Ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait observer un Dirico d'aussi près. D'ailleurs, ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait en observer un tout court. Aussi, le petit garçon qu'était Brynn ne s'était pas éloigné bien loin, après que Monsieur Dawson leur eut gentiment annoncé qu'ils en avaient fini. C'était comme s'il cherchait à graver dans son esprit toutes les petits attitudes de l'oiseau, qui était désormais ambassadeur de son espèce, pour le jeune gallois qui n'en avait encore jamais vu de ses yeux vus.

Le pauvre avait l'air un peu perdu, dans la cage de verre que Brynn et Etan, un garçon de sa promotion, avaient pourtant préparée avec application. Il fallait dire que son transfert avait été mouvementé, et que la fille blonde qui était restée près de lui pendant la manœuvre n'avait pas réussi à le calmer. Elle lui avait même fait peur, de ce qu'il avait compris, et le jeune Poufsouffle espérait que le Dirico allait réussir à s’apaiser. Après tout, ça n'était pas drôle, de changer de maison - il en savait quelque chose - et ça ne pouvait qu'être pire lorsqu'on ne comprenait pas ce qu'il se passait et qu'on était tout seul. Pour la première fois depuis qu'il venait passer ses samedis matins à proximité des cages, Brynn prit conscience que leurs habitants n'appréciaient peut-être pas autant l'endroit que lui. La plupart des créatures présentes étaient des créatures plutôt tranquilles, alors peut-être n'étaient-elles pas si tristes (il l'espérait du moins très fort), néanmoins, les oiseaux, ça n'était pas fait pour vivre en cage. On devait les laisser voler, non ? Ou transplaner, c'était selon.

« Tu crois qu'il irait où, s'il pouvait transplaner ? » demanda-t-il alors au petit garçon non loin de lui qu'était Etan.

Est-ce qu'il avait une famille, lui aussi, qu'il brûlait de retrouver ?

Enfin me voilà ! S'il y a quoi que ce soit qui te dérange dans ce que j'ai supposé de ton personnage, ma volière t'es ouverte !

Si la carrière de potionniste du jeune Serpentard échouait, sa reconversion en nettoyeur de cage professionnel était une option parfaite au vu de son travail. Plutôt fier de lui et de son camarade, Etan admirer la cage propre comme neuve avant d'observer le Dirico qui ne semblait pas très apaisé dans ce petit endroit clos. Pourquoi les cages n'étaient pas des zones de jeu immenses protégées par la magie pour éviter qu'ils transplanent n'importe où, ce serait bien plus agréable. L'Irlandais était impatient de commencer les cours de Soins aux Créatures Magiques en troisième année pour comprendre tout ceci, mais c'était encore bien loin. Le Poufsouffle, qui était son acolyte pour préparer la cage du Dirico, interrogeait le brun sur les intentions de la créature.

« Bah... J'sais pas trop, moi si j'pouvais transplaner maintenant, j'irais sûrement voir ma famille. Ils me manquent un peu, j'imagine que ça doit être pareil pour lui, tu ne crois pas ? » répondait le serpent en pensant mélancoliquement à son petit frère.

En pensant à son frangin, cela lui rappelait sa maison et le terrain qu'ils occupaient, les terres d'Irlande qui commençaient à lui manquer. Ce qui amenait une réflexion sur quel était le lieu de vie des Diricos, et plus particulièrement sur celui qu'ils avaient pris en charge aujourd'hui.

« Et tu sais d'où ils viennent les Dirico ? Tu crois qu'il vient d'où lui ? » interrogeait l'irlandais en regardant l'oiseau dans sa cage.

La réponse d'Etan surpris Brynn, qui observa avec un peu plus d'attention son complice du jour. En réalité, il n'était pas surpris que le vert et argent souhaite voir sa famille - le contraire l'aurait davantage étonné, considérant son propre besoin de retourner parmi les siens ; ce qui l'étonnait, c'était qu'il connaissait très peu Etan et qu'un de leurs premiers vrais échanges débutait sur ce constat : leur famille leur manquait.
Hochant la tête pour signifier son assentiment, tout en se demandant pourquoi les vacances étaient dans si longtemps si tout le monde voulait rentrer chez soi, le jeune Poufsouffle se mit à imaginer à quoi pouvait bien ressembler une famille de Diricos. Il fut cependant rapidement coupé dans sa tâche par une question d'Etan, qui cherchait à savoir d'où était originaire l'oiseau qu'ils observaient.

En entendant sa question, Brynn réalisa qu'il n'en avait aucune idée, ce qui le rendit un peu embêté. Néanmoins, il avait beau fouiller dans sa mémoire, les histoires qu'il avaient entendu étant petit ne mentionnaient pas l'habitat des Diricos, ou alors il ne s'en souvenait plus.

« Je sais pas... peut-être qu'on aurait dû demander à Monsieur Dawson. » commença-t-il, fronçant les sourcils en se concentrant pour deviner, « Peut-être un endroit avec des montagnes ? Comme ça quand ils ont peur, Pouf, ils transplanent en hauteur ! »

Dans sa cage, l'oiseau fit un mouvement de tête que Brynn interpréta comme un mouvement de mécontentement, et une pointe de tristesse pour lui vint point de le bout de son nez dans l'esprit du petit garçon.

« Tu crois qu'ils peuvent sentir où est leur famille, pour la suivre quand ils transplanent ? »

La remarque du Poufsouffle était aussi pertinente que logique, pourquoi n'y avait il pas pensé directement quand il y avait le professeur à leur disposition. C'est une question que le garçon se notait dans un coin de sa tête et qu'il ressortirait à son professeur quand il en aura l'occasion. C'était bien dommage qu'il n'ait pas encore accès à cette matière, mais il pourrait venir dans cette zone, il aurait de grandes chances d'y croiser le professeur et l'opportunité d'obtenir sa réponse. Les propositions de son acolyte n'étaient vraiment pas bêtes, ce ne devait pas être une créature très courageuse avec cette particularité magique, cela devait lui servir à fuir.

« Ouais, j'imagine que ça doit être ça. C'est certainement pas une créature trop dangereuse, elle doit plus fuir qu'autre chose si elle peut transplaner. »

Transplaner, ce devait être sacrément chouette quand même. Etan se plongeait dans son imagination, pensant à toutes les opportunités que cela lui offrirait de pouvoir transplaner. Il pourrait aller dire bonjour à ses parents et revenir pour étudier quand il le voudrait. Sans penser que c'était interdit dans l'enceinte de Poudlard. La question de Brynn venait le sortir de ses pensées.

« J'espère vraiment pour eux. T'imagines quand ils se déplacent tous, s'il y en a un qui transplane pas au bon endroit. Il serait perdu, ils doivent bien avoir un moyen de se retrouver. »

Voilà, une question de plus à poser au professeur, tellement de question sur une seule créature. Qu'en serait il quand ils attaqueraient les cours de Soins aux Créatures Magiques.

« Mais est ce qu'ils peuvent transplaner aussi loin qu'ils le veulent ? Il y a peut-être une distance maximale, non ? Et il pourrait peut-être pas les rattraper même s'il était libre. »

D'ailleurs, est ce qu'un sorcier pouvait transplaner à l'autre bout de la terre. Le Serpentard allait avoir de nombreux livres à chercher à la bibliothèque ce soir pour répondre à toutes ces questions.

« Peut-être que le professeur recueille que les créatures qui n'ont plus de famille, pour leur redonner un endroit où vivre. Avec l'amour qu'il leur porte. Et il y a plein d'élèves qui prennent soin d'eux. Tu ne crois pas ? »

L'Irlandais ne savait pas vraiment s'il croyait en ses paroles ou s'il les prononçait plus pour essayer de se rassurer et de trouver une belle raison pour mettre une créature en cage.

Dangereux, le Dirico n'en avait effectivement pas l'air du tout. L'oiseau dodu avait certes des pattes qui semblaient puissantes, mais ses ailes étaient minuscules et il n'était pas si haut. Cela dit, s'il décidait d'attaquer quelqu'un, probablement qu'il pourrait devenir dangereux, entre son gros bec et ses capacités de transplanage. Pour le moment cependant, il avait surtout l'air perdu, et pas méchant pour un sou.

Pensif, le petit garçon écoutait les réflexions d'Etan, avec quelques oscillations de visage au gré de ses paroles. Effectivement, imaginer un petit Dirico perdu tout seul parce qu'il ne saurait plus où était sa famille, transplanant de lieux en lieux de façon un peu paniquée, n'était pas scène la plus drôle à s'imaginer. C'était certain, ils devaient avoir un moyen de se retrouver entre eux.

« Tu crois qu'il va rester ici le Dirico ? Parce que parfois ils repartent, comme le Jobarbille. Peut-être qu'ici c'est juste une étape pour se rapprocher de sa famille ? » commença-t-il, avant de préciser « Si jamais il peut pas tout transplaner d'un coup. »

En effet, même si le professeur recueillait bien des animaux ayant besoin d'un foyer, il y en avait aussi beaucoup qui n'étaient que de passage, ici. À moins qu'il ne les recueille dans un autre endroit, en dehors de Poudlard, et qu'il ne les fasse venir que de temps en temps auprès des élèves ? C'était aussi une question qu'ils auraient dû poser à leur professeur lorsqu'ils l'avaient encore sous la main.

« Mais c'est vrai, par exemple les crapauds harmoniques c'est leur maison ici, comme ils chantent avec les élèves. »

Il était vrai qu'une cage ne signifiait pas forcément une prison, malgré les apparences. À première vue, une créature enfermée entre des barreaux ne semblaient pas vraiment être une bonne chose. Cependant, beaucoup de créatures passaient par ici pour être soignées ou simplement pour y trouver refuge. Tous les sorciers n'étaient pas très bien attentionnés et certains n'hésitaient sûrement pas à faire du mal à petit Dirico égaré pour s'accaparer des ingrédients à revendre, ou même le revendre lui directement. De plus, la nature n'était pas toujours la plus clémente, pour ne pas dire très rarement. Le Dirico qui se trouvait en face d'eux venait peut-être de perdre toute sa famille et il avait été amené ici pour qu'on puisse prendre soin de lui avant qu'on ne lui trouve un nouveau foyer avec d'autres spécimens de son espèce, ou qu'il puisse se débrouiller seul.

« Je pense pas, ça m'étonnerait que le professeur garde un Dirico tout seul. Si encore, il y avait toute sa famille, ça ferait un peu comme les hiboux et les chouettes de la volière, qui sont plusieurs. Mais là, tout seul, le pauvre ça doit être long les journées et il doit se sentir seul. Peut-être juste qu'il avait besoin d'être soigné ou t'as peut-être raison, on l'a juste recueilli à Poudlard le temps qu'il puisse retrouver sa famille. »

« Ouais, mais c'est comme les hiboux, ils ne sont pas seuls. Après, peut-être qu'il veut en recueillir d'autre pour les protéger. Ils sont peut-être menacés, pourtant une créature qui peut transplaner, ne doit pas être facile à choper ! »

L'Irlandais regardait un peu partout autour de lui pour vérifier s'il ne pouvait pas apercevoir le professeur de Soin aux créatures magiques, pourquoi ne pas profiter d'être sur les lieux pour obtenir un cours particulier et express sur la créature magique qu'ils venaient d'aider.

« Tu veux qu'on essaie de voir si le prof' est encore dans les parages ? Il pourra répondre à toutes nos questions, j'imagine. »

Pensif face aux paroles de son camarade, Brynn observait le petit Dirico. C'était vrai qu'il n'avait pas l'air très en forme, mais le jeune Poufsouffle n'était pas capable de déterminer si c'était parce qu'il avait été perturbé par son arrivée dans un nouvel environnement ou si c'était parce qu'il avait effectivement besoin de soins. Dans le doute, Brynn était encore plus content d'avoir fait de son mieux avec Etan pour que la cage soit confortable et propre : s'il était malade, il lui fallait de quoi se reposer agréablement. Et d'ailleurs, comme le disait Etan, un Dirico ça ne devait pas être facile à attraper, alors si celui-ci était là c'était probablement parce qu'il avait du mal à transplaner. Pauvre petit Dirico.

La proposition d'Etan lui fit reporter son attention sur lui, séduit par son idée à laquelle il n'avait guère pensé. « Oh. Oui. ». Maintenant qu'il le disait, celui semblait un peu évident, que c'était la chose à faire. « Tu sais où il pourrait être allé avec le Jobarbille ? » demanda-t-il, n'ayant pour seule information sur l'adulte qu'il était sorti de la pièce avec la cage du Jobarbille sous le bras.

Hésitant un peu, son regard oscillant entre le Dirico et la porte menant vers l'extérieur, le petit garçon finit par se rapprocher de cette dernière, observant l'extérieur sans y trouver ce qu'il cherchait. « On peut aller voir s'il est dans son bureau peut-être ? Ou alors on peut se séparer aussi », proposa-t-il à Etan, ne sachant pas quelle était la meilleure stratégie.

Sortant finalement de la pièce, il commença à trottiner entre les bâtiments, dans l'optique d'aller voir si Monsieur Dawson était dans son bureau, mais il n'eut pas le temps d'aller bien loin qu'il entendit un bruit. Bruit qui - constata-t-il en se tournant vers lui - provenait de l'enclos des Niffleurs, où Monsieur Dawson se tenait. « Oh. Il est là ! » s'exclama-t-il à destination de son collègue de nettoyage de cage, « Monsieur ? » s'adressa-t-il alors à l'enseignant pour attirer son attention, après s'être rapproché de lui.

Si l'échange entre le Jobarbille et le Dririco ne s'était pas mal passé, cela n'avait pas été optimal pour autant non plus. Heureusement qu'Ennis lui avait donné un coup de main sur la partie la plus critique et qu'il ne s'était pas retrouvé à poursuivre la créature dans tout le bâtiment pour l'attraper. Il avait néanmoins passé de longues minutes à devoir calmer le Jobarbille une fois arrivé dans la salle de soin. Si la créature ne prononçait pas le moindre bruit, elle battait fortement des ailes, signe de mécontentement et d'anxiété. Avec la voix la plus douce que possible, le professeur avait répété patiemment à l'oiseau qu'il retournait d'où il venait, que tout irait bien. Le volatil enfin calmé, Jae était ressorti du bâtiment de soin pour faire sa tournée des enclos, décidant de le laisser un peu tranquille avant de le faire quitter Poudlard.

Il commença par récupérer ce dont il avait besoin dans la réserve, prenant soin de refermer l'accès derrière lui, avant de se diriger vers les Niffleurs. Il salua avec entrain Nini et Daphné, repoussant la porte d'entrée de l'abri derrière lui sans vraiment la fermer et commença par leur donner à manger pour essayer de les tenir un peu tranquille. Ce qui était assez vain. Les deux créatures commençaient à bien connaître le professeur qui s'occupait d'elles depuis bientôt deux ans. Riant doucement en les voyant renifler en l'air dans sa direction, Jae glissa sa main droite dans sa poche de pantalon pour en sortir 4 gallons qu'il comptait bien récupérer plus tard. « Allez, tenez ! » Déclara-t-il tout en lançant les pièces plus loin dans l'abri. Les Niffleurs se précipitèrent à leur poursuite laissant champ libre à Jae pour nettoyer l'espace. Il s'apparaît à lancer un sort, baguette en main, lorsqu'une voix arrêta son geste.

Se tournant vers les deux garçons qu'il reconnut sans mal puisqu'ils l'avaient aidé le matin, même Jae leur sourit tout en répondant : « re-bonjour à vous deux ! Je peux faire quelque chose pour vous ? »

Son compagnon Poufsoufle semblait être en accord avec lui pour retrouver le professeur et pouvoir mettre de vraies réponses sur leurs questions. Malgré leurs efforts et tentatives, tout ceci ce n'était que des suppositions et des théories. Le professeur pourrait sûrement lever leurs inquiétudes sur le bien-être de la créature en les aidant à comprendre la raison de la mise en cage de cet animal. Etan était persuadé que pour être professeur de Soins aux Créatures Magiques, il fallait avoir un certain amour pour les créatures. Quand Brynn lui demandait s'il avait une idée d'où pouvait se trouver Monsieur Dawson, l'Irlandais répondait par la négative avec un geste de la tête.

« Ouais, bonne idée le bureau. Je te suis, sinon on risque de tourner en rond pour se retrouver. »

Le brun suivait son camarade dans l'espoir de tomber sur le professeur. Quand le Poufsouffle indiquait où se trouvait Jae, Etan se tournait et partait en sa direction. Les réponses qu'ils cherchaient se trouvaient juste devant eux.

« Re-bonjour Mister ! Oui, avec Brynn, on avait quelques questions sur le Dirico qu'on a aidé tout à l'heure. Pourquoi il est dans une cage tout seul ici ? Euh... Enfin, on se demandait pourquoi il était là, et pas avec sa famille. »

L'irlandais se retenait de ne pas laisser toutes les interrogations qui fusaient dans sa tête pour ne pas perdre le professeur. C'était sûrement un de ses plus gros défauts, il avait beaucoup de mal à organiser ses pensées et à réfléchir avant de parler. C'est pour cette raison qu'à ce moment là, le brun était plutôt fier de lui, c'était un petit exploit. Son regard se tournait vers Brynn se demandant s'il allait attendre la réponse du professeur ou quelle question il pourrait poser. Les deux garçons s'en étaient posé pas mal en peu de temps. C'est que la créature les intriguait, mais aussi la façon de gérer les créatures à Poudlard.

Alors qu'il allait ouvrir la bouche pour répondre à l'adulte, Etan prit les devants, exposant quelques unes des questions que les deux enfants s'étaient posées un peu plus tôt. Brynn, qui soutenait en effet ces questions, ne fit donc tout d'abord qu'hocher la tête en assentiment, avant d'ajouter une interrogation à celles de son camarade :

« Et aussi si les Dirico ça sait où sont les autres, pour quand ils transplanent. »

Après tout, même s'il était d'accord avec Etan que ce serait terrible si ça n'était pas le cas, ça lui semblait tout de même important de vérifier.

Il s'arrêta cependant là dans l'ajout de questions, ne voulant pas noyer l'adulte sous un flot trop compliqué à répondre. Et puis, quand on posait trop de questions, on n'avait parfois pas du tout de réponses, alors il valait mieux se contenter des quelques unes qui leur semblaient les plus importantes, pour le moment.

En tout cas, s'il y en avaient qui avaient l'air plus détendus que le Dirico, c'étaient bien les Niffleurs ! Les petites créatures avaient l'air de s'amuser ensemble, dans un coin de l'enclos, ce qui tira un petit sourire au Poufsouffle. Au moins, ceux-là avaient une famille.
Comme disait Etan, ceux qui restaient longtemps n'étaient pas seuls, alors le Dirico ne resterait sans doute pas. Restait à savoir d'où il venait et où il irait plus tard.