-Bonne pseudo nuit mon amie, demain est le grand jour, on va vivre notre vie et notre Noël ensemble. Là, si je dors pas, je crève.

Je souris à ces mots et m'allonge à côté d'elle, à même le sol. Demain, enfin aujourd'hui va être assez spécial...je regarde sa montre. Elle affiche 00:19. Je n'aurai rien pour dormir ce soir mais c'est pas grave, c'est pas pire que le camping où on est obligés de se coltiner des aiguilles de pin dans le dos.
Je me souviens d'un détail. Fiona, au début de la conversation, m'a dit qu'elle était obligée de prendre de la mélatonine pour s'endormir. A-t-elle des anxiétés ? Sûrement, si elle en a besoin. Je l'observe du coin de l'oeil, curieuse.
Elle cache plus de choses qu'elle n'en montre apparemment. Trop occupée à me regarder le nombril et à me plaindre de ma famille, je n'ai pas remarqué qu'elle avait elle aussi besoin d'aide. La seule chose que je puisse faire pour Fiona, c'est la rendre heureuse. Et j'y compte bien, en lui faisant passer le meilleur Noël possible, quel que soit le lieu.
Elle a dit qu'elle voulait un chat. Peut-être que je pourrai lui en acheter un...
Je secoue la tête, amusée. Je n'ai ni l'argent d'acheter un animal, ni celui pour un billet de train, et je préfère essayer d'offrir légalement un chat que d'aller dans un train en payant moins cher ? Je suis pas possible.
Je regarde une dernière fois Fiona et ferme les yeux, en essayant de ne pas penser aux heures qui suivront.

263 mots, fin du rp à la tour pour moi aussi

@Erin Gray-Feather, @Fiona McGaw-Boyer
Désolé jeunes filles, la nuit est encore loin d'être terminée !

Les nuits écossaises étaient particulièrement froides et humides en ce mois de décembre. Lorsqu'il rejoignait le sommet de sa tour d'astronomie, Neven veillait à bien se couvrir de son épaisse cape doublée de fourrure. Car malgré la fraîcheur, qui invitait plutôt à se glisser sous une douillette couette, il appréciait particulièrement l'observation du ciel hivernal. C'était en effet le meilleur moment de l'année pour observer les géantes telles que Jupiter ou Saturne, mais aussi, sous réserve d'avoir un peu de chance, l'une ou l'autre étoile filante des Géminides.

L'enseignant ne manquait pas pas une occasion pour se perdre dans les étoiles. C'était d'autant plus vrai lorsqu'approchait la pleine lune, et avec elle des conditions d'observation bien moins favorables. Baguette allumée d'un simple Lumos, il quitta ses appartements peu après minuit pour rejoindre la tour d'astronomie, s'arrêtant pour un rapide crochet à son bureau pour récupérer quelques précieux parchemins qu'il avait annotés ces dernières nuits. Il rejoignait finalement sa salle de classe une vingtaine de minutes avant 1h du matin.

En pénétrant dans l'auditorium, il perçut rapidement plusieurs choses inhabituelles. Sourcils froncés, il observa deux formes indistinctes allongées au sol, alors que des respirations paisibles et régulières troublaient le calme du lieu. Baguette abaissée vers le sol, il s'approcha et distingua deux très jeunes élèves qui avaient visiblement confondu sa salle de classe avec leur dortoir. « Hum hum... se racla-t-il bruyamment la gorge. Pouvez-vous m'expliquer ce que vous faites ici, Mesdemoiselles ? » demanda-t-il en haussant la voix. Se faisant, il fit léviter leurs couvertures de fortune, les exposant ainsi à un réveil pour le moins frisquet. Sans aucun doute y avait-t-il plus agréable comme réveil, mais le gallois était surtout contrarié par la perspective d'une observation en toute tranquillité qui s'éloignait.

Je sens soudain un courant d'air froid sur mes jambes et gémit en me recroquevillant. Déjà l'heure de se lever ? J'ai l'impression qu'il ne s'est écoulé qu'une heure... C'est le bruissement d'un sortilège qui me met la puce à l'oreille. Je me redresse soudainement en papillonnant des yeux pour y voir plus clair. Et ce que je vois me glace le sang.
Pearce, le professeur d'astronomie, nous toise froidement, et c'est visiblement lui qui nous a arrachés aux bras de Morphée.

- Hum hum... Pouvez-vous m'expliquer ce que vous faites ici, Mesdemoiselles ?

J'ai très envie de lui rétorquer qu'il peut s'orienter sur le sujet très intéressant des insomnies pour en savoir plus mais je préfère l'ignorer quelques secondes pour réveiller Fiona. Tandis qu'elle sort de son sommeil, je réponds :

- Nous sommes sujettes aux insomnies, Monsieur, et nous nous sommes retrouvées par mégarde dans la Tour d'Astronomie. Nous en sommes...profondément, désolées, je conclus avec une pointe d'agacement à peine perceptible.

Pourquoi a-t'il fallu que le gus vienne tout gâcher ? On dormait bien, il aurait pu essayer de faire de même dans ses appartements de professeur confortables, mais non, il a préféré venir nous faire ch...
"Pas de gros mots !me tance sévèrement ma conscience.
"Ferme là, c'était ton idée,je rétorque mentalement.
J'attends avec impatience que Fiona se lève et parle, pour ne plus être la seule à gérer notre situation précaire.

235 mots

Oh oh... On s'était fait prendre ! ON était dans la crotte jusqu'au cou ! Moi qui avait pris un peu de mélatonine, je dormais quasiment ! Oups... La tête en l'air et le cerveau mis en veille, je tenta de dire quelque chose qui ressemblait à des excuse ou un truc du genre mais qui était loins d'être clair :
-Je ji ve... veux... Dzolé ?
C'était quoi ça ? même ce que j'avais dit ne semblait pas clair. Les conséquences seraient lequelles ?
-Devoir... puni ?
Moi qui tentait juste de dire si on devait être punies... J'étais fatiguée à la mort et n'Avait envie que d'une chose : dormir mais vers une heure du matin, à la tour d'astronomie, ensevlies sous une couverte et sous la neige en train de comploter, dormir ne sera pas facile à faire, sous peine de punition...

Je tomba au sol, malencontreusement et une fois relevée, j'avais à peu près repris mes esprits. Je commenca à me rappeler des instants plus tôt et voulue rattraper la mise en reformulant tout mon baraguin.
-Oui heu... insomnie... On.. on s'est croisé et on svaait heu... pas ou aller... La neige est belle alors on est venues ici... La neige ? Mais de quoi je parle ? Et hum... bonsoir ou bon matin professeur Pearce, on va avoir une punition ?
@Neven Pearce, trop top ! -226 mots-

« Par mégarde, vraiment ? » s'agaça le gallois, le visage fermé. Ces deux jeunes filles se pensaient peut-être aussi malignes qu'un Gobelin, mais elles n'arrangeaient certainement pas leur cas en se faisant passer pour plus bêta que ne l'était un Veracrasse. « Vous ne saviez pas où aller ? répéta-t-il durement, le sourcil haussé. Pourquoi pas dans votre dortoir, tout simplement ! »

L'astronome fit quelques pas dans sa salle de classe et vérifia rapidement qu'il n'y trouverait pas d'autres élèves, avant de revenir vers les deux gamines prises en faute. « Vos noms, prénoms et maisons, Mesdemoiselles... À toutes les deux ! demanda-t-il avec autorité, son intonation n'admettant aucune contestation. Maintenant que les deux fillettes avaient à peu près retrouvé leurs esprits, Neven fit retomber les couvertures sur leurs frêles épaules. C'est qu'il ne voulait pas en plus avoir à gérer un passage par l'infirmerie. Ramassez vos affaires, et nous retournons à votre salle commune... Tout de suite. » ajouta-t-il, les bras croisés sur son torse. Son index tapotait son biceps en signe d'impatience.

« Quinze points en moins pour Serdaigle, chacune. indiqua l'enseignant en guise de sanction. Votre directeur de maison sera informé de votre petite escapade nocturne, tout comme vos familles respectives. Quant à votre punition, nous verrons cela au retour des vacances scolaires... » décréta-t-il d'un air sévère. Quelques heures de retenue à récurer les sextants devraient leur faire passer l'envie de recommencer... considéra-t-il en anticipation. Sans plus de formalité, il leur fit signe de passer devant en désignant la porte de sa salle de classe. En route !

Oula. Il semble vraiment énervé. Mais c'est pas lui qui est pris d'insomnies. Et puis il se réserve la Tour d'Astronomie, non mais ! Si j'étais directrice de l'école, j'en construirais une réservée aux élèves et interdite aux profs. J'ai bien envie de lui mentir en lui disant que je m'appelle Cassiopée quelque chose, juste pour avoir le dernier mot, mais je ne préfère pas tenter le diable. Il y a simplement un problème. J'ai dit à ma mère que j'appartenais à Serpentard. Holy crap.

- Erin Gray-Feather, de Serdaigle, je réponds d'une voix atone, mais bouillonnante à l'intérieur.

Je me demande si Fiona est aussi embarrassée que moi. Après, je crois que je suis la seule première année à avoir enchaîné autant de retenues... Manquerait plus que je sois renvoyée. Après, ça ne me pose aucun problème en soit, étant donné que Fiona habite à 1h30 de chez moi et que je pourrai être avec mes amis. Quand Pearce annonce que nous allons avoir des points en moins, mon visage s'assombrit encore. Nous arrivons finalement à la Tour de Serdaigle.
Que va-t'il se passer ? Dawson, le directeur de maison, va-t'il être furieux ? Sûrement. Sévère ? Pas la peine de se poser la question. Et les autres ? Vont-ils nous en vouloir ? À mort. Trente points en moins en une nuit, alors que nous en avons assez peu, c'est énorme.

231 mots

On était mortes jusqu'au cou. La pire punition qu'il n'ai jamais existé, c'est dégueulasse. Pourvu qu'on puisse partir demain, au moins ! Et puis, il avait raison, c'était le pire, on aurait bien pu rester dans nos maisons, nos dortoirs et tout le reste ! Si il nous demandais qui nous étions, c'était sûremenent pour enlever des points... Quinze points ??? Non ! On est faites. J'avais peur de devoir lui dire nos noms, au professeur Pearce mais c'était comme une obligation... Mais là, c'était bien plus qu'un devoir, si nous ne voulions pas perdre encore plus de points puis partir !

-Fiona McGaw-Boyer, Serdaigle. Répondis je à la suite de mon amie.

Je voulais aussi par dessu tout aller dans le train por rentrer au chaudronn ! Je voulais lui demander, au prof mais ça risquait gros, il n'y a pourtant pas pire punition que celle que nous avons eues mais qui sait, peut être que c'est le cas ? J'arrête d'y penser, ça m'écoeure tellement, je sais pas pourquoi on fait ça mais ça va mal finir si on continue, très très mal donc je vais me raviser pour le coup mais comment on va faire maintenant ? Si on veux rentrer dans le train et partir, hen ? On a beau être des serdaigles, on a pas étés malignes sur le coup. Je suis faite de chez faites, moi.

@Neven Pearce @Erin Gray-Feather

Après un dernier regard vers sa salle de classe - et le ciel parfaitement dégagé qui ne semblait attendre que lui - Neven suivit les deux fillettes dans l'étroit escalier de la tour d'Astronomie. En passant devant son bureau, il tira sa baguette de l'étroite poche de sa cape prévue à cet effet, et s'assura que la porte était bien verrouillée. En silence, il les accompagna à travers les dédales du château, s'assurant qu'elles empruntaient bien le chemin le plus court jusqu'à leur salle commune. Heureusement, celle de Serdaigle n'était pas la plus éloignée, même s'il fallait tout de même descendre dans les étages avant de remonter dans la tour Ouest.

Heureusement que ce n'étaient pas des Serpentard... soupira-t-il intérieurement, pas mécontent d'éviter un aller-retour jusqu'aux cachots humides. Surtout, le gallois n'appréciait guère retirer des points à son ancienne maison. Il repensa avec tendresse à sa jeunesse passée ici, à Poudlard. Le trajet des sous-sols jusqu'à la plus haute tour du château, il l'avait souvent emprunté, à toutes heures du jour comme de la nuit. Au point d'en connaître les raccourcis, le passage secret derrière certains tableaux des troisième et cinquième étages, et surtout l'itinéraire idéal selon l'horaire... Car à l'époque déjà, il savait se montrer bien plus discret que les deux jeunes aiglonnes lors de ses escapades nocturnes.

Lorsque les petites sorcières prises en faute s'immobilisèrent, il leva sa baguette illuminée vers le lourd heurtoir qui gardait la salle commune de Serdaigle. « Plus j'ai de gardiens, moins je suis gardé. Moins j'ai de gardiens, plus je suis gardé. Qui suis-je ? » s'éleva alors, dans le silence de couloir, la douce et mélodieuse voix de l'aigle en bronze. Les lèvres pincées, il attendit que l'une des deux fillettes n'y réponde.

- Plus j'ai de gardiens, moins je suis gardé. Moins j'ai de gardiens, plus je suis gardé. Qui suis-je ?

"Jolie répétition", je pense sarcastiquement pendant un instant, avant de me concentrer sur l'énigme.
Je n'ai pas envie d'échouer en laissant Fiona répondre, mais en même temps, plus lentement on se dirige vers la personne qui va sérieusement s'occuper de notre cas -autrement dit, notre cher directeur de maison-, mieux on se portera. Le professeur Pearce ne semble pas vouloir nous aider et préfère nous regarder réfléchir, aussi je lui lance un regard assassin sans essayer d'être discrète, pour bien lui montrer que je ne suis pas "une élève modèle de Serdaigle apeurée, première de sa classe et qui a du respect pour ses professeurs'. Enfin. Bien sur que j'en ai, du respect pour eux, mais ça n'élimine pas l'option "rancune" et "regard noir". Ainsi que "chahutage", "bavardage" et autre.
"Bon maintenant ferme la et réfléchis ! grogne ma conscience.
"Je vais t'appeler Constance la prestance, ça te va comme nom ? je réplique intérieurement d'un air machiavélique.
"Tu fais une drôle de tête, arrête ou quelqu'un d'autre va répondre le temps que tu refasses une mine convenable, correspondant mieux à cette situation dramatique...
Edgar Allan Poe. Travail d'analyste. Sujets les plus probables que la statue va aborder ; amour, magie... Pas la relativité, c'est sûr. Je lui ai déjà posé la question. Mmmm... On est à Serdaigle. Oh, je sais. Le savoir ! Ah mais non. Justement. Plus il est gardé, mieux il sera protégé et transmis. Euh... j'ai une colle, là...
Ou alors... C'est le contraire.
Je m'éclaircis la gorge et tente sous le regard inquisiteur de la statue :

- Plus j'ai de gardiens, moins je suis gardé. Moins j'ai de gardiens, plus je suis gardé. Je suis un secret.

305 mots

Il ne parut rien dire, sur le coup, le professeur. Pas grave, moins il parlait, moins je risquais la punition, bien, j'en avais une mais pas une autre au moins.

Le prof nous fit retourner au dortoir, et notre petit groupe de trois s'arrêta devant le heurtoir, avec ses énigmes incompréhensibles. Cette fois, monsieur Pearce ne sera pas indulgent, on va devoir y répondre par nous même et cela, vite parce que notre supérieur va devoir partir et hip hop, on va finir par dormir devant la porte. Tout mais pas ça ! Oh, et pire, on manquera le train, même. Encore une autre fois, tout mais pas ça !

Je n'eut même pas le temps de commencer à réfléchir après l'intervention du heurtoir, étant perdue dans mes pensées, que mon amie lui répondit, avec quelque chose de plutôt sensé, ''un secret''. Je ne peux pas dire que c'est faux, tout est censé, mon amie a du sens, je veux dire, dans sa tête. Maintenant, moi je dis quoi ?Elle a déjà tout dis ce qui était à dire donc je ne sais plus trop.. On va y aller comme je pense et si c'est pas correct, adviendra qui pourra.

-Je suis d'accord, moi aussi, je dis un secret à mon tour.

Ça peut pas être grand choses d'autre non plus...