A la croisée des doutes
377
Mercredi 25 mars 2048
Mercredi 25 mars 2048
Comme depuis le mois d'octobre, Britanny passait son mercredi à se pencher sur les nombreuses recherches concernant les créatures magiques ou les animaux non magiques. Depuis le début de sa formation, elle avait adapté ces séances de recherches suivant où elle en était dans son planning établit par elle-même. Elle partageait le reste de sa semaine avec ses entrainements personnels en métamorphose et le reste de ses cours. Parce qu'elle n'avait pas que la formation à gérer.
Il y a quelques semaines maintenant, elle avait commencé à travailler sur les animaux et créatures volants. Elle savait que cela allait s'avérer bien plus compliqué que ce qu'avait été l'étude des canins. Travailler sur les reptiles et les créatures nageantes avaient déjà été pas mal compliqué à gérer - et elle avait d'ailleurs eu un peu de retard sur ce qu'elle s'était fixée. En effet, si les connaissances s'avéraient de plus en plus complexe à mesure que cela s'éloignait des animaux "classiques", les cours eux ne s'étaient pas facilités. Au contraire, ce second semestre était vraiment lourd, et les futurs examens se dessinaient doucement à l'horizon, plongeant la rousse dans une angoisse croissante. Même si elle essayait de ne pas y penser. Elle maintenait le cap en Etude des moldus grâce à ses origines, mais peinait sincèrement en Runes. Déjà que j'aime pas ça... Elle sentait également qu'elle ne s'investissait pas autant qu'elle le souhaitait en cours de sortilèges, qui pourtant l'intéressaient autant que la Défense Contre les Forces du Mal. En plus de tout ceci, sa pratique constante de la Métamorphose la fatiguait énormément. Il lui semblait en effet qu'elle était bien plus sensible aux virus qui trainaient l'hiver. D'ailleurs, sa dernière sortie à Pré-au-Lard du weekend précédent lui avait apporté un autre rhume. J'espère que Pito et Alex vont bien.
Elle était ainsi à une des tables de travail de la bibliothèque, plusieurs paquets de mouchoirs posés là, en plus des parchemins, bouquins et nécessaire d'écriture. Une énième fois depuis deux heures, elle frotta ses yeux sous ses lunettes. Ma tête va exploser. Elle qui était sujette aux migraines, elle sentait qu'assurer l'entrainement de l'après-midi serait compliqué. Elle appuya son dos sur le dossier de la chaise, et relu ses dernières notes sur les différentes espèces d'oiseaux.
Il y a quelques semaines maintenant, elle avait commencé à travailler sur les animaux et créatures volants. Elle savait que cela allait s'avérer bien plus compliqué que ce qu'avait été l'étude des canins. Travailler sur les reptiles et les créatures nageantes avaient déjà été pas mal compliqué à gérer - et elle avait d'ailleurs eu un peu de retard sur ce qu'elle s'était fixée. En effet, si les connaissances s'avéraient de plus en plus complexe à mesure que cela s'éloignait des animaux "classiques", les cours eux ne s'étaient pas facilités. Au contraire, ce second semestre était vraiment lourd, et les futurs examens se dessinaient doucement à l'horizon, plongeant la rousse dans une angoisse croissante. Même si elle essayait de ne pas y penser. Elle maintenait le cap en Etude des moldus grâce à ses origines, mais peinait sincèrement en Runes. Déjà que j'aime pas ça... Elle sentait également qu'elle ne s'investissait pas autant qu'elle le souhaitait en cours de sortilèges, qui pourtant l'intéressaient autant que la Défense Contre les Forces du Mal. En plus de tout ceci, sa pratique constante de la Métamorphose la fatiguait énormément. Il lui semblait en effet qu'elle était bien plus sensible aux virus qui trainaient l'hiver. D'ailleurs, sa dernière sortie à Pré-au-Lard du weekend précédent lui avait apporté un autre rhume. J'espère que Pito et Alex vont bien.
Elle était ainsi à une des tables de travail de la bibliothèque, plusieurs paquets de mouchoirs posés là, en plus des parchemins, bouquins et nécessaire d'écriture. Une énième fois depuis deux heures, elle frotta ses yeux sous ses lunettes. Ma tête va exploser. Elle qui était sujette aux migraines, elle sentait qu'assurer l'entrainement de l'après-midi serait compliqué. Elle appuya son dos sur le dossier de la chaise, et relu ses dernières notes sur les différentes espèces d'oiseaux.
@Adaline Macbeth et voilà
5ème année RP en 2048-2049 - Luca Hollestelle comme référence physique, svp ne pas l'utiliser
Membre du M.E.R.L.I.N. - Lune #800000
A la croisée des doutes
Le mercredi 25 mars 2048,
En début d'après-midi
Mes yeux parcourent les rayonnages en quête d'un bouquin qui pourrait m'aider avec ce devoir sur la potion de ratatinage. Plus précisément, j'essaie de trouver en quoi la chenille choisie influence la réussite de la potion. Certaines chenilles sont visiblement plus efficaces que d'autres, mais j'ai grand peine à trouver des informations précises - qui ne proviennent pas d'essais poussiéreux de sorciers douteux. Alors, après avoir sillonné les rayons potions et botanique ce matin, je me suis attaqué au rayon soins aux créatures magiques. C'est ce rayon précisément que mes yeux scrutent inlassablement. Je lis toutes les couvertures, abimant mes yeux en lisant des titres trop peu contrastés sur du cuir bien trop épais, et je m'arrête finalement sur Les insectes qui me paraît tout à fait basique mais tout à fait indiqué.
En tirant sur la couverture avec un doigt, jusqu'à extraire le livre du rayon, je songe que je suis bien bête de faire une fixette sur cette question de mon devoir. Ce n'est pas ça : j'ai répondu à la question du devoir qui ne me demandait pas du tout d'expliquer pourquoi la race des chenilles utilisées a une influence sur la réussite de la potion. Mais je ne peux pas m'empêcher de me poser la question. Et tant que je ne mettrais pas une réponse sur cette interrogation, je crois que mon cerveau ne voudra pas en démordre.
Alors je passe la main sur la couverture sombre et poussière du livre, sur laquelle le titre se retrouve tout seul. En feuilletant le livre, je ne trouve pas de mention de l'auteur, mais les schémas qui s'y trouvent suffisent à détourner mon attention de cette information. Depuis que je dessine toutes sortes d'animaux, de manière schématisée pour comprendre tous les détails de leur anatomie, je ne peux m'empêcher de me faire absorber par toute forme d'art schématique. C'est ainsi que je plonge le nez dans le bouquin, ouvert dans une de mes mains, l'autre prête à tourner les pages, mon sac sur l'épaule, et que je me dirige sans regarder devant moi vers les tables de travail. Mes pieds connaissent le chemin par cœur et m'y mènent sans difficulté.
Lorsque je dois franchir la porte, je lève enfin les yeux, et je cherche une place à laquelle m'asseoir.
Il y a un monde là-dedans ! Je songe en constatant avec une grimace qu'il ne reste que très peu de places libres. En regardant un peu mieux, je repère une fille de ma maison. Je la croise dans la salle de bain tous les matins depuis le mois de septembre, je ne lui dis pas plus que salut, tu as fini dans la douche, tu as vu ma serviette ?
Doucement, je m'approche de sa table pour me glisser à côté d'elle.
Le fait de devoir garder le silence ici m'arrange toujours. Je me garde donc bien de la saluer, en faisant glisser délicatement mon sac de mon épaule, avant de m'installer pour feuilleter ce livre pendant le peu de temps qu'il me reste avant d'aller en cours de potions.
Mais les soupirs de ma camarade m'empêchent de me concentrer, ça ou le fait que je ne trouve aucune trace de chenille dans ce fichu bouquin, alors je lève la tête pour lui lancer un regard noir. Mais cette dernière ne me capte pas, elle est tout entière aspirée par ses notes. En regardant de plus près, je constate que le bouquin qui est ouvert sur la table montre un geai bleu. Un petit sourire éclaire alors mon visage jusqu'ici morose, en songeant qu'il n'y a qu'une raison pour étudier les espèces animales moldues.
Alors je me penche un peu plus près pour lui chuchoter :
« Excuse moi, tu suis la formation Animagus c'est ça ? »
En début d'après-midi
Mes yeux parcourent les rayonnages en quête d'un bouquin qui pourrait m'aider avec ce devoir sur la potion de ratatinage. Plus précisément, j'essaie de trouver en quoi la chenille choisie influence la réussite de la potion. Certaines chenilles sont visiblement plus efficaces que d'autres, mais j'ai grand peine à trouver des informations précises - qui ne proviennent pas d'essais poussiéreux de sorciers douteux. Alors, après avoir sillonné les rayons potions et botanique ce matin, je me suis attaqué au rayon soins aux créatures magiques. C'est ce rayon précisément que mes yeux scrutent inlassablement. Je lis toutes les couvertures, abimant mes yeux en lisant des titres trop peu contrastés sur du cuir bien trop épais, et je m'arrête finalement sur Les insectes qui me paraît tout à fait basique mais tout à fait indiqué.
En tirant sur la couverture avec un doigt, jusqu'à extraire le livre du rayon, je songe que je suis bien bête de faire une fixette sur cette question de mon devoir. Ce n'est pas ça : j'ai répondu à la question du devoir qui ne me demandait pas du tout d'expliquer pourquoi la race des chenilles utilisées a une influence sur la réussite de la potion. Mais je ne peux pas m'empêcher de me poser la question. Et tant que je ne mettrais pas une réponse sur cette interrogation, je crois que mon cerveau ne voudra pas en démordre.
Alors je passe la main sur la couverture sombre et poussière du livre, sur laquelle le titre se retrouve tout seul. En feuilletant le livre, je ne trouve pas de mention de l'auteur, mais les schémas qui s'y trouvent suffisent à détourner mon attention de cette information. Depuis que je dessine toutes sortes d'animaux, de manière schématisée pour comprendre tous les détails de leur anatomie, je ne peux m'empêcher de me faire absorber par toute forme d'art schématique. C'est ainsi que je plonge le nez dans le bouquin, ouvert dans une de mes mains, l'autre prête à tourner les pages, mon sac sur l'épaule, et que je me dirige sans regarder devant moi vers les tables de travail. Mes pieds connaissent le chemin par cœur et m'y mènent sans difficulté.
Lorsque je dois franchir la porte, je lève enfin les yeux, et je cherche une place à laquelle m'asseoir.
Il y a un monde là-dedans ! Je songe en constatant avec une grimace qu'il ne reste que très peu de places libres. En regardant un peu mieux, je repère une fille de ma maison. Je la croise dans la salle de bain tous les matins depuis le mois de septembre, je ne lui dis pas plus que salut, tu as fini dans la douche, tu as vu ma serviette ?
Doucement, je m'approche de sa table pour me glisser à côté d'elle.
Le fait de devoir garder le silence ici m'arrange toujours. Je me garde donc bien de la saluer, en faisant glisser délicatement mon sac de mon épaule, avant de m'installer pour feuilleter ce livre pendant le peu de temps qu'il me reste avant d'aller en cours de potions.
Mais les soupirs de ma camarade m'empêchent de me concentrer, ça ou le fait que je ne trouve aucune trace de chenille dans ce fichu bouquin, alors je lève la tête pour lui lancer un regard noir. Mais cette dernière ne me capte pas, elle est tout entière aspirée par ses notes. En regardant de plus près, je constate que le bouquin qui est ouvert sur la table montre un geai bleu. Un petit sourire éclaire alors mon visage jusqu'ici morose, en songeant qu'il n'y a qu'une raison pour étudier les espèces animales moldues.
Alors je me penche un peu plus près pour lui chuchoter :
« Excuse moi, tu suis la formation Animagus c'est ça ? »
Magic Always Has a Price
6ème année
6ème année
A la croisée des doutes
419
Le temps passait toujours trop vite lors de ces séances intenses de recherches. En effet, Britanny se retrouvait toujours à un moment à regarder sa montre à gousset et ouvrir de grand yeux en voyant l'heure, alors qu'il lui semblait avoir abattue moins de travail que souhaité. Elle avait pris l'habitude de s'éclipser à peine dix minutes le midi, histoire d'aller chercher quelques victuailles dans la Grande Salle, et manger à sa table de travail. Aujourd'hui n'y fit pas exception. Sa gourde près d'elle, elle avala un médicament pour sa tête, se moucha et repartie dans ses livres, étudiant plus précisément le plus grand ordre des oiseaux, les passereaux. Elle ne fit même pas attention à l'élève s'installant près d'elle, trop occupée à grimacer en lisant que les geais bleus faisaient des bains de fourmis. Elle s'empressa de revenir une page plus tôt, afin de faire un schéma de cet oiseau, faisant une flèche vers le dessus de son bec, en annotant "plumes sur le bec".
Ses talents artistiques encore peu développés lui arrachèrent un énième soupir. Faut que je prenne des cours. Heureusement que personne ne devait utiliser ses illustrations. Elle seule est capable d'associer l'oiseau approximatif à l'image qu'elle avait en tête.
Tout à coup, un murmure à côté d'elle tire la rouquine de ses pensées moroses. En relevant la tête, elle remarqua alors que l'élève à ses côté était une Gryffondor. Elle connait Adaline grâce à son chat : le félin porte le même prénom que son nom de code au MERLIN, Lune. Une coïncidence qui l'a toujours amusée, et puis, c'est toujours un animal de plus dans ce dortoir, ce qui est appréciable pour l'adolescente. Trop fatiguée pour se rappeler d'ouvrir la bouche, l'anglaise se contenta s'acquiescer dans un premier temps. La politesse, Bri.
- Désolée, je suis explosée, fit-elle en retirant ses lunettes. Oui, je l'ai intégré cette année. L'assurance de sa camarade lui fit tiquer. Oh, toi aussi tu es dedans ? Je t'avoue qu'à part Megan et Oxy, je suis pas trop au courant de qui la suis...
Elle jeta un coup d'oeil à ses notes, puis revint vers le visage de sa camarade. L'absence de curiosité de Britanny pour ce qui ne la concernait pas lui valait souvent ce genre de situation. Elle ne savait même pas si sa camarade étaient en première ou seconde année de la formation.
- J'ai l'impression que je vis, mange et dors Animagus.
Elle ne se plaignait pas vraiment, c'était plus un constat.
Ses talents artistiques encore peu développés lui arrachèrent un énième soupir. Faut que je prenne des cours. Heureusement que personne ne devait utiliser ses illustrations. Elle seule est capable d'associer l'oiseau approximatif à l'image qu'elle avait en tête.
Tout à coup, un murmure à côté d'elle tire la rouquine de ses pensées moroses. En relevant la tête, elle remarqua alors que l'élève à ses côté était une Gryffondor. Elle connait Adaline grâce à son chat : le félin porte le même prénom que son nom de code au MERLIN, Lune. Une coïncidence qui l'a toujours amusée, et puis, c'est toujours un animal de plus dans ce dortoir, ce qui est appréciable pour l'adolescente. Trop fatiguée pour se rappeler d'ouvrir la bouche, l'anglaise se contenta s'acquiescer dans un premier temps. La politesse, Bri.
- Désolée, je suis explosée, fit-elle en retirant ses lunettes. Oui, je l'ai intégré cette année. L'assurance de sa camarade lui fit tiquer. Oh, toi aussi tu es dedans ? Je t'avoue qu'à part Megan et Oxy, je suis pas trop au courant de qui la suis...
Elle jeta un coup d'oeil à ses notes, puis revint vers le visage de sa camarade. L'absence de curiosité de Britanny pour ce qui ne la concernait pas lui valait souvent ce genre de situation. Elle ne savait même pas si sa camarade étaient en première ou seconde année de la formation.
- J'ai l'impression que je vis, mange et dors Animagus.
Elle ne se plaignait pas vraiment, c'était plus un constat.
@Adaline Macbeth pas de soucis j'ai aussi des journées chargées
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A la croisée des doutes
En voyant la fille-de-ma-maison acquiescer, je ne peux cacher un sourire satisfait. Je me rends compte, dans ce sourire vaniteux empli d'une satisfaction presque malsaine, que je prends de plus en plus de plaisir à avoir raison. Je sais que l'on me répondra que j'ai toujours aimé avoir raison, mais je n'ai jamais aimé ça de cette façon-là. Je n'ai jamais aimé ça au point de ne pouvoir retenir un sourire malsain, au point de laisser la colère monter avant même de savoir si j'ai raison, au point d'être capable d'aborder n'importe qui sur n'importe quel ton. Les lèvres pincées, je me concentre sur la réponse de la gryffone.
Alors qu'elle me retourne la question, je secoue la tête de haut en bas. Sans connaître le nom ou le prénom de cette fille, je ne cherche même pas à m'en rappeler - bien qu'il se trouve probablement dans un coin de ma mémoire, écrasé entre toutes les espèces animales que j'ai appris cette année, les sortilèges de défense contre les forces du mal et les nouvelles recettes que j'ai étudié en potion. Il est, pour sûr, largement éclipsé par ces recherches sur les chenilles et les spécificités des différentes espèces - que je peine à trouver.
Arrington et Wright, ces deux-là sont toujours fourrées ensemble. Il m'arrive de discuter avec l'une ou l'autre (l'une plus que l'autre) mais je ne suis pas avare de petits sourires polis. Il fut un temps où je connaissais bien Arrington. Mais, comme pour beaucoup des étincelles de relations que j'ai pu avoir, je les ai laissé s'éteindre avec le temps, par manque d'attention ou d'entretien. Mais j'ai toujours pensé qu'il fallait que les garde, l'une et l'autre, sous le coude - dans le cas où la formation Animagus nécessite que je m'appuie sur une tierce personne. Je repense avec un sourire aux sorties que nous avons partagées cette année, les visites dans les bois, la recherche de terriers de renard ou encore l'observation d'oiseaux dans les roseaux.
« Je suis en deuxième année de formation, et... je vais même jusqu'à respirer Animagus. »
Lui dis-je, tout bas, en réponse à son trait d'humour.
Moi et l'humour, on se tient bien loin l'un de l'autre. Je crois que je n'inspire pas de blagues à mes camarades, j'imagine qu'ils n'ont pas envie de rire avec moi lorsqu'ils tombent sur l'expression sérieuse de mon visage ou la profondeur bien trop sage de mon regard. C'est en ça que l'humour fait tout ce qu'il peut pour m'éviter, et que je n'arrive jamais à le maîtriser. Pour moi, essayer de faire de l'humour, c'est comme attraper de l'air dans un bocal.
« Je pense que ça sera jamais facile. »
Ajouté-je, toujours aussi bas.
Alors qu'elle me retourne la question, je secoue la tête de haut en bas. Sans connaître le nom ou le prénom de cette fille, je ne cherche même pas à m'en rappeler - bien qu'il se trouve probablement dans un coin de ma mémoire, écrasé entre toutes les espèces animales que j'ai appris cette année, les sortilèges de défense contre les forces du mal et les nouvelles recettes que j'ai étudié en potion. Il est, pour sûr, largement éclipsé par ces recherches sur les chenilles et les spécificités des différentes espèces - que je peine à trouver.
Arrington et Wright, ces deux-là sont toujours fourrées ensemble. Il m'arrive de discuter avec l'une ou l'autre (l'une plus que l'autre) mais je ne suis pas avare de petits sourires polis. Il fut un temps où je connaissais bien Arrington. Mais, comme pour beaucoup des étincelles de relations que j'ai pu avoir, je les ai laissé s'éteindre avec le temps, par manque d'attention ou d'entretien. Mais j'ai toujours pensé qu'il fallait que les garde, l'une et l'autre, sous le coude - dans le cas où la formation Animagus nécessite que je m'appuie sur une tierce personne. Je repense avec un sourire aux sorties que nous avons partagées cette année, les visites dans les bois, la recherche de terriers de renard ou encore l'observation d'oiseaux dans les roseaux.
« Je suis en deuxième année de formation, et... je vais même jusqu'à respirer Animagus. »
Lui dis-je, tout bas, en réponse à son trait d'humour.
Moi et l'humour, on se tient bien loin l'un de l'autre. Je crois que je n'inspire pas de blagues à mes camarades, j'imagine qu'ils n'ont pas envie de rire avec moi lorsqu'ils tombent sur l'expression sérieuse de mon visage ou la profondeur bien trop sage de mon regard. C'est en ça que l'humour fait tout ce qu'il peut pour m'éviter, et que je n'arrive jamais à le maîtriser. Pour moi, essayer de faire de l'humour, c'est comme attraper de l'air dans un bocal.
« Je pense que ça sera jamais facile. »
Ajouté-je, toujours aussi bas.
Dernière modification par Adaline Macbeth le 31 janv. 2024, 16:19, modifié 1 fois.
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6ème année
6ème année
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Adaline semblait plutôt fière d'avoir visé juste, mais l'anglaise ne se demanda même pas qu'est-ce qui lui avait mis la puce à l'oreille - son air épuisé ? ses milliers de livres traitant des oiseaux ? ses notes et schéma à ce sujet ? En effet, son esprit était encore trop accaparé par les dernières informations recueillis pour cela. Elle avait parfois cette impression que plus rien n'allait pouvoir rentrer encore dans sa tête, qu'il y avait bien trop de choses déjà qui circulaient et qui y s'installait ci ou là.
Ainsi donc, la brune était en seconde année. Elle a validé la première alors. Déduction évidente, mais Britanny avait besoin de faire des liens logiques de ce genre pour imprimer les affirmations. A sa remarque, elle haussa les sourcils. Est-ce qu'elle aussi disait cela sur un ton mi-amusé, mi-démuni ? Elle ne sut réellement le dire, mais elle était contente de voir que ce ressenti était "commun".
- T'as encore cette sensation en deuxième année ?
Pas qu'elle s'était dit que les années suivantes seraient plus aisées, mais simplement, elle s'était demandé si on se sentait de plus en plus à l'aise dans ce qui est demandé. Ne plus se sentir submergée, avoir acquis des connaissances permettant peut-être d'être plus efficace ensuite. Elle posa sa plume et s'étira sur sa chaise. Son dos craqua, signe que cela faisait un moment qu'elle était dans cette position.
- Est-ce que... Enfin je sais pas, je trouve que je galère ces derniers temps. Depuis le début du mois en fait. Comme si mon corps il saturait de fatigue, d'informations, de réflexion. Et puis...
Les larmes lui montèrent aux yeux. Et puis Lisbonne lui manquait. Cela faisait maintenant quelques semaines que Mr. Dawson lui avait trouvé une famille, mais après des mois à la voir chaque jour... En revanche, elle ne pleurait pas juste pour ça, simplement son corps semblait avoir faire un choix entre garder des informations, ou contenir ses émotions.
- Bref, je me sens crevée.
Ainsi donc, la brune était en seconde année. Elle a validé la première alors. Déduction évidente, mais Britanny avait besoin de faire des liens logiques de ce genre pour imprimer les affirmations. A sa remarque, elle haussa les sourcils. Est-ce qu'elle aussi disait cela sur un ton mi-amusé, mi-démuni ? Elle ne sut réellement le dire, mais elle était contente de voir que ce ressenti était "commun".
- T'as encore cette sensation en deuxième année ?
Pas qu'elle s'était dit que les années suivantes seraient plus aisées, mais simplement, elle s'était demandé si on se sentait de plus en plus à l'aise dans ce qui est demandé. Ne plus se sentir submergée, avoir acquis des connaissances permettant peut-être d'être plus efficace ensuite. Elle posa sa plume et s'étira sur sa chaise. Son dos craqua, signe que cela faisait un moment qu'elle était dans cette position.
- Est-ce que... Enfin je sais pas, je trouve que je galère ces derniers temps. Depuis le début du mois en fait. Comme si mon corps il saturait de fatigue, d'informations, de réflexion. Et puis...
Les larmes lui montèrent aux yeux. Et puis Lisbonne lui manquait. Cela faisait maintenant quelques semaines que Mr. Dawson lui avait trouvé une famille, mais après des mois à la voir chaque jour... En revanche, elle ne pleurait pas juste pour ça, simplement son corps semblait avoir faire un choix entre garder des informations, ou contenir ses émotions.
- Bref, je me sens crevée.
5ème année RP en 2048-2049 - Luca Hollestelle comme référence physique, svp ne pas l'utiliser
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A la croisée des doutes
Juste après les avoir prononcés, je commence à réfléchir à mes derniers mots.
Il y a des jours plus faciles que d'autres, il y a des entraînements du sortilège Dindedandine plus faciles que d'autres, il y a des animaux que je maîtrise mieux que d'autres, il y a des connaissances théoriques qui m'intéressent plus que d'autres. Mais à la fin de chaque journée, je me couche de plus en plus épuisée. Et à la fin de chaque semaine, je me retrouve toujours seule avec mon chat (s'il daigne se coucher près de moi) et mes pensées.
Je prends conscience que la formation Animagus est synonyme de sacrifice.
Tout le temps que je passe, le nez dans les bouquins, la plume sur un schéma animalier, la baguette pointée sur une fichue dinde, tout ce temps là c'est du temps que je ne peux pas passer sur les autres matières, sur l'apprentissage du Gobelbabil ou encore avec mes amis. Bon, je n'ai pas beaucoup d'amis, mais peut-être que j'en aurais un peu plus si je ne dédiais pas tout mon temps libre à la formation Animagus depuis presque deux ans.
Alors, je secoue la tête.
« Je comprends. La deuxième année... Elle n'est pas plus facile en soit. Mais c'est un grand pas vers notre objectif, devenir Animagus, alors mentalement c'est plus facile. »
Répondis-je, toujours à voix basse.
C'est autant elle que moi que je suis en train de rassurer. Parce que je vois les yeux de la gryffone se gonfler de larmes, un peu comme ceux d'Owen quand je lui lâche une vacherie ou qu'il a eu une mauvaise note malgré tout ses efforts, et que je ne veux pas être celle qui achèvera de la faire pleurer.
« Il faut que tu tiennes bon, la première année est bientôt finie. »
Ajouté-je, d'un ton que je veux rassurant.
Mais je ne suis pas douée pour rassurer les gens, je ne suis même pas douée pour me rassurer moi-même. Alors mon ton a tout sauf l'air rassurant, j'espère qu'il n'est pas trop morne, mais il faut dire que cette journée fait tout pour m'épuiser - comme toutes les autres. Et que j'ai toujours rien trouvé sur les différentes espèces de chenille ! Je referme le gros livre dans un claquement qui fait tourner quelques têtes autour de nous.
Je me racle la gorge et puis songe qu'il me faut vite trouver autre chose à ajouter, si je ne veux pas essuyer des larmes.
« De quel animal tu t'es occupé, cette année ? »
Il y a des jours plus faciles que d'autres, il y a des entraînements du sortilège Dindedandine plus faciles que d'autres, il y a des animaux que je maîtrise mieux que d'autres, il y a des connaissances théoriques qui m'intéressent plus que d'autres. Mais à la fin de chaque journée, je me couche de plus en plus épuisée. Et à la fin de chaque semaine, je me retrouve toujours seule avec mon chat (s'il daigne se coucher près de moi) et mes pensées.
Je prends conscience que la formation Animagus est synonyme de sacrifice.
Tout le temps que je passe, le nez dans les bouquins, la plume sur un schéma animalier, la baguette pointée sur une fichue dinde, tout ce temps là c'est du temps que je ne peux pas passer sur les autres matières, sur l'apprentissage du Gobelbabil ou encore avec mes amis. Bon, je n'ai pas beaucoup d'amis, mais peut-être que j'en aurais un peu plus si je ne dédiais pas tout mon temps libre à la formation Animagus depuis presque deux ans.
Alors, je secoue la tête.
« Je comprends. La deuxième année... Elle n'est pas plus facile en soit. Mais c'est un grand pas vers notre objectif, devenir Animagus, alors mentalement c'est plus facile. »
Répondis-je, toujours à voix basse.
C'est autant elle que moi que je suis en train de rassurer. Parce que je vois les yeux de la gryffone se gonfler de larmes, un peu comme ceux d'Owen quand je lui lâche une vacherie ou qu'il a eu une mauvaise note malgré tout ses efforts, et que je ne veux pas être celle qui achèvera de la faire pleurer.
« Il faut que tu tiennes bon, la première année est bientôt finie. »
Ajouté-je, d'un ton que je veux rassurant.
Mais je ne suis pas douée pour rassurer les gens, je ne suis même pas douée pour me rassurer moi-même. Alors mon ton a tout sauf l'air rassurant, j'espère qu'il n'est pas trop morne, mais il faut dire que cette journée fait tout pour m'épuiser - comme toutes les autres. Et que j'ai toujours rien trouvé sur les différentes espèces de chenille ! Je referme le gros livre dans un claquement qui fait tourner quelques têtes autour de nous.
Je me racle la gorge et puis songe qu'il me faut vite trouver autre chose à ajouter, si je ne veux pas essuyer des larmes.
« De quel animal tu t'es occupé, cette année ? »
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6ème année
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A la croisée des doutes
470
Le silence prit d’abord place entre les deux filles. Apparemment, la question n’avait pas de réponse aussi facile que oui ou non. Britanny observa Adaline réfléchir, lui offrant une pause dans son mercredi-Animagus. Elle se rendait compte qu’elle n’avait encore jamais été aussi sérieuse et travailleuse à l’école, qu’en ce moment-même. Pourtant, elle passait beaucoup de temps sur la métamorphose depuis sa première année, étant une matière particulièrement difficile mais qu’elle appréciait de pouvoir maitriser. Mais elle n’aurait jamais pensé qu’elle arriverait à passer tout un mercredi enfermé dans une bibliothèque avant ça. Et encore, heureusement qu’elle avait Quidditch dans le milieu de l’après-midi. Elle jeta un œil à son espace de travail, où la table était à peine visible. Si l’organisation de son environnement n’est clairement pas son fort, elle pouvait s’estimer heureuse que cela ne soit pas vrai concernant ses plannings. Elle capta un mouvement sur le côté et reporta son attention vers Adaline qui secouait la tête.
La rouquine acquiesça. C’est vrai qu’elle appréciait voir le but ultime se rapprocher. En ce moment, tout cela était encore abstrait pour elle. Elle avait simplement l’impression de travailler encore plus de métamorphose et d’en apprendre juste plus sur les animaux et créatures magiques. Ses cours particuliers ne faisaient pas de lien direct avec son but. Il était question de se préparer à cela. Alors, certainement déjà que parvenir au second entretien et valider cette première année sera un pas non négligeable et motivant pour la suite. Comme un nouveau souffle pour continuer dans sa formation, et justifier tous ces… Sacrifices ? Elle n’aimait pas vraiment le terme, ayant choisis cette situation, mais elle devait avouer qu’elle voyait un peu moins les couleurs de sa Salle Commune, et son état physique la limitait dans ses autres activités. C’était certainement le plus frustrant pour elle. Si au début de l’année, elle avait gardé un rythme un peu quelconque, elle veillait à présent à avoir le bon quota d’heures de sommeil.
Baissant les yeux, elle hocha la tête de bas en haut à la remarque de sa camarade. Le ton était moins rassurant que ce que pouvais faire Helen, mais ce n’était pas si grave. La force de continuer, c’est elle qui l’avait. Et même si elle était particulièrement fatiguée, sa volonté était intacte.
- Oui non mais ça va. Je sais que je vais y arriver.
La question suivante lui fit relever les yeux. Voilà un des nœuds du problème, elle le savait.
- Une petite rate. Je l’ai appelé Lisbonne. Elle venait tout juste d’être sevrée quand Dawson me l’a confié. Ca fait quelques semaines qu’il lui a trouvé une famille. Elle me manque, maintenant. Je me suis beaucoup attachée à elle , fit-elle en haussant les épaules, un sourire triste sur le visage. Et toi alors ?
La rouquine acquiesça. C’est vrai qu’elle appréciait voir le but ultime se rapprocher. En ce moment, tout cela était encore abstrait pour elle. Elle avait simplement l’impression de travailler encore plus de métamorphose et d’en apprendre juste plus sur les animaux et créatures magiques. Ses cours particuliers ne faisaient pas de lien direct avec son but. Il était question de se préparer à cela. Alors, certainement déjà que parvenir au second entretien et valider cette première année sera un pas non négligeable et motivant pour la suite. Comme un nouveau souffle pour continuer dans sa formation, et justifier tous ces… Sacrifices ? Elle n’aimait pas vraiment le terme, ayant choisis cette situation, mais elle devait avouer qu’elle voyait un peu moins les couleurs de sa Salle Commune, et son état physique la limitait dans ses autres activités. C’était certainement le plus frustrant pour elle. Si au début de l’année, elle avait gardé un rythme un peu quelconque, elle veillait à présent à avoir le bon quota d’heures de sommeil.
Baissant les yeux, elle hocha la tête de bas en haut à la remarque de sa camarade. Le ton était moins rassurant que ce que pouvais faire Helen, mais ce n’était pas si grave. La force de continuer, c’est elle qui l’avait. Et même si elle était particulièrement fatiguée, sa volonté était intacte.
- Oui non mais ça va. Je sais que je vais y arriver.
La question suivante lui fit relever les yeux. Voilà un des nœuds du problème, elle le savait.
- Une petite rate. Je l’ai appelé Lisbonne. Elle venait tout juste d’être sevrée quand Dawson me l’a confié. Ca fait quelques semaines qu’il lui a trouvé une famille. Elle me manque, maintenant. Je me suis beaucoup attachée à elle , fit-elle en haussant les épaules, un sourire triste sur le visage. Et toi alors ?
5ème année RP en 2048-2049 - Luca Hollestelle comme référence physique, svp ne pas l'utiliser
Membre du M.E.R.L.I.N. - Lune #800000
A la croisée des doutes
En changeant de conversation, j'ai la sensation que l'air autour de nous s'est un peu allégé. Progressivement, les têtes qui s'étaient tournées vers nous retrouvent leur position initiale, quand bien même nos bavardages doivent les embêter. Quoi qu'il en soit, ne plus avoir ses regards braqués dans le dos rend l'atmosphère plus respirable. Je peux voir aussi que les yeux d'Huggins se font plus légers. Aucune larme ne menace de tomber ses paupières désormais.
Le fait d'évoquer l'animal dont elle s'est occupé la rend un peu plus joyeuse, le temps d'un instant. Puis une espèce de tristesse mélancolique s'installe sur son visage et je me souviens. Je me souviens du sentiment désagréable de se voir retirer un animal qui était devenu un compagnon, du jour au lendemain. Mon coeur se serre en pensant au lapin dont je me suis occupé, que j'évite de nommer par son prénom même (surtout) en pensées, comme si cela éloignait la tristesse.
Je hoche la tête diligemment, en affichant un sourire tout aussi triste sur mon propre visage.
« Je me suis occupée d'un lapin, qui était... effrayé et affamé. Je l'ai remis sur pieds et puis il a trouvé une famille. »
Répondis-je en prenant bien soin de ne pas dire son prénom. Je prête tellement de soin à ne pas le faire que je finis par révéler une amertume dans le ton de ma voix - comme si on m'avait enlevé quelque chose qui était à moi. Mais je sais pertinemment que ce lapin, aussi bien m'en sois-je occupé, n'était pas le mien. On ne possède pas les animaux, on les aime et on les soigne - pensé-je en secouant la tête.
« Mais je te rassure, il n'y a pas d'autres animaux en deuxième année. Ça évite les ruptures déchirantes... »
J'ajoute avec un sourire un peu plus enjoué et un poil plus rassurant.
Le fait d'évoquer l'animal dont elle s'est occupé la rend un peu plus joyeuse, le temps d'un instant. Puis une espèce de tristesse mélancolique s'installe sur son visage et je me souviens. Je me souviens du sentiment désagréable de se voir retirer un animal qui était devenu un compagnon, du jour au lendemain. Mon coeur se serre en pensant au lapin dont je me suis occupé, que j'évite de nommer par son prénom même (surtout) en pensées, comme si cela éloignait la tristesse.
Je hoche la tête diligemment, en affichant un sourire tout aussi triste sur mon propre visage.
« Je me suis occupée d'un lapin, qui était... effrayé et affamé. Je l'ai remis sur pieds et puis il a trouvé une famille. »
Répondis-je en prenant bien soin de ne pas dire son prénom. Je prête tellement de soin à ne pas le faire que je finis par révéler une amertume dans le ton de ma voix - comme si on m'avait enlevé quelque chose qui était à moi. Mais je sais pertinemment que ce lapin, aussi bien m'en sois-je occupé, n'était pas le mien. On ne possède pas les animaux, on les aime et on les soigne - pensé-je en secouant la tête.
« Mais je te rassure, il n'y a pas d'autres animaux en deuxième année. Ça évite les ruptures déchirantes... »
J'ajoute avec un sourire un peu plus enjoué et un poil plus rassurant.
Magic Always Has a Price
6ème année
6ème année
A la croisée des doutes
436
A en croire par le ton sur lequel Adaline avait rapidement évoqué son animal, et la remarque qui suivit, Britanny se sentit comprise. Pour elle aussi, devoir donner cette petite créature après des mois à s'apprivoiser mutuellement, semblait ne pas avoir été une chose facile. Elle s'était sentie un peu idiote face aux sentiments qui avaient suivi le départ de Lisbonne. Tristesse, colère, déception, mélancolie. Alors que depuis le début, elle connaissait l'issue de cet adaptation. Mais elle s'était réellement attachée à la petite rate, elle n'avait pas l'impression de "travailler" quand elle s'en occupait, et cela lui donnait alors une sorte d'échappatoire face au stress quotidien. Et elle était de nouveau seule maintenant, se demandant constamment comment allait son petit compagnon. Ainsi, elle hocha la tête avec un maigre sourire. Elle ne savait pas si cette information la soulageait ou non. Après tout, les quelques mois passés en compagnie de Lisbonne avaient été vraiment sympas.
Elle décida de ne pas plus s'attarder sur le sujet, qui était apparemment délicat pour les deux Gryffondor, et se décida à poser une autre question. Elle avait ouvert les vannes des angoisses, et ne pourraient pas les faire taire de suite pour retourner dans ses nombreux bouquins.
- Est-ce que tu apprends des choses sur toi ? Je veux dire, j'ai fait cette formation parce que je pense que trouver ma forme animale, c'est ma façon de grandir et de me connaitre, je me disais que je pouvais faire une école de Méta après, vu que ça me passionne... Mais en fait je suis plus sûre. J'adore la métamorphose, vraiment ça a pas changé, et j'avais pris le reste des heures en Créatures Magiques pour vraiment être au top en la matière. Mais j'ai l'impression finalement que je prends plus de plaisir dans cette matière que dans la méta. Enfin, ma motivation a un peu déviée je crois. Pas complètement, mais je me rends compte que m'occuper des animaux et Créatures, ça me plait plus que d'être dans une salle à m'exercer à la métamorphose.
L'un n'allait pas sans l'autre. En effet, obtenir une forme Animagus lui permettrait dans un sens de se rapprocher du monde animale. Mais est-ce que cela pouvait être contraignant ce changement de cap ?
- Enfin, je voulais vraiment que ça me rapprocher des animaux aussi, mais je pensais pas que ce pan prendrait tant de place finalement.
La rouquine baissa les yeux, peu sûre d'être claire dans ses propos. Était-ce un signe que justement, elle commençait à obtenir des réponses, ou alors il s'agissait de doutes qui pourraient la perturber ?
Elle décida de ne pas plus s'attarder sur le sujet, qui était apparemment délicat pour les deux Gryffondor, et se décida à poser une autre question. Elle avait ouvert les vannes des angoisses, et ne pourraient pas les faire taire de suite pour retourner dans ses nombreux bouquins.
- Est-ce que tu apprends des choses sur toi ? Je veux dire, j'ai fait cette formation parce que je pense que trouver ma forme animale, c'est ma façon de grandir et de me connaitre, je me disais que je pouvais faire une école de Méta après, vu que ça me passionne... Mais en fait je suis plus sûre. J'adore la métamorphose, vraiment ça a pas changé, et j'avais pris le reste des heures en Créatures Magiques pour vraiment être au top en la matière. Mais j'ai l'impression finalement que je prends plus de plaisir dans cette matière que dans la méta. Enfin, ma motivation a un peu déviée je crois. Pas complètement, mais je me rends compte que m'occuper des animaux et Créatures, ça me plait plus que d'être dans une salle à m'exercer à la métamorphose.
L'un n'allait pas sans l'autre. En effet, obtenir une forme Animagus lui permettrait dans un sens de se rapprocher du monde animale. Mais est-ce que cela pouvait être contraignant ce changement de cap ?
- Enfin, je voulais vraiment que ça me rapprocher des animaux aussi, mais je pensais pas que ce pan prendrait tant de place finalement.
La rouquine baissa les yeux, peu sûre d'être claire dans ses propos. Était-ce un signe que justement, elle commençait à obtenir des réponses, ou alors il s'agissait de doutes qui pourraient la perturber ?
A mon tour de m'excuser je crois..
5ème année RP en 2048-2049 - Luca Hollestelle comme référence physique, svp ne pas l'utiliser
Membre du M.E.R.L.I.N. - Lune #800000