Leïla courait dans les couloirs, en pleurs. La jeune fille fonçait, tête baissée, ses larmes creusant des sillons de pluie sur ses joues. La jeune fille secoua la tête. Elle n’est voulait pas que quelqu’un la surprenne comme ça. La Serdaigle franchit la porte de la salle des trophées.

Comme d’habitude, il n’y avait personne. La jeune fille s’assit dans un coin de la salle, les génois repliés contre elle. La capuche de son sweat noir passe sur sa tête, personne n’est l’aurais reconnu. Quels ses cheveux noirs de jais la trahissaient.

Leïla venait de se fâcher avec sa meilleure amie. Et, cela venait de faire ressurgir les souvenirs de son enfance qui n’était pas des plus joyeuse. La jeune fille tira sur une chaîne qu’elle avait dans la poche de son jean. La photo de sa mère y figurait, Leïla à côté d’elle. Les deux filles souriaient inconsciente de ce qu’il allait se passer dans un avenir proche.

Elles ignoraient que la mère de Leila allait être atteinte d’un cancer. Malgré elle, la Serdaigle laissa l’espoir souvenirs qu’elle avait voulu oublier remonter à la surface de sa tête et la submerger.

Alors, des larmes retenues roulèrent sur ses joues lui donnant une air triste… Leïla s’était promie de ne plus jamais retomber dans ses souvenirs d’enfance et dans la tristesse que lui procurait son passé. Pourtant… elle y était retournée.

236 mots. À toi Lance.

Le lionceau se faufila dans les couloirs, passant entre les élèves. Il était de mauvaise humeur. Ses vacances avaient été trop courtes à son gout. De plus, il avait retrouvé les élèves qui avaient recommencés à l’embêter. Avec espoir, il avait espéré qu'ils oublient son existence mais ce ne fut malheureusement pas le cas. Il finit par entrer dans la salle des trophées pour se cacher.

Soulagé qu'il n'y ait personne, il y put enfin reprendre son souffle avant d'entendre un sanglot. Était-ce un fantôme un peu triste ? Ou bien une mauvaise blague ? Non. Une jeune Serdaigle était assise là à pleurer dans un coin. Mal à l'aise, le lionceau se sentit obligé d'aller la voir. Il s'approcha et lui demanda :

- Euh, ça va ? Pourquoi tu te caches ici ?

Toute sa mauvaise humeur s'était envolée. Il espérait que la jeune fille n'était pas blessée sinon il serait obligé de l'accompagner à l'infirmerie. Doucement, il s'approcha et s'assit à côté d'elle. Pas trop près pour ne pas la brusquer.
Était-elle aussi poursuivie par de méchants élèves ? Au moins, dans cette pièce, ils seraient tranquilles. Il remarqua également qu'elle tenait quelque chose dans la main. Après une courte examination, il en conclue à un bijou. Peut-être de sa famille ou bien de quelqu'un cher à son cœur.

Leïla sursaute violemment quand un garçon s’assoit à côté d’elle. Elle ne l’a pas entendu arriver. La jeune fille essaie de sécher ses larmes et de cacher la chaîne dans sa poche. Doucement, elle s’éloigne de se garçon qui semble seulement vouloir être gentil avec elle. Mais elle est trop oppressée. Elle se fige quand il prend la parole et lui demande :

-Euh, ça va ? Pourquoi te cache tu ici ?

Leïla ne réponds rien. Elle s’en sent incapable. Elle ne parvient qu’à hocher à moitié la tête. Elle sent dans les mots du garçon une inquiétude. Mais elle ne relève pas. Du moins, pas tout de suite. Elle essaie de se contrôler et parvint à lui répondre d’une voix fragile, à moitié brisée :

- Je… je vais bien. Ce sont justes… des souvenirs que n’auraient voulu oublier qui ressurgissent dans ma mémoire. Je suis désolée de t’infliger ce spectacle. Je ne devrai pas me montrer comme ça, fragile et brisée.

Leïla secoue la tête. Elle se remémore au même instant le prénom du garçon. Il s’agit de Lance. Un Gryffondor. Il semble aussi seul qu’elle. Perdu. Mais cela n’explique pas le fait qu’il lui ai parlé comme ça. Comme si il s’inquiétait pour elle… elle ne le connaît pas et il ne le connaît pas. Logiquement, ils n’auraient jamais dû se croiser. Mais le destin en a voulu ainsi. Alors, Leïla prends une décision. Si il l’interroge sur son passé, elle lui répondra le plus honnêtement possible. Peut être qu’il la comprendra. Et si il ne dit rien, et bien, elle évitera le sujet. Elle n’a pas vraiment besoin que tout le monde sache son histoire et aille la répéter à tout le monde. Elle ne veut pas que les gens la prennent en pitié… elle veut se montrer forte. Et de toutes les manières, elle fera tout pour réussir à l’être.

316 mots. @Lance Blacksword désolée pour le retard…

Confus dans ses décisions de la chose à faire, le garçon décida de ne pas bouger. Après tout, rien n'était pressé. Fallait-il poser des questions ? Fallait-il rester silencieux ? Fallait-il la laisser tranquille ? Finalement, il ne dit rien et resta un instant silencieux et immobile pour profiter du silence de la pièce. Le petit aimait bien le silence. Ça lui faisait penser à chez lui, quand il allait à la Manche avec ses parents et que le bruit des vagues occultait tout le reste. On se sentait seul et en sécurité.
Il se rendit compte que ça lui manquait. Le pâle soleil du nord de l’Écosse n'éclairait pas assez, même depuis les hautes fenêtres de sa salle commune. Le moral du petit faisait du rollercoaster dans ces moments-là.

Finalement, après quelques minutes de silence, il demanda :

- Désolé, je voulais pas te faire peur en arrivant. Est-ce que tu as besoin d'aide ? Tu veux que j'aille appeler un adulte ?

C'était maladroit mais il fallait bien entamer la conversation quelque part. Le petit voulait éviter toute situation grave avant de pouvoir commencer à parler réellement. Puis, il ajouta pour être certain de ne pas trop être agressif.

- Fin, c'est pour être sûr hein. Si tu veux que je m'en aille, je peux.

Il voulait éviter toute intrusion, appliquant la technique : "Fait ce que tu voudrais qu'on fasse si tu étais à sa place."