Leïla avançait d’un pas rapide en direction du stade de Quidditch. Elle n’était pas Joueuse de Quidditch et ne voulait pas vraiment l’être. Pendant une époque, elle y avait songé mais finalement, cela ne l’interressait plus autant qu’auparavant. La Serdaigle avançait donc dans la pelouse verte du stade, traversant l’étendu herbeuse d’une foulée légère. Arrivée au milieu, Leïla vit une silhouette apparaître. La Serdaigle se demandait qui cela pouvait être. Bien qu’elle ne soit pas une Gryffondor, la jeune fille n’était pas dépourvue de curiosité. Elle s’avança pour rejoindre la personne qui se tenait loin devant elle. Ou plutôt, le garçon qui se tenait devant elle. Au fur et à mesure qu’elle avançait, elle le distinguait de mieux en mieux et finit par pouvoir mettre un nom sur son visage. Lucas Calme. Mais que faisait il ici ? Il n’y avait aucun match ce jour là ! La Serdaigle s’approcha et lui demanda d’une voix neutre :

- Tu es Lucas ? Non ? Lucas Calme si mes souvenirs sont bons… que fais tu ici ? D’habitude, il n’y a personne !

Leïla se mordit la lèvre, consciente qu’elle venait de faire une gaffe. Elle venait d’admettre qu’elle venait souvent ici, sans s’en rendre compte et sans y faire attention. Elle se demanda un instant si le Gryffondor relèverait ce qu’elle venait de dire puis se dit que ça ne changerai rien… Leïla attendit une réponse, les bras croisés. Elle avait hâte de savoir pourquoi Lucas venait ici…

257 mots. @Lucas Calme à toi !

En cet journée où Lucas n’avait que très peu de devoirs et les cours n’étaient pas présent, le jeune garçon avait décidé de se rendre au terrain d’entraînement près de l’entrée du stade là où il pourrait admirer le terrain désert. Il n’y allait pas très souvent étant dit que ce n’était pas un endroit où il préférait aller. Le temps qu’il mettait pour y aller et pour revenir n’était pas un petit temps. Il devait s’y prendre à l’avance pour ne pas qu’il rentre trop tard. Il décida de prendre avec lui un livre qu’il se mettrait à lire là-bas. Il avait prit une veste étant dit qu’il ne faisait pas très chaud en ce moment et qu’il commençait à avoir du vent.

Il arriva après quelques minutes et se posa dans une des tribunes pour lire. Il commença à lire son livre et aimait mais ses mains commencèrent à avoir froid et il décida qu’il valait mieux pour lui de se déplacer. Il se leva et alla dans près du rebord de la pelouse. Il s’adossa contre celui-ci et regardait les sièges devant lui. Soudain, une voix derrière lui l’interpella. Il se retourna et une jeune fille se tenait devant lui en ayant prononcé son nom comme ci elle le connaissait mais Lucas ne savais pas son nom.

- Oui c’est ça, comment tu connais mon prénom ? Oh… je passais seulement par là pour réfléchir et lire mais je ne peux pas il faut trop froid et toi ? Et tu t’appelles comment ?

Il ne connaissait pas son interlocutrice et de quelle manière elle le connaissait mais cela lui importait, il attendait seulement une réponse.

@Leïla Becker

Leïla hoche la tête quand Lucas lui répond. Le jeune homme ne semble avoir aucune idée de qui elle est. Ses soupçons sont confirmés quand il lui demande :

- Oui c’est ça, comment tu connais mon prénom ? Oh… je passais seulement par là pour réfléchir et lire mais je ne peux pas il faut trop froid et toi ? Et tu t’appelles comment ?

Leïla remarque alors le livre qu’il tenait dans sa main. Le titre ne lui dit rien. Elle ne doit pas l’avoir lu. Il faudra qu’elle regarde de quoi il parle. Mentalement, elle note le nom dans sa tête.

- Je m’appelles Leïla. Leïla Becker. Je connais ton prénom comme je connais ceux de la plupart des élèves de Poudlard. Du moins, ceux de première et deuxième année. Moi, je ne lis pas. Je compose. Leïla sort de sa poche des feuilles de partition pliées en quatre. Des notes sont marqué sur chaque coin de page. Elle voit que Lucas semble perpexle. Alors elle rajoute :

- Je suis violoncelliste.

Leïla sent peu a peu le froid pénétrer son écharpe. La jeune fille tire sur ses gants dans l’espoir de les agrandir un peu. Elle prend un stylo et se met à griffonner une mélodie sur sa feuille en attendant que le Gryffondor réponde. Elle vient souvent ici pour composer. Le vend froid et l’étendue herbeuse la remplie d’idées pour créer une mélodie qui raconterait le froid d’un matin d’hiver. Aujourd’hui, elle était venue dans l’espoir de pouvoir terminer son morceau. Mais au lieu de ça, elle se retrouve en train de parler face à un garçon de Gryffondor… Qui semble ne rien connaître à la musique. Enfin, c’est une supposition. Si ça se trouve, il est lui même musicien… pour le savoir, il faudrait qu’il lui réponde… alors la jeune fille attend pour essayer de comprendre qui elle a réellement en face d’elle.

321 mots. @Lucas Calme.

Lucas ne savait même pas si la personne l’avait vu de loin où l’avait croisé par hasard. Il n’y avait personne sur le terrain et se demandait pourquoi une personne était là mais il n’attendait que la réponse à sa question. Elle lui répondit que c’était parc e qu’elle connaissait de nombreux noms des premières et des deuxièmes années. Elle lui révéla son nom et elle s’appelait Leïla. Lucas pensait que c’était sans doute une première année mais n’était pas sûr. En tout cas, la jeune fille lui dit que ce n’était pas une lectrice mais une compositrice. Je ne savais pas au moment ce qu’elle voulait dire par là mais quand elle lui révéla qu’elle était violoncelliste tout semblait plus clair.

- Je vois… Alors tu es une musicienne. D’ailleurs je ne sais pas comment tu peux retenir tous ces noms mais tu es en première année ? Je suis à Gryffondor et toi ?

Il posait tellement de questions ce qu’il ne faisait pas très souvent mais il voulait en savoir un peu plus sur la personne en face de lui. Elle se mit à griffonner sur une feuille quelque chose et Lucas qui devenait soudainement curieux lui demanda quelques questions sur ce qu’elle composait.

- Tu composes toi même tes propres partitions où on te les donne ? Tu fais parti d’un orchestre ? C’est dur ou pas de jouer du violoncelle car ce n’est pas un petit instrument.

Lucas ne savait pas si Leïla avait enregistré toutes ces questions ou si Lucas devait lui répétait mais il attendait quelques réponses qui pourrait l’éclairer sur ce qu’elle faisait.

@Leïla Becker

Leïla se surpris à sourire devant la détresse à moitié apparente du garçon. Il lui demanda d’une voix légèrement curieuse :

- Je vois… Alors tu es une musicienne. D’ailleurs je ne sais pas comment tu peux retenir tous ces noms mais tu es en première année ? Je suis à Gryffondor et toi ?

Leïla enregistra la question avant de répondre :

- Oui, je suis en première année… Ah et je suis à Serdaigle… mais ça, tu aurais sûrement pu le deviner grâce à mon écusson de Serdaigle. Enfin, ce ne s’y pas important.

Leïla rougit légèrement à près sa dernière phrase. Elle n’aurait sûrement pas dû reprendre Lucas, mais ça avait été plus fort qu’elle. Elle rigolât quand Lucas lui demanda :

- Tu composes toi même tes propres partitions où on te les donne ? Tu fais parti d’un orchestre ? C’est dur ou pas de jouer du violoncelle car ce n’est pas un petit instrument.

Leïla sourit avant de lui dire :

- Non, je compose moi même mes propres partitions. Par exemple, en ce moment j’écris un morceau pour des amies. Oh, et puis, ce n’est pas tellement dur de jouer du violoncelle. Enfin, tant que j’aime ça, travailler ne me pose aucun problème… et toi, es tu musicien ?

Leïla a la très forte impression que non, mais elle se trompe peut être. La fille secoue légèrement sa tête, laissant ses cheveux noirs de jais virevolter dans les airs. Elle finit par reporter son attention sur le morceau qu’elle est en train d’écrire en attendant la réponse du Gryffon.

268 mots. @Lucas Calme

Lucas souriait à la fille qui se présenta comme une première année à Serdaigle. Lucas connaissait énormément de personnes à Serdaigle. De nombreuses personnes été instruites dans cette maison en espérant que son interlocutrice aussi. Mais elle montra son écusson qui fit hausser les sourcils de Lucas qui préférait demander pour ne pas faire d’erreur.

- Certes je l’ai vu mais je préfère demander car on ne sait jamais. Alors tu fais parti de la maison Serdaigle, les érudits dotés de savoir. Toi aussi ?

Lucas réfléchissait au faites qu’elle l’avait repris mais il s’en fichait car ce n’était pas ce qui l’énervait. Il comprend que cela énerve étant dit qu’il fait la même chose la plupart du temps. La discussion repartit sur la musique que Leïla composait.

- Oh c’est bien à soi c’est propre partitions mais je trouve ça intéressant. Tu m’étonnes, si on aime on ne voit aucunes difficultés. Oh moi j’ai déjà joué du piano mais je n’étais pas tellement doué. Mes parents voulaient apparement ressembler à l’élève modèle. Je n’ai jamais réellement compris la façon dont les partitions étaient. Et après j’ai arrêté et je ne joue plus d’instrument. Mais ma mère voulait absolument que je joue un instrument. Et à part le violoncelle tu sais jouer quoi d’autres comme instrument ?

Le piano n’avait pas été joué depuis un long bout de temps et Lucas avait commencé à oublier quelques notes simple. Il trouvait que ce n’était pas un instrument adapté pour lui. Peut-être qu’un autre lui correspondrait. Mais pourquoi le terrain d’entraînement était son endroit à elle.

- Mais pourquoi tu as décidé de venir ici, un rapport avec le quidditch ou juste aucun. Personnellement j’adore ce sport mais je ne sais pas quel poste me correspondrait le mieux car chacun d’entre eux a ses défauts et ses qualités. Et je ne sais pas mais en attendant mon poste préféré c’est spectateur. Je le respecte à la règle. Mais si je devais choisir mon poste préféré ce serait gardien. Et toi ? Rassure moi, tu supportes ton équipe ? De toute façon on sait que les Gryffes Ardentes sont les meilleurs ! N’est-ce pas ? Dommage qu’on ne puisse pas accéder au stade quand on veut. Je pense que sinon ce serait mon endroit refuge. La seule accessibilité sont les matchs. J’attend avec impatience le prochain match. Ça me fait du bien de parler avec quelqu’un. J’espère que je ne t’ai pas fatigué avec tout ce que je t’ai dit.

Lucas s’était lancé dans un monologue sur le quidditch mais il savait qu’il devait aborder cette conversation au vue de l’endroit où il était. Il n’attendait plus que sa camarade enregistre toutes ses questions et lui réponde. C’était une première année assez ouverte pour avoir le courage de parler à des secondes années.

@Leïla Becker