Non mais il venait vraiment de s'éclipser comme ça? Sans un mot. Ennis haussa un sourcil en observant le petit Gryffondor s'éloigner d'elle pour se diriger vers une petite première année que la préfète avait mis un peu de temps à savoir identifier effectivement comme une fille en raison de son allure très mixte. Elle avait un nom grec, atypique ici, donc retenu rapidement par l'irlandaise.

Désormais seule, cette dernière s'éloigna de la table, sa tasse de thé dans une main et un gâteau dans l'autre. Elle resta en retarit le temps de le déguster avant d'embrasser la salle du regard pour savoir dans quelle direction elle allait aller. Ce fut de cette manière qu'elle repéra Dawn sa collègue préfète qui était bien plus que ça en réalité. La décision de la rejoindre ne fut pas bien difficile à prendre.

- "Salut Dawn, tu vas bien?" Lui dit Ennis en se glissant à ses côtés avant de prendre une gorgée de son thé pour le moins brûlant. C'était comme ça qu'elle les aimait. Très - trop - chaud ou alors glacé, amis pas d'entre deux. "J'avoue que je ne savais pas si j'allais venir avant de me retrouver à participer à la décoration." Poursuivit-elle avec un sourire. "Ce n'est pas arrivé souvent les nouveaux professeurs qui organisent un goûter pour leur arrivée." Oh, sauf peut-être le professeur Charleston, le moindre prétexte pour faire manger du gâteau à ses élèves était bon donc...


@Dawn Wolf

Profitant de sa tasse de thé, Dawn vit Ennis s'approcher. Depuis qu'elle avait pénétré dans la pièce, elle avait vu son ainée toute occupée à discuter avec un gryffon plus jeune. Elle n'avait pas osé interrompre son amie et était restée à l'écart. Elle déglutit le thé chaud avant de répondre.

- Salut ! Ça va bien et toi ?

Les deux filles se côtoyaient depuis près de sept ans maintenant mais leur amitié était assez récente. Ennis était une personne pour qui elle avait beaucoup de respect du fait de son rôle de préfète depuis cinq ans maintenant. Elle était ravie d'avoir pu mieux la découvrir en devenant sa collègue mais également grâce à sa prise confiance qui lui permettait d'aller plus facilement vers les autres.

Dawn observa les décorations lorsque sa camarade lui confia avoir participé. L'on voyait que tout était fait main mais les guirlandes artisanales étaient plutôt réussies.

- J'ai été attirée ici par ma gourmandise. Dit-elle en lançant un regard vers le buffet avant d'acquiescer aux derniers mots de sa collègue. C'est vrai. Je crois même que c'est la première fois que j'assiste à ce genre de goûter, en dehors de ceux en salle commune. C'est plutôt une bonne idée, je trouve. Je ne m'attendais pas à voir autant de jeunes élèves, en tout cas.

@Ennis O'Belt

Pour le moment, tout se déroule pour le mieux, et j'en suis bien ravie. Avoir à gérer des élèves perturbateurs, qui seraient venus ici simplement pour mettre le désordre, ce n'est pas quelque chose que j'aime faire -et autant dire que je n'ai aucune patience avec eux, ils se seraient de toute façon retrouvés à la porte- donc je suis heureuse de voir que personne n'est venu pour ça.

- Courir après tout ce qui bouge ? Elle doit être en pleine forme ! Je ne pense pas qu'elle se perdrait si ça fait longtemps qu'elle est arrivée, mais je comprends que vous ne souhaitiez pas qu'elle sorte seule, ce serait dommage qu'elle reste dehors toute une nuit, réponds-je à la brune un peu timide. J'essaie de lui sourire pour la mettre en confiance et pour lui montrer que je ne vais pas la manger -je ne suis pas un gros monstre anthropophage !- mais elle ne semble toujours pas très à l'aise, comme le dévoilent ses joues rouge pivoine et ses hésitations. "Il n'y a pas des brins de laine partout avec les pompons ?" demandé-je en regardant la rousse, qui semble être à l'exact opposé de son amie par sa confiance. J'imagine bien le chat démanteler les boules de laine et en mettre partout par terre ; autant dire que ce n'est pas moi qui voudrait faire le ménage après. J'hoche la tête quand Miss Fergusson explique pourquoi elle appelle la psychomage de l'école "Miss Mia" et je lui fais un sourire quand elle me dit qu'elles vont aller manger quelques petites choses, préparés avec soin par d'autres élèves. "Les chemins de la vie se croisent et se recroisent" lui réponds-je en souriant pour finir, quand elle me dit avoir été étonnée de m'avoir vue à Poudlard le premier soir. Si je ne savais pas ce jour-là de novembre que bientôt, je retournerais à Poudlard pour enseigner, c'était dans mes rêves professionnels, donc ce n'est pas si étonnant. Puis, je les regarde toutes les deux s'éloignant, contente d'avoir pu un peu échanger avec elles : je commence à bien aimer les chats, de ce qu'elles m'ont décrit.

Mon regard dévie sur le buffet près de moi, où beaucoup d'élèves sont encore -la nourriture est un bon appât !- et il se pose sur la jeune fille rousse avec qui j'ai parlé quelques secondes plus tôt, Lucia Valtara je crois. J'espère qu'elle retiendra ce que je lui ai dit.
La septième année qui est venue me saluer quelques instants plus tôt part également se servir d'un morceau de gâteau ainsi que d'une tasse de thé, ce que je ne peux qu'approuver. L'autre septième année présente, Ennis O'Belt, se sert également du thé et discute avec la première. Je suis contente de les voir passer un bon moment, du moins, j'interprète leur conversation autour d'une tasse de thé ainsi.

Une autre élève, que j'ai déjà remarqué plusieurs fois dans la Grande Salle, arrive alors. Il faut dire que j'ai été intriguée par sa canne, la première fois que je l'ai vue, et même si je suis forcée à ne pas trop la dévisager par la suite, je la reconnais facilement. J'ai mis du temps à déterminer son sexe, ses cheveux ne donnant qu'un indice trop flou là-dessus. "Bonjour !" je lui réponds avec un sourire, quand elle rentre dans la salle. Elle fait quelques pas dans la salle, n'allant pas tout de suite vers le buffet comme j'aurais pu l'imaginer, mais part dans un coin, ouvre un livre à la couverture qui m'est bien connue ; l'Edda de Snorri. Je suis certaine de ne pas avoir cette élève en cours, je l'aurais reconnue bien vite sinon et elle ne parait pas très âgée. Première ou deuxième année ? Je ne sais pas, mais je suis intriguée par le fait qu'elle lise l'Edda. Ce n'est pas la lecture la plus facile que j'ai faite et même si les mythes racontés dedans sont très intéressants, on en étudie surtout des morceaux à la fin de la scolarité. "Vous lisez l'Edda de Snorri ?" lui demandé-je, en me penchant vers elle. "La mythologie vous intéresse ?" Je reste quelques instants à la regarder encore, en lui souriant gentiment, puis quand un autre élève arrive, je lève les yeux et salue le nouveau venu (Rhys) d'un "Bonjour" enthousiaste.

Je me tourne ensuite vers un dénommé Lance Blacksword, le petit garçon qui tout à l'heure hésitait à entrer. Il semble être déjà plus confiant, ce qui me fait plaisir. Je lui serre la main en retour, en affichant un grand sourire. "Je suis contente que le goûter vous plaise. C'est normal que vous ne connaissiez pas encore bien les runes, mais j'espère que vous suivrez cette matière quand vous serez en troisième année ! Si vous voulez, je dois avoir quelques livres d'initiation aux runes, je peux vous en prêter un." lui proposé-je.

Daël marchait dans les couloirs en direction de sa salle commune. La journée avait été plutôt décevante pour lui, il n'avait pas fermé l'œil de la nuit et son dimanche s'avérait bien ennuyeux. Une fois n'est pas coutume, il commençait à se faire à l'idée de passer son après-midi enfermé dans son dortoir. Ses amis n'avaient pas le temps de le voir, et l'idée de descendre seul dans le parc ne l'enchantait pas plus que ça.
Quelques élèves discutaient ensemble dans les couloirs du château, en passant devant eux, Daël entendit une partie de la discussion.

"Et tu vas au goûter toi ? La nouvelle prof organise quelque chose en salle de runes..."

Un goûter ?! Le Poufsouffle n'avait aucune idée de ce qu'étaient les runes. Il savait que cela constituait une matière à Poudlard, disponible pour les élèves dès la troisième année, mais il n'y connaissait rien. Tout de même, cela lui permettrait de faire quelque chose de sa journée... Il fit demi-tour en direction de la tour nord.

En arrivant dans la salle, il remarqua directement le buffet et les pâtisseries qui y étaient disposées. Il adressa un petit "bonjour" à la professeure en passant non loin d'elle, suivi d'un sourire, espérant ne pas se faire éjecter de la pièce. Après tout, il n'était pas censé être là, ce n'était pas sa professeure et il n'était même pas en troisième année. Il hésita à ajouter qu'il prendrait assurément cette matière lorsqu'arriverait le choix décisif des filières, mais il se retint et fit profil bas.
Il s'avança vers le buffet, adressa un sourire discret à son amie d'enfance Fiona et se dirigea vers les gâteaux installés sur des tables face à un mur. Un Gryffondor se tenait à côté de lui, en face d'un gâteau qu'il semblait savourer.

" Oh, j'peux en avoir un peu aussi s'il te plaît !" Dit il en s'adressant au Gryffondor.

C’est avec passion que je me replonge dans la Gylfaginning, remontant quelques passages pour lire attentivement un extrait parcouru plus tôt. Établir des parallèles avec les mondes qui me sont familiers est fascinant. Je ne cherche pas à le faire, les liens se tissent seuls. Dans le monde qui m’entoure, tout me ramène aux Origines. Mouvements incessants du vent me poussant vers la Grèce, malgré la pierre du Château qui tente de me restreindre. Nulle surprise alors qu’en arpentant ce monde nouveau, cet univers nordique, ses esquisses se superposent d’elles-mêmes sur les traits helléniques m’étant plus proches. L’exploration en référence, en liens d’évidence et de motifs, est douce et intéressante. Ne m’échappe cependant pas le fait central, le constat que, plongée comme je suis dans mes connaissances, je risque de passer à côté de chemins encore jamais foulés par mes songes. Appréhender la culture nordique par mon prisme singulier m’offre un regard riche, mais je le sais limité. D’où ma présence. D’où mon observation. Je tente de considérer les chemins parallèles, les voies aux côtés desquelles j’évolue sans y poser mes pas. Ce n’est pas aisé. Je ne me vois pas confronter la professeure, poser mes questions *ignorantes*. Admettre que les runes et leur culture me sont étrangères revient à avouer une ignorance absolue, ce qui n’est en réalité pas problématique. Mon savoir est un espoir, un mouvement ; en évolution constante, je me rapproche de ce rêve de connaissance. Quelques temps plus tôt, j’ai sans honte aucune avoué ne posséder aucune once d’acquis en certains domaines, tels que celui-ci. Pourtant, devant une adulte chargée de transmettre son savoir, une adulte qui ne connaît rien de moi, avouer l’état vierge de mes savoirs semble presque dangereux. Honteux. Si simple, alors, de penser qu’il s’agit d’une incompétence totale, tant elle ne peut saisir mes autres capacités — ce n’est pas son rôle. Je ne veux pas me tenir devant une adulte et lui poser des questions de débutante dans l’espoir de clarifier le brouillard qui m’envahit. L’angoisse qu’elle me méjuge, qu’elle me croit dénuée d’intelligence, est trop grande. Pensée ridicule, peut-être, mais pas réellement. Armée de mes interrogations naïves, je ne lui offrirais rien d’autre, aucune piste pour comprendre que je suis passionnée, que j’ai déjà intégré nombre de savoirs et que mes balbutiements nordiques et runiques sont un pas dans ma quête de tout découvrir. Absolument tout.

Alors je tiens fermement l’Edda de Snorri, et je laisse mon regard tracer encore et encore un passage qui m’était obscur à la première lecture. Depuis, j’ai feuilleté les nombreux ouvrages que je me suis procurée — étymologies et sens des mots en vieil islandais, études des personnages, analyses mythiques, et quelques autres —, et cela me permet de progresser dans mon interprétation. Je ne lâche pas ces quelques phrases avant de les avoir élucidées. Une fois cela fait, je vois ma concentration brusquement troublée par un reniflement, étrangement proche. Un coup d’œil me permet de constater la présence d’un garçon, mais je détourne le regard. S’il me fixe, peut-être souhaite-t-il m’aborder, ou non. Il m’arrive d’observer longuement des personnes à qui je n’adresserai jamais un mot. Être observée est plus décontenançant, mais je ne peux m’attarder sur lui, puisque c’est l’adulte qui s’approche de moi. Malgré ma surprise quant au fait de recevoir brièvement son attention alors qu’elle doit déjà répondre à tant de monde, je l’écoute avec attention. À sa seconde question, je ne peux retenir une exclamation positive, « Oui ! » aussitôt atténuée par une clarification nécessaire, « Mais je suis davantage familière avec d’autres mythologies, surtout celle hellénique. Je ne connais presque rien de la mythologie nordique, mais je veux m’y intéresser, d’où cette lecture. » Mon appréhension ne diminue pas, mais jamais je ne pourrais manquer l’opportunité d’échanger avec une adulte sur un sujet qui m’intrigue, même brièvement. Je ne me serais pas approchée d’elle pour poser mes questions, mais c’est elle qui s’est approchée, et cela change tout. Mon regard dérive de son visage aux pages de mon livre, puis de nouveau vers la femme.

« J’apprends mieux les langues quand je me familiarise d’abord avec la culture et la littérature qui y sont associées, » j’admets. Il s’agit d’ailleurs d’un fait étrange, puisque l’inverse serait adapté : accéder aux textes en langue originelle est particulièrement instructif. Étrange de parler de moi ainsi, de dévoiler mon fonctionnement, mais ces propos mènent tout droit vers une explication qui la concerne. « Et j’aimerais m’avancer sur l’apprentissage des runes. » La réalisation qu’elle ne sait rien de moi ni de mon âge me traverse, impliquant une autre clarification avant ma question. « J’suis– je ne suis qu’en première année, mais je prendrai certainement la filière Spéciale, donc je suivrai l’ensemble des cours de runes. » Un bref instant de silence, le temps de rassembler mes pensées afin de formuler au mieux mon interrogation. Ceci est sensé être un simple goûter, mais j’imagine qu’il n’est tout de même pas maladroit de poser une question sur sa matière. Elle est professeure, après tout. Il s’agit de son rôle, et elle doit aimer parler des runes. « Auriez-vous peut-être des recommandations de méthodes ou de manuels spécifiques ? Je n’en ai pas encore trouvé qui soient compréhensibles pour les débutants tout en restant vraiment complets, pour une première approche en autodidacte. »

Ce que cela révèle de moi, c’est que je suis impatiente. Ce n’est à vrai dire pas réellement le cas, j’ai simplement soif de savoir. Mais apparaître comme impatiente quant à l’apprentissage, apparaître comme une enfant qui souhaite se débrouiller seule pour avoir ce qu’elle veut, cela ne me dérange pas. Je montre que je suis ignorante, certes, mais surtout que je veux remédier à cette ignorance.

Quand Lucia lui dit qu'elle ne savait pas ce qu'était le latin, Brynn ne put s'empêcher de faire une drôle de tête. Comment ça elle ne savait pas ce qu'était le latin ? C'était possible de ne pas savoir ce qu'était le latin ? Mais alors, comment faisait-elle en cours pour comprendre quand on parlait de l'étymologie ? Elle devait bien avoir une idée d'à quoi ça ressemblait, non ?

Un peu perdu par rapport à cette affirmation cryptique qu'il venait d'entendre, le petit garçon ne se concentra pas vraiment sur ce que son aînée était en train d'expliquer, ne comprenant que vaguement que de la divination était impliquée. Aussi, quand elle lui demanda si cela répondait à sa question, il fut légèrement pris au dépourvu.

- Euh... je crois balbutia-t-il donc, un peu mal à l'aise, Y'a pas de sortilèges avec les runes alors ?

Il ne savait pas, lui, si sa famille avait déjà utilisé des sortilèges runiques en sa présence. Cela dit, il aurait sans doute été bien en peine de le savoir, si cela avait été le cas, puisqu'on pouvait difficilement savoir quel alphabet retranscrivait le plus efficacement des sons qu'on entendait rien qu'en les entendant. Surtout sans maîtriser les différents alphabets possibles. Cela dit, si les sortilèges runiques n'existaient pas, sa famille n'en avait sûrement jamais utilisé en sa présence.

Ou peut-être que les runes ne fonctionnaient qu'à l'écrit ?

Whoups. Qu'est-ce que tu disais sur le retard @Lucia Varalta ?

Ennis avait hoché de la tête pour répondre à sa camarade de maison, c'était encore sa meilleure option pour répondre compte tenu de la chaleur du thé qu'elle avait dans la bouche au moment où la question lui avait été retournée. Elle avait ensuite repris la parole, avouant à demi-mots que sa présence était due à la confection d'une guirlande et stipulant le caractère exceptionnel de l'évènement. "A vrai dire moi non plus. Je n'irais pas jusqu'à dire que je pensais voir beaucoup de plus vieux mais je pense que si tu n'avais pas été là, j'aurais... Je ne sais pas, juste été parler à Miss McNeil puis je serais partie je suppose." C'était assez difficile à prédire mais se connaissant plutôt bien, ça aurait sans aucun doute pris ce genre de tournure.

Ennis fit quelques pas pour s'éloigner de la table et la laisser libre d'accès à qui souhaiterai se servir à boire ou à manger et se retrouva plus ou moins près d'une table scolaire où elle put poser sa tasse avant de donner un coup d'œil du côté de la pièce qui était restée installée comme lors des derniers cours. L'organisation générale restait semblable à ce qu'elle avait connu ces cinq dernières années, après tous les runes restaient un cours plutôt théorique et même la création de talisman ne demandait pas une espace de travail qui soit forcément si différent. "J'ai hâte de voir son approche. Après Misses Taylor et Murphy puis Mister Clare." Dit-elle à Dawn en dessinant inconsciemment de son doigt les oghams de son prénoms sur la table. On sentait la curiosité dans sa voix.


@Dawn Wolf

Ça pour être en forme Tilao l'était, à croire qu'elle dormait toute la journée pour redoubler d'énergie quand Marine était là et pour la faire courir partout. La lionne aurait bien fixé une petite caméra embarquée autour du cou de son chat par curiosité de voir ce que la boule de poil pouvait bien faire de ses journées en salle commune, mais elle était à Poudlard et pouvait tirer un trait sur toute la technologie moldue. S'était-elle fait des amis ? Est-ce qu'elle faisait des bêtises ? Pour la première question la sorcière avait une petite idée, le chat était si sociable qu'elle savait se faire copine avec n'importe qu'elle espèce. Mais Marine préférait ne pas connaître la réponse à la deuxième, si la petite tornade était aussi énergique qu'en sa présence elle avait certainement dû laisser traîner quelques bêtises.

Admettons qu'elle parvienne à connaître le château comme sa poche et qu'elle ne se perde pas, aucun risque qu'elle passe la nuit dehors, l'appel du ventre la ferait très vite revenir à la salle commune. Mais surtout l'élève craignait que l'animal fasse des bêtises dans le château, elle avait déjà peur que quelque chose dégénère en salle commune, savoir que les risques se résumaient à une zone restreinte la rassurait dans un certain sens. Et bien voilà, elle avait tout dit sur ce que c'était de s'occuper d'un chat un petit peu trop hyperactif, Marine laissa Erin faire la conversation, elle était terriblement plus douée qu'elle pour cela, même si ce n'était pas vraiment difficile de faire mieux que la rouge et or. De son côté l'anglaise arborait son traditionnel sourire timide écoutant les autres avec attention.

La rouge et or n'avait pas particulièrement faim, c'est qu'elle n'avait pas l'habitude de prendre un goûter et que la gourmandise ne faisait pas partie de ses défauts. Pourtant elle hocha la tête au regard d'Erin qui affirmait qu'elles iraient goûter à ce qu'avaient préparé les élèves avec la professeure d'Histoire de la Magie. La brunette était prête à emboîter le pas à la rouquine dès que celle-ci se dirigerait vers le buffet, une salutation toute prête pour leur nouvelle professeure de Rune.

Marine reste silencieuse écoutant @Erin Fergusson discuter avec la professeure. Elle est prête à suivre Erin au buffet en saluant la nouvelle professeure.

C'est vrai que les chats, c'est assez remuant. Bon, les boursouflets l'étaient aussi. Mais bon, c'était quand même normal, ce sont des animaux, pas des cailloux de compagnie. En réalité, il y avait un grand choix d'animaux pour accompagner le quotidien d'une personne. Et il fallait que les deux puisse s'entendre.
- Sinon, il reste les animaux qu'on met dans une cage ou un bocal. Mais c'est quand même moins sympa. C'que j'aime avec Raidho, c'est la caresser et passer du temps avec. J'me vois pas faire la même chose avec un serpent, une araignée ou un poisson rouge. Mais bon, c'est sur que c'est plus facile à nettoyer, enfin, j'veux dire, ils risquent pas d'en mettre partout.,dis-je à l'enseignante. Si vous voulez, j'peux vous prêter le livre que j'avais acheter et qui présente les différents animaux d'compagnie. Ca peut vous aider. Y'a vraiment plein d'conseils., finis-je par proposer.
J'espérais juste que j'avais bien le livre en ma possession, enfin, avec moi, dans ma malle située dans mon dortoir. Sinon, j'avais toujours la possibilité d'écrire à mes parents pour qu'ils me l'envoient par hibou.


Après avoir pris congé de Miss McNeil, la nouvelle enseignante de runes, j'avais proposé à Marine d'aller profiter du goûter proposé pour fêter son arrivée à Poudlard.
Installée un peu à l'écart, je regarde les gâteaux à disposition, je m'approche de Marine.
- Alors ? T'en penses quoi d'la nouvelle prof ?, chuchottais-je à l'oreille de la rouge et or avant de reprendre d'une voix normale Alors ? Tu veux manger quoi ?, en lui faisant un clin d'œil.

Erin termine le discussion avec Miss McNeil, puis elle va rejoindre le buffet en compagnie de @Marine Baylacq.

Marine ne savait expliquer pourquoi les adultes avaient le don de la rendre plus mal à l'aise encore que les élèves. Plus généralement plus la personne en face d'elle cumulait d'années supplémentaires plus cette dernière se sentait gênée . C'est donc soudain plus à l'aise une fois éloignée de l'adulte que l'adolescente se préparait à prévenir Erin qu'elle allait devoir s'éclipser rapidement, mais celle-ci fut une fois encore trop rapide.
- Euh... Elle, elle a l'air sympa, elle... fera une chouette pr, prof j'pense. Répondit la lionne en enchaînant. Je...
Décidément elle n'arriverait jamais à mettre le nez dans ses devoirs, elle avait tout juste eu le temps d'y toucher ce week-end. Heureusement que son Vendredi de libre lui permettait de limiter la casse, mais il lui restait encore de quoi faire pour Lundi, elle ne pouvait pas y couper comme elle ne voulait pas avoir de problèmes.

- Euh, je... j'ai pas tellement faim... Commença-t-elle.
La brunette craignait de froisser son amie en s'échappant comme elle voulait le faire.
- J'vais ju, juste boire un... truc ! Trancha-t-elle, et avant que l'aiglonne puisse reprendre elle ajouta. Faut pas que je... je traine trop j'ai en, encore des devoirs à... finir... J'ai eu un week, week-end chargé... Finit-elle avec une moue gênée. Désolée... Et, et toi tu manges un tr, truc ? Demanda la rouge et or.

Elle entreprit de se verser un verre de jus et en proposa à la Serdaigle. La sorcière prit sur elle pour ne pas regarder sa montre de temps en temps alors qu'elles discutaient, mais elle ne pouvait empêcher le stress de prendre place au bas de son ventre, elle craignait de ne pas parvenir à finir tous ses devoirs le soir même. La sorcière se maudissait de ne pas s'y être penché plus sérieusement avant, voilà qu'elle se rajoutait une nouvelle source de stress dont elle n'avait vraiment pas besoin. La rouge et or fit durer son verre aussi longtemps que possible et fut forcée à un moment de prendre son courage à deux mains.
- Je, je vais y aller du coup. C'était une... chouette aprèm, merci ! À, à plus !
Elle attendit une hypothétique réponse d'Erin puis s'éclipsa rejoignant ses devoirs au pas de course pour ne pas perdre une seconde.

Marine discute avec @Erin Fergusson et est forcée de rapidement s'éclipser pour finir ses devoirs.