Prologue
Je me croyais normal. Je croyais que j'étais quelqu'un comme les autres. Je ne l'étais pas. Je ne le suis pas.
Riviera Maya, Mexique, 29 Juillet 2048
Dans ma chambre, je ne faisait que m'ennuyer. Mes parents m'avaient punis pour une certaine raison et je ne voulais que continuer à marcher les rues de mon cartier. Maintenant, je me suis retrouvé pris à regarder, à travers la fenêtre de ma chambre, les passants de la ville se promener à vélo ou à la marche. Pourquoi n'ai-je pas le droit de vivre ma vie comme les autres ? Ça m'ennuie sinon...

Avant tout, laissez-moi me présenter ; Je m'appelle Emiliano Vazquez, j'ai eu 11 ans hier et le lendemain de ce si important jour pour moi, j'ai fait une connerie. Je ne m'en suis pas vraiment rendu compte sur l'instant mais maintenant... Laissez moi vous parler de moi et ensuite, vous comprenderez. Mon prénom signifie "Gentil" et "homme à tout faire" mais je n'ai jamais vraiment voulu être comme mon prénom. Moi, je suis moi et c'est tout mais au Mexique, là ou je vis, ça ne marche pas comme ça. Notre prénom définira notre avenir, c'est une tradition dans notre famille. Je n'aime pas ma famille, ni ma mère, ni mon père mais si il y a une personne pour lquelle je vis, c'est certainement ma petite soeur, Sara. Elle a huit ans et est capable de comprendre ce que je ressent. Alors que j'ai fait ma bêtise, elle a été la seule à comprendre et à être solidaire envers moi. Elle a d'ailleurs été chicanée par ma mère pour cette raison là :

-Emilio, como estas ?
-Pas bueno Sara, tu comprendras plus tard.
La petite fille n'a quand même pas laissée tombée et a continuée à me poser des questions ainsi, malgré le fait que je ne voulais pas lui en parler. Ce que j'ai fait lui aurait fait changer son opinion envers moi et elle m'aurait immédiatement détestée, mais moi, je l'aime et je veux une bonne relation avec ma petite Sara mais ce que j'ai fait aurait fait en sorte qu'elle me détesterait, tout comme mon père et ma mère. Je suis la honte de toute ma famille. Passons aux faits.

Ce matin là, il était quatre heure quand je me suis levé. Parfait. Je prévoiyais mon opération depuis bien longtemps et n'allait pas laisser tomber mon projet. J'allais partir. Le jour précédent, lors de ma fête, mes parents m'avaient emmené à la plage et j'ai découvert quelque chose d'étrange et de cool. J'ai fais bouger l'eau. Je voulais quitter ma famille, vivre en paix dans un nouveau monde ou je serais libre mais mon amour pour ma petite soeur me retenait et l'impossibilitée de trouver un moyen de partir jouait dans mes plans. Ma famille est pauvre, nous vivons sous un toit craquelé sur deux étages (étrangement) et avions à peine de pesos pour manger à notre faim. Ça craint. Quand j'ai pris connaissance de mes capacités, j'ai tout de suite eu une idée en tête. Je pouvais me construire un radeau et à la force de mes mains entrant en contact avec l'eau, ça pouvait me faire un moteur ! J'y passerais une heure ou deux pour le construire et je pourrai m'en aller vers un autre coin reculé du Mexique ! Super !

Il n'y avait plus que Sara, mais je me suis vite rendu compte qu'elle n'avait pas besion de moi. J'ai un mauvais exemple auquel elle se fiait et une fois comme moi, elle ne pourra pas faire machine arrière. Au moins, elle, elle avait des parents qui l'amait, contrairement à moi, ils l'adoraient même ! Elle en aurait suffisament grâce à eux et donc, je ne servirai plus à rien. Aussitôt dit, aussitôt fait, le lendemain, j'en m'e allais.

Une fois réveillé, je pris mon plus grand sac et y inséra trois clémentines, deux oranges, cinq pommes et une miche de pain. J'étais conscient que j'en prennais beaucoup mais je ne leur couterai rien une fois parti, je ne serai plus le lourd fardeau que j'étais. Si j'avais su la suite, j'aurais su que j'en aurais été un bien plus lourd. J'alla vers la chambre de ma soeur et l'embrassa au frond.

Après, je quitta en douce la maison, pris mon vélo et pédala en direction de la plage, à l'endroit ou j'avais posé de quoi construire un mini bateau. Une heure cinquante trois minutes plus tard, mon embarcation était prête, je la poussa vers l'eau et y déposa mon sac, mes choses et pour finir, moi. Ensuite, j'ai tenté de mettre en marche l'engin que j'étais mais tout ne s'est pas dérolé comme prévu...

Un jet géant d'eau se mit à jaillir et tout devint incontrolable. Je tomba du radeau, par surprise et me mis à crier. Je ne savais pas nager. J'aurais du y penser, pour partir en mer, il fallait SAVOIR NAGER ! Une personne qui se trouvait près à ce moment là me trouva inconscient, sur le rivage, avec mon sac de provision à coté. Elle appela immédiatement la police, qui vint à mon secours. Sans avoir besoin de faire des recherches, le policier me reconnut car il était la père de mon ami. Il appela mes parents qui, furieux, avaient TRÈS mal pris en compte ma tentative de fugue, j'étais foutu.

Maintenant, vous savez tout mais la suite vous éttonera encore plus...

-908 mots-, je suis très fière de la prologue de ma belle fanfiction ! Rendez-vous bientôt pour la suite !

Je ne comprenais pas pourquoi je ne pouvais pas m'en aller. Partir. Je voulais réessayer de partir, ma famille était mieux sans moi ! Ils me retiennent peut être mais c'est contre leur bonheur ! Sarah vit dans l'inquiétude à cause de moi, maman da la colère encore à cause de moi et papa ; pas imaginable. Je n'en suis plus capable, de me le cacher, à quel point je suis inimaginable ! Je leur fait du mal, à être moi même. Je ferais mieux d'y aller. Cette fois, je vais pas répéter la même connerie, mon radeau est toujours correct alors je peux retourner dessu mais cette fois, pas le jour, encore moins le matin, on me vois mieux. Cette fois, si on me vois, je suis fait. Ça va mal finir.

Mon cellulaire en mains, j'attends la tombé de la nuit dans mon lit, la tête dans ma fenêtre pas de vitre. Ma soeur était déjà couchée mais j'avais peur de la quitter. Le bonne nuit que je lui avais dit était comme un au revoir, ça me faisait plus que mal. J'avais pas envie de la quitter, mais j'en ai besoin ! Besoin de les rendre heureux, de leur faire vivre une belle vie ! Pas de la gâcher, pas de les rendre mal. Tout de même, je n'ai qu'onze ans et l'impression de devoir, de vouloir être avec ma famille ! J'ai envi de soutiens, de deuxième chances mais mes chances sont déjà parties. Depuis longtemps. Et bah vingt quatre heure, c'est pas tant que ça mais bon.

Dix neuf heure du soir. Je vais attendre un quatre heures de plus, ça sera assez, correct. Je pense que mes parents seront couchés rendus là. Mais oui, personne ne reste réveillé à cette heure ! À part moi, personne. Bon, c'est vrai que dans ma situation, on peux pas attendre mieux, ou pire devrais je dire. Jamais eu une aussi bonne idée de ma vie, je vous jure ! (C'est sarcastique) Si j'avais su, oooh ! Mais là je poursuis mon idée, ma très mauvaise idée, je suis déterminé ! Une mauvaise détermination pour une mauvaise idée, wah ! Ce genre de pensée occupa deux heures.

À vingt et une heure, je déscendis en bas pour aller me chercher une collation, plutôt "des" mais c'est ce que je faisais croire à mes parents. Une mandarine entre mes genoux, cinq autres dans mon petit sac. Peut être encore un autre, ou un peu de... Je sais pas, de pain ? Oui, ça peut être utile. À l'instant ou je commença à monter incognito, mes parents parlèrent de remouter pour se coucher.

-On y va ? C'est le temps de dormir. dit ma mère
-Oui, mais il m'inquiète ! Répliqua papa
-Je sais.

Ils sont inquièts à cause de moi, je ne peux rien dire face à ça ! D'être mauvais pour ma famille, voilà la raison pour laquelle je veux partir et ne pas vouloir tomber entre les bras de morphée. Le pire dans tout ça, c'est que mes parents sont tout l'inverse de d'habitude ! Ma mère rassure mon père qui est inquiet, il ne devrait juste pas l'être puisque maintenant, je pars. Ils n'auront plus ce poids sur mes épaules. Tout de même, ça me fait affreusement mal, de vivre sans eux, mais ce que je sais, c'est que JE leur fais mal. C'est un "oeil pour oeil".

Vingt trois heure. Je n'entends soudainement plus aucuns bruitd venant d'un quelconque chambres, ce qui est mon signe pour y aller. Cette fois, je ne peux pas perdre aucuns temps. Je déscends sans faire aucun bruit et me dirige vers la porte. Une fois sorti, je m'assure de la barrer avec la clé et la met en dessou du tapis d'entrée, Puis fais un au revoir à la maison. Plutôt un adieu. Je suis triste.

Avant de me diriger vers la mer, je m'en vais faire un tour à la seule endroit ou je peux me ressourcer avant une étape difficile, l'église. Je cours un peu pour m'y rendre mais me calme pour ne pas me faire prendre, la nuit, il n'y a presque personne mais je ne peux pas prendre aucun risques. Puis, j'ouvre la porte avec précaution...

Chapitre un, 715 mots !