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07 févr. 2024, 02:58
Aveux sous protection  Constance Nelson 
Dimanche 31 janvier 2049, 8h15, après CE RP


Il n'y avait pas eu une minute de sommeil dans la nuit d'Éli. L'incident de la veille en salle de répétition avait bien trop perturbé ses pensées. Se retournant dans son lit sans trouver une position convenable, elle s'etait refait la scène une bonne vingtaine de fois sans en trouver d'explication logique. La honte se mêlant sournoisement à toute sorte de sentiments contradictoires, pendant une heure elle se rendait coupable de trahison, de tromperie, de folie, se détestant de plus en plus à chaque souvenir, et l'heure d'après, ses lèvres acquittées semblaient de nouveaux sentir celles de l'autre et ses souvenirs, transformés en sucreries acidulés, avaient le gout du manque.

Les oscillations émotionnelles qui la rongeaient, et l'absence de sommeil, avaient réveillé ses douleurs, bloquant sa tête dans un étau sans réussir à faire le tri.
Gideon, Redose, Gideon, Redose...
Dans quelques heures elle devrait affronter leurs regards, et la perspective de ce petit déjeuner honteux lui donnait déjà la nausée.
Dans quelques heures ils la détesteraient surement tous les deux. Est-ce que Redose par vengeance se serait venté anéantissant la primeur des aveux d'Éli ? De toute façon elle irait trouver Gid' pour lui raconter sa version. Dans un cas comme dans l'autre, elle avait très peur des conséquences.

Trop mal de sa nuit qui n'en etait pas une, Éli avait dès le levé du jour, déserté son lit pour aller dans la salle de bain se rafraichir, laissant couler l'eau sur elle comme pour laver ses problèmes. Après avoir enfilé un gros sweat noir sur un leggings gris, elle avait déambulé dans les couloirs sans but, se répétant inlassablement les explications qu'elle avait préparé pour Gideon. Mais elle n'etait absolument pas convaincue, ça ne marcherait pas, il ne la croirait pas ! Comment pourrait-il la croire alors qu'elle même ne se croyait pas ?!

Sa respiration commençait à se saccader, elle n'etait pas bien, pas bien du tout. Un frisson désagréable la traversa, au bord de la nausée elle n'arrivait plus à garder le contrôle. Non, elle ne pouvait pas lui parler , pas comme ça. Constance... c'est à Constance qu'elle voulait parler. C'est à Constance qu'elle avait BESOIN de parler avant. C'etait peut être la seule qui pouvait essayer de la comprendre, ou à défaut l'écouter sans la juger.

Il ne lui avait fallu que quelques minutes pour rejoindre les portes de la grande salle, entrer le plus discrètement possible en longeant les tables, scruter la salle pour repérer son amie dans le monde déjà en plein petit déjeuner, et remonter jusqu'à elle.

- Constance.... debout derrière son amie en train de manger tranquillement, elle posa une main sur son épaule pour la faire réagir. Constance... viens s'te plait, faut qu'j'te parle. Éli baissa la voix au maximum pour ne pas attirer l'attention des élèves attablés autour. J'ai fait une connerie. Les mains de la jeune fille se cherchaient dans un méli-mélo embêté. Coupable, elle mordait l'intérieur de ses joues impatiente, espérant que son amie réagirait vite, et la suivrait sans poser de question.

Etre là, au milieu de la grande salle, la mettait très mal à l'aise aujourd'hui. Elle se faisait petite, essayant de ne croiser aucun regard. Mais elle se savait visible de tous, et elle ne pouvait pas rester là une minute de plus. Sans attendre son amie, elle fit demi tour, accélérant le pas chaque seconde pour presque finir par passer les portes en courant, continuant jusqu'à l'extérieur. Elle n'avait pas réfléchi, mais machinalement, son corps la mena jusqu'à la cabane, leur cabane.

@Constance Nelson, @Gideon Atwood, @Redose Omniak pour la mention
Dernière modification par Élisabeth Willis le 11 févr. 2024, 14:42, modifié 1 fois.

RDD - 𝄞 ♫ Soliste du Chœur des grenouilles et p'ti pot d'glu machiavélique du club46
❧ 3ème année RP 🢣Fiche réputation - Hacheuse de Limaces à mes heures

10 févr. 2024, 12:10
Aveux sous protection  Constance Nelson 
Comme tous les dimanches, j'avais traîné un peu plus au lit, ravie que mon rossignol magique ne chante pas. Autant j'aime aller en cours et étudier, autant le week-end, ne pas avoir à se lever tôt pour le faire, profiter encore un peu plus de la tiédeur de mon lit n'est pas de refus.
Le soleil brille à travers les persiennes qui abrite le dortoir de la lumière du jour et teinte la pièce d'une semi-obscurité. Après m'être étirée, un léger sourire aux lèvres, je m'extirpe de la couette, enfile un sweat-shirt gris anthracite par dessus mon haut de pyjama, troque un jean contre mon bas et enfile une paire de baskets confortables. J'ai déjà le ventre qui gargouille et je me demande qui est réveillée ? Amy, Orla, Eli, Mary ?
Le silence est d'or aussi je sors sans un bruit et une fois dans le couloir, vérifie que j'ai bien ma baguette sur moi - question d'habitude maintenant - me rend compte que j'ai laissé mon roman du moment dans mon alcôve, hausse les épaules et me dirige tranquillement vers la Grande Salle.

En descendant l'escalier, je jette un coup d'oeil à ma montre pour réaliser que le petit-dej se termine dans 15 minutes. Oups. Je dévale les dernières marches et me grouille à travers les hautes portes de la Grande Salle. Quelle idée en même temps un dimanche de faire terminer le petit déj aussi tôt ! Mais bon, c'est pas vraiment comme si j'avais voix au chapitre.
Je salue les têtes connues, me trouve une place et m'assois sagement, mon ventre criant désormais famine. Sans réfléchir, je me sers des oeufs brouillés, des red beans, une saucisse, des mashed potatoes et un peu de bacon. Mon assiette remplie, je ne peux m'empêcher pour autant de saisir un muffin dans une corbeille à proximité que j'ouvre en deux et tartine avec gourmandise d'un peu de confiture. Miam. Un sourire satisfait devant ce festin qui m'attend et je pioche avec félicité dans mon assiette salée.
Quelques minutes passent, je suis d'une oreille les conversations autour sans y prendre part pour autant. J'ai déjà remarqué que mes amies ne sont pas à proximité, elles sont sûrement encore en train de dormir.
Une fourchette d'oeufs et de pomme de terre à mi-chemin de ma bouche, mon estomac un peu plus ragaillardi, je me stoppe net en sentant une main se poser sur mon épaule.
Mes lèvres entrouvertes, la fourchette à quelques millimètres d'elles, je me tourne à moitié pour aviser une Elisabeth au visage défait.
Hein ? Mais qu'est-ce qu'il y a ?!
Son regard me supplie et sa voix est chuchotante. Elle insiste sur mon prénom comme si elle était pressée par le temps.
Je repose ma fourchette non engloutie et qui m'appelle elle aussi, mon regard cherchant des réponses sur le visage désemparé de mon amie. Est-elle malade ? Faut-il que je l'accompagne à l'infirmerie ? A-t-elle reçu une mauvaise nouvelle ? Est-ce grave ? Quelqu'un est mort ?
- Eli... qu'est c'qu'il y a ? lui demandais-je avec inquiétude.

C'est alors que les mots murmurés tombent et je fronce les sourcils, n'étant pas sûre d'avoir bien entendu. A-t-elle bien dit qu'elle avait fait une connerie ? Quoi ? Quand ? Qui ? Pourquoi ?

Ses mains s'emmêlent, se serrent, témoin de sa forte agitation intérieure. Et je sais que c'est pas bon signe, surtout avec sa maladie qui est amplifiée avec les fortes émotions négatives. Oh Eli, qu'est c'qui t'arrive ? Qu'est ce qu'il s'est passé ?

Je sentais bien que ce n'était pas le lieu pour les confidences et je percevais la tension dans ses traits, comme si elle évitait avec soin les regards. A vrai dire, je doute que qui que ce soit ait perçu son trouble, tout le monde en train de manger ou de discuter ou les deux. Mais c'est sûr que ça ne restera pas ainsi si elle persiste à rester debout là avec cette mine affligée.

J'entrouvre les lèvres, cherchant les bons mots mais Eli fait déjà demi-tour comme si elle avait le diable aux fesses. Pas de temps à perdre, ça doit être grave. Très grave.
Mon amie a besoin de moi. Je me lève, avec cette certitude gravée à l'encre indélébile et la suivant du regard, enjambe le banc, décidée à la suivre sans attendre.

Je m'arrête cependant et me tournant vers la table et mon assiette abandonnée, je saisis les deux moitiés de muffins tartinées avec gourmandise, plus un autre vierge de toute sucrerie avant de me lancer à sa poursuite.

***

Je la vois courir devant moi , comme un biche après un chasseur. J'espère qu'elle ne pleure pas et alors que je la suis de mon mieux, je devine sans vraiment réfléchir où nous nous dirigeons.
On arrive à la cabane, notre cabane. Le souffle un peu court car finalement j'avais trottiné pour essayer de ne pas avoir trop d'écart avec elle, j'inspire une bonne goulée d'air frais.
- Eli, commençais-je avant d'aviser mes mains.
Un petit peu de confiture a glissé sur mes doigts. Zut.
Je transvase les deux moitiés dans une mains, de façon précaire vu le muffin intact présent également, me lèche machinalement le bout des doigts avant de relever mon regard vers mon amie :
- Désolée. Eli, qu'est ce qu'il se passe ? Enfin, qu'est c'qu'il s'est passé ? Pourquoi tu courrais ?

Machinalement, je tourne mes prunelles alentours, pour vérifier qu'on a pas été suivies. C'est bon.
- Eli, raconte-moi. Tu sais que tu peux tout m'dire.
Je m'assois près d'elle et par réflexe, lui tend une des deux moitiés de muffin nappée de confiture.
- J'imagine que tu n'as pas très faim mais ça peut aider. Mange-la quand tu le veux.
Puis je me tais. C'est à son tour. Je suis là pour ça après tout : une épaule et une oreille attentive, un esprit pour l'aider à démêler le sac de noeuds qui a prit possession du sien.
Tout ce que j'espère, c'est que ça soit moins grave que ça en a l'air.

@élisabeth Willis, en partant du principe que l'heure du rp est modifiée ;)

3ème Année RP ~ 14 ans ~ 81186a ~ Responsable des Nouveaux Arrivants Pouffy ~Fiche PR~ Marrainage~ Club 46 for ever
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11 févr. 2024, 20:43
Aveux sous protection  Constance Nelson 
Éli, complètement dépassée par les événements, finit par se rendre compte que les pas de constance s'étaient rapproché d'elle. Son amie avait dû comprendre sa détresse, et l'avait suivi sans réfléchir. Constance avait toujours été une vraie amie, et même si la jeune fille savait que sa camarade était toujours de son coté, et elle du sien, faisant bloc ensemble contre les problèmes, cette fois, elle savait aussi qu'elle avait fait n'importe quoi, même Constance ne pourrait pas dire le contraire.

Lorsqu'elle entendit sa voix l'appeler, une montée d'adrénaline la traversa, Éli se rendit compte que même si elle avait vraiment besoin de lui dire, elle avait aussi très peur de le faire . L'observant intriguée, manœuvrer avec ses muffins, la Poufsouffle finit par recevoir les questions de son amie comme une lourde boule dans l'estomac.

Oui je sais que je peux tout te dire C, et je compte bien ne le dire qu'a toi d'ailleurs, mais c'est pas si simple.

Embêtée, Éli ne savait pas vraiment par quoi commencer. Bien sûr que Constance allait garder ses secrets, elle n'avait aucun doute sur ça, déjà là, même avant qu'elle n'ouvre la bouche, son amie s'assurait que personne ne pouvait les entendre, que personne ne la dérangerait dans ses confidences, elle voulait la protéger sans même savoir de quoi.

Son amie assise, Éli prit machinalement le pain que Constance lui tendit, et le posa à côté tout en la remerciant d'un sourire figé. Bien sûr il lui était impossible d'avaler quoi que ce soit pour l'instant, la fatigue et son comportement de la veille lui donnait bien plus la nausée qu'autre chose.

Tout en faisant les cent pas devant C, Éli essayait de rassembler ses idées, de présenter les choses correctement , mais rien n'etait correct dans ce qu'elle devait dire, et aucun mot ne sortaient de ses lèvres.

C'est moi qui l'ai appelé, il faut que je parle maintenant ! Je la dérange en plein repas, je n'peux pas rester muette comme ça !

- j'suis vraiment une Ciseburine Constance, voila s'que j'ai.... Enervée contre elle même, mais consciente que cette information n'aider absolument pas son amie à comprendre le pourquoi de cette entrevue secrète, il fallait qu'elle se force à expliquer un peu mieux. j'ai... Éli posa ses mains sur ses yeux, comme si ce geste pouvait atténuer sa honte un instant ... embrassé Red.

La Poufsouffle laissa l'information migrer jusqu'à Constance, se rendant compte que de le prononcer à haute voix la rendait encore plus coupable, sa gorge se sera, le regard fuyant vers le sol. ....lui aussi m'a embrassé, mais bon... c'estpossiblequejeluiaid'mandéd'lefaireparc'quej'enavaitgrav'envie. Les épaules tombantes, ses yeux retrouvèrent gênés, ceux de Constance, en espérant ne pas y lire trop de jugement ... j'ai merdé pas vrai ?!

@Constance Nelson, @Redose Omniak

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13 févr. 2024, 12:33
Aveux sous protection  Constance Nelson 
Eli accepte ma moitié de muffin tartinée en silence, la pose de côté et je la regarde se lever pour... faire les cents pas devant moi. Clairement, y'a un truc. J'ai beau espéré que tout ça soit moins grave qu'il n'y parait son attitude ne m'aide pas à garder la tête froide. Aussi, mon visage se fait inquiet et je la suis du regard en silence, la suppliant mentalement de cracher le morceau. Mais je m'efforce de ne pas prononcer un mot. C'est à son tour. Tout cela, sa révélation, ça doit venir d'elle. Le processus est ainsi : elle parle, j'écoute, j'enregistre et j'essaie de lui trouver une solution.

Finalement, Eli commence à parler et son expression, comment dire... n'a ni queue ni tête pour moi, aussi je fronce les sourcils de plus belle.
- Une ciseburine ? finis-je par marmonner pour moi-même.
Je vois pas trop en quoi une puce "magique" a un lien - physionomique ou comportemental - avec mon amie. Mais j'imagine qu'elle va bien finir par s'expliquer.
Les mots semblent se coincer dans sa gorge, laissant le suspens monte, monter, monter.
Tu as quoi, Eli ? Qu'est ce qu'tu...
- Embrassé Red.

Blanc. Total. Je suis comme un ordinateur qui ne répond plus. Mes sourcils se dénouent dans une expression d'incompréhension la plus totale, mes yeux s'écarquillent, mes lèvres s'entrouvrent.
Qu'est... ce... Par... pardon ?
Non. Ce n'est pas possible. Ce... n'est... pas possible. C'est un blague ? N'est ce pas ? Une horrible blague.


J'aurais pu rire nerveusement mais même mon cerveau semble confus. Aussi, je me contente de la regarder en silence, mon esprit en plein process. En train d'essayer de comprendre ces mots. Comprendre comment tout cela est possible. Eli est en couple avec Gideon. En couple. Amoureuse. Je le sais, elle le sait, on le sait tous.
Alors pourquoi diable aurait-elle...
embrasser quelqu'un d'autre ? Qui plus est... lui. Lui quoi ?!
Non. NON. Ce n'est pas possible.


Mais son regard fuyant rend les choses plus réelles, me confrontant à la réalité. L'air coupable sur ses traits serre ma gorge comme dans un étau.

Et avant que je n'ai le temps d'ouvrir la bouche - bien que je ne semble pour le moment pas vraiment en état d'aligner deux mots - que la voilà qui continue. Car ce n'est pas tout. IL l'a embrassé aussi. Et...

Oh. Mon. Dieu. Comment ça TU lui as demandé car TU en avais GRAVE envie ?! Mais t'es tombée sur la tête ??!!

Sa question résonne dans l'air entre nous et j'ai comme la sensation que le temps s'est arrêté.
Bien sûr que t'a merdé Eli ! Grave même ! Pourquoi ? Pour-quoiiii ?!

Mais je ne peux pas lui dire ça. Je vois bien comme elle se sent mal. C'est déjà un début.
Et Eli est mon amie. Une véritable amie, une de celle en qui j'ai super confiance et que j'apprécie beaucoup. Et qu'elle vienne me trouver pour me confier cela, me prouve qu'elle aussi a confiance en moi. Au point où elle est prête à m'avouer qu'elle a été non seulement infidèle mais avec le garçon le plus horripilant que Poudlard ai jamais eut entre ses murs.

Ce gars, je le déteste, ce n'est pas un secret. En tout cas, pas pour Eli. Elle sait combien je l'abhorre. Tout en lui est... horripilant. Provocateur, hautain, suffisant, un melon aussi grand qu'un cognard sous l'emprise d'un Amplificatum, méchant.

Déjà que je ne sais pas comment Gideon peut être ami avec lui ; vraiment, déjà, ça c'est un mystère pour moi. Mais après tout, ce ne sont pas mes affaires. Mais alors que Eli ait flirté avec lui, allant jusqu'à l'embrasser... cela dépasse ma raison et ma compréhension.

Bien qu'elle attende ma réponse, je préfère baisser les yeux et regarder dans le vide.
J'ai toujours été comme ça : préférer comprendre le fond des choses, d'abord, avant de "juger". On est humain, on peut faire des erreurs et toute personne fait des choses avec une raison. Pas forcément la bonne mais il y a toujours une raison.

Est ce que c'est sa maladie, à Eli, qui l'a poussé d'une manière ou d'une autre à agir ainsi ? De manière aussi déraisonnable et anarchique ? Elle n'a quand même pas embrassé n'importe quel gars de la promo. Il a fallu que ça soit Redose. Lui. Pourquoi ?

Une histoire de revanche ? S'est-il passé quelque chose avec Gideon dont je ne suis pas au courant et pour le rendre jaloux, l'énerver ou que sais-je, elle a suivit son plus bas instinct ?

Ou bien les hormones ? Après tout, on rentre dans l'âge que les adultes appellent "adolescence" et apparemment on peut faire des choses pas très fut-fut.

J'essaie de réfléchir malgré le regard brûlant d'Eli sur mon visage. J'essaie mais mon esprit me ramène toujours à lui. Redose. Et ces mots : "je lui ai d'mandé d'le faire parc'que j'en avait grav'envie".

Je déglutis et relève finalement mes prunelles pour les planter dans celles plus sombres de mon Amie. Je me dois d'être une bonne amie, n'est ce pas ? C'est ce qu'elle attend de moi : de la compréhension, de la bienveillance, du recul, de l'aide. C'est aussi ce que j'ai envie d'être. Mais son visage, à lui, qui m'horripile me revient comme une gifle.
Son air sarcastique en cours de potions. Sa moue hautaine la dernière fois dans le couloir alors qu'il s'employait à me faire sortir de mes gonds. Il avait même réussit, le bougre.

- Pourquoi lui ?
Voilà. J'ai osé. Deux petits mots prononcés d'une voix blanche.

@élisabeth willis j'espère avoir réussit à bien retranscrire les pensées de ma Constance. Pour une nouvelle, ça en est une !
@Redose Omniak @Gideon Atwood pour la mention

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13 févr. 2024, 15:21
Aveux sous protection  Constance Nelson 
Sur le moment, aucun son ne sortit de la bouche de Constance, mais son expression, mélange de surprise et d'incompréhension augmenta la sensation de malaise d'Éli. Elle s'attendait à une réaction un peu compliquée, mais le silence de son amie etait bien plus difficile à vivre qu'une vague de reproches. Ce n'etait pas dans les habitudes de la Poufsouffle de ne rien dire, entre elles deux il n'y avait pas de tabou, jamais, et généralement ce qui devait sortir et être dit, l'étaient. Le mutisme de Constance etait donc vraiment, vraiment pas bon signe.

Dit quelque chose Constance... s'te plait. Engueule-moi, dit moi que j'suis folle j'sais pas mais dit quelque chose !!!

Mais les yeux de son amie se détournèrent, et cette sensation d'abandon fit l'effet d'une explosion chez Éli. Fronçant les sourcils un peu plus, elle avait envie de pleurer, de crier, de vomir. Sa tête commençait à doucement se faire remarquer, mais les douleurs qu'elle allait surement ressentir n'etaient rien à coté du malaise désastreux qu'elle venait de causer.

Constance...

Enfin, "C" finit par rétablir le lien, et rompit le silence de deux mots. Des mots lourds et piquants. Mais des mots qui ne répondaient absolument pas à la question d'Éli.

Spontanément, l'interrogée fit non de la tête. Énervée par cette demande, et surtout furieuse contre elle-même, elle ne maitrisa pas le ton vif de sa voix.
- J'en sais rien ! La question de Constance etait justifié, bien sur qu'elle avait des raisons de se demander ça. Elle avait toujours connue Éli remontée à bloc contre lui, elle savait qu'il etait l'ami de Gideon , forcement qu'aucune case ne collait dans ce qu'elle venait de dire ! Mais entendre son amie prononcer ces deux mots, qui semblait remettre toute son intégrité en question, n'etait vraiment pas agréable.

Éli sentit directement le besoin de se justifier, elle ne voulait pas que son amie pense que c'etait calculé, ni qu'elle etait qu'en train de jouer avec les sentiments des autres, même si, inconsciemment c'etait précisément ce qu'elle etait en train de faire. J'aime Gideon j'te promets... mais, quand on s'dispute avec Red c'est ... j'arrive pas à... j'ressens... Elle avait besoin de s'expliquer, mais elle n'avait aucun argument à lui soumettre, aucune excuse ne tenait la route dans son capharnaüm de sentiments et de sensations.

Vaincue, elle abandonna sa colère elle se laissa glisser le dos contre un mur de la cabane. Assise sur le sol froid, démunie face à sa propre situation, elle replia ses genoux vers elle et les entoura de ses bras. Un regard dépité tourné vers Constance, accompagnait ses mots d'un ton las. J'sais pas pourquoi Constance, j'te jure j'sais pas pourquoi... Il me rend dingue pourtant !

@Constance Nelson, @Redose Omniak, @Gideon Atwood

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16 févr. 2024, 18:02
Aveux sous protection  Constance Nelson 
Eli secoue la tête et rapidement, comme un lashlabask invisible, me répond sèchement qu'elle n'en sait rien. Je recule un peu sur mon séant, surprise par la colère ou l'exaspération - je ne suis pas sûre - dans son ton.
Alors déjà, on se calme. C'est pas moi qui ai merdé. C'est toi. Alors m'engueule pas, okay ?
- T'en sais rien ? répétais-je d'une voix neutre bien que l'incompréhension est visible sur mes traits.
C'est toi qui es toi, Eli. Personne d'autre que toi peut savoir pourquoi t'as fait ça. Pourquoi tu lui as demandé ça.

Comme si elle lisait dans mes pensées, Eli commence à se justifier, à expliquer qu'elle aime Gideon mais que lorsqu'elle se dispute avec Redose, elle ne se contrôle plus en gros. En gros, car ses propos sont décousus. Toutefois, mon esprit note un détail : elle l'appelle Red.

Pas "l'autre crétin", Redose ou "lui". Mais "Red". D'où qu'elle l'appelle comme ça ? Depuis quand ? Ils sont si intimes que ça ? Se rend-t-elle compte de ce que cela montre quand elle l'appelle par un diminutif familier alors qu'elle dit qu'elle ne "l'apprécie pas" ?
Je la suis du regard alors que ses traits, tantôt grisés par la colère subite que mes mots ont apparemment provoqués, se lessivent et qu'elle se glisse au sol à mes côtés.

Moi, je me tiens droite, lui coulant un regard à la dérobée.
Je n'apprécie pas vraiment ce que je suis en train de découvrir. Ce que cela implique. Déjà, le côté infidélité... Mais alors, en plus, avec lui !
Sans parler du fait qu'elle soit aussi sur la défensive et qu'elle ne voit pas où est le problème ? Redose. Fichu, maudit Redose.

Elle replie ses genoux contre elle, comme pour se protéger de la réalité et coule un regard désemparé, las, à mon intention tandis qu'elle souffle sa dernière confession.

Je déglutis et expire lentement par le nez. J'essaie de garder à l'esprit le genre d'amie que je veux être, la personne que je ne souhaite pas être mais bien veux être. Bienveillante, compréhensive. Avec les mots justes. C'est ancré dans mon esprit comme au fer blanc.
Sauf que voilà. Eli vient de me confier quelque chose de pire que je pouvais imaginer : non seulement elle a embrassé Redose, alors qu'elle est en couple, et lui a demandé d'être embrassé en retour - déjà, ça c'est un sacré gros morceau a avalé - mais en plus, c'est plus fort qu'elle, elle est en train de tomber amoureuse.
Parce que c'est ça, hein ? Qu'est ce que ça peut vouloir dire d'autre "il me rend dingue" ?

J'ai l'impression d'être une marmite, d'avoir trop en moi. Incompréhension, choc, tristesse, dépit, agacement, rancune, culpabilité.

- Prend pas mal Eli, hein, mais j'crois que tu sais bien pourquoi, dis-je d'une voix calme, les yeux sur mes genoux.
Je les replie à mon tour, mon regard posé avec dépit sur ma moitié de muffin. J'ai plus faim.
Je pose ma moitié de muffin à côté et tourne mes prunelles vers les siennes.
- Même si, moi, j'comprends pas vraiment. (pause) Il est... (lève les yeux pour chercher mes mots) C'est un mec nul de chez nul. Méprisant, méchant, égocentrique, égoïste, hautain, provocateur. J'crois qu'on a le portrait parfait du gars à éviter hein ? Déjà qu'je sais pas comment Gideon peut le supporter... Mais que toi, tu puisses avoir envie de l'embrasser ? Ca... ça m'dépasse. Sauf que... Eli ? Tu te rends compte ? Tu l'appelles "Red" !? Qui fait ça ? En dehors de Gideon ? Et encore, je l'ai jamais entendu, perso, l'appeler comme ça. Mais il faut avouer que je traîne pas avec eux alors... (je secoue la tête et soupire) On est humain. L'erreur est humaine. Tu es mon amie, je veux être là pour toi. Sincèrement. Mais là, Eli, t'as pas "juste" embrassé "un mec" qui n'est pas Gideon. Tu l'a embrassé lui. Et tu dis qu'tu sais pas pourquoi ? Tu sais c'que je pense ? T'es en train - pour une raison qui m'échappe - de tomber amoureuse de lui. C'était pas juste un bisou, hein ? Tu lui as demandé. Et lui, pauvre c... (je retiens de justesse l'insulte qui affleure à mes lèvres, soupir d'énervement) au lieu de te repousser, par amitié pour Gideon qui est son pote hein, il t'embrasse. Donc lui aussi, il éprouve des sentiments pour toi. C'est pas l'genre d'gars, j'pense, qui embrasse à guichet ouvert sans raison. Il est trop méprisant pour ça.

Nouveau soupir, j'allonge mes jambes devant moi, mon corps cherchant à bouger. La nervosité sans doute. Je reprend avant que Eli puisse répondre :
- Tu as dis que vous étiez en train de vous disputer. Et Gideon ? Je te crois quand tu dis que tu l'aimes, ça crève les yeux. Vous deux... c'est... c'est acté, tu vois ? Mais... est-ce qu'il s'est passé quelque chose entre vous ? J'veux dire, ça vous r'garde hein, mais est ce qu'il y a d'l'eau dans l'gaz ? Genre, vous vous êtes engueulés ou un truc du genre ? Et... en mode, vénère, tu croises Redose, vous vous disputez aussi et là, comme une sorte de vengeance, tu... Non, écoute, ça colle pas.

Secouant la tête pour moi-même, les yeux à nouveau dans le vide, j'entrelace mes mains et les porte à mes lèvres. Oh Eli, ça, c'est un sacré merdier.

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19 févr. 2024, 23:41
Aveux sous protection  Constance Nelson 
Une fois ses derniers mots prononçaient vers Constance, Éli se sentit comme vidée de toute énergie. Elle avait bien vu que son amie évitait son regard, se forçait à ne pas réagir directement, mais tout en elle reflétait déjà, que ce qu'elle pensait de tout cela n'allait pas être tendre à écouter pour éli.

"j'crois que tu sais bien pourquoi" ses mots semblaient tomber comme une évidence pour C, mais comment pouvait elle être si sur d'elle, alors que meme Éli était si perdue, comme au bout d'un tunnel sans lumière, sans panneau, errant sans guide dans les méandres de son esprit ? Comment pouvait-elle douter qu'elle lui mente ouvertement en la voyant si mal ?

Non elle ne savait pas pourquoi, et si elle le savait elle aurait tout fait pour essayer de combattre la cause de son trouble devant le garçon, elle aurait tout fait pour être la éli d'avant, celle qui aime sans détours, sans doute, celle qui ne ressent les choses qu'en ligne droite. Mais elle n'était plus cette version d'elle dépassée depuis quelques semaines déjà, le modèle 2.0 avait fait son apparition sans consentement, et elle devait faire avec, peu importe ce qu'allait lui apporter cette tornade d'hormones et de sentiments trop flou pour être démêlés.

Constance plia ses genoux comme en écho à la position de son amie, et ses yeux se fixèrent enfin sur Éli lorsqu'elle prononça des mots qui vinrent immédiatement se graver dans la mémoire de la jeune fille, lui donnant l'impression qu'ils ne s'en effaceraient jamais.

Elle ne posa aucun filtre sur les étiquettes de reproche qu'elle colla sur redose. Elle se lâchait et tout y passait, le panel lexical qu'elle employa aurait pu très facilement se résumer en un seul et unique mot : haïr. Le pire, c'est que si quelqu'un avait demandé à éli de décrire le garçon il y a encore quelques mois, elle aurait probablement dépeint un tableau sensiblement identique à celui de son amie, malgré tout, au fur et à mesure que le venin anti-red se déversé de la bouche de Constance, la colère d'éli, elle, redoublée d'intensité.

Sa camarade avait raison, et sur le moment elle lui en voulait de ne pas avoir tort, mais le nom de Gideon fit soudainement réagir éli. En avait-elle aussi contre gid' maintenant ? Oui elle avait eu envie d'embrasser son meilleur ami, mais le pire c'est qu'Éli sentait bien que le problème n'etait vraiment pas là, s'il avait été question de n'importe quel autre garçon, la réaction de Constance aurait été bcp moins prononcée, et le dégout qu'elle croyait entendre dans sa voix la vexa en une seconde. Crispant ses mains, presque à se blesser elle meme de ses ongles enfoncés trop profondément dans sa chair, les insinuations sur ce sois disant surnom eurent vite fait de la faire passer à autre chose.

L'appeler Red et alors ? Tout le monde l'appeler comme ça ? Et puis après ? Qu'est ce que ça prouve ? Elle l'avait toujours appeler comme ça non ? Se posant la question à elle même, soucieuse, elle se rendit compte qu'elle n'en etait plus du tout sur. Est ce qu'elle avait changé sa façon d'être avec lui ? Impossible.

" T'es en train [....] de tomber amoureuse de lui. C'était pas juste un bisou, hein ? [...] lui aussi, il éprouve des sentiments pour toi. "

QUOI ? Bien sur que non !!! Le regard froid et énervé, Éli retrouva sa conviction et son aplomb, fixant nerveusement les yeux de Constance. Mais son amie ne lâcha pas l'affaire et continua sans relâche de lancer des mots qui etaient vécu par Éli de plus en plus mal. M'engeuler avec Gideon, une vengeance ... mais pour qui elle me prend ? /i] Un peu deçue de constater que C avait l'air de ne pas la connaitre si bien qu'elle ne l'aurait cru, Éli ferma les yeux une seconde pour respirer un grand coup, tentant de reprimer les larmes qui menacées de couler le long de ses joues, avant de reprendre la parole.

- Tu m'crois capable de faire ça C ? Vraiment ? Tu penses franchement que je s'rais si mal si j'avais voulu tout ça ? Si c'etait une vulgaire vengeance ? Sérieusement Constance !!! Tu m'connais assez pour savoir comment j'suis quand meme, ok j'aime bien tester les limites du reglement, mais je n'joue pas avec les gens qu'j'aime, par Helga tu m'prend vraiment pour une fille horrible quoi !!!! J'aime Gid' et il s'est rien passé entre nous, j'ai pas voulu m'venger, j'aurais jamais fait ça ! Mais oui, avec Red....Redose c'est compliqué et j'ai été nul de faire c'que j'ai fais ok, mais c'est comme ça, j'ai pas choisit d'ressentir ça, c'etait pas calculé ! j'comprend pas plus que toi c'qui m'prends, mais j'arrive pas à faire autrement...et non, j'suis pas amoureuse de lui... enfin j'crois pas. En tout cas, j'croyais qu'tu m'jugerais pas, j'voulais juste t'en parler mais.... laisse tomber, ça aussi c'etait une erreur, j'aurais du m'taire.

Se levant d'un geste, Éli commença à avancer de quelques pas, laissant ses larmes couler cette fois. Elle devrait restait seule avait ses idées, ses envies, ses contradictions, consciente qu'elle tournait le dos à la seule personne avec qui elle aurait pu démeler tout ça sans etre blamer. Sans regarder Constance,elle lui lança une denriere phrase sur un ton las et triste.

- Parfois on contrôle pas toujours tout C...J'espere que ça t'arrivera jamais, mais t'inquiète, j't'embêterais plus avec ça, j'vais m'débrouiller toute seule.

RDD - 𝄞 ♫ Soliste du Chœur des grenouilles et p'ti pot d'glu machiavélique du club46
❧ 3ème année RP 🢣Fiche réputation - Hacheuse de Limaces à mes heures

23 févr. 2024, 20:12
Aveux sous protection  Constance Nelson 
Le regard d'Eli était passé de las à triste, puis... énervé ? Pourquoi ? Contre qui ? Contre elle-même ? Etait-elle envahie par la culpabilité ? Si oui, j'étais triste pour elle mais ce sentiment était bénéfique. Si ce n'était pas le cas, alors... était-elle fâchée contre moi ? Tout ce que je dis, les mots que j'utilise pour qualifier ce mec si horripilant... sont vrais, sincères. Et réalistes. Et jusque là, je croyais qu'elle pensait comme moi. Alors quoi ? Dire tout ça à voix haute, ça l'énerve ? Pourquoi ?
La petite voix au coeur de mon esprit me chuchote que c'est parce qu'elle commence à l'aimer, lui.

Après un soupir et avoir bougé mes jambes - la nervosité à tous les coups - je continue sur ma lancée comme si je ne pouvais plus m'arrêter. En même temps, j'avais besoin de lui faire comprendre ce que je ressentais. Et elle, si elle m'en parlait, c'était bien pour avoir mon avis, non ?
A moins qu'elle attendait de moi que j'écoute juste ?

Je me retrouve à formuler tout haut les hypothèses que mon esprit fomente tout bas. Lorsque j'en viens à l'hypothèse de vengeance, je prononce ce mot avec malaise car mine de rien, je trouve que ça colle pas du tout. Non. Eli n'est pas aussi immature ou méchante.
Alors que je le lui dit - que cette hypothèse ne colle décidément pas - j'entrelace mes mains et les porte à mes lèvres, en proie à une intense agitation mentale, tandis que Eli ferme les yeux, comme pour enfermer mes mots dans son esprit.
Quel merdier. Que faire pour l'aider ? Oh Eli... je ne sais pas quoi te dire de plus. Je me sens si nulle.

C'est alors que la voix fâchée d'Eli me sort de ma culpabilité intérieure. Que dis-je ? Elle explose oui ! Littéralement.
Me voilà accablée d'un déluge de paroles qui me fait très vite comprendre qu'elle a mal prit mes paroles. Ecarquillant les yeux, j'entrouvre les lèvres, la regardant franchement et avec incompréhension. Mais pas le temps d'en placer une. Je secoue la tête lorsqu'elle m'indique combien elle est déçue de ma réaction et me pince les lèvres lorsqu'elle m'indique que non, il n'y a pas d'eau dans l'gaz entre elle et Gideon. Lorsqu'elle précise qu'elle n'est pas amoureuse de Redose, ma conscience n'y croit pas une seconde et je pince à nouveau les lèvres. C'est ça et tout l'monde demande à un mec qu'il.elle déteste de l'embrasser, comme ça, car il.elle en "grave" envie ! Et qui l'appelle par un surnom familier ! T'es juste dans le déni, Eli, ou bien y'a quelque chose qui m'échappe.

- En tout cas, j'croyais qu'tu m'jugerais pas, j'voulais juste t'en parler mais.... laisse tomber, ça aussi c'était une erreur, j'aurais du m'taire.
- Hein ?! Mais arrête Eli !

Je la vois se lever avec humeur et immédiatement je m'en veux. Beaucoup. Elle est sans dessus dessous dans sa tête et je n'ai pas réussit à répondre à ses attentes. Au contraire, je l'ai déçu.
- Arrête, Eli... (je me lève alors qu'elle s'éloigne de quelques pas, son dos m'adressant un reproche explicite) j'viens d'te dire que j'y croyais pas à la vengeance ! Tu m'écoutes ? Eli ! Arrête-toi !

J'accélère le pas, je ne suis qu'à deux pas d'elle. C'est alors que ses mots m'arrêtent dans mon élan, me cueillant avec une acuité tranchante. Ces mots sont emplis d'une tristesse et d'une déception infinie.
- Non, Eli... Arrête, s'te plaît ! Tu sais bien que tu peux compter sur moi. Eli ! l'appelais-je, dans l'espoir qu'elle se retourne pour me faire face. Pars pas comme ça.

@élisabeth willis :worried:

3ème Année RP ~ 14 ans ~ 81186a ~ Responsable des Nouveaux Arrivants Pouffy ~Fiche PR~ Marrainage~ Club 46 for ever
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23 févr. 2024, 23:54
Aveux sous protection  Constance Nelson 
Le sel glissait sur les joues d'Eli, elle n'entendait plus que des bribes, des fragments de mots que Constance essayait d'envoyer vers elle avec insitance. Au fond d'elle, la jeune fille savait qu'elle s'était montré bien trop virulente avec son amie qui n'y était pour rien du tout dans le bordel sans nom, qu'elle seule avait mis dans sa vie. Constance n'avait fait que receptionner du mieux qu'elle pouvait les informations qu'éli lui avait balancé comme ça, sans préambule. Comment aurait elle pu réagir autrement face à ça ?!

La voix suppliante de son amie derriere elle, eu le mérite de stopper les pas d'Eli, qui sans se retourner, finit par abandonner sa colere, baisser les épaules et la tête, tout en relachant complètement la pression et ses sanglots, exactement comme elle l'avait fait avec "lui" la veille avant de...

Dos à Constance, sa honte était à son paroxysme. La jeune fille cacha son visage de ses mains, rongée de voir ses erreurs de jugement s'accumuler encore.

- j'suis desolé....j'le...pensais pas, c'est juste que.... j'sais plus, j'comprend pas.... je ...pourquoi je fais ça C ? J'suis vraiment horrible.... Je .... Éli finit par se retourner et se laisser tomber completement dans les bras de Constance. Qu'est-ce que j'vais faire C ?

Elle n'etait vraiment pas défendable, et une fois de plus elle lachait égoïstement ses problemes sur son amie, en esperant y voir plus clair.

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25 févr. 2024, 13:57
Aveux sous protection  Constance Nelson 
Je ne suis pas dans sa tête et, honnêtement, je ne peux qu'essayer d'imaginer ce qu'elle peut ressentir. Le poids de la culpabilité. Par rapport à Gideon et elle-même. La colère et la déception vu que je ne suis pas allée exactement dans son sens. Le déni face aux sentiments naissants qu'elle éprouve pour ce gars.
J'avais une chance sur deux qu'elle continue de marcher, butée comme parfois elle peut l'être et ignorer mes appels. Si tel avait été le cas, qu'aurais-je pu y faire ?

Mais ma bonne étoile m'a entendu - ou bien la raison, la conscience d'Eli l'a frappé de plein fouet. En tout cas, elle fini par s'arrêter et j'ose m'approcher d'elle doucement, comblant le maigre espace entre nous. Elle tient son visage entre ses mains, ça et ses épaules qui tombent comme sous le poids d'une enclume, je sais qu'elle pleure et sa détresse me fait mal à la poitrine.
Que puis-je faire ? Que dire ? Quels sont les mots qui lui feront du bien ?
Tout est sans dessus dessous dans sa tête et je me sens vulnérable car je doute de ma propre capacité à calmer ses nerfs. Bien que je le veuille.

Sa voix entrecoupée de sanglots me parvient tandis que je lève une main se voulant apaisante vers son épaule. J'entends ses excuses autant que je perçois la mortification dans son ton. Me mordillant la lèvre, dans une intense réflexion imprégnée de tristesse face à l'état de mon amie, je la vois d'un coup se retourner et... me tomber dans les bras.

Par réflexe, je la serre contre moi, refermant mes bras dans un étau que j'espère réconfortant.
- Non... non... tu n'es pas une horrible personne... Là, là, Eli... Tu... as... juste fait une sacrée bêtise (je m'en veux de formuler ces mots mais bien que sa culpabilité est flagrante, cela n'efface pas ce qu'elle a fait) et... je suis là. Je suis là pour toi. On va trouver une solution...

Tandis que ma main frotte doucement en longs va-et-vient son dos, mon esprit réfléchit à sa question.
Je finis par la saisir par les épaules, avec patience et le plus de douceur dont je suis capable en ce moment, et je lui imprime une pression pour l'écarter un peu de moi. Assez pour plonger mon regard dans le sien défait.

- Eli... ça va aller d'accord ? Je te promet que ça va s'arranger ou, en tout cas, qu'on va faire notre maximum pour que ça s'arrange, commençais-je d'une voix mal assurée bien que je tente d'y insuffler toute ma conviction. D'abord, deux choses. Il faut que tu ailles trouver Gideon, d'accord ? Que tu lui expliques la situation avant que Redose ne le fasse. Parce que, qui sait ce qu'il pourrait lui raconter ? Ensuite, il faut que tu l'évite, lui, au maximum.

Je parlais là de Redose. Car clairement, la situation prouvait qu'il attisait chez Eli quelque chose dont on ne parvenait pas à mettre le doigt dessus - bien que de mon côté, plus les secondes passaient et plus j'étais sûre d'une chose : tout ça avait été "accidentel", en quelques sorte, mais inéluctable. Car ils avaient une attirance naissante l'un pour l'autre. Et si Eli voulait ressortir de tout ça "quasi-indemne", il fallait clairement qu'ils prennent leurs distances. Afin de donner au temps le temps d'élimer cette attirance malsaine.

J'hoche la tête lentement tout en maintenant le contact de mes paumes contre ses épaules.
- Tu comprends Eli ? lui demandais-je d'une voix douce. Il faut que tu reprennes le contrôle de la situation. Et ça commence par ça, conclus-je tout en avançant timidement ma main droite d'une de ses joues pour en essuyer une rivière salée. Tu n'est pas quelqu'un de mauvais, ma belle, c'était une erreur. Qu'il faut corriger car (inspiration) elle n'est pas effaçable, continuais-je toujours sur le même ton. Et tu peux compter sur moi. Pour t'écouter et te soutenir. D'accord ?

3ème Année RP ~ 14 ans ~ 81186a ~ Responsable des Nouveaux Arrivants Pouffy ~Fiche PR~ Marrainage~ Club 46 for ever
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