Elle était là, assise au pied d'un arbre du parc. Le parc qu'elle connaît depuis si longtemps, elle y passe tellement de temps quelle ne se passe pas d'une journée de beau temps pour rêvasser, lire, écrire, prendre des photos et tant d'autres choses.

Elle était toujours heureuse d'y aller mais elle avait eu le malheur de le rencontrer lui. Ce William qu'elle n'appréciait pas du tout. Au début il était seulement dans le parc comme n'importe quel enfant, quelquefois il la regardait, ils avaient même commencer à se parler fussent un temps.

Mais ça c'était avant, avant que tous bascule, avant qu'il ne montre vraiment qui il était. Du jour au lendemain ils étaient passé de connaissances à des ennemis. Enfin ennemi, c'était elle qui employait ce mot, peut-être que lui en avait une tout autre perspective.

Il l'avait insulté, volé, réprimandé et même frappé. Elle avait maintenant peur de lui, et lui tenir tête n'allait faire qu'aggraver son cas. Elle avait peur d'en parler, elle pensait qu'il pouvait l'apprendre et décupler le nombre de fois ou il allait s'occuper d'elle.

Elle était impuissante et maintenant elle ne prenait plus aucun plaisir à venir au parc. Mais il fallait qu'elle y aille pour que sa famille n'en sache rien, la seule chose qu'elle voulait c'était qu'on la laisse tranquille avec son amie et même sans celle-ci qu'on la laisse en paix. Elle n'avait rien demandé à personne.

Ce jour-là elle lisait son livre et s'évadait dedans, quand elle vit l'ombre de son harceleur, William au dessus d'elle. Le pire allait arrivé et un frisson la parcouru.

@William Miller et @Cléonice Von Berg à vous de jouer

William avait l’habitude de se rendre dans ce parc à Dublin. Ses parents habitaient juste à côté et le jeune garçon avait besoin de sortir de cet appartement minuscule. Ce qu’il appréciait particulièrement, c’était observer les autres et les juger. Il ne pouvait rien y faire, c’était sa nature.

Il y a quelques mois il avait fait connaissance d’une jeune fille dans ce même parc. Ils avaient un peu échangé et avait apprécié cette rencontre. Mais plus ils discutaient plus il ressentait qu’il était supérieur à cette petite fille. Il sentait le pouvoir qu’il exerçait sur elle. Et au fur et à mesure de leur rencontré il s’amusait à assouvir son pouvoir et son emprise.

Au début il avait commencé par les insultes. Mais cela ne lui suffisait pas. Alors il avait commencé à lui cracher dessus et même à lui jeter des cailloux. Il sentait que la petite fille avait peur et cela ne faisait que croître son emprise sur elle.

Ce matin là, William avait passer une très mauvaise journée. Il se rendit alors au parc et surprit la jeune fille en train de lire un livre. Il s’approcha discrètement par derrière. Quand il fut juste à côté il prit son livre et le jeta par terre. Il avait besoin de se défouler et sa bouc émissaire était là. Il allait bien s’amuser.

Alors la mocheté, on bouquine. Tu n’as pas d’amis on dirait bien. Si tu veux je peux être ton ami.

William était mort de rire. Jamais ils ne deviendraient amis, mais ils pourraient avoir une relation de dominé dominant. C’est ce qu’il recherchait.

La fillette avait peur, mais qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire contre lui ? Elle n'était pas assez forte, ni assez courageuse pour lui tenir tête. Elle se souvenait parfaitement ce qu'il avez été capable de faire contre elle l'insulter, lui jeter des cailloux et même une fois il lui avait craché dessus.

Elle avait peur de lui, peur de savoir jusqu'ou il pouvais aller. Peur de lui en entier.

Elle le vit arrivé dans sa direction et vit arrivé avec lui le début du cauchemar de la journée. Il sortit un moment de son champ de vision, elle se préparait à toute éventualité et essaya de cacher son livre en vain. Il le lui prit des mains comme on volerai une sucette à un bébé et le jeta par terre comme un vulgaire déchet. Elle était terrifié et ne bougeait même plus, elle regardait son livre, son préféré en plus de ça. Elle n'osa même pas bougé ou riposter, tous ce qu'elle aurait pu faire n'aurait qu'aggraver la situation, SA situation.

Elle leva la tête pour le regarder, écouter ce qu'il avait à dire. Devenir ami ? Elle avait senti le soupçon de méchanceté dans ses paroles, il éclatait de rire. Elle savait ce qu'il voulait. Il voulait la dominée, il voulait se l'approprier, la garder sous son emprise.

Et ces vérités lui firent prendre conscience qu'elle n'était rien de plus que ça, un objet seulement bonne à obéir aux ordres de William. Les larmes lui montèrent aux yeux et elle se mit vite à pleurer en baissant les yeux. Honteuse et consciente qu'encore une fois William avait obtenu ce qu'il voulait.

Une fois le livre jeté par terre, le visage de la jeune fille se renferma. En regardant bien, il commençait à percevoir des larmes tandis qu’elle baissait la tête. Il ne fallait rien de plus pour William afin de lui faire plus plaisir. Il s’approcha de son visage et se mit à genoux devant elle.

Ben alors, on pleurniche sa maman. On est pas assez forte pour se défendre toute seule.

William fit le tour, écrasa de son pied le livre qui commençait à être totalement déchiré et lâcha un gros crachat dessus. Puis il dévisagea à nouveau la petite fille.

Hey, la souillonne, tu viens le chercher ton livre. Et tu dis merci Willy

William remit un gros coup de pied dans le livre et regarda à nouveau la petite. Il se demandait si elle aurait le courage de venir jusqu’à lui ou si elle partirait en courant. Quoi qu’il en soit, il prenait un malin plaisir de la martyriser. Il savait que cela était mal et c’est ce qu’il appréciait particulièrement. Cette position de dominant lui donnait à lui un vrai sentiment de supériorité et de satisfaction.

Il regarda tout de même autour de lui. Il ne fallait pas qu’un quelconque témoin observe la scène car il savait qu’il risquerait alors les ennuis. Après s’être rassuré de voir que le coin était désert, il se retourna et attendit de voir la suite.

La jeune fille pleurait toute les larmes de son corps, quand elle aperçu William s'agenouiller devant elle. Et elle savait pertinemment que ce n'était pas pour la réconforter mais pour l'admirez en train de pleurer. La jeune fille était impuissante.

Elle l'entendit dire qu'elle n'était pas assez forte pour se défendre, d'habitude c'était faux mais devant lui cette phrase était d'une véracité extrême.

Quand il se releva elle le regarda marcher vers son livre et marcher violemment dessus, elle fut horrifier son livre n'était plus qu'un torchon bon à jeter. Il la regarda et lui intima l'ordre de récupérer celui-ci.
Dans un premier temps elle ne bougea pas de peur qu'il se fasse une joie de la frapper mais elle se leva au bout de quelques secondes d'hésitations, ses larmes coulaient mais elle eu la force de riposter cette fois-ci. Ce qu'elle n'avait jamais fait auparavant

"Mais t'es malade ! J't'ai rien fait pourquoi tu t'acharnes sur moi comme ça ?!"

A peine avait-elle prononcée ces paroles qu'elle le regrettait déjà, comment allait-il réagir ?

Ari ne comprenait pas pourquoi il s'en prenait à elle en particulier, était-elle si fragile que ça ? Qu'allait-il lui demander maintenant, depuis le début elle ne faisait que suivre ses ordres pour éviter une quelconque sentence. Elle n'aimait pas ça mais comment s'échapper de son emprise, comment ne plus le servir lui ? Elle n'avait pas la réponse et ses sanglots reprirent de plus bel.

William observait la scène. Il ne pouvait s’empêcher de penser que ce qu’il faisait était mal mais il n’avait pas le choix. C’était sa nature. Il était comme ça et il savait au fond de lui qu’agir autrement n’était pas digne des Miller. Et après tout, c’était si facile de faire du mal aux autres que cela en devenait plaisant pour soi même.

Il regarda la petite aller chercher son livre. Le spectacle qu’elle lui livrait était d’une platitude et d’un ennui, cela en faisait presque pitié. Pourtant quelque chose changea dans le comportement de la petite fille. Elle se retourna et lui adressa la parole. Avait il bien entendu ? Mais oui, elle l’avait traité de malade. Cela ne pouvait pas être permis.

Tu es sérieuse? Tu oses me traiter de malade ? Mais c’est toi la malade. Même pas capable de faire face à l’oppression. Tu t’inclines comme une pauvre petite soumise. Tu n’es rien, tes parents ont probablement honte de toi

Il sentait la colère monter en lui. On ne s’adressait pas à lui de cette manière et il détestait savoir que sa proie avait osé manifester un sentiment de rébellion. Sa colère s’apaisa assez rapidement quand il vit la petite ramasser son torchon de livre et continuer à pleurer. Il aimait ça. Il n’avait pas de réponse à lui donner sur sa persécution. Elle était juste là au mauvais endroit au mauvais moment. Et bizarrement il savait que la relation de domination qui s’installer ne resterait pas à là. Il savait qu’ils allaient encore se voir et se revoir et cela lui plaisait.

Cette phrase la toucha en plein coeur. "Honter de moi ?" pensa-t-elle.
Son père si souvent absent, était-ce pour ça qu'elle ne le voyait jamais. Elle éclata en sanglot et tomba à genoux. Elle n'était qu'une fillette que son père n'avait même pas voulu et pourtant elle s'accrochait à l'idée de pouvoir le revoir un jour.

Elle n'osa pas relever la tête pour regarder son agresseur. Elle aurait préférer mourir plutôt que de subir son regard énervé et condescendant.

Il était cruel et méchant, elle rêvait qu'il disparaisse de sa vie, de son monde. Pourquoi s'acharné sur elle alors qu'elle était simplement en train de lire.

Elle n'osait plus bouger et, recroquevillée sur elle même, elle sanglotait bel et bien consciente que la situation n'allait pas aller en s'arrangeant et ne ferait qu'empirer. Qu'allait-il faire ensuite ? Il lui avait déjà prit tant de choses, ses amis, son bonheur, ses livres, sa dignité et maintenant il lui prenait jusqu'à la dernière parcelle de liberté.

Avec un élan de peur elle lui dit: "Je suis pas ton esclave !"

Elle regretta ses paroles, elle savait que ça allait encore attiser le feu de la colère de William. Elle ne pouvait plus rien faire et même fuir était impossible puisqu'elle se trouvait adossé à l'arbre ou elle se trouvait quelques temps plus tôt. Il l'avait acculé et elle était prise au piège.

@William Miller

Plus la situation avançait, plus il prenait du bon temps. La jeune fille sanglotait, elle s’était mise à genoux. Elle faisait vraiment pitié. Il sentait à chacun de ces moments qu’il prenait le contrôle et l’ascendant et c’est ce qu’il lui plaisait. Quand il lui dit que sa famille avait honte d’elle , il sentit qu’il avait été trop loin. Pas dans le sens où il regrettait mais dans le sens où c’est elle qui n’en pouvait plus.

Elle était maintenant bloquée contre un arbre. Il s’approcha d’elle encore un peu plus, il avait décidé de jouer encore un peu. Il caressa son visage de sa main.

Tu as le visage si doux, tu mériterais quelqu’un qui t’aimes et t’apprécie.

William rigolait. Il n’en pensait pas un seul mot. Il allait lui donner encore un coup fatal.

Oh pardon, je voulais dire que tu mériterais quelqu’un à ta hauteur. Et vu que tu es qu’une petite moins que rien , ça va être dur à trouver. C’est pas des caresses que je devrais te faire, est une grande claque dans ta figure. Heureusement, je suis grand prince et je vais pas te donner cet honneur là

Il se retourna quand il entendit qu’elle se rebellait. Je ne suis pas ton esclave. Elle avait donc osé faire face à lui. Il se rapprocha a nouveau.

Oh que si tu es mon esclave, et tu vas le rester encore très longtemps. Partout où tu es je serais là. J’ai hâte que tu grandisses pour qu’on se revoit à Poudlard. Tu vas vivre les plus belles merveilleuses années de ta vie.

Il regarda au sol et vit un de ces lacets défait. Il regarda la petite fille.

Tu vas commencer par faire mon lacet et tu vas te dépêcher je commence à être fort irrité de ta présence. Dépêches toi

Il regarda à nouveau avec un regard froid la petite. Elle avait les yeux humides et rouge. Des larmes coulaient encore sur son visage. Et will lui, prenait encore de l’assurance.

Cléonice marchait, le nez au vent. Elle n'allait pas à Dublin tous les jours, ses parents préférant rester à Waterford, cette ville de reconstitution Viking.
Elle avait décidé de se rendre en cachette à Dublin pour faire une surprise à Ari, son amie de toujours avec la complicité de la mère de sa meilleure amie. Sa mère l'avait accompagnée dans le train, puis jusqu'à la maison de Leila, la mère d'Ari... qui leur avait indiqué le parc.
L'idée étant une soirée pyjama surprise, Cléo déposa rapidement ses affaire, embrassa sa mère avant de se diriger vers le parc, connaissant le chemin par coeur après y être allée maintes fois avec son amie.

A peine entrée, elle remarqua Ari... De dos, elle tremblait. Au sol, un livre. Face à elle, un garçon inconnu qui semblait apprécier la douleur de son amie.

Inquiète, Cléonice s'approcha doucement. A priori, le garçon ne faisait pas attention à elle.

Elle brusquement la blonde se pencher pour... faire les lacets de l'inconnu ?

- Ari ! cria-t-elle en courant vers eux.

Sans réfléchir, elle attrapa son amie par le bras et la poussa derrière elle, ramassant le livre au passage.

Son cœur battait la chamade. Ses mains étaient moites. Mais ce n'était sans doute rien face à ce que devait ressentir son amie. Elle devait l'aider comme elle avait été aidée.

Que se passait-il donc lorsqu'elle n'était pas là ? A quel point Ari était-elle malheureuse ? Que lui cachait-elle encore ?

Affichant une assurance de façade, elle épousseta le livre et planta son regard dans celui de l'inconnu.

- T'es qui, toi ? Tu te prends pour qui ?

Les jambes plantées dans le sol, elle attendit la réponse, prête à défendre Ari.

Je suis ton patronus @Ari Calvin j'arrive te sauver de ton détraqueur !

la jeune fille pleurait, cette fois-ci il allait loin jusqu'à même la menacer de claque. S'en devenait trop pour elle, elle ne pouvait plus rien faire, plus rien espérer et personne ne pouvait l'aider.

Elle se résigna alors à faire ce que le jeune garçon lui disait, autrement dit elle s'agenouilla comme un fidèle sujet qui s'inclinait face à son roi. Elle refit les lacets du jeune homme entre quelques sanglots comme une simple soumise.

Elle n'entendit pas arriver son mie Cléo, dont elle n'attendait pas la visite. Celle-ci prit son poignet et la projeta en arrière où elle s'écrasa comme une crêpe sur le gazon. La fillette était heureuse de revoir son amie. Elle allait la sauver, la faire partir d'ici, la récupérer, la libérer de cet enfer qui se répétait chaque semaine depuis plusieurs mois et dont elle n'avait parlé à personne de peur de représailles.

Mais ce n'est pas pour autant que la fillette arrêta de pleurer. Et si William arrivait à soumettre son amie Cléo elle aussi ? Comment allait-elle faire pour s'en sortir ? William pouvait faire bien pire que ses menaces ne voulaient bien le laisser penser.

Elle le savait, ses menaces n'était qu'un avant-goût de la torture qu'il lui faisait subir chaque semaine, il venait même jusqu'à hanté ses rêves, ou dans ce cas là ses pire cauchemar.