Nouveau, nouvelle, sorcier, sorcière,
Te voici dans la version 4.0 de l'animation des nouveaux !

En voici le contexte :
Qui dit rentrée à Poudlard dit également début des cours. Et pas n'importe lesquels puisque c'est la somptueuse Miss Xarinez, professeure de potions, qui a l'honneur t'accueillir lors de ton deuxième cours à Poudlard, le premier étant les défenses contre les forces du mal (courage ).

Le fonctionnement :
A la suite du post écrit par la Plume de Miss Xarinez (et de ceux de tes camarades) tu peux rédiger un post unique. Tu dois prendre en compte que nous sommes début septembre, que ton personnage a 11 ans et qu'il va en classe avec ses camarades. (Et oui, pour les cours particuliers il va falloir négocier avec tes professeurs préférés !)
Petit rappel des règles du RP au passage, tu peux citer les paroles du professeur (en gardant sa couleur code : #400080) mais tu ne peux faire parler ou réagir aucun autre personnage que le tien. De plus, ton RP doit faire minimum 220 mots (sans compter les citations).

Les RNA : Ben oui, ils servent à quoi ceux là ?
Nous passerons éditer ton message pour te conseiller concernant les RP (un hibou te sera envoyé pour que tu saches que nous sommes passés). Le but est que tu puisses te lancer dans l'aventure sans crainte et sans a priori. Tu dois avant tout te faire plaisir, et si tu as un doute nous seront là pour t'aiguiller.

Un petit résumé parce que c'était trop long ?
Lis le post suivant et laisse ton personnage réagir !

Pour tout question, vous pouvez contacter vos RNA
Cheryl Styles, Lyam Murphy, Elin Spark, Constance Nelson

Aujourd’hui, Magdaléna allait rencontrer une nouvelle promotion d’élèves. Personnellement, elle trouvait ce premier contact important des deux points de vue. Certes, elle n’allait pas, en un coup d’œil, déceler le prochain Linfred, mais identifier un ou, pire, plusieurs trublions capables de se mettre en danger, certainement. Pour les élèves aussi, ce cours d’initiation était fondamental : c’était, pour la plupart, la première qu’il allait approcher un poste de fabrication de potions. *Et ils vont aussi être soulagé d’apprendre qu’ils ne devront pas trimbaler leur chaudron à chaque cours... Mes oreilles aussi d'ailleurs...*, songeait l’enseignante en percevant nettement l’approche de ses élèves en entendant le tintement du métal.

Une fois la cohorte arrivée devant sa salle, Magdaléna ouvrit la porte et fit signe à tout ce petit monde de rentrer dans le calme. Une fois qu’ils furent installés, elle commença :
« Bonjour à vous. Je suis Magdaléna Xarinez et je suis donc votre professeure de potions. En premier lieu : posez votre chaudron sur la paillasse devant vous. Du moins pour les élèves qui ont eu la bonne idée de le prendre avec eux : pour les autres, je vous invite à l’apporter ce soir après les cours. Bien. Vos chaudrons resteront ici, dans cette salle, et cela jusqu’aux vacances, où vous aurez la possibilité de les reprendre chez vous. »

Le petit point chaudron ayant été abordé, elle enchaîna rapidement sur quelques points de sécurité :
« Bien-sûr, je vous rappelle que l’art des potions peut être parfois dangereux, y compris pendant la fabrication. Donc il est formellement interdit de courir et de crier dans cette salle, afin d’éviter tout incident… Maintenant que c’est clair pour tout le monde, nous allons faire un rapide tour de classe et vous allez me dire ce qu’est pour vous les potions ou ce que vous attendez d’un tel cours ».

Bedelia était absolument crevée, elle s’était trimballé son chaudron depuis le cinquième étage et il fallait dire qu’il était presque aussi lourd qu’elle… Elle n’eut même pas le temps de le poser par terre dans le couloir que la porte de la salle de potion s’était ouverte brusquement. Une femme brune d’une trentaine d’années à l’air sérieusement terrifiante se tenait dans l’encadrement de la porte et leur faisait signe de rentrer.
La jeune fille, transpirante, saisit son chaudron à pleines mains et avança comme elle put dans la pièce surchauffée. Le cours de potion avait lieu au sous-sol, dans une pièce ronde et sans fenêtres qui semblait retenir des halos de fumée près du plafond. L’ambiance était humide, presque suintante, et les murs étaient recouverts d’étagères sur lesquelles ont trouvait toutes sortes d’ingrédients repoussants. Bedelia s’approcha d’une paillasse vide et posa lourdement son satané chaudron sur le feu encore éteint. Elle avait les joues rouges et les cheveux en bataille.
La femme qui leur avait ouvert la porte prit rapidement la parole :
« Bonjour à vous. Je suis Magdaléna Xarinez et je suis donc votre professeur de potions. En premier lieu : poser votre chaudron sur la paillasse devant vous. Du moins pour les élèves qui ont eu la bonne idée de le prendre avec eux : pour les autres, je vous invite à l’apporter ce soir après les cours. Bien. Vos chaudrons resteront ici, dans cette salle, et cela jusqu’aux vacances, où vous aurez la possibilité de les reprendre chez vous. »
Bedelia était ravie, vraiment ravie, d’apprendre qu’elle n’aurait pas besoin de remonter son chaudron jusqu’à la salle commune de Gryffondor. Tellement ravie qu’elle échappa un gloussement nerveux.
Professeure Xarinez reprit rapidement son discours : « Bien-sûr, je vous rappelle que l’art des potions peut-être parfois dangereux, y compris pendant sa fabrication. Donc il est formellement interdit de courir et de crier dans cette salle, afin d’éviter tout incident…
Maintenant que c’est clair pour tout le monde, nous allons faire un rapide tour de classe et vous allez me dire ce qu’est pour vous les potions ou ce que vous attendez d’un tel cours. »
C’est au moment précis que Bedelia compris qu’elle allait devoir prendre la parole en public qu’elle se rendit compte que la paillasse sur laquelle elle s’était installée était au premier rang et qu’elle allait donc devoir s’exprimer la première. Elle n’était pas très à l’aise socialement, la pauvre petite, elle avait grandi avec sa famille dans une totale isolation du monde extérieur au fin fond de l’île Lewis et Harris.
Bedelia se résolue courageusement à prendre la parole avant que le silence s’installe trop longtemps :
« Erm. Je m’appelle Bedelia Jones. Les potions… Les potions sont utiles. Mais dangereuses aussi… Il faut faire bien attention à la conservation et… à la posologie. Enfin, j’aime quand même beaucoup en faire. J’espère qu’on fera autres choses que des remèdes contre les furoncles cette année. Et… et j’espère qu’on pourra ramasser des ingrédients ! »
La jeune fille, qui s’était levée pour parler, se rassit précipitamment, elle était rouge comme une tomate et fixait résolument son chaudron : il était soudainement devenu son allié le plus précieux dans la salle.

Klaus était au pas de course, en effet à force de s'arrêter à chaque tableau pour demander son chemin ou chaque petit détail du château qui l'intriguait, il avait pris du retard pour son prochain cours. Il n'arrêtait pas de changer de main son chaudron à cause de la douleur dans ses doigts causée par le poids de celui-ci. Deux minutes plus tard, il arrivait enfin derrière un groupe d'élèves qui attendaient devant la porte de la salle des potions. La professeure était une grande femme brune intimidante, Klaus espérait qu'elle n'ait pas remarqué qu'il était arrivé à la dernière minute, il n'avait pas envie de faire mauvaise impression. Le jeune élève s'installa devant une paillasse vite, "Ma foi, j'ai connu plus chaleureux comme endroit" songeait-il en inspectant les lieux du regard. La salle de classe était humide et l'absence de fenêtre donnait une ambiance froide à la pièce. La voix du professeur fit sortir Klaus de ses pensées.
« Bonjour à vous. Je suis Magdaléna Xarinez et je suis donc votre professeur de potions. En premier lieu : poser votre chaudron sur la paillasse devant vous. Du moins pour les élèves qui ont eu la bonne idée de le prendre avec eux : pour les autres, je vous invite à l’apporter ce soir après les cours. Bien. Vos chaudrons resteront ici, dans cette salle, et cela, jusqu’aux vacances, où vous aurez la possibilité de les reprendre chez vous. »
Un air de soulagement apparaissait maintenant sur le visage du jeune garçon, un fardeau de moins à se trimballer, il n'allait point s'en plaindre. Il continuait d'écouter le discours de la professeure espérant une autre bonne nouvelle.
« Bien sûr, je vous rappelle que l’art des potions peut-être parfois dangereux, y compris pendant sa fabrication. Donc il est formellement interdit de courir et de crier dans cette salle, afin d’éviter tout incident…
Maintenant, que c’est clair pour tout le monde, nous allons faire un rapide tour de classe et vous allez me dire ce qu’est pour vous les potions ou ce que vous attendez d’un tel cours. »
C'était une bonne question, Klaus pris un instant pour y réfléchir. Les autres élèves était retissant de prendre la parole, alors le jeune garçon tenta sa chance après un raclement de gorge :
"Pour moi, un sorcier ou une sorcière qui excelle dans le domaine des potions, s'ouvre à une infinité de possibilités, je pense que nous pouvons attribuer des soins grâce aux potions, mais aussi des blessures. Si elles sont données entre de mauvaises mains, elles peuvent faire beaucoup de dégâts. Dans ce cours, on va apprendre à concocter sans danger les différentes potions qui existent et comment s'en servir. Enfin, ce n'est que mon avis bien sûr vu que c'est mon premier cours... "
Klaus était satisfait de son petit discours, des messes basses étaient échangées dans la classe, le jeune garçon en était sans aucun doute le sujet, mais cela ne l'atteignait pas, ses parents lui ont toujours conseillé de modérer son air prétentieux, mais que voulez vous, c'est plus facile à dire qu'à faire. Cette année s'annonce prometteuse.

    C'est l'heure du premier cours de potions. J'entre dans la pièce accompagnée des autres premières-années. Nos ustensiles s'entrechoquant dans nos mains font résonner des bruits de casseroles qui font mal aux oreilles. Je découvre une pièce pleine d'objets insolites propices à la fabrication des potions. Un vrai laboratoire de chimie. Je suis fascinée et curieuse d'apprendre à me servir de tous ces outils. Je sais également que ma maladresse risque de jouer en ma défaveur dans cette matière. Je suis maladroite, oui. Mais ce n'est pas parce que j'ai du mal à coordonner mes mains entre elles. Je suis maladroite parce que je m'empresse trop vite dans mes tâches, et il m'arrive de me prendre les mains dans la verrerie. Dans le restaurant de mes parents, il m'est arrivé bien trop souvent de me prendre le coin des tables et faire tomber la vaisselle qui la recouvrait et attendait d'être débarrassée. Et avec les manches un peu trop grandes de mon uniforme, le danger d'attraper les fioles avec est démultiplié. Une fois que tout le monde est assis, la professeure commence le cours et donne les premières consignes.

    — Bonjour à vous. Je suis Magdaléna Xarinez et je suis donc votre professeure de potions. En premier lieu : posez votre chaudron sur la paillasse devant vous. Du moins pour les élèves qui ont eu la bonne idée de le prendre avec eux : pour les autres, je vous invite à l’apporter ce soir après les cours. Bien. Vos chaudrons resteront ici, dans cette salle, et cela jusqu’aux vacances, où vous aurez la possibilité de les reprendre chez vous.

    Les chaudrons doivent rester en salle ? Mais comment vais-je savoir lequel est le mien si nous les laissons tous ensemble ?
    L'idée ne me plaît pas beaucoup. C'est mon chaudron, et je veux être sûre de ne pas le confondre avec ceux de mes camarades ! Mais je ne veux pas me faire remarquer, alors j'écoute la suite des consignes.

    — Bien-sûr, je vous rappelle que l’art des potions peut être parfois dangereux, y compris pendant la fabrication. Donc il est formellement interdit de courir et de crier dans cette salle, afin d’éviter tout incident… Maintenant que c’est clair pour tout le monde, nous allons faire un rapide tour de classe et vous allez me dire ce qu’est pour vous les potions ou ce que vous attendez d’un tel cours.

    Il faut maintenant parler. J'écoute les premiers à réagir. Ils savent tous ce que c'est que les potions. Leurs réponses sont beaucoup trop compliquées pour moi. Ils parlent de posologie et des dangers des potions. Moi, je ne sais rien de tout ça. Je n'ai entendu ce mot que dans les histoires qu'on me lisait avant d'aller dormir, bien souvent concoctées par des méchantes sorcières. Alors, c'est ce que je réponds. Je ne suis pas timide, je parle bien fort pour que l'enseignante m'entende bien.

    — Je ne connais pas trop les potions, professeure, je suis désolée. Pour moi, c'est juste des trucs que préparent les sorcières pour empoisonner les gentils dans les contes. Est-ce que c'est vraiment ce que l'on va apprendre à faire ?

    Je me sens un peu bête à poser cette question après avoir entendu celles de mes camarades avant moi. J'ai l'impression d'être beaucoup plus perdue qu'eux. J'espère que l'on ne va pas se moquer de moi.

Sasha arrive essoufflée devant la salle de potions son chaudron sur les bras, elle s'assoit contre le mur pour souffler et être présentable en cours. Sasha se relève et passe la porte, la fraicheur de la salle se fit directement sentir sur son corps, et ce malgré sa robe de sorcière.
*oulah il fait froid, on devrait mettre une cheminée comme dans la salle commune*

Sasha sort ses affaires avant que la professeur de potions ne se présente. Elle s'assoit entre deux de ses camarades et sort une plume un parchemin et son pot d'encre, prête a prendre des notes.

-Madame Xarinez- : Bonjour à vous. Je suis Magdaléna Xarinez et je suis donc votre professeure de potions. En premier lieu : posez votre chaudron sur la paillasse devant vous. Du moins pour les élèves qui ont eu la bonne idée de le prendre avec eux : pour les autres, je vous invite à l’apporter ce soir après les cours. Bien. Vos chaudrons resteront ici, dans cette salle, et cela jusqu’aux vacances, où vous aurez la possibilité de les reprendre chez vous.

*Bon point je supporterai pas le poids du chaudron à tous les cours*

Sasha note le nom de sa professeure puis commença a jouer avec sa plume et a dessiner dans le coin de son parchemin, pendant que sa professeure continue de parler :

-Madame Xarinez-[ : Bien-sûr, je vous rappelle que l’art des potions peut être parfois dangereux, y compris pendant la fabrication. Donc il est formellement interdit de courir et de crier dans cette salle, afin d’éviter tout incident… Maintenant que c’est clair pour tout le monde, nous allons faire un rapide tour de classe et vous allez me dire ce qu’est pour vous les potions ou ce que vous attendez d’un tel cours.

C'est le moment de se présenter Sasha releve la tête. Chaque élève repond aux question posées sans trop de problème. *Ils ont des questions trop développer pour un premier cours, si j'en donne pas une pareil je pourrais pas me faire bien voir par la prof*

-Sasha- : J'ai toujours révé de participer au cours de potions de Poudlard, de mélanger les ingrédients, j'espère que ce cours sera à mes attentes et j'ai hate de commencer.

*Tss par rapport aux autres ma réponse était nulle, l'année commence pas super bien dans ce cours, je voulais vraiment y arriver*

Quentin aller assister à son deuxième cours de l’année qui est un cours de potion il espère que ce cours sera plus intéressant que le précédent

Il entra dans la salle qui était glacial et décida de chercher une place alors que la professeur commençait à parler

Bonjour à vous. Je suis Magdaléna Xarinez et je suis donc votre professeure de potions. En premier lieu posez votre chaudron sur la paillasse devant vous. Du moins pour les élèves qui ont eu la bonne idée de le prendre avec eux pour les autres, je vous invite à l’apporter ce soir après les cours. Bien. Vos chaudrons resteront ici, dans cette salle, et cela jusqu’aux vacances, où vous aurez la possibilité de les reprendre chez vous

Quentin décida donc de s’asseoir avec les élèves de sa maison et posse son chaudron sur le paillasse qui est devant lui comme demandé

Quentin sort ses affaires pendant que la professeur continue de parler. quand Quentin avait enfin sorti ses affaires il commença à gribouiller des choses sur son parchemin

Bien-sûr, je vous rappelle que l’art des potions peut être parfois dangereux, y compris pendant la fabrication. Donc il est formellement interdit de courir et de crier dans cette salle, afin d’éviter tout incident… Maintenant que c’est clair pour tout le monde, nous allons faire un rapide tour de classe et vous allez me dire ce qu’est pour vous les potions ou ce que vous attendez d’un tel cours

Quentin arrêta de gribouiller quand il a remarqué que c’est camarade commencer à répondre à la question de madame xarinez

Quentin ne savait pas quoi répondre puisque il n’a rien écouter alors il essaye de comprendre la question en écoutant la réponse des autres

Et quentin arrive à comprendre un peu près la question alors que c’est à lui de répondre

«alors hum… j’ai hâte de de découvrir de nouvelles choses dans les cours de potion et de peut être devenir le meilleur de cette classe»


Quentin se rassoit aussi vite qu’il c’est levé avec la boule au ventre il espère que ça réponse était correcte et qu’il ne c’est pas ridiculisez devant tout ces camarades

Bao était toute heureuse, elle allait assister à son deuxième cours dans le château. Le cours de défense contre les forces du mal avait été tout simplement fabuleux ! Rien à voir avec les cours ennuyeux auxquels elle était habituée dans son école primaire. Enfin, dans son ancienne école primaire. Bao n'arrivait toujours pas à se faire à l'idée qu'elle étudiait et vivait ici désormais, dans un château. Une école de magie. La jeune sorcière s'était donc pointée pile à l'heure devant la salle de potions. Au son des tintements des chaudrons, Bao réussit à se repérer assez facilement. Alors que la jeune fille essayait de se faufiler parmi les élèves, une femme ouvrit la porte de la salle. Des cheveux noirs, légèrement ondulés. La trentaine ? Bao a toujours eu du mal à déterminer l'âge des adultes. La femme - enfin, la professeure - invita les élèves à rentrer dans le calme. Bao transporta tant bien que mal son chaudron jusqu'au premier rang et s'installa tranquillement - ce qui ne la ressemblait pas. Une fois tous les autres élèves installés, la professeure pris la parole :

« Bonjour à vous. Je suis Magdaléna Xarinez et je suis donc votre professeure de potions. En premier lieu : posez votre chaudron sur la paillasse devant vous. Du moins pour les élèves qui ont eu la bonne idée de le prendre avec eux : pour les autres, je vous invite à l’apporter ce soir après les cours. Bien. Vos chaudrons resteront ici, dans cette salle, et cela jusqu’aux vacances, où vous aurez la possibilité de les reprendre chez vous. »

Bao n'avait même pas pensé au fait qu'elle aurait dû transporter son chaudron pour tous les cours de potions si cela n'avait pas été le cas. Comme demandé, Bao déposa son chaudron devant elle, sur sa paillasse et attendit la suite du discours.

« Bien-sûr, je vous rappelle que l’art des potions peut être parfois dangereux, y compris pendant la fabrication. Donc il est formellement interdit de courir et de crier dans cette salle, afin d’éviter tout incident… Maintenant que c’est clair pour tout le monde, nous allons faire un rapide tour de classe et vous allez me dire ce qu’est pour vous les potions ou ce que vous attendez d’un tel cours ».

Ne pas courir, ni crier ? Ce n'est pas comme cela que Bao s'imaginait les cours des sorciers. Elle qui pensait s'amuser un peu, eh bien, c'est raté. Bao ne prêta pas beaucoup d'attention aux réponses apportées par ses camarades. Une chose était sûre, ces élèves avaient l'air de bien s'y connaître. Pourtant, Bao ne se fit pas de souci pour sa propre réponse. Après tout, elle n'était sûrement pas la seule à avoir grandi chez des gens normaux, si ? Des Moldus, comme ils les appelaient. Alors, lorsque son tour vint, Bao annonça :

« Les potions sont comme les soupes : c'est un mélange de plusieurs solutions, sauf que ça n'a pas forcément bon goût, bien que je n'en aie jamais goûtée. Je pense que chacun devrait pouvoir faire ses propres potions et les faire essayer aux autres, non ? Ce que je veux, c'est m'amuser et découvrir plein de formules rigolotes ! »

Bao eut soudain plein d'idées de potions en tête : pourquoi pas une potion qui permette à celui qui en boit de s'élever dans les airs ? Ça serait drôle. Mais la jeune sorcière se dit que sa remarque ne serait pas la bienvenue - les autres devaient connaître toutes sortes de véritables potions -, alors elle se tut, souriant à sa nouvelle professeure.

Alex entra dans la pièce, les yeux baissés, concentrés sur un motif du parquet. Iel prit soin de ne pas marcher sur les lignes avant de s'installer dans un siège, au fond de la pièce. Iel sorti un carnet et commença à dessiner quelques doodles. D'abord, iel dessina la professeur. Quelques lignes pour le squelette, puis les cheveux, le visage et enfin, le reste du corps. Quand iel en eut marre de son modèle, iel dessina ce qu'iel avait devant les yeux c'est à dire sa table et son chaudron. Iel posa sa plume et commença enfin à écouter le cours d'un air absent.

Quand la professeur parla d'un tour de classe où chacun devait prendre la parole, Alex paniqua, ne voulant surtout pas parler devant tout le monde. Iel regarda chaque élève qui parlait comptant chaque personnes qui devaient passer avant ellui. Iel était assez pétrifié. Quand vint son tour, iel bégaya.

"-Euh... Euh... M-moi c'est Alex..."

Iel prit une grande respiration pour essayer de se calmer et reprit.

"-Et... Les potions ça a l'air plutôt cool."

Dans sa tête, Alex se donna une claque. Iel avait vraiment l'air idiot devant tout le monde en plus ! Iel tenta de sauver sa prise de parole en ajoutant :

"-Plus tard j'aimerai être capable de faire du Felix Felicis. C'est ce que j'attend de ce cours."

Alex se renfrogna et continua à dessiner en priant pour que les autres élèves passent à autre chose. L'année allait être longue...

Surexcitée était un euphémisme si on cherchait un mot décrivant l'état de Mallory. Son père, avec qui elle était très proche n'avait cessé de lui répéter que le cours de potion était de loin la meilleure chose à Poudlard, et comme la jeune sorcière n'avait cessée d'être émerveillée par tout ce qu'elle voyait depuis son arrivée, elle attendait ce cours comme le messie se demandant bien les merveilles que pouvaient renfermer cette salle devant laquelle elle attendait.
Son chaudron pesait plutôt lourd et n'arrangeait rien à la fatigue qu'elle ressentait déjà. Elle essayait de se persuader que l'objet en était complétement la cause et non les nombreuses déambulations qu'elle avaient dû faire pour trouver sa salle de classe.
*Mon sens de l'orientation inexistant me perdra* pensa-t-elle en soupirant.
Elle était occupé à examiner une dispute entre les deux vieilles sorcières d'un tableau quand la porte s'ouvrit. La femme que la Gryffondor présuma être leur professeure était une sorcière brune à l'air intimidant, elle dégageait ce petit quelque chose de charismatique qui imposait le respect.

Sous un signe de la nouvelle venue, les jeunes premiers années entrèrent dans le calme. Au moment où elle franchit le pas de la porte, Mallory fronça le nez, une multitude d'effluves de toutes sortes venaient lui chatouiller les narines. Elle avait l'habitude de sentir des odeurs étranges, principalement parce que ses parents, des amoureux des moldus, mettaient un point d'honneur à teindre le textile de leur boutique "à la moldu" dans leur atelier. Autant vous dire que ce n'était pas toujours agréable. Mais jamais elle n'avait senti quelque chose d'aussi déroutant, ce n'était pas désagréable, juste bizarre. La salle en elle-même était assez simple, composée de tables et de chaises. Il y avait placé ça et là divers étagères où trônait une multitude d'ingrédients pour le moment inconnus.
Quand tout le monde fut entré, leur professeur commença :

« Bonjour à vous. Je suis Magdaléna Xarinez et je suis donc votre professeur de potions. En premier lieu : poser votre chaudron sur la paillasse devant vous. Du moins pour les élèves qui ont eu la bonne idée de le prendre avec eux : pour les autres, je vous invite à l’apporter ce soir après les cours. Bien. Vos chaudrons resteront ici, dans cette salle, et cela jusqu’aux vacances, où vous aurez la possibilité de les reprendre chez vous. »

Avec un soupire de soulagements, la jeune sorcière posa son chaudron, ou plutôt le laissa tomber avec fracas. Rougissante sous le poids de quelques regards de ses camarades, elle bafouilla quelques excuses et se fit la plus petite possible. Miss Xarinez qui semblait heureusement n'avoir rien remarqué, continua :

« Bien-sûr, je vous rappelle que l’art des potions peut être parfois dangereux, y compris pendant la fabrication. Donc il est formellement interdit de courir et de crier dans cette salle, afin d’éviter tout incident… Maintenant que c’est clair pour tout le monde, nous allons faire un rapide tour de classe et vous allez me dire ce qu’est pour vous les potions ou ce que vous attendez d’un tel cours ».

Sentant la peur s'insinuer doucement dans ses veines, la Gryffondor prit une grande inspiration. *C'est simplement une petite parole devant ta nouvelle classe, pas besoin de stresser !* se rassura-t-elle intérieurement. Occupée à écouter avec attentions les réponses de ses congénères, elle n'avait pas pris le temps de réfléchir à ce qu'elle allait dire, c'est pourquoi quand ce fut son tour, elle improvisa totalement :

"Pour moi, une potion est un mélange de plusieurs ingrédients dans le but de faire quelque chose avec... Je ne sais pas si c'est très clair. Mon père m'a beaucoup vanté les mérites du cours de potions, il m'a dit que c'était génial d'apprendre à créer quelque chose en partant d'ingrédients simples, j'attends beaucoup de ce cours, j'espère qu'il sera à la hauteur du jugement que lui portait mon père."

Mallory finit par un sourire qui se voulait gentil. Elle avait peur de paraître hautaine ou prétentieuse auprès de la professeur et de ses camarades avec ce qu'elle avait dit sur son père. Elle balaya rapidement ses doutes en se disant que, de toute façon, si elle ne leur avait pas plu c'était leur problème.

La jeune sorcière promena son regard sur la salle, sentant à nouveau l'excitation l'envahir. Elle ne savait pas ce que lui réservait cet endroit, mais elle pressentait que ça allait lui plaire.