Elle ne savait trop comment réagit face à cette lettre qui était arrivé ce matin. Elle ne l’avait pas lu mais le souvenir d’elle écrivant la lettre qui avait engendré cette réponse ne lui annonçait rien de bon. Elle s’était laissée allé lors de la rédaction de celle-ci. Retenue sur le début, mais la fin, elle s’était laissé emporter par la colère. Elle le savait, il n’en découlait jamais rien de bon. Mais voilà, Aelle Bristyle, même loin de Poudlard avait cet effet sur la capitaine de quidditch. Elle ouvrit la lettre et la parcourut. Il ne lui fallut que deux secondes pour froncer les sourcils, deux de plus pour que ces mains se crispent sur la table et une seule supplémentaire pour attraper le parchemin, le chiffonner en boule et l’envoyer à l’autre bout de la pièce en ajoutant un râle d’énervement à son geste. Geste qui ne manqua pas de réveiller les quelques élèves n’ayant pas cours cet après-midi et qui en profitaient pour réviser, la météo extérieure ne se prêtant pas vraiment à une petite sortie.

Elle ne répondait pas, ne lui prouvait en rien qu’elle avait ne serait-ce que la moindre connaissance sur les flux magique et leur interaction avec le monde et demandait qu’Aliénor lui explique tout ? Mais quelle garce ! Comment pouvait-on avoir autant d’égo ?

Elle serra les dents pour ravaler le chapelet d’insulte qu’elle avait envie de balancer alors qu’elle n’était même pas face à elle. Posant ces coudes sur la table ces mains accueillir son front qui se posa avec force dans ces paumes. Elle devait réfléchir. Est-ce que Aelle était vraiment d’une utilité quelconque à ce problème ? Elle n’en savait rien. Est-ce que ces pistes de réflexion avaient déjà été utiles… Oui. Mais pas pour son problème général. En termes de connexion à sa magie et à sa baguette, ces conseils avaient été utiles. Mais sur le reste, rien, nada, que du vent et des questions, toujours plus de questions. Les doigts de la jeune fille se crispèrent dans ces cheveux. Elle avait besoin d’aide, elle en avait demandé à sa directrice de maison ainsi qu’à la directrice de Poudlard. Ça devrait être suffisant non ? Comment Aelle pourrait-elle avoir des informations qu’elles n’ont pas. Mais Aelle ne lui cacherait pas des informations qu’elle aurait alors que les adultes sont souvent prompts à cacher des informations aux enfants, même si Aliénor commençait à être bien loin de l’enfant. Mais elle restait jeune, et elle était élève. Par conséquent les profs pourraient toujours lui cacher des choses et ça, elle n’était pas vraiment fan de l’idée.

-Tu m’énerve Aelle Bristyle.

Lâcha-t-elle oubliant une nouvelle fois les élèves présents dans la salle. Peut importe ce qu’ils pensait, elle avait de plus grands problèmes à gérer.

Il s'agit d'un RP libre à qui pourrait être présent dans cette salle !

@Aelle Bristle parce que c'est de ta faute

Depuis une heure, Alexandre travaillait à plusieurs exercices d'interprétations de signes pour son prochain cours de Divination. Sa main serrée autour de sa plume gélait et il tremblait sous le manteau qu'il avait gardé. Il auarit préféré la sakle commune, mais celle-ci trop bruyante l'empêchait de se concentrer. Or, réfléchir à des prédictions sollicitait un grand calme. Il feuilletta son manuel et parcourut une liste des signes pour analyser celle que le garçon essayait de déchiffrer. Le faucon, c'était aisé de soubvenir que cela représentait un ennemi motel, mais une fleur ou un arbre renvoyait à trop d'interprétations possibles.

Brusquement, un cri le sortit de sa réflexion profonde et le fit sursauter. Sa main heurta alors l'encrier et Alexandre grimaça en le voyantse renverser sur l'une de ses feuilles. Il se précipita pour tirer les autres et évita de prolonger le désastre. Son regard chercha en même temps ce qui venait de se passer et remarqua une élève assez âgée visiblement en colère. Il ne connaidssait personne du nom qu'elle venait de prononcer, mais ce n'était apparemment pas une de ses amies. Alexandre essuya rapidement l'encre en prêta attention à l'aînée et se décida à aller vers elle.

Avant de s'avancer, il glissa la main dans son sac pour passer un objet important dans sa main et la rejoignit.

"Bonjour !"

Alexandre sourit, un peu gêné, et tendit une tablette de chocolat.

"Tu veux en manger un peu avec moi ? c'est bon pour le moral !"

La salle d'études n'était pas un lieu où Olivia venait souvent étudier. À vrai dire, c'était la deuxième fois seulement que l'aiglonne s'y aventurait et, au vu ce qui avait découlé de sa visite précédente, sa frilosité était justifiée. Cependant, c'était justement à cause de la froide austérité que lui inspirait la pièce que la première année avait décidé d'y retenter sa chance. En effet, la chaleur humaine et les échanges spontanés et amicaux qu'elle avait dans sa salle commune étaient une distraction à laquelle la jeune sorcière ne pouvait se laisser aller pour le travail qui l'attendait. Après avoir passé des heures à amasser des informations pour son devoir d'Histoire, elle devait passer à la phase la plus importante de l'opération : le tri et la sélection des informations qui auraient le privilège de figurer dans son devoir. Son manque de rigueur sur cette étape lors de son devoir précédent lui avait fait apprendre une leçon qu'elle ne souhaitait pas qu'on lui répète : l'excès d'informations - en plus de conduire au non-respect des consignes - provoquait le hors-sujet et n'était pas récompensé, bien au contraire !

Elle était donc plongée dans ses feuilles de brouillon, toute à son exercice de tri, lorsqu'un objet entra en contact avec son front, la déconcentrant instantanément. Un râle énervé lui permit de repérer assez rapidement d'où provenait le missile et, aussi téméraire qu'elle fut, la née-moldu se retint de faire ce que son instinct lui dictait - renvoyer la boule de parchemin froissée à son expéditrice. Non seulement cette dernière semblait être de très mauvaise humeur, mais elle paraissait aussi suffisamment âgée pour que la première année s'inquiète de l'ampleur et de la dangerosité de son répertoire de sorts. Et puis de toute façon, avec l'adresse qui était la sienne, la petite métisse savait qu'il y avait peu de chance qu'elle atteigne sa cible.

Indécise, elle regardait autour d'elle, pour voir si elle était la seule perturbée par l'énervement de plus en plus visible de son aînée, lorsqu'une exclamation de cette dernière provoqua le sursaut d'un autre élève et un petit incident avec son encrier. Elle ne parvenait pas à lire l'expression de son visage, mais elle l'avait clairement vu se saisir de quelque chose dans son sac et son pas paraissait determiné. Alors, projectile offensant en main, elle lui emboîta le pas en direction de l'élève perturbatrice. L'union faisant la force, elle pourrait le soutenir dans la manifestation de son mécontentement et puis ... la tablette de chocolat tendu à l'infractrice surprit tellement la fillette, qu'elle ne put s'empêcher de s'exclamer à son tour.

Elle redressa la tête délaissant l’appui confortable de ces paumes sur sont front. Elle était perdue à la suite de cette lettre et l’idée qu’elle avait initialement de répondre avant de travailler un peu s’évapora dans la brume de ces doutes et pensées. Cette fille avait vraiment le don pour l’agacer et ce n’est que lorsque la voix de quelqu’un s’éleva dans la pièce que la capitaine de quidditch se rendit compte qu’une personne était venue à sa rencontre. Comme si le bonjour ne suffisait pas, le garçon lui proposa du chocolat. Du chocolat ? Aliénor fronça les sourcils avant de soufflet et de monter les yeux d’un air désabusé vers le visage possédant cette main tendue. Mais elle n’eut rien le temps de dire vu qu’une autre personne qu’elle avait visiblement dérangé répondit au garçon. Pris un truc sur la tête ? Aliénor ne fit pas de suite le lien mais elle se redressa quand elle compris, se tordant le cou pour tenter d’apercevoir la boulette de papier. Elle ne pouvait pas laisser cette lettre trainer, même si elle ne portait pas cet objet dans son cœur, il ne manquerait plus que quelqu’un qu’elle n’appréciait pas, tombe dessus. Cette lettre contenait des brides d’information sur la relation qu’elle avait avec Aelle et elle n’avait pas vraiment envie que qui que ce soit lie les deux Poufsouffle. D’autant que les rumeurs allaient vite au château.

-Prends-le le chocolat j’en veux pas.

Elle n’en avait pas envie parce que le chocolat ne règlerait pas ces problèmes et en plus elle mangeait de cette denrée avec la plus grande parcimonie. Certes elle jouait au quidditch mais elle devait garder son corps de sportive si elle voulait briller dans le programme espoir et tenter de se faire repérer par un recruteur de l’ISMI. Donc elle faisait attention à son alimentation ce qui impliquait de limiter sa consommation de chocolat. Ce n’est pas en se goinfrant de sucreries qu’elle serait plus agile sur son balai.

Elle se leva donc, toujours agacée.

-Il est tombé où ?

Elle se tourna vers la plus jeune, elle devait savoir où était sa lettre elle, vu qu’il y avait de fortes chances pour que ce soit ce qu’elle s’était prise en pleine tête.

Alexandre baissa la tête, soudainement intimidé par les interventions succesives des deux filles. Le chocolat entre ses mains, il bredouilla :

"C'est juste... le chocolat, c'est bon pour le moral. Ca aide à digérer les coups durs."

Il baissa les yeux devant la seconde, honteux de ne pas l'avoir vu, et balbutia :

"Pardon. On peut partager ! Et puis, j'en ai une autre dans mon sac ! Je peux aller la chercher !"

Sa mère lui envoyait un colis de sucreries toutes les semaines depuis sa première année et en dépit de sa gourmandise, le garçon n'aurait jamais su tous les écouler sans en offrir à ses camarades ou des inconnus. Et puis, c'était si agréable de voir des personnes sourire lorsqu'on partageait un chocolat ensemble.

L'aînée aboya pour demander un objet et il ne sut pas de quoi il s'agissait, hormis qu'elle semblait l'avoir perdu. Si c'était dans cette salle, après l'incident, cela devait être tombé ai sol. Alexandre se décida à explorer le sol en se mettant à quatre pattes.

"C'est peut-être coincé sous les tables !"

L'adolescent progressa doucement vers la prelière et bougea une chaise sur le chemin. Son regard ne remarqua rien d'inhabitiel. Les objets, dans une chute pouvaient voler parfois loin... Une fois, il avait retrouvé un stylo à l'autre bout de la salle commune. Le garçon refusa de se décoiurager et continua une inspection minutieuse.

La réponse de son aînée lui fit l’effet d’une douche froide qui la ramena à la réalité de la situation, lui faisant remercier l’univers de n’avoir pas renvoyé le projectile reçu à sa source. Et quelle source c’était ! En face d’elle, droite comme un i et clairement mécontente, la cadette reconnue Alienor Delphillia, la Alienor Delphililia : septième année, capitaine des Hel’s de Poufsouffle et surtout, batteuse hors pair ! Aussi efficace qu'un sortilège de stupéfixion, le regard vairon de la septième année la clouait sur place, empêchant la petite gourmande d’accepter l’offre d’encore plus de chocolat qu’on lui faisait.

Si Olivia avait admiré la prestance de la capitaine des blaireaux sur le terrain le mois dernier, maintenant qu’elle était en sa présence la première année était apeurée par l’aura que dégageait la joueuse de Quidditch. Une fois de plus, sa spontanéité l’avait mise dans la mouise. L’anglaise se redressa et la petite écossaise recula, effrayée.


« Hein ? » Puis comprenant ce à quoi la blairelle faisait allusion elle poursuivit « Sur ma tête ! » et comme la situation l’emplissait de nervosité elle continua, incapable de s’arrêter « Mais c’est pas grave, j’ai même pas eu mal alors ça va, ça arrive. J’ai encore du mal à utiliser ma plume alors je jette un tas de parchemin aussi, tu sais ! Je t’avoue que je suis toujours à la recherche d’une solution magique alternative. Ça doit bien exister une encre qui sèche tout de suite pour ne pas faire de bavures ? Maman m’avait dit de prendre du buvard mais j’ai oublié, pourtant j’ai vérifié ma malle plein de fois mais c'était pas sur la liste, alors forcément … »

C’était un véritable raz-de-marée verbal que la fillette ne parvenait pas à arrêter. Personne ne lui avait demandé d’épiloguer sur son difficile usage des plumes. L’intervention du généreux donneur de chocolat, si elle n’arrêta pas le massacre, la surpris tellement qu’elle se tourna en direction de sa voix …et le découvrit agenouillé sous les tables.

Elle n’était pas tombée sur les baguettes les plus puissantes de la boutique là… Entre l’autre qui proposait d’aller chercher tout son stock de chocolat avant de se jeter par terre et la deuxième qui lui expliquait comment ne pas faire de tâche sur un parchemin elle préfèrerait presque relire en boucle la lettre d’Aelle. Quoi que… Non. Mais dans tous les cas elle devait retrouver cette fichue lettre ! Ne serait-ce que pour personne n’apprenne qu’elle correspondait de manière épistolaire avec Aelle Bristyle, son ennemie jurée, la Poufsouffle qu’elle ne pouvait pas supporter.

-Je me fou du chocolat et encore plus de l’encre. T’as qu’à faire comme tout le monde et acheter une plume antitache.

Un peu plus cher mais si pratique pour les jeunes élèves.

Debout, elle balaya la salle du regard alors que la plus jeune demandait au garçon ce qu’il faisait au sol. En voilà une bonne idée tient, lui faire comprendre qu’il était crétin. L’agacement qu’elle nourrissait par la faute d’Aelle se dirigeait presque naturellement sur ces deux pauvres enfants qui n’avaient absolument rien demandé. Ils étaient juste là au mauvais moment.

-T’étais assise où ?

Demanda-t-elle à la fille alors qu’elle s’approchait des autres tables prenant la direction d’où semblait venir la fille. Retrouver cette lettre était devenu presque un objectif de vie et elle ne pourrait penser à rien d’autre tant qu’elle n’aurait pas le parchemin entre les mains. Ceci dit, aussi crétin qu’il semblait être, il avait peut-être raison, le parchemin pourrait très bien être sous une table.

Devant la forte colère de l'aînée, Alexandre avait préféré reculer et se consacrer à une autre manière de l'aider. S'il réussissait à retrouver ce que la jeune fille avait pu perdre, elle s'adoucirait sûrement. Si seulement il pouvait savoir quoi chercher en revanche... Là, en dessous de la table, le garçon se sentait un peu idiot de progresser lentement en fouillant millimètre par millimètre la surface du plancher dans l'espoir de répérer un objet incongrue. Et il y avait des obstacles ! Sa main s'était posée quelques instants plus tôt sur la pointe d'un crayon qu'un élève avait dû oublier depuis un bout de temps.

Il releva la tête soudain entendant une logorrhée verbale et réprima un sourire en constatant qu'il existait visiblement d'autres personnes au moins aussi bavardes que lui. Alexandre s'apprêta à chercher de nouveau en tâtonnant lorsque la jeune fille l'interpelant en souhaitant savoir ce qu'il faisait sous la table. Il roula des yeux en bénissant de fixer le sol. De la sorte, son interlocutrice ne remarquerait pas son expression agacée. Ce n'était tout de même pas sorcier de comprendre l'intention.

"Je cherche ce qu'elle a pu égarer. Si quelque chose a échappé de tes mains, il est forcément tombé au sol. Enfin, il a pu voler quelque part dans la pièce, certes, mais à terme, il retombera toujours au sol. "

Alexandre releva timidement les yeux vers l'aînée, espèrant que sa colère soit un peu passée.

"Je... mais ça szrait plus facile de savoir quoi chercher."

Mettant trop de temps à répondre, Aliénor se désintéressa de la fille pour finalement se diriger vers ce qui semblait être la direction prise par la boule de papier. Le garçon lui rampait toujours sur le sol mais pas dans la bonne direction selon la jeune fille qui s’accroupis au niveau de quelques autres bancs un peu plus loin. Observant le sol elle mis quelques secondes avant de voir, un peu plus loin d’elle mais relativement proche du garçon, la boule de papier qu’elle avait jeté quelques minutes auparavant.

-Là !

Son exclamation fut rapidement suivie d’un chut qu’elle accueillit avec un regard noir ce qui semblait agacer la personne qui devait être en 5ème ou 6ème année. Rien à faire, elle avait plus important à trouver qu’un rabat-joie aujourd’hui.

-La boule de papier, tu pourrais l’attraper s’te plait ?

A cet instant, la lettre chiffonnée valait bien plus que tout le chocolat du monde. Certes Aelle était agaçante et inutile, mais elle ne voulait surtout pas que quelqu’un trouve cette lettre avant elle. Et même si l’étudiante ne faisait avancer en rien les solutions d’Aliénor, en parler avec quelqu’un d’autre lui faisait le plus grand bien, même si elle ne l’avouerait jamais. Bon après est-ce qu’elle était prête à se trainer par terre sous les tables juste pour la récupérer… Non, elle avait visiblement un blondinet déjà prêt à le faire pour elle, elle n’allait pas se priver. Pointant du doigt son précieux parchemin, elle espérait qu’il l’attraperait sans trop de problème et surtout sans trop de questions. Elle connaissait la tendance des gens ici à poser des questions pour rien. Il fallait voir le bibliothécaire qui l’avait harcelé rien que pour qu’elle puisse voir un pauvre registre. Mais bon, elle s’y faisait avec le temps et avait appris à répondre spontanément des trucs débiles pour que les autres arrêter de poser trop de questions. La vie privée à Poudlard était parfois bien mise à mal…

Voilà les paroles sur lesquelles Olivia décida de se concentrer. Certes, l’évocation des plumes anti-tâches, qui en un instant résolvait une difficulté de presque trois mois, méritait que la née-moldue exprima sa gratitude, mais craignant que sa nervosité ne prenne de nouveau le contrôle de sa langue, elle garda le silence. De plus, elle soupçonnait fortement d'être partiellement responsable de l'humeur de plus en plus mauvaise de la septième année et ne voulait pas empirer la situation. En effet, elle était sûre à quatre-vingt-dix-neuf pour cent - parce que rien n’était jamais sûre à cent pour cent - qu’elle avait entre ses mains ce que l’Anglaise recherchait.

Contrairement à la supposition du poufsouffle qui rampait au sol, le projectile qui avait atterri sur le front d’Olivia n'avait pas quitté son poing depuis qu’elle s’en était saisi. Après avoir résisté à la tentation de le renvoyer à l’envoyeur, la première année avait gardé la preuve de son agression avec elle. Elle ne comprenait pas pourquoi son aînée voulait absolument récupérer ce qu'elle supposait être un brouillon de devoir, mais la batteuse semblait déterminée à récupérer son projectile et Olivia ne comptait pas être un obstacle sur son chemin. Cependant, avant qu'elle n'ait le temps de lui tendre le parchemin-projectile, la grande brune se détourna d’elle, forçant Olivia à lui emboîter le pas - la petite métisse était vraiment déterminée à ne plus adresser la parole à la joueuse de Quidditch. Elle s’apprêtait à lui tapoter sur l’épaule pour attirer son attention, mais fut coupée dans son élan par l’exclamation d’Alienor, qui s’adressait au garçon agenouillé sous les tables.


La septième année avait apparemment trouvé son bonheur. Curieuse de savoir ce qu'elle avait entre les mains, Olivia défroissa le parchemin et se mit à le lire.