Le lionceau s'était détaché des histoires qui se passaient dans la salle de classe. Finalement, il s'était concentré sur le règlement qu'il n'avait, en effet, jamais lu. Feuilletant, il lu quelques lignes : "Article I.6.8 : Il est interdit de faire usage de sortilèges ou de potions dans le but de modifier son apparence. Les teintures moldues pour cheveux et les tatouages moldus ou sorciers sont également interdits."

Pas marrant... Pour quelles raisons l'école interdirait ça ? Est ce que les tatouages pouvaient altérer la qualité de l'éducation de Poudlard ? Répondant à @Ari Calvin, il lança :

- En même temps, les Serpentards avec leur directrice de maison, à leur place je ne ferai pas de bétise non plus... Jetant un coup d'oeil à M.Charleston, il continua Nan, il va s'en sortir hein... Tu imagines ça ! Les tatouages et couleur de cheveux sont interdits ! Je savais pas ça ! C'est vraiment pas juste.

Se défiant de l'autorité à son échelle, le petit se saisit d'un pot d'encre et de l'extrémité de sa plume avant de s'écrire sur le bras. Inspiré, il tenta d'y dessiner un dragon. Mh, ce n'était pas simple, la peau était bien plus difficile à marquer que le parchemin. Terminant rapidement son dessin, il posa son bras sur la table et observa de loin. Mmh.. Pas mal en fait !

Le dragon en question :


- Et voilà ! Je suis un voyou ! dit-il à Ari en riant

La jeune fille éclata de rire en voyant le dragon, hideux, dessiné par Lance.

"C'est un chef-d'oeuvre ! Tu devrais l'exposer."

Elle rigolait de ce bestiaux qui, à l'apparence étrange, n'allait surement pas vivre très longtemps sur son bras. Si monsieur Charleston l'apprenait, il lui demanderait d'aller le nettoyer ou alors lui aussi exploserait de rire.
Pourtant une question vint à la l'esprit de la blonde. Elle leva la main en attendant d'être interrogée et une fois cela fait posa sa question.

"Monsieur, les tatouages sont interdit, mais si on a un tatouage qu'on a fait avant d'entrer à Poudlard, c'est interdit ?"

Elle attendit sa réponse calmement, et dans le silence absolu (très rare d'ailleurs) elle écouta ce qu'il avait à dire.
Bizarrement, les oreilles de la jeune fille avait arrêter de bourdonner, signe que la classe était plus calme et plus silencieuse. Etrange pour des Gryffondor, était-ce pour aucune raison, était-ce pour autre chose ?
Elle ne savait pas l'heure qu'il était mais elle voyait la table garnis derrière elle et se lécha les babines rien qu'à l'idée de manger. Quelle heure était-il ? Celle de manger peut-être.

Ni une ni deux elle releva la main.

"Monsieur ? Quand est-ce qu'on mange ?"

Elle vit plusieurs élève acquiescer sa question. Même s'il n'était peut-être pas l'heure elle pouvait peut-être, elle et les autres, négocier avec monsieur Charleston pour pouvoir manger.

Le professeur Charleston insiste. Bon, eh bien ça sera l'infirmerie. Je lance un regard à Lily qui baisse les yeux – au moins, elle semble avoir compris que son numéro n'avait absolument rien de marrant – puis, à contre-cœur, je me lève et prends la direction de la porte que le DDM tient ouverte, la rouge et or sur les talons.

"Je reviendrai quand elle s'ra prise en charge," je dis en passant, puis je prends d'un pas énergique la direction de l'infirmerie sans adresser un regard ni à Redose faisant Merlin sait quoi dans le couloir, ni à celle que je suis sensée accompagner. Au bout d'une dizaine de mètres, je jette tout de même un regard par dessus mon épaule afin de m'assurer que Lily est bien en train de me suivre – j'aurais l'air bien idiote en arrivant à l'infirmerie sans la (soit-disant) blessée – avant de ralentir un peu l'allure.

"Bien joué Lily, t'as réussie à être dispensée de la convocation. T'es fière ?" je demande en la toisant avec un ton sec qui ne laisse aucun doute sur le fait que non, je ne la félicite pas. Peut-être que je me montre un peu dure avec la rouge et or, mais jouer les baby-sitter ne m'amuse pas particulièrement. Tout comme le comportement gamin de mes camarades de maison ne m'amuse pas, tout comme ce stupide atelier sur le règlement ne m'amuse pas. En tout cas, j'espère que le professeur Charleston sera parvenu à avancer dans la lecture d'ici mon retour.

Leo accompagne @Lily Dawson à l'infirmerie et n'est que peu ravie de le faire.

Soulagé du départ de sa blessée à l'infirmerie, Sigmund poursuivit sa lecture du règlement. Hélas pour lui, seul un mur de silence vint en réponse quand il demanda à ce qu'on prenne le relais. Au moins, il y avait des questions : même s'il s'attendait à quelque chose d'un peu plus élaboré, tout pas vers la bonne compréhension du règlement était bon à prendre.

« C'est plus ou moins la même chose. La Bombabouse désigne juste une marque déposée et un produit bien spécifique : c'est une boule puante, bien reconnaissable, créée par je-ne-sais-plus-quel-petit-malin. Les boules puantes, ça désigne tout produit similaire. Elles peuvent prendre bien des formes différentes, et il y en a aussi chez les moldus. Et non, Redose » reprenait le professeur après ses premières explications, « ça ne veut pas dire que tous les autres objets sont autorisés. Ce sont juste les plus fréquemment confisqués ou utilisés pour faire des bêtises. » Encore une fois, son regard ne put faire autrement que dévier vers Lyam Coyle. Lui qui n'était habituellement pas très rancunier gardait cette fois un amer souvenir de l'incident.

Il laissa son volontaire poursuivre la lecture, veillant bien à ce qu'il n'y ait - dans la mesure du possible - aucun autre débordement. Malheureusement, il était bien ardu de faire taire les bavardages qui bourdonnaient çà-et-là, plongeant toujours plus la salle de classe dans un brouhaha dont ils ne sortaient jamais. Le regard tout occupé à parcourir les lignes du règlement au fur et à mesure des différentes lectures, le directeur de Gryffondor ne nota pas l'attitude douteuse d'un Lance qui couvrait son bras d'un curieux tatouage. Il releva cependant le regard quand une main - celle de Ari Calvin - se leva juste à côté de lui.

« Aucun adulte responsable ne laisse un enfant de onze ans ou moins se faire tatouer, Ari, » répondit un Sigmund bien intrigué par cette curieuse question. « Nous ne sommes pas encore à l'article sur les tatouages. Regarde la page d'avant, nous en étions à la Section 4 : Mixité. Suis la lecture en même temps que tout le monde, petite, ou tu risques d'être perdue. » demanda gentiment l'enseignant en se grattant la tête, bien embêté. Et si tous les silencieux lisaient dans leur tête depuis le début de l'atelier ? Personne n'avait le même rythme : ils risquaient d'être arrivés à différents points et... Merlin, c'était bien trop compliqué. Il n'était pas assez payé pour ça, pour sûr !

Une seconde question de la même jeune fille le sortit de sa torpeur : l'appel de la nourriture. Y voyant là son salut, Sigmund répondit tout aussi vivement : « Maintenant ! On fait une première pause de cinq minutes. Nous reprendrons ensuite à la Section 5 : Santé, tous ensemble. On fera alors le tour des tables : vous lirez un article chacun votre tour. »

Il venait d'ouvrir les portes vers un premier petit festin, mais la lecture était toujours à peine entamée... parviendraient-ils au moins à lire l'ensemble du règlement avant la fin prévue de l'atelier ?

Sigmund répond aux différentes questions. La lecture se poursuit jusqu'à la Section 4 : Mixité, qui est terminée. Avant de reprendre par la Section 5 : Santé, le Directeur de Gryffondor propose aux élèves de manger un morceau. Il indique qu'ensuite, tout le monde lira un extrait chacun son tour.

Désolé pour le petit retard ! Une ellipse sera faite pendant ma prochaine résolution et nous mènera vers 10h45, juste après la pause d'un quart d'heure avec livraison de vos camarades. Pour vos prochains posts, considérez donc qu'il s'écoule une petite heure. Tous les élèves sont invités à lire : la participation de vos personnages sur la lecture influera donc directement sur la progression de la lecture et l'heure à laquelle l'atelier se conclura.

Date prévisionnelle de prochain post : ~ 21 décembre

Recouvrant son bras de la manche de sa robe, Lance lut sa partie à haute voix. Si la lecture n'était pas son fort, il fit pourtant de son mieux. Dans cet atelier, les grands étaient avec eux, et par égo, il ne voulait pas qu'on se rende compte de son retard scolaire. Il lut avec difficulté :

- Petit "a"... Les élèves de Première Année n'ont pas le droit de... poss... posséder leur propre balai. Il leur en sera fourni un par leur professeur lors de leurs cours de Vol ou dans le cadre des équipes de Quidditch. L'élève devra en prendre soin et l'entr... l'entretenir avec le matériel mis à disposition.

Il termina ensuite la lecture du paragraphe jusqu'au petit b) traitant du Quidditch qu'il laissa au prochain souhaitant prendre le relai de la lecture. La déception se lisait sur le visage du lionceau. Il aurait tant voulu un balai pour Noël. Maintenant au courant que les premières années n'avaient pas le droit d'en avoir un, il poussa un soupir mécontent. Attendre la deuxième année allait être bien long...

La pause lui fit pourtant vite changer d'humeur. Il allait enfin pouvoir manger les pancakes qu'il avait réservé sur une assiette en carton. En mangeant, le petit se surprit à survoler des yeux le règlement sur la partie des clubs. Le club de duel semblait intéressant, il y ferait probablement un tour lorsqu'il aurait le temps seulement pour observer. Malhabile de sa baguette, il n'était probablement pas prêt à faire un duel lui-même.

Remontant sa manche pour observer son tatouage, il hésita à en ajouter un autre avant de se contenter de dessiner quelques dragons et quelques sorciers sur balai sur la page actuelle de son règlement.

Après tout ce qui c'était passé, la chute de Lily, la pseudo-fuite de Redose, l'explosion de Mr. Charleston, Alf fut bien obligé de se ressaisir.

Certes il trouvait plus amusant de s'amuser à faire un avion en papier, de rigoler avec Orlaith ou de partir loin de cette salle de classe dans laquelle il se retrouvait enfermé un dimanche matin, mais il ne pouvait s'empêcher d'apprécier énormément son professeur de botanique. Et le voir craquer lui brisa son cœur. Notamment après ce que Leo venait de faire pour lui.

Il remit donc sa feuille bien à plat pour éviter les plis qui pourraient l'empêcher de lire et chuchota discrètement à Orlaith :
"Bon... on se concentre le temps de l'atelier hein... Notre p'tit Charleston me fait de la peine..."

Il enchaîna tout de suite en levant la main pour lire la suite du règlement :
"b) Quidditch
Les balles de Quidditch sont uniquement à la disposition des différents capitaine d’équipe de l’école ou membres des équipes lors de leurs sessions d’entraînement et ne peuvent être utilisées que sur le terrain d’entraînement. Chaque emprunt doit être notifié sur une fiche de contrôle mise à disposition dans la réserve.

Les tenues de Quidditch aux couleurs des maisons sont fournies par l'école sous la forme d'un uniforme d'hiver et d'un uniforme d'été."

"Mais du coup Monsieur : si j'veux prendre un balai pour m'entraîner pour le cours de vol j'ai pas le droit ? se demandant Alf en repensant à sa note d'examen de fin d'année de vol. J'aurais bien voulu m'améliorer moi..."

@Orlaith Ó Súilleabháin

Sigmund gratifia Lance d'un sourire encourageant alors que le petit garçon se lançait dans la poursuite de la lecture. Sa lecture fut rapidement suivie de la main levée d'Alf, qui prit la suite. L'atelier commençait doucement à prendre une forme qui plaisait davantage à l'enseignant. Malgré tout, le moustachu restait sur ses gardes : s'il relâchait sa vigilance, il ne faisait aucun doute qu'il se ferait aussitôt manger tout cru.

Et naturellement, l'atelier était aussi là pour éclaircir certains points du règlement - même si le professeur avait plutôt estimé que cette partie viendrait en second temps, et pas au beau milieu de la lecture. Il lui était de toute façon impossible d'orienter toute cette marmaille dans une direction qui lui convenait : les Gryffondor n'en faisaient qu'à leur tête, c'était factuel et lutter ne constituait qu'une perte évidente d'énergie.

« Ah ça, mon petit Alf, » répondait Sigmund à la question de l'élève, « C'est... tu... » Remontant ses lunettes sur le nez, il inspecta les petites lignes, approchant puis éloignant le parchemin jusqu'à réussir à faire la mise au point sur le texte. Merlin, cette histoire n'était pas claire. Fournir, c'était prêter. Les conditions de prêt étaient clairement indiquées mais il n'était pas fait mention de si elles étaient ou non exhaustives. Sélectionnant l'option qui l'arrangeait et lui semblait plus sympathique pour l'élève, il répondit : « Ce n'est pas dit que c'est interdit, donc tu as totalement le droit, Alf. C'est, euh... comme les balles. Tu dois juste le noter quelque part. Tu sais, il doit y avoir un parchemin quelque part, sur les murs. Tu aurais pu demander à Monsieur Mason quand il était votre Directeur, petit malin ! »

Fut suivie de la lecture des deux garçons plusieurs autres prises de parole, et le groupe parvint ainsi à progresser relativement bien sur l'heure suivante, jusqu'à être interrompus par un petit déjeuner qui, contre toute attente, se déroula plutôt bien. Les ventres des enfants parfaitement remplis, l'exercice commun se prolongea jusqu'à approcher doucement l'heure du déjeuner. Lecture point terminée, il était hors de question pour Sigmund Charleston de relâcher les petites têtes blondes : lui n'avait qu'à peine remarqué le temps filant et passé le quelque volontariat des enfants pour la lecture, il avait fini par reprendre lui-même le flambeau avec sa passion habituelle. Pendant une demi-heure, il avait parlé sans jamais se taire, et seul le premier rang pouvait apercevoir, parfois, sa bouche s'entrouvrant brièvement pour reprendre une légère inspiration, avant de déverser un nouveau flot de paroles sur des enfants qu'il n'aurait pas été étonnant de voir s'assoupir et tomber lourdement sur leurs tables. Comme pour résonner avec les estomacs gargouillant, la dernière section du Règlement intérieur de l'école se nommait Repas et consommables. Il était presque midi. Douze fois apparaissait le mot "Repas" dans la section 6, et deux fois revenait "à l'heure" alors que les minutes s'écoulaient.

« Article II, 6.4. Il est interdit de consommer de la nourriture dans les salles de classe et d'études, ainsi que dans les couloirs. » lisait l'enseignait avec beaucoup de sérieux.

Bientôt, la lecture s'achevait, et les victuailles accumulées dans la salle de classe continuaient à s'amenuiser et tendaient vers leur fin. Une demi-heure de discussion restait au programme : c'était la dernière chose que l'enseignait devait initier.

« L'heure est aux discussions ! Posez-moi toutes les questions que vous souhaitez sur le règlement de l'école. J'accepte également les aveux et les excuses pour des fautes passées. Tout aveu sera même accompagné d'un bonbon, pardi, ce qu'il ne faut pas faire pour que vous soyez sages. » Le sourire de retour, il posait ses deux mains sur les hanches, en attente d'entendre à nouveau les voix des enfants.

Navré pour le retard ! J'ai l'impression que ça s'essouffle un peu donc je nous emmène vers la fin. Mon prochain post sera le dernier : c'est le moment de conclure avec les questions et dernières interventions de vos personnages !

@Leo Ginger, tu peux considérer que tu es de retour et peux donc poster. @Lily Dawson, à part si notre infirmier veut te garder un peu, il en est de même pour toi !

Date prévisionnelle de prochain post : ~ 7 janvier

J'm'ennuie, c'est bientôt l'heure de manger et je m'ennuie, je ne fais que ça m'ennuyer...

Les élèves lisaient des bouts et d'autres du règlement pendant que je regardais le prof, j'imaginais... Des lunettes en forme de sucette, qui ont le goût de sucette et qui seraient des sucettes, sa moustache semblait bouger et faire une vague, les couleurs se confondaient, ouaip, ça fait aucune doute, soit je suis sur le point de dormir d'ennui soit je suis sur le point de mourir d'ennui, tout dépendra de si je me réveille.
En plus depuis qu'on parle de bouffe j'ai un filet de bave qui coule du coin de ma bouche alors que ma tête semble collée à la table, et si je faisais une bêtise ? Ou deux pitreries ? Trois bouffonneries ? Quatre vicieuses ? Cinq farces ? Ca tuera pas et ça me réveillera, ça me sauverait des griffes aiguisées de l'ennui que représente cet atelier.

Mais c'est alors que notre cher DDM capta mon attention, un aveu = un bonbon ? J'aurais pas pensé que je m'inventerais des bêtises aujourd'hui ! C'est simple, j'ai qu'à balancer des trucs vrais et faux mais pas trop grave j'veux juste des bonbons, je les donnerais, les piègerais ou les vendrais dépendant mon humeur.

Sans attendre une seconde de plus et avec un large sourire je me redressa et m'essuya la bouche, levant aussitôt la main, geste inutile puisque j'ai déjà commencé à parler.

- Mon cher professeur je vous avoue que cette lecture du règlement m'a fait prendre conscience que les bêtises, c'est mal. Le découvrant petit à petit j'ai également découvert un lien avec lui, un lien que je ne saurais briser par le viol de ce dernier.

J'aimerais avouer, j'amène et mange du pain à chaque cours de sortilèges, de DFCM, d'HdlM, également, à défaut de les introduire moi-même j'ai utilisé diverses objets interdits, notamment des bombabouses, j'ai volé des draggés, j'ai volé du pq que j'ai jeté sur un arbre.
À de trop nombreuses reprises mon langage, ma tenue et mon comportement ont été incorrects, voir... Irrespectueux. J'ai parfois essayé et même réussi à tricher en première année (mon plus gros mensonge jusque là j'ai pas besoin de tricher j'suis meilleur que les autres), j'ai utilisé la magie de manière inconsciente voire même... Irresponsable. Et toutes ces affreuses bêtises sont des erreurs que j'ai commis pendant 3 ans... Mais je suis prêt pour ma rédemption. Et tandis que je déblaterais des âneries sans nom à avouer des bêtises que je n'ai pas commis et ne commettrais pas parce qu'à défaut d'être un vicieux farceur je ne suis pas un bouffon comme Peeves ce bouffon.
J'employais diverses expressions faciales, j'étais dans mon monde, c'était MON monologue, je jouais à la dramaqueen et ça m'amuse. Un blanc d'une petite quinzaine de secondes plus tard pour sortir la plus grosse bêtise de toutes et ce tout droit dans les yeux du profs que j'avais pourtant su éviter jusque là.

- Concernant mes bonbons...

C'était la phrase de trop, elle m'énervait moi-même, mais le rire prenait le dessus, intérieurement je me roulais au sol, j'avais du mal à respirer, en face du prof je me prenais au sérieux mais j'avoues qu'à ce point là j'étais à deux doigts de faire un cul de poule assaisonné d'un léger sourire, juste parce que c'est marrant. Je pensais faire ça pour les bonbons, bah j'me trompais ! Et je le savais, je l'ai toujours su, j'aime pas trop les trucs sucrés moi après tout.
Avoir des bonbons serait une victoire, en plus de celle contre l'ennui, je me sens revigoré d'avoir dit tant de sottises ! Comme quoi. Le règlement est aussi utile que du pq, sauf que le pq s'enroule autour de l'arbre quand on le lance.

Suivant plus au moins la lecture du règlement, le lionceau s'allongea sur la table, la feuille devant ses yeux. Lentement, il se laissa bercer par la voix grave du professeur. Le temps passa plus ou moins rapidement et enfin nous arrivâmes à la fin de cet atelier. Il était bientôt l'heure de dîner mais le garçon n'avait pas faim. Il s'était gavé tout au long de cette matinée et avait encore le ventre plein.

Soudainment, l'attention de la classe monta d'un cran lorsque M.Charleston porposa un bonbon pour un aveu. Lance n'eut pas le temps de se lever pour ouvrir la bouche que Redose le devança avec une stratégie similaire à ce que le petit avait prévu. Similaire, mais particulièrement moins habile. Le première année comptait simplement avouer quelques bêtises qu'il avait fomenté lors de ses premiers mois à Poudlard mais le grand décida d'avouer tout un tas de stupidités dans une longue tirade exagérément soutenue. Sans se démonter, Lance enchaina juste après Redose.

- Et moi monsieur ! Je dois avouer, j'ai critiqué des nés-moldus ! J'ai ramené quelques uns de vos petits gâteaux en classe pour les manger ! Et... Il se rappela soudainement d'un élément capital pour conclure son aveu. J'ai un tatouage !

Il termina sa phrase avec un sourire fier tandis qu'il remontait sa manche en affichant son petit biceps pour mettre en valeur la tête de dragon difforme qu'il avait dessiné au début de l'atelier. Ce n'était peut-être pas aussi théâtrale que Redose mais avec ça, le garçon espérait récupérer quelques chocogrenouilles ou bien au moins un ou deux gnomes au poivre.

Gideon, c’était endormi au courant de la session, bavant sur son livre du règlement de l’école. Il ne voulait vraiment pas y être, mais après toutes ses conneries depuis le début de l’annee, il se sentait un peu coupable que son directeur de maison se sentait obligé de faire le point. Et puis Red commença sa liste d’aveux, et le jeune lion se leva pour le rejoindre. Ils étaient deux à toujours avoir de quoi manger sur eux.

“Tu me donnes faim toi,” il dit d’un ton accusateur avant de s’asseoir sur les jambes de son ami. C’était long cette lecture du règlement, et là il en avait marre. Au moins Red serait prêts à déconner. “Pardonnez moi Mr Charleston car je vais manger maintenant malgré le règlement. En fait, si je vous avertis de tous les cours où je compte manger vous me donnerez des gâteries…” Il se tourne vers son ami. “J’ai pas rêver il vient de dire qu’on reçoit un bonbon par connerie? Une fois bah j'ai...ah non quand même je ne peux pas partager ça.”

Il met ses bras autour de Red pour se mettre plus à l’aise. “Je lis avec toi, mon livre s’est noyé…et je crois en avoir mangé un peu dans mon sommeil. On mange quand au fait ? Je n'ai pas manqué la pause ?” Continue-t-il. Non, mais même pour Mr Charleston, c’est trop. Éli avait promis de venir, il ne l’avait toujours pas manquée ? Il devrait se réconcilier avec elle. Il lui avait prêté un pull et tout le nécessaire pour qu'elle puisse se joindre au groupe, mais apparemment cela n'avait pas fonctionné.