livres et dans ses cours sans toutefois retrouver l’efficacité des premiers jours. Ses pensées tournaient en permanence. Beaucoup trop vite pour arriver à la fixer. Beaucoup trop vite pour arriver à assimiler quoi que ce soit. Sans parler de tous ces cauchemars qu’il retrouvait sous son oreiller chaque matin. Toutes ces angoisses et ses inquiétudes anonymes que son attrape-rêve transformait jour après jour en petites billes de verre opaques et sombres. Il les collectionnait.

Ce jour-là, le gamin c’était mis en tête d’en apprendre plus sur l’artefact en question. S’il était possible de capturer ses terreurs nocturnes dans de tels objets, alors il serait peut-être aussi possible de faire disparaître toutes ces pensées durant la journée. Celles qu’il ruminait, celles qui l’empêchaient de se concentrer correctement sur ce qu’il avait à faire. Sa magie s’en ressentait et il en avait parfaitement conscience mais il n’arrivait pas à maîtriser le flot de pensées qui l'assaillait en permanence.

La question serait de savoir si les réponses à ses questions se trouvaient dans les rayonnages auxquels il avait accès. L’adolescent se dirigea vers l’allée consacrée aux sortilèges. Les artéfacts, c’était probablement là qu’il pourrait trouver des informations dessus. Un point de départ pour commencer. Il ne pouvait pas demander à Mister Locke sans que les questions fusent en retour et il n’avait pas vraiment envie de se justifier auprès d’un adulte.

En balayant les étagères du regard, son regard tomba sur une silhouette plus que familière. Un léger sourire étira ses lèvres l’espace d’une seconde. Maintenant qu’il l’avait vu, il était difficile de prétendre le contraire. Et puis ses recherches pouvaient bien attendre un petit peu non ? Les livres n’allaient pas s’envoler. Quoique… Il s’approcha de la table à laquelle la rouquine était installée et s'agrippa au dossier de la chaise qui se trouvait juste en face d’elle.

“Salut…Eileen…”

Pas de banalités inutiles et superficielles. Il ne savait de toute façon pas parler pour ne rien dire. Des sons, tout au plus quand il n’avait pas les mots.

547 mots

2ème année RP 48-49 / 13 ans / FICHE PR / Discord : erneststevens
"Figure-toi, Ernest, que l'amour est comme un gâteau." Sigmund Charleston

20 nov. 2023, 22:00
Confidences sur étagère
Eileen fut tellement heureuse d'entendre le son de cette voix, c'était celle qu'elle voulait entendre, parce que bien sûr, c'était Ernest qu'elle voulait voir en ce lieu.

Elle se retourna vivement vers lui, abandonnant sur le champ tout ce qu'elle faisait. Comme à son habitude, un grand sourire illumina son visage. Elle était tellement heureuse de le voir !
- "Salut Ernest ! Ca me fait plaisir de te voir !"

Au fur et à mesure qu'elle parlait, elle se rendait compte que quelque chose clochait...
- "Ca va toi ?" s'inquiéta-t-elle.
Il ne semblait pas aller bien. Comme une sorte de fatigue ou de lassitude transparaissait sur son visage juvénile. Et définitivement, elle n'aimait pas ca.

D'accord, il n'était pas le garçon le plus enjoué qu'elle connaissait, mais il savait apprécier la vie, il avait des passions qui l'emportait lorsqu'il en parlait, il trouvait des mots qui la faisait rêver.

Alors, à cet instant, elle espérait vraiment que ce n'était pas toutes ces bêtises dites à son sujet par leurs camarades de promotion qui lui minaient le moral. Dès le départ, elle avait voulu faire taire ces rumeurs. Elle en avait même parlé à la principale intéressée dans l'instant - ou presque - qui avait suivi les évènements. Elle avait l'air d'aller bien. Enfin, Eileen avait senti qu'elle n'en voulait pas Ernest. Elle n'avait pas pas beaucoup parlé, mais avait été plus claire pour la Serdaigle.... Attendez... Il savait bien, lui, qu'il n'avait pas voulu faire souffrir Blair... n'est-ce pas ?

Elle l'invita à s'asseoir. Il avait rejoint le siège face à elle, il n'avait qu'à s'y asseoir ! Elle s'appliquerait à faire disparaitre ses soucis, avant de partager son excitation d'avoir trouvé un cousin avec lui !

288 mots

2ème année RP - - - - : #0f8011 - Ouverte aux propositions de RP -
Préfète HorsRP - Avatar d'Ernest Stevens - Cerisier et Bonzaï, le duo fan d'Asie !

27 nov. 2023, 18:05
Confidences sur étagère
Eileen avait cette manière de lui sourire qui lui réchauffait toujours le cœur et lui faisait oublier l’espace de quelques instants toutes les choses qui assombrissaient son quotidien. Personne d’autre à Poudlard ne lui souriait comme ça. Et peut-être qu’au fond, il espérait qu’elle ne souriait pas non plus comme ça au premier venu. C’était un peu égoïste et ce serait étonnant connaissant Eileen. Elle était la bonne humeur et la bienveillance incarnée. Peut-être qu’elle était tombée dans un chaudron de Félix Félicis quand elle était petite. Ou que ses parents en avaient dilué quelques gouttes dans son biberon lorsqu’elle n’était encore qu’un nourrisson.

L’ombre d’un sourire passa sur ses lèvres en l’entendant se réjouir de sa présence. Eileen se réjouissait toujours pour quelque chose et il aurait bien aimé connaître son secret. Ernest n’était pas un gamin difficile et ses mamans lui avaient toujours appris à voir la beauté et la félicité dans les choses les plus simples, à se sentir reconnaissant pour les petits plaisirs quotidiens. Mais ces derniers temps, il naviguait dans le brouillard et il ne s’enthousiasmait plus aussi facilement qu’avant. La balance de ses angoisses pesait plus lourd que celle de la félicité.

Il se contenta d’un léger sourire un peu tendu et d’un hochement de tête en réponse à sa question. Il ne voulait surtout pas lui causer la moindre inquiétude. Si son visage restait implacable à la proposition de le jeune fille, c’est dans ses yeux que passa l’étincelle de la satisfaction. Comme s’il n’attendait que ça, qu’elle lui propose de s’assoir avec elle. Peu importait ce qu’elle faisait. Si elle travaillait, il se contenterait de lui tenir compagnie en silence. Mais s’il pouvait grappiller quelques moments en sa présence. Prolonger un peu cette sensation douce et cotonneuse qui semblait l’envelopper quand il était avec elle. Les mots n’étaient pas toujours nécessaires.

“Tu… tu travailles sur quoi ?”

Parce qu’il était évident qu’elle devait travailler. Elle était tellement studieuse. Et elle était porteuse d’une telle énergie. La rouquine était toujours en mouvement, toujours en réflexion. Il avait parfois du mal à la suivre tellement ses pensées étaient rapides mais ça ne le gênait pas de se perdre dans le son de sa voix. Pourvu qu’elle parle. Et qu’il oublie. Les autres, le monde. La peur. La colère. La culpabilité aussi. Oublier les cauchemars, la salle commune. Oublier les objectifs qu’on atteignait pas.

399 mots
Dernière modification par Ernest Stevens le 04 déc. 2023, 16:23, modifié 1 fois.

2ème année RP 48-49 / 13 ans / FICHE PR / Discord : erneststevens
"Figure-toi, Ernest, que l'amour est comme un gâteau." Sigmund Charleston

27 nov. 2023, 20:09
Confidences sur étagère
Eileen vit une trace de satisfaction passer dans les yeux de son ami, mais elle le devina toujours tendu. Elle s'était rendu compte que la bibliothèque était un peu son havre de paix. Il n'était donc pas normal qu'il soit tendu en ce lieu. Elle n'aimait vraiment pas ça. Ici, il trouvait les réponses à ses questions, des questions à ses réponses et travaillait à aller toujours plus loin dans ses recherches. Son carnet se noircissait, ses idées s'écrivaient, ses expériences s'étoffaient.

Elle tenta de deviner. Elle pensa qu'il avait besoin de se confier et comme souvent, ne devait pas oser. Ernest n'était pas du genre à se confier facilement, il ne voulait pas embêter... Elle allait devoir lui tirer les vers du nez. Il était hors de question qu'il sorte d'ici avec les mêmes inquiétudes qu'il avait en y entrant. Elle allait faire en sorte de les amoindrir, de les chasser petit à petit. Elle ne parviendrait peut-être pas à toutes les faire fuir mais au moins, le garçon se sentirait plus léger, plus apaisé quand il la quitterait. En le voyant s'asseoir, elle s'en fit la promesse.

Comme elle s'y attendait, sa première phrase visa à dévier son attention. Mais pas de chance pour lui, bien avant qu'il n'arrive, son attention était déjà focalisée sur lui et si elle avait gratté du parchemin, elle avait dû tenir son esprit en bride pour qu'il ne vagabonde pas trop du côté d'un certain brun aux yeux verts... Elle s'étonnait d'ailleurs d'avoir pu tant écrire, tant elle attendait avec impatience, tant elle espérait vraiment le voir franchir les portes de la bibliothèque.

Alors à sa phrase qu'elle aurait pu prendre comme telle et à laquelle elle aurait répondu très naturellement dans d'autres circonstances, elle répondit avec sa franchise habituelle :
- "J'ai un ami qui ne va pas bien en ce moment et il ne veut pas m'en parler. J'aimerais beaucoup l'aider. "

Elle poursuivit après un temps de réflexion :
- "Je pense qu'il ne veut pas m'inquiéter mais c'est le voir ainsi qui m'inquiète. Tu aurais une idée pour que je l'amène à m'autoriser à l'aider ?"

Elle ne voulait pas lui rentrer dedans, ce n'était pas la meilleure des choses à faire. Elle avait pensé qu'en prenant les choses ainsi, elle parviendrait à le faire parler. Elle souhaitait avoir vu juste. Elle attendait qu'il se libère, que ce poids qu'elle sentait sur ses épaules s'envole, que la tension de son dos lui permette de se tenir de nouveau droit sans tension, sans douleur morale. Elle espérait secrètement au fond de son coeur qu'elle pouvait être celle qui le libérerait.

441 mots

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04 déc. 2023, 16:57
Confidences sur étagère
En s’asseyant, Ernest avait probablement oublié la raison de sa visite à la bibliothèque. Cet attrape-rêve qui trônait au-dessus de son lit et toutes les petites billes brinquebalantes dans son sac à dos sans fond. Malgré l’inquiétude qu’aurait dû soulever le nombre de calots qu’il retrouvait chaque matin sous son oreiller, c’était le fonctionnement de l’artefact qui obnubilait le garçon. Comment arrivait-on à sortir des pensées d’un esprit, même inconscient ? L’objet avait été accroché dans sa chambre de longues années sans qu’il ne se pose jamais la question. À vrai dire, c’était surtout ses mères que ça rassurait à l’époque où les attaques avaient commencé dans Londres.

Le petit brun fronça les sourcils en entendant les paroles d’Eileen. Il n’était pas dupe, il voyait très bien où elle voulait en venir. Il posa son coude sur la table et s’appuya la tête sur la main comme si elle pesait une tonne. Son regard se fixa sur un défaut du bois et il gratta machinalement les aspérités de la table. L’adolescent poussa un profond soupir, faute de trouver les mots. C’est qu’ils se mélangeaient tous. Dans sa tête. Au creux de son ventre. Des ruminations qui l’emportaient loin dans la noirceur, qui laissaient toute la place aux doutes et à une bombe d’émotions toutes plus désagréables les unes que les autres.

Et dans cette bataille contre lui-même, Eileen était la fleur sur son fusil. Elle était la couleur qui jaillissait dans ses nuances de gris. Une mélodie lointaine dans son monde silencieux.

“Tu es déjà là…”

Comme un écho à cette soirée dans les tribunes où il avait osé se confier sur sa peur du vol. Et c’était vrai. Sa présence faisait déjà beaucoup. Elle le distrayait. Mais pas que. Eileen lui rappelait ce qu’il aimait. Elle lui rappelait l’enthousiasme caché derrière son cœur, elle nourrissait sa curiosité et son sens critique. L’adolescente était du carburant pour ses méninges et les faisait tourner à plein régime. Il releva la tête et planta ses yeux clairs dans ceux de la mistinguette. En espérant qu’elle comprenne. Aujourd’hui, ce n’était pas le jour où il voulait parler. C’était le jour où il avait besoin d’un visage familier. Besoin de repères dans lesquels il pouvait se conforter. Trouver un certain réconfort. La demoiselle avait su se faire une place dans le paysage du garçon, dans son quotidien. Plus qu’un repère, elle était le phare qui illuminait sa route.

404 mots

2ème année RP 48-49 / 13 ans / FICHE PR / Discord : erneststevens
"Figure-toi, Ernest, que l'amour est comme un gâteau." Sigmund Charleston

09 déc. 2023, 19:39
Confidences sur étagère
Eileen sut qu'il avait compris son manège. C'est qu'il était intelligent Ernest. Bien plus qu'il ne le croyait.

Elle comprit à son attitude qu'elle n'obtiendrait rien de lui mais elle voulait le conforter dans ce fait rassurant, que oui, elle était là. Surtout pour lui.

Elle se saisit à deux mains d'une ses mains sur la table, la prit entre ses paumes, telle un oiseau fragile et lui lança :
- "Tu n'as qu'à demander !"

Son premier élan avait été de dire "toujours". Peut-être un brin mélodramatique et cela aurait eu pour conséquence certaine de renvoyer les mains d'Ernest dans ses poches, que ses yeux se perdent loin de ses pupilles à elle. Or, elle aimait ses mains, elle aimait son regard. Et en cet instant, elle sera un peu plus fort cette main qu'elle sentait palpiter entre les siennes, comme un cœur affolé.

Il ne voulait pas évoquer ce qui lui pesait. Elle ne le forcerait pas. Ce n'était pas son genre. Elle voulait le rassurer, le détourner de ses soucis. Aussi, décida-t-elle d'aborder le point qu'elle voulait évoquer avec lui.
- "Tu ne devineras jamais ! Je viens de me découvrir un cousin à Poudlard !"

Excitée, une de ses mains lâcha celle d'Ernest et rejoignit les airs pour décrire son enthousiasme, tendit que l'autre restait sagement dans celle de son ami. C'était en quelque sorte sa place.

Elle entreprit de tout lui expliquer d'une traite :
- "Figure-toi que pendant la cérémonie de répartition un certain Etan O'Brien a attiré mon attention. Le nom de famille d'abord, et les yeux de mon grand-père surtout, les mêmes que les miens !"

Elle prit une grande respiration puis poursuivit :
- "Je voulais en avoir le coeur net alors que je suis allée voir. En discutant, on a décidé d'en parler à nos familles. Et c'est confirmé ! On est cousin ! Nos grands-pères étaient frères et se sont séparés car le mien était cracmol et voulait vivre pleinement sa vie sans magie, tandis que son frère continuait la sienne dans le monde de la magie !"

Enthousiasmée, elle continua :
- "Tu ne trouves pas ça incroyable ? Et Etan est à Serpentard ! Tu l'as peut-être déjà vu !"

Elle finit sur :
- "Je voulais que tu sois le premier à le savoir. Ca me tenait à cœur !"

Elle avait tout déballé, elle se sentait plus légère. Comme libérée d'un grand poids. Ce n'était pas un secret voulu, mais elle était heureuse de le partager avec son brun préféré. Elle voulait qu'il sache tout. Elle adorait discuter avec lui et elle appréciait de le connaitre de mieux en mieux. En échange, il était naturel qu'elle se livre. Cela ne lui coutait rien et lui apporta tant. Secrètement, au sein de sa poitrine, son coeur se gonfla de joie à l'idée qu'il soit son confident. Elle venait de le conscientiser, mais il l'était déjà depuis longtemps...

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22 déc. 2023, 21:55
Confidences sur étagère
Ernest rougit en sentant les mains d’Eileen venir prendre les siennes mais les paroles de la jeune fille l’empêchèrent de détourner le regard. Il se contenta d'acquiescer silencieusement, comme il le faisait souvent. C’est que parfois, les mots étaient inutiles. Les messages pouvaient aussi passer par les yeux. Et avec la complicité naissante entre les deux adolescents, ce genre d’échanges étaient de plus en plus fréquents.

Quelques secondes passèrent. Le temps de ce statut quo trouvé sans avoir besoin de se parler. Le temps de la compréhension, finalement. Le gamin se redressa vivement face à l’enthousiasme soudain de sa voisine. Ernest ouvrit de grands yeux à l’annonce de la rouquine. Un cousin ? Comment est-ce qu’on “trouvait” un cousin ? Pouvait-on découvrir les gens comme on découvrait un passage secret ? Il semblait bien que oui. Le petit brun était tout ouïe. Cela dit, Eileen aurait pu parler de n’importe quoi, il aurait bu ses paroles sans faire de différences. Mais quand même, c’était pour le moins étonnant.

Les sourcils légèrement froncés, signe qu’il était particulièrement concentré sur ce qu’elle disait, il l’écouta raconter son récit de la répartition. À mesure qu’elle exposait son cheminement de pensées, les liens se faisaient également dans le cerveau du gamin. Etan O’Brien… c’est vrai que son attention aussi avait été attirée ce jour-là. Pas parce que le garçon l’intéressait particulièrement - il était bien plus omnubilé par le Choixpeau et la pensée de le remettre sur sa propre tête - mais parce que le nom de “O’Brien” avait résonné dans sa tête presque aussi fort que dans la Grande Salle. Et instantanément, son esprit s’était tourné vers Eileen, de même que son regard qui l’avait alors cherché à la table des Serdaigle.

Il nota mentalement de regarder plus attentivement les yeux de son cadet la prochaine fois qu’il le croiserait. Pour savoir à quoi ressemblaient les yeux du grand-père d’Eileen. Juste pour avoir une information de plus. Comme une pierre précieuse qu’il collecterait, une pierre d’elle. Un nouveau bout du puzzle.

Il n’était pas très étonné qu’Eileen soit allée discuter avec cette présumée parentèle. Elle était confiante et sûre d’elle. Et quand elle avait une idée en tête… quelque chose lui disait que la rouquine ne devait pas lâcher l’affaire aussi facilement. Tout en hochant la tête à mesure qu’elle parlait, il emmagasinait silencieusement les informations, l’écoutant avec intérêt alors que les informations se connectaient peu à peu.

“Etan ?! Ah bin ouai forcément… O’Brien… j’me disais aussi… enfin j’me disais rien du tout… mais… ‘fin… je… c’est le même nom que toi alors… ‘fin… ça sonnait familier, quoi…”

Tous ces balbutiements pour ne pas dire que le nom du garçon avait irrémédiablement détourné ses pensées vers elle. À chaque fois qu’il avait croisé le Serpentard. La surprise de la révélation passée, le garçon adressa un nouveau sourire à la Serdaigle. C’était agréable de la voir s’enthousiasmer de la sorte. Et ça occupait toute son attention. Le sourire d’Eileen avait le don de chasser les idées noires. Mais aussi les paillettes qui pétillaient dans ses yeux quand elle parlait. Sans s’en rendre compte, il serra légèrement la main de la demoiselle quand elle lui avoua être contente de lui faire cette confidence. C’est qu’ils en échangeaient pas mal depuis qu’il s’était rencontré et il n’avait pas de mal à s'identifier à ce sentiment. Il lui en était reconnaissant aussi. De la confiance qu’elle voulait bien lui accorder.

“C’est complètement dingue ! De trouver de la famille comme ça, juste sous son nez… ! Mais du coup… ‘fin… c’est la famille que tu vois pas ? Celle avec laquelle tes parents sont un peu fâchés ?”

Il se rappelait qu’elle lui avait parlé d’une de ses tantes qui refusait d’être en contact avec ses parents sous prétexte que sa mère avait fait sa vie avec un moldu. Une situation qui résonnait dans le cœur et dans la tête d’Ernest.

2ème année RP 48-49 / 13 ans / FICHE PR / Discord : erneststevens
"Figure-toi, Ernest, que l'amour est comme un gâteau." Sigmund Charleston

26 déc. 2023, 16:10
Confidences sur étagère
L'irlandaise sourit en voyant son ami tenté de mettre des mots sur cette incroyable découverte. Elle-même avait eu du mal à l'accepter. C'était en fin de compte une coïncidence extraordinaire...

Oui, ils avaient le même nom de famille. Mais "O'Brien" restait un nom de famille irlandais assez courant comme "Smith" en anglais ou "Dupont" en France. Même si elle n'était pas la première O'Brien de Poudlard lorsqu'elle avait rejoint le Château, elle ne s'était pas dit que cette Emelyne dont elle avait entendu parlé et qui était en 6ème année à Gryffondor pouvait être une parente.

Non, la coïncidence était toute autre.
- "C'est vrai que ca sonnait familier... mais tu sais, on a pas mal de noms de famille en "O'quelque chose" en Irlande. C'est une particule courante : O'Toole, O'Donnell, O'Connely, O'Hara, O'Neill, O'Brian. Ca veut dire "descendant de"" sourit-elle en énumérant bon nombre de ses voisins.... "Mais c'est son regard qui m'a causé un choc... C'était presque comme me voir dans un miroir. Etrange non ?"

Tout en tenant fermement la main d'Ernest, elle remonta le fil de leur rencontre :
- "Mon regard aussi lui a causé un choc. C'est comme si on se reconnaissait alors qu'on ne s'était jamais vu..."

Elle poursuivit, heureuse qu'il se souvienne de cette brouille familiale, preuve qu'il écoutait quand il lui parlait et s'intéressait à elle :
- "Dans ma famille O'Brien, il n'y avait pas à ma connaissance de sorciers. Le côté qui est fâché, c'est la sœur de ma mère, Coleen. Etrangement, elle a aussi un fils qui s'appelle Ethan... avec un H... On s'est rencontré tous les deux avec cet Ethan mais ce n'est pas de cet Ethan là que je veux te parler..."

Elle ne voulait pas perdre son ami avec ses explications aussi sortit-elle de sous son livre, de façon suffisamment adroite, sans qu'elle n'ait besoin de lâcher les doigts qu'elle tenait, l'arbre généalogique qu'elle avait fait avec Etan :
Image


- "Tu vois... Cillian, c'est mon grand-père. C'est lui le cracmol. Il a trois fils : mon père, Sean et mes oncles Aïdan et Liam. Donc Coleen c'est la soeur dAbigail, Maman. Mais, elle n'apparait pas sur cet arbre généalogique. Ici, c'est le côté O'Brien... "

Elle déplaça son doigt jusqu'à son prénom.
- "Tu vois, je suis là" démontra-t-elle un sourire aux lèvres, en descendant toute la branche jusqu'au côté gauche de la feuille. Elle faisait face à Ernest, mais elle parvenait à lire les noms à l'envers... Et puis, c'était elle qui avait dessiné les différentes branches et elle les avait relu suffisamment pour s'imprégner des emplacements et des noms associés.

- "Et de ce côté-ci, tu vois... L'autre nom souligné ici, Etan... Il a un frère trop jeune pour être à Poudlard. L'année dernière, Garett a fait sa dernière année à Poudlard... Tu l'as peut-être croisé dans ta salle commune... Par contre, ca fait un moment que Finn n'est plus au collège... Et quand on remonte, Shane et Maureen sont les enfants de Sean, le grand-père d'Etan et le frère de mon propre grand-père..."

Elle reprit son souffle et laissa à Ernest le temps de s'imprégner de tous ces noms.
- "Et les coïncidences ne s'arrêtent pas là ! Les métiers de nos parents se font étrangement écho. Papa est vétérinaire, le père d'Etan est médicomage. Maman tient une affaire de traiteur et mélange quelques potions dans sa cuisine tandis que la mère d'Etan vend des ingrédients de potiions... Et regarde mon père s'appelle comme le grand-père d'Etan..."

Après un instant de silence, elle termina en concluant :
- "Nos grands-pères ont coupé les ponts mais ils sont prêts à se retrouver. On va voir pour organiser quelque chose pendant les vacances d'hiver. Je vais découvrir toute une branche de famille que je ne connais pas ! C'est dingue non ! Et eux aussi vivent en Irlande !"

Tout à son enthousiasme, elle referma un peu plus ses doigts autour de la main adorée de son ami.

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02 janv. 2024, 10:38
Confidences sur étagère
Ernest écoutait Eileen énumérer les noms traditionnels irlandais sans même reprendre son souffle. Elle avait un débit de parole incroyable. Ça tombait bien, il aimait l’écouter parler. Accroché à ses lèvres, il ne loupait pas le moindre mot de son récit. C’est qu’elle savait aussi y mettre l’effet. Le garçon avait l’impression de suivre une enquête fascinante digne des meilleurs romans policiers. Ou du moins, de ceux qu’il avait lus. La rouquine posait des questions qui devaient probablement être rhétorique car elle ne lui laissait pas l’opportunité d’y répondre. Simplement d’hocher la tête à mesure de son histoire. Mais après tout, en lui faisant comprendre qu’il n’avait pas envie de remuer ses idées sombres, ils avaient signé un accord tacite qui la mettait, elle, au cœur de la discussion.

Le petit brun était d’ailleurs ravie d’en apprendre plus sur elle et l’enthousiasme qu’elle communiquait était contagieux. Sous ses encouragements, la Serdaigle s’épancha un peu plus sur le reste de sa famille. Heureusement qu’elle prit l’initiative de coucher tous ses détails sur le papier. S’il avait une bonne mémoire, il fonctionnait bien mieux au visuel qu’à l’écoute. Peu à peu dans la tête du gamin, se dessinait les branches de cet arbre généalogique inattendue. Comme si, grâce à un sortilège d’Homonculus, l’encre de son esprit faisait apparaître des gens qui prenaient peu à peu leur place sur la carte imaginaire de ses pensées.

Ernest suivit les ramifications du dessin d’Eileen et Etan mais son regard bifurqua sur le visage concentré de la demoiselle, en plein exposé. Il parcouru ce minois qu’il commençait à bien connaître. L’adolescent s’imaginait les paysages d’Irlande dans le vert de ses yeux en amandes, comptait ses discrètes tâches de rousseurs en s’imaginant des constellations encore inconnues. Son esprit s’égarait au coin de ses lèvres à l’apparition d’un léger rictus ou au coin de ses yeux lorsque se formaient de minuscules ridelettes qui traduisaient son sourire. Eileen souriait avec les yeux et Ernest trouvait cela fascinant.

La bouche légèrement entrouverte, son attention avait glissé des mots de la jeune fille à son visage si expressif. Il s’était laissé happer dans sa contemplation, comme on admirerait une plante rare. Ce n’est qu’en sentant les doigts de la demoiselle serrer un peu plus sa main qu’un frisson parcouru son bras jusqu’à sa nuque, le rappelant à la réalité du discours. Il resta silencieux quelques secondes, digérant les informations.

“Ça vous fait beaucoup de points en commun oui…”

La remarque se voulait enthousiaste mais le ton avait du mal à suivre et Ernest se surprit à penser que toutes ces affinités qu’elle partageait à présent avec son cadet, elle ne les partagerait jamais avec lui. Comme un soupçon de jalousie qui venait poindre dans un compartiment inexploré de sa tête. Ou peut-être de son cœur. Surprenant. Déstabilisant aussi. Il lui adressa néanmoins un sourire encourageant. Parce qu’il aimait son ton passionné et la lueur animée qui brillait à la lumière de son regard.

“Ça doit être chouette… d’avoir une grande famille comme ça… et un peu effrayant aussi…”

Ernest était fils unique et ne comptait que ses mères et les parents de Lucy pour entourage. Il avait grandi avec la solitude en guise de sœur et compagne de ses jeux d’enfants. Ses amis imaginaires avaient été des dragons, des hippogriffes ou autres chevaux ailés extraordinaires - fait plutôt cocasse pour un gamin qui était terrifié par la pratique du vol. Ses meilleures amies avaient été des plantes, toujours bonnes confidentes mais à la répartie inexistante. Pourtant l’ombre d’une famille plus étendue planait sur son existence, mêlant la curiosité à la peur, au doute et peut-être aussi à la honte.

2ème année RP 48-49 / 13 ans / FICHE PR / Discord : erneststevens
"Figure-toi, Ernest, que l'amour est comme un gâteau." Sigmund Charleston