Mercredi 20 janvier,
Un moment après 14h.



Bonjour lac, bonjour pierres. Cette fois je ne m'approche pas...
Je te regarde du point de vue de l'autre minable... Tu es beau de loin comme de près mais la beauté est différente. De loin on peut constater ton ampleur, ta couleur, tes vagues à l'âme. De près on peut constater une plus grande ampleur encore, une couleur différente, on peut voir ta vie plus que tes danses.

Je sais pas pourquoi j'ai pas envie de m'approcher de toi, il fait pourtant moins froid, même si le vent me met des gifles en pleine figure de temps à autre, des gifles froides, sacré vent.
La main contre l'arbre, ça fait combien de temps que je t'observe maintenant ?
Peu importe. Maintenant que j'y penses, j'étais venu, avant l'accident, j'étais venu, j'étais là.
J'ai regardé le lac d'ici, exactement d'ici, de cet endroit, puis j'étais allé au lac, je m'y suis baigné. Je me suis baigné dans le lac, j'ai parlé aux pierres et au lac.
J'ai contemplé son ampleur puis la petitesse de cet arbre, puis je suis revenu à l'arbre pour contempler l'ampleur du lac et ma propre petitesse.

Quelque chose n'allait pas, j'avais un mauvais pressentiment, et, malgré que je le fasse habituellement rarement, je n'ai pas suivi mon instinct... Je sais pas vraiment pourquoi j'ai fait ça, j'aurais sûrement pas dû... Mais est-ce que je méritais qu'il me tr- non. C'est moi qui l'ait trahit, j'ai trahit mon instinct.

Ce sont des pas que j'entends ? On est jamais seul ici bas...

Après ces quatre heures interminables de métamorphose, après ce repas que je n'ai fait que survoler sans y prendre plaisir, trop fatiguée par les récents événements qui perturbent malgré moi mes nuits, j'ai besoin de retrouver la solitude de la cabane près du lac, et le froid qui étrangement a un certain pouvoir pour me recentrer l'esprit.

En passant les portes, la clarté m'éblouit un peu et le vent dissipe mes pensées par sa vigueur sur mes joues. Je profite une seconde de la sensation de sérénité que me procure cet endroit, immobile, un léger sourire aux coins des lèvres. La cabane que l'on a construite avec les filles est bien plus éloignée, cachée non loin du lac, dissimulé par les arbres à l'abri des oreilles et des regard indiscret. Cette fois je n'ai pas besoin de ma bande, je n'ai même pas envie de croiser la moindre personne, j'ai besoin de profiter moi et juste moi.

Mes pas se rapprochent mais l'étendue d'eau sombre et immense m'attire malgré tout vers elle, les rayons du soleil ne me réchauffes pas énormément en cette période, mais leur pouvoir scintillant sur la surface ne se perd jamais, et m'attire à chaque fois tel un aimant. Mes yeux restent scotcher sur les reflets et mon corps rejoint la rive presque en pilote automatique, je lâche mon sac négligemment à quelques mettre avant de m'accroupir pour faire glisser ma main grande ouvert dans l'eau, je la laisse serpenter, créant de petits mouvements de vagues qui élargissent mon sourire comme une enfant. J'adore cet endroit !

L'eau sur ma peau arrive presque à laver pendant un instant la dispute, le sang de Gideon, la dualité des deux garçons, ma culpabilité et surtout la colère et la violence qu'a fait surgir cette rencontre. Plus rien ne compte sur le moment, mon esprit est clair et limpide, comme rarement.

@Redose Omniak, @Gideon Atwood pour la mention

Mouai autant pour moi c'était... Rien que le vent je suppose... Peu importe au final.
Tandis que je contemplais le lac, une personne vient troubler sa tranquillité et la mienne par la même occasion, je suis pas vraiment tranquille mais... Contemplant le lac j'étais... Pas moi, pas Redose, Lins, Remulus Omniak, né le 23 février 2035, j'étais un inconnu du lac, né quand j'ai commencé à le contempler, un voyeur, c'est le mot ? Peu importe.

L'autre inconnu qui était venu courtiser le lac n'était autre que... Que l'autre minable d'E... D'El... Pff... J'arrive pas à ne serait-ce que penser à ce nom tant il me répugne. Quelques jours après l'accident j'avais peut-être pu... M'énerver, être triste et énerver, me défouler simplement par ce qui me passait sous la main. Autant avec quelques temps ce n'était plus tant la colère qui m'envahissait de haut en bas, de chaud à froid elle s'était dissipée. C'était... C'est. Oui c'est de la frustration, du dégoût, du mépris, de la tristesse aussi sûrement mais, ça n'était plus de la colère je pense...
Je crois que le sentiment qui m'envahit et que j'ai refusé d'admettre ou plutôt d'accepter était ce sentiment de fatigue.

Ce sentiment que t'éprouves quand t'as plus de volonté, et peu à peu tu sombres dans l'ennui, tu deviens ennuyeux, ennuyant, ennuyé. Et t'as même pas envie d'en finir tant t'es fatigué...
Quel sentiment dégoûtant... C'est littéralement un trou dans le cœur plus grand que le cœur, un trou parasite qui grandit peu à peu, un cœur hôte plus petit que son parasite qui rétrécit en même... Temps.

Redose s'accroupit et se caresse l'arrière du crâne, pas pour se cacher mais, parce que je sais plus trop quoi en penser moi de tout ça... D'un côté j'suis pas en colère et j'veux pas l'attaquer, de l'autre j'pense qu'elle est minable et qu'elle est un nuisible à exterminer... C'est... Très étrange ? Non, c'est plus dérangeant qu'étrange puisque je peux mettre le doigt sur ce que je ressent, mais je ne peux pas mettre de mot sur ce que je veux, la fatigue m'en empêche.

Accroupi, à regarder cette minable d'un air blasé, je sais plus vraiment quoi en penser, les mains de nouveau dans ses poches, son regard se détourne vers l'horizon.

Le temps semble filer sans qu'il n'ai d'impact sur moi, les secondes s'égrainent et pourtant je reste là, figée dans une bulle de nature protectrice qui me fait du bien. Le calme tranquille et imperturbable de la surface, le clapotis de ma paume contre la pression de l'eau, le bruit du vent qui passe et fait voleter mes cheveux dans une danse incontrôlée, toute cette atmosphère épurée pourtant si complexe me semble parfaite. Mes yeux passent de l'horizon à mes mains mouillées, du ciel de coton au sol froid, ma respiration en écho accompagne mes battements de cœur dans une cohérence plutôt paisible. Rien ne semble pouvoir m'atteindre à cet instant, rien ne peut contrebalancer la force positive des éléments et pourtant....

Sans vraiment réussir à en définir la raison, je sens que quelque chose me dérange, vient perturber mon équilibre paisible, m'oppresse sans raison. Je ne me sens pas seule dans ma bulle. D'un mouvement brusque, je me redresse et scrute les alentours. Le temps est frais et peu d'élèves sortent dans le parc, préférant la chaleur et le confort de leur salle commune, postés sur des canapés ou partageant des moments ensemble à jouer ou étudier pour ceux qui n'ont pas cours. Est-ce mon esprit trop fatigué qui m'embarque dans ses délires ? Est ce le vent farceur qui se fait compagnon imaginaire ? Un frisson me parcourt un instant, forçant mes mains à se regrouper autour de mes bras dans un mouvement vigoureux de haut en bas pour me réchauffer.

Dos au lac, j'épie les arbres en avançant légèrement, mes yeux cherchent une raison à mon oppression et tombe assez rapidement sur la source de tous mes problèmes du moment. Il est là, accroupi, observant je ne sais quoi dans ma direction, mes poings se ferment, mes mâchoires se crispent et tout en moi se tend d'agacement envers lui. Je n'ai aucune envie de voir cette espèce de grande gueule sans intérêt, ni de le voir ni de l'entendre parler de sa voix irritante et bien trop fière de lui. Rien ne se passe jamais bien lorsque nous sommes dans le même espace, tout fini toujours mal, mais il est là, et sans vraiment savoir pourquoi, je suis attirer vers lui comme s'il était mon lac.

- Qu'est-ce que tu fous là Red ? J'sais qu'tu n'peux plus t'passer d'moi, mais t'as rien d'autre à foutre ? J'en ai rien à faire de la vrai raison de sa présence ici, cette fois j'ai envie d'être en position de force, j'ai envie de lui faire mal comme il arrive si souvent à le faire avec moi. T'as pas des plans sadiques pour terroriser les autres à inventer avec Gid' ? Aaaaa ben non, vous n'êtes plus ami c'est con ça !!! A deux mettre de lui maintenant, un sourire sournois et mesquin passe sur mon visage, en observant le sien je ne peux m'empêcher de voir que ses traits son bien plus froids et fatigués que d'habitude. Est-ce que le soldat de méchanceté aurait du mal à dormir lui aussi ? La carapace de "l'agresseur" aurait-elle des failles ?

@Redose Omniak

Le mouvement en bas capte presque mon attention, décidemment, l'autre minable n'a plus toute sa tête à scruter autour d'elle comme ça, à moins qu'elle ne danse ? Je sais pas trop, je peux pas détourner mon regard de l'horizon, je ne la voit que via ma vision périphérique, et c'est logique, qui voudrait regarder un morceau de viande aussi laid et répugnant... Ah bah. Oui évidemment, Gideon Atwood.
Grand bien lui fasse.

Un bâillement s'échappa et je la voyais se rapprocher de plus en plus depuis ma vision périphérique, elle m'avait sûrement vu, que sais-je. Et surtout, qu'est-ce que j'en ai à faire. Elle n'est rien, elle ne l'a jamais été, elle ne le sera jamais. Trop faible pour être un ennemi, trop chiante pour être un ami, trop lâche pour être digne d'intérêt alors que je peux trouver de l'intérêt dans n'importe quoi, même les pierres pourtant inertes, même les arbres silencieux. Pff...

Sa voix de chieuse vient me percer les oreilles. Qu'est-ce que je fous là ? Je sais pas. Je n'ai aucune raison d'être là mais j'ai pas plus de raison de rester en vie, toi non plus, je n'ai pas de mission qui m'oblige à rester en vie, rien ni personne à aimer, à défendre, à rendre meilleur. Ouaip, en bref, autant de raison d'être là que de vivre, se contenter de regarder l'horizon et d'apprécier son ampleur.
Donc ouai, j'ai rien à foutre ici.

Peu après elle enchaîne avec une énième question, des plans sadiques avec Gid' ? Pas besoin de lui pour faire des plans sadiques, d'autant plus que j'ai même pas besoin de plans pour être sadique. Juste d'un peu de... Volonté ?
Je n'ai jamais eu besoin de Gid' et j'pense que c'est réciproque, sa présence était juste agréable. C'est ce que j'aimerais lui répondre mais, au final, mérite-t-elle de l'intérêt ? Non. Mérite-t-elle de l'attention ? Non. Mérit.. Non. Flemme.

Je la regarda un instant et sur le point de sortir des mots les bâillements prirent le dessus, tant pis, je dois rester silencieux j'imagine, mon corps s'étire un peu pour revenir à sa position initial, seule différence étant qu'après avoir fermé les yeux pour bâiller, il s'était rouvert sur l'horizon.
Pauvre créature minable, je ne suis pas en colère, mais tu ne mérites pas que je dépose sur toi ne serait-ce que l'ombre d'un regard, une pensée à ton encontre est même amplement de trop pour toi.
Après avoir sombrée dans l'ennui.
Tu finiras par sombrer dans l'oubli.
Et je ne serais pas là pour contempler cela, après tout, tu es la première de ma liste des personnes ignorées, dire que tu passes devant Maria la moldue... Pathétique.

Il se fout de moi, je rêve !!! Comment peut-il être aussi agaçant et nonchalant ? Comment peut-il me déranger sans même parler ? C'est presque viscéral, je le regarde m'éviter sans aucun problème et ça m'énerve tellement, cette ignorance qu'il me jette au visage m'est presque plus insupportable que sa colère et son arrogance. Je ne dois pas laisser mes émotions prendre le dessus, il n'est pas plus fort que moi, c'est juste ce qu'il veut me laisser croire.

J'approche encore un peu et le pousse de mon pied avec force pour le faire basculer en arrière, l'équilibre de sa position accroupi m'aide beaucoup, ma rage envers lui fait le reste. Je m'abaisse à son niveau et attrape son menton d'une main ferme, crispant mes doigts autours de sa mâchoire pour ne pas le laisser s'en défaire, et pour forcer son visage à être face au mien. Mes yeux noirs trancheraient son âme s'ils en étaient capable, mais étrangement, cette proximité me trouble autant qu'elle me répugne. Pendant quelques secondes de flottement, immobile face à lui, j'ai envie de l'embrasser autant que de le frapper. Heureusement, ses yeux me rappellent assez vite les souvenirs désastreux qui nous lient et nous séparent à la fois, ma raison prend le dessus sur mes pulsions, et je retrouve de nouveau cette volonté agressive.

- Jamais tu réponds quand on t'parles ? T'as peur de moi maintenant Red ?

@Redose Omniak

Hoop là.. J'suis sur le point de tomber, qu'elle est pénible, mais je m'exaspère encore plus, j'essaye même pas de me rattraper. Libre à elle de faire ce qu'elle veut.
Jouer à "tu me tiens je te tiens par la barbichette" d'ailleurs c'est peut-être à ça que l'on joue actuellement, celui qui rigole aura une tapette ? Je suis pas prêt de rire, je suis pas certain d'en être ne serait-ce que capable.

Je vois pas pourquoi elle voudrait que quiconque ne contemple cette immondice qui se lit sur son visage, elle doit se prendre pour une gorgone, Médusa sans ses pouvoirs, c'est franchement minable, c'est franchement gênant, car même si nos visages sont aussi prêt.
Je ne te regarderais point.
Il se peut que je te vois et d'ailleurs je te vois, mais en aucun cas je ne te regarderais, je continuerais à fixer un point imaginaire même si il m'empêche de voir l'horizon. Mon regard sera vide, rien n'y entrera, plutôt perdre ensemble que de te laisser gagner.

Et je resterais aussi longtemps que je le puisses, mu face à toi.

Je ne répondrais pas quand TU me parles. Même si j'en ai presque envie vu l'idée que tu sembles de te faire de moi, je n'ai peur ni de toi, ni... De ta sale face, ni de ta sale voix, ni de ton abominable être entier.

Redose se laissa tomber en arrière sans se soucier de si l'autre énergumène ne le suivrait dans sa chute.

Aucun son ne sort de sa bouche, rien ne semble sortir de lui d'ailleurs, jamais, ni émotions, ni geste non contrôlés, rien qui pourrait me laisser apercevoir ce qu'il ressent, et c'est peut être ce qui m'énerve tellement chez lui, aujourd'hui encore plus que les autres jours. A quelques centimètres de moi il semble pourtant si loin, je le déteste d'être ce qu'il est.

Il ne dit rien, s'abandonne en arrière, et je lâche mon emprise, resignée.

Je le regarde un instant et finit par m'assoir, les genoux plier, dos à lui. Il ne veux pas parler qu'il ne parle pas. Le silence ne me dérange pas d'habitude, il m'apaise, pourquoi ce troll changerait ma vision des choses après tout ? Je respire profondement, sort de ma poche un petit paquet de Ballongommes, l'ouvre et en déballe un de son papier, que je glisse dans ma bouche en scrutant devant moi. Sans détourner les yeux du lac je tend le paquet vers lui sans grand espoir, et le pose entre nous.

Mes mâchoires s'activent sur le chewing-gum, déchargeant mon trop plein d'énervement sur autre chose que sur lui. La journée avait si bien commencée , comment un visage peut-il tout gâcher comme ça c'est dingue ! Le vent siffle toujours, glaçant nos joues, et giflant nos esprits comme s'il se moquer de la situation. Il n'a pas tord.

@Redose Omniak

Il semblerait qu'elle ait enfin finit par lâcher prise. Peut-être que si elle avait compris que rien de tout ça n'avait d'importance on en serait pas là, c'est vrai quoi... Je suis comme ça... J'ai conscience d'être ainsi, et je l'oublies parfois mais c'est ainsi que je suis... Tout le monde veut toujours me faire changer mais ma personnalité survit toujours, presque, toujours... Quand la dernière a été attaquée par une bande de sales cons de moldus elle a lentement été remplacée par une plus forte, plus résistante.
Et si celle là se faisait n'était pas assez forte une plus forte la remplacerait. Mais en attendant je suis comme ça et ça aurait pu être pire...

Mais bon. Tant pis.

Je sais pas ce qu'elle veut avec sa boîte mais j'm'en tape moi. Je veux juste regarder le ciel... Il est comparable à la mer... Sauf qu'il est bien plus grand, plus vaste, plus plein tout en étant plus vide... Les nuages sont beaux... Il y'a des castors, des hippocampes, il y'a même un dragon... Et moi je suis un nuage, je change en fonction du temps, un simple oiseau ne saurait me changer.

J'en aurait presque oublié l'énergumène à côté, et ce vent qui siffle toujours, glaçant nos joues, et giflant nos esprits comme s'il se moquait de la situation. Il n'a pas complétement tort.

Le pop des bulles de chewing-gum qui éclatent est le seul bruit qui passe entre nous depuis quelques minutes, il ne cède pas, il ne cède jamais. Je délaisse un instant la vue du lac, et ma fausse ignorance pour me tourner vers lui, la tête penchée je le dévisage sans honte cette fois. Ses cheveux étalés au sol forme un amas sans forme, de là où je suis, les traits de sa mâchoire semblent carrés et dessinés, bien trop abrupt pour ne pas y faire tomber son regard. Son uniforme ne ressemble pas à grand chose et sa cape brûlée me rappelle de mauvais souvenirs. Pourquoi continue t-il de porter celle la ? Je sens encore la flamme et son regard vide et imperturbable. Ses mains dans les poches, comme toujours ne laisse rien entrevoir du reste, je pense ne jamais avoir fait attention, a t-il des bagues ? Un bracelet ? Aucune idée.... Mes yeux finissent leur course et remontent vers les siens, toujours loin, scrutant le ciel sans faire attention à moi.

Est ce le fait qu'il m'ignore qui m'énerve autant ? Est ce qu'il a raison, est ce que je ne suis que cette petite fille riche qui fait un caprice de ne pas être écouté ? Est ce le fait qu'il m'ignore qui m'attire autant ?

Je retourne mon attention vers le lac, perplexe. Je laisse mes pensées se mélanger et se tordre quelques minutes, pour finalement en arrivé à une conclusion qui me convient : Au final, peut être que je le suis un peu, riche et capricieuse, et après ? Il devra faire avec, je ne vais pas m'excuser. Dans un dernier "pop", je claque une bulle et m'allonge à coté de lui, la communication ne passe plus, mais le ciel ne lui appartient pas.

- Gideon.... Tu l'aimes ? J'veux dire... C'était vraiment ton ami ? Cette fois mon ton n'a rien d'ironique, je veux vraiment savoir, à défaut de le comprendre.

@Redose Omniak, @Gideon Atwood pour la mention