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14 janv. 2024, 11:00
Sombre foudre...
Samedi 5 juillet 2042, vers 5 heures du matin

Feat Leïla Becker


- Réveille toi, le pigeon, souffle une voix à ma droite.

J'entrouvre un oeil et lance un regard agacé à mon frère, qui vient de me trouver un nouveau surnom.

- Je te jure que si tu dis qu'on est arrivés juste pour le plaisir de jubiler face à ma tête déconfite en découvrant que non, tu vas te prendre une tarte...

Il me répond d'un regard machiavélique et réplique :

- Non, j'ai plutôt la ferme intention de me prendre...
- Bon, vous avez fini les deux là ? nous tance notre mère. Sortez vos bagages, on s'installe à l'hôtel, et si on a de la chance, on pourra récupérer quelques heures de sommeil avant le début du festival.

J'acquiesce en silence, sans manquer de bousculer James au passage, en sortant de la voiture. Je souris en entendant son grognement. Chargés de pas plus d'un sac à dos chacun, on entre dans l'auberge, un sourire de touriste plaqué sur nos visages. Ça fait du bien de revenir dans cette petite ville adorable qu'est Dublin. J'espère qu'on croisera mes cousins, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus. Les personnes à l'accueil font une drôle de tête en nous voyant, et je lorgne à mon tour leur badge où il est marqué "Irish Stay Group", au-dessus de leurs prénoms, puis me concentre à détailler l'hôtel.
Salon agréable et chaleureux, spacieux, couleurs douces. Pas mal, même si la décoration va rendre l'atmosphère encore plus chaude qu'elle ne l'est déjà. Mais bon, on ne peut pas tout avoir.
Une fois quelques mots échangés avec le personnel, clef en main, nous nous dirigeons vers notre chambre, qui se trouve au premier étage. Et, évidemment, ma mère nous oblige à prendre les escaliers. Et, évidemment, mon frère s'en plaint. On l'ignore et ouvrons la porte de la chambre qui nous est réservée.
Elle est dans le même style que l'accueil, aussi je ne prends pas le temps de plus l'analyser que ça et plonge dans les draps confortables du lit.

À toi, Leïla :)
353 mots

L'enfer, c'est les autres.

15 janv. 2024, 17:25
Sombre foudre...
Leïla ouvre la portière de la voiture de ses parents. Elle s’avance sur la chaussée et ouvre de grands yeux ébahis. Elle y est enfin. À Dublin. Devant ses yeux, un édifice se dresse, portant le nom d’ Irish Stay Group. Leïla n’arrives pas à croire qu’elle est enfin arrivée. La jeune fille jette un regard narquois à son frère, qui est en train de pleurer, car Leïla a terminé le paquet de bonbon sans lui en passer. La fillette de 4 ans se contente de lui répondre en rigolant :

- C’est pas ma faute si tu as pas voulu avoir de bonbons ! T’avais qu’à pas me les laisser !

Voyant sa mère froncer les sourcils, Leïla se tait. Puis, elle sort de sa poche une photo. Celle de Béatrice, sa meilleure amie. Elle caresse l’image de ses petits doigts et murmure pour elle même : Tu avais raison, Béa… Dublin, c’est vraiment magique ! En cette instant, Leïla regrette que son amie soit partie en Angleterre. Elle aurait adoré partager ce moment avec elle et ses autres amies. La mère de Leïla l’interromps dans sa rêverie en lui disant gentiment :

- Leïla ? Est ce que tu veux bien aller emmener ta valise dans notre chambre ? On est le numéro 24… avec ton frère et ton père, on va rester encore un peu dehors.

Leïla grimace face au sourire que lui revoie son frère. Il est décidément de mauvaise humeur… mais ce n’est pas grave ! La fillette prends sa valise et essaie tant bien que mal d’avancer en la portant sous les moqueries de son frère. Elle franchit la porte d’un pas tremblant et se dirige vers le personnel. Une fois les clés prises, elle avance dans le couloir en essayant de se rappeler qu’elle chambre elle a… quelque chose en 4. 24 ? Non. 34 ? Sûrement pas. La jeune fille tombe sur le numéro 14. Ça doit être ça… elle glisse la clé dans la serrure et la tourne. Il ne se passe rien. Aucun déclic. Comme si ce n’était pas la bonne porte. La jeune fille se dit que le bruit était surent très discret. Elle pousse la poignée d’un geste de main et s’avance. La porte était bien ouverte. Leïla fait quelques pas de plus et fronce les sourcils. Devant elle se tient une fille qui doit avoir à peu près son âge. Leïla recule précipitamment en bégayant :

- Désolée je me suis trompée de chambre ! Désolée, désolée !! J’ai pas fait exprès, je te jure !

430 mots. @Erin Gray-Feather :grin:

~ Un rayon de soleil peut faire fondre n’importe quel cœur enneigé ~

17 janv. 2024, 16:27
Sombre foudre...
Je dors à moitié, quand un bruit me fait entrouvrir un oeil. Mes parents sont partis faire un petit planning de notre semaine, et mon frère est dans la salle de bain, aussi je me redresse, surprise. Une jeune fille de mon âge vient de pénétrer dans la chambre, et semble paniquée. Elle a de beaux cheveux noirs, des yeux brillants mais est plus courte sur pattes que moi.

- Désolée je me suis trompée de chambre ! Désolée, désolée !! J’ai pas fait exprès, je te jure !

Je saute sur mes jambes et la regarde, perplexe :

- Euh, pas de soucis... Enfin...

Je ne sais pas vraiment quoi trop lui dire. J'entends James chantonner dans la salle de bain et je lui crie à travers la paroi :

- Ferme-la et ne sors pas de la salle de bain, et si tu fais ça, je te rends un service !

Il réfléchit un instant.

- Je gagne quoi en échange ?
- Ce que tu veux !
- Dacc, le pigeon !
- M'appelle pas le pigeon !

Mon frère ne relève pas et j'invite l'autre fille à me suivre en dehors de la chambre, puis je ferme la porte derrière nous.

- Tu t'appelles comment ? T'es là pour le festival ? T'habites où en Irlande ? Je m'ennuie, donc pas de commentaire sur ma bavardivité maladive, ok ?

J'entends James tourner la serrure de la salle de bain et me détends un peu.

248 mots
Dernière modification par Erin Gray-Feather le 18 janv. 2024, 17:02, modifié 1 fois.

L'enfer, c'est les autres.

17 janv. 2024, 18:14
Sombre foudre...
Leïla commença à se rassurer quand elle comprend que la fille en face d’elle ne lui en veut pas. Elle lance à son frère de ne pas sortir. Je comprends pas tout et je me laisse entraîner dehors. La jeune fille semble m’observer avec curiosité. Elle me dit :

- Tu t'appelles comment ? T'es là pour le festival ? T'habites où en Irlande ? Je m'ennuie, donc pas de commentaire sur ma bavardivité maladive, ok ?


Leïla la regarde avant de répondre timidement :

- Je m’appelles Leïla. Leïla Becker. Je suis Écossaise. Et je suis en vacances ici. Oui, je suis là pour le festival…Et non, je ne t’embêterai pas sur ta bavarditée maladive. Et toi, tu t’appelles comment ?

Leïla la regarde à présent avec plus de curiosité que de crainte. Elle trouve la fille un peu bizarre. Depuis quand les gens se fichent que quelqu’un entre dans sa chambre ? Enfin, cette fille a l’air différente, et ça arrange bien Leïla. Elle l’observe. Cheveux longs blonds, yeux gris jaunes, oreilles légèrement pointues… cette fille est belle.

Leïla Luis danse de la suivre d’un signe de main avant de porter sa valise et de monter dans sa chambre. Cette fois, c’est la bonne. La jeune fille pose son chargement avec soulagement avant de fermer la porte et de dire à la fille qui se trouve devant elle :

- Il faut pas que mes parents sachent que tu es là… ils veulent pas que je discute avec des inconnus…

252 mots. @Erin Gray-Feather. :)

~ Un rayon de soleil peut faire fondre n’importe quel cœur enneigé ~

18 janv. 2024, 18:29
Sombre foudre...
Je les comprends en même temps, mais faut socialiser quoi ! Sauf avec les viocs. Elle m'emmène à sa chambre, qui est presque la même que la mienne, sauf qu'elle est dans les tons violets bleu foncé.
Un lit double avec baldaquins sur la gauche, et fenêtre donnant sur une allée, comme celle de mes parents un étage plus bas, porte menant sans doute à la salle de bain entrouverte juste en face de l'entrée -très bon choix de conception...- et deux lits simples sur la droite, le tout séparé par plusieurs murs décorés de peintures de paysages faites à la main.
Tiens, Leïla a un frère ou une soeur ? Ça expliquerai le nombre de couchettes... La pluie tombe drue, dehors, et, sans demander la permission de ma nouvelle amie, j'entre dans la chambre et vais ouvrir une fenêtre, pour aérer la pièce aux senteurs légèrement humides.
Le vent est cinglant, dehors, et je grimace, désolée pour mes parents qui sont sûrement à l'heure actuelle en train de se battre contre les éléments. Et mon frère, qui se bat sans doute pour sauver les dernières gouttes de shampoing -il vide toujours tous les pots en quelques jours à lui tout seul, c'est un obsédé des cheveux ! Je me retourne vers Leïla.

- Tu restes combien de temps à Dublin ?

222 mots

L'enfer, c'est les autres.