Dessine-moi une Serdaigle
Je plisse les yeux. Une larme s'en échappe et roule lentement sur ma joue. Aujourd'hui, le vent souffle bien trop fort. Depuis quelques semaines, mes pupilles sont étrangement sensible aux contacts d'autres éléments, comme le soleil. Lire est également devenu un calvaire. Regarder, en fait. Ma vision n'est pas mauvaise, bien au contraire. Je pense seulement que je suis plus réactive à certains facteurs depuis quelques temps. Je commence vraiment à penser à acheter des lunettes.30 septembre 2048
Lac - Poulard
@Diane Dallenico
Ça ne m'irait pas. Et je passerais pour une intello miteuse. À coup sûr. Ça retirerait tout mon charme.
Quoique, Fiona les portent bien. Enfin bref.
J'aurais préféré me réchauffer le derrière comme les autres en salle commune, mais une de mes stupides impulsions m'a ramené ici. Comme si j'avais l'énergie pour rester dehors. J'en ai marre.
Bon, j'avoue, ça en vaut un peu la peine. Le lac est magnifique à cette heure-ci. Et, pour une fois que j'ai le temps d'aller le contempler, je vais pas me plaindre.
Les reflets orangés du soleil qui se couche dans l'eau lumineuse, c'est quelque chose.
Les branches d'arbres qui ondulent doucement sous les coups de vents, ce petit oiseau rouge posé sur ce tronc d'arbre, juste devant moi, qui tente de fourrer un ver de terre dans la bouche de son petit, et surtout, le calme que me procure cette promenade. C'est ça, la vraie vie.
Beaucoup me prendrais pour une folle, si j'expliquais que m'extasier devant un coucher de soleil ma passion. C'est sûr que ce n'est pas le meilleur moyen de présenter la chose... Ça me rappelle vaguement ce soir d'été, chez grand-père Micheal, lorsque nous étions sortis dans le jardin avec une averse. On sentait la bonne odeur d'herbe mouillée, le ciel se dégageait petit à petit, et on en avait profité pour planter mes fleurs. Elles ont fini par faner, ces pauvres chrysanthèmes, mais ce n'est pas le sujet.
Tout ça pour dire qu'il est important de remercier la nature pour ce qu'elle nous offre. Prendre le temps d'admirer le monde qui nous entoure.
Je soulève mon pantalon gris pour éviter qu'il ne se tâche malencontreusement dans la terre, et je me dirige sous un arbre où quelques rochers pourrait me faire un bon dossier.
Je manque deux fois de m'étraler sur le gazon à cause des racines dissimulées par ces fleurs, et, en riant de ma stupidité face à la situation, je me glisse entre deux pierres recouvertes de mousses brunes. Pas très confortable, mais je ferais avec.
Il y a dix minutes, au moment de m'extirper de la salle commune, j'ai pris le soin d'emporter mon carnet de croquis. Et ouais, pas bête la Serpentard !
La photographie est un bon moyen de capturer un moment majestueux, certes, mais le dessin, lui, est plus subtil. On a beau représenter le même endroit, la même personne, le résultat final ne ressortira pas de la même façon que son voisin. C'est ça, la différence. La technique, le style mais surtout la perception de l'artiste affecte directement son travail.
Ainsi, il en résulte unique.
Cela doit bien faire deux semaines que je n'ai pas touché à ces feuilles. Je dois dire que ma principale occupation était de me réhabituer à Poudlard. Enfin, surtout aux cours. Ces satanés potions...
Avec une habilité nouvelle, je trace une première ligne sur le papier épais.
#614444•2e année RP 48-49• Trésorière de L'OURAGAN• Tu es ma Dori• Éclipse : née pour empoisonnerFiche PR • Personnage •Chocog'
Dessine-moi une Serdaigle
Cela fait bientôt un mois que la rentrée est passée, et il faut dire que ce mois de Septembre s'est écoulé particulièrement vite. En effet, il a été l'occasion de découvrir un tas de nouvelle choses: des gens, des cours, des capacités personnelles encore inexplorées jusque là, une certaine indépendance loin des parents, le vieux et imposant château de Poudlard...
L'exploration n'est pas vraiment une de mes passions, mais ma curiosité m'a menée à suivre autant de couloirs que j'ai pu, me perdre dans Poudlard au gré de mes pas, et, au final, m'habituer à ce nouveau chez-moi. Je me plais beaucoup ici, et ce n'est absolument pas fini, je peux encore apprendre à connaitre les lieux. C'est d'ailleurs dans ce but que me voilà à me promener dans le parc, tant que les jours ne sont pas encore trop mauvais et que le temps me le permet.
C'était un mauvais calcul, mais comme je me sens généralement plus à l'aise en intérieur, c'est la partie que je me suis empressée de visiter, et maintenant que je cherche du nouveau à l'extérieur, je me retrouve à frissonner dans mon uniforme... Le temps est encore trop beau pour sortir le manteau, mais la mi-saison se fait ressentir, particulièrement au niveau du vent, et je regrette un peu de ne pas l'avoir pris malgré tout. Je saurais pour les prochains jours que je peux commencer à m'équiper contre le froid si je sors.
Les mains dans les poches, j'observe la nature m'entourant, reconnaissant certains éléments que j'avais déjà eu l'occasion de remarquer depuis les fenêtres du château, parfois sur mon temps libre, parfois en flânant pendant les cours, parfois en recherche d'inspiration. "Peu de gens en vue...", je murmure pour moi-même. Il est vrai que j'ai cette mauvaise habitude de formuler mes pensées sur mes lèvres quand je suis seule, même si la plupart du temps, notamment quand je suis entourée par la foule d'élèves vivants ici, je me réserve de donner de la voix avec, et seules mes lèvres bougent. A défaut d'entendre des voix d'enfants profitant du parc, les chants de quelques oiseaux résonnent dans le silence du parc, ainsi que le son du vent dans les feuilles encore bien présentes des arbres et buissons.
Au milieu de ses sons, celui d'un cours d'eau peu distant. "Le lac"
Intriguée par ce lac que j'ai seulement pu observer de loin jusque là mais dont je me suis quand même inspirée quand je laissais vagabonder mon imagination au bout de mes crayons, je m'en approche, perdue dans mes pensées, zigzagant entre les arbres qui l'entourent. Lorsque le lac arrive à portée de mes yeux, je suis impressionnée par ce visuel. Le soleil maintenant bas se reflète dessus même s'il n'est pas visible à cause des arbres, et les teintes que prend l'eau semblent sorties d'une peinture d'un univers fantastique.
J'inspire un bon coup l'air frais du soir pointant son nez, et à mon expiration je vois un nuage de buée pratiquement transparent sortir de ma bouche. "Il fait froid"
Cette réalisation me fait sortir de mon extase, et en un clin d'oeil je prends conscience de tout ce qui environne le lac, effacé par sa beauté. Des arbres à perte de vue. La lune qui commence à se faire visible malgré le ciel encore lumineux. Et une personne, assise sous un arbre, à quelques mètres de moi. Attends, quoi ?
Je cligne des yeux quelques fois pour m'en assurer, mais effectivement, je ne suis finalement pas seule dans ce parc. Un garçon aux cheveux blonds se tient appuyé contre des pierres non-loin de moi. Un garçon ? C'est ce que ses cheveux courts semblent m'indiquer, mais pourtant sa silhouette fine me ferait plutôt penser à celle d'une jeune fille. Je me concentre pour voir ce qui habille ses jambes afin d'obtenir ma réponse. Oh, la personne tient un carnet et du matériel de dessin. Je suis curieuse d'en savoir plus...
Sans même m'en rendre compte, je m'approche discrètement de l'arbre où l'enfant se tient, et m'arrête derrière, cachée par le tronc, mais maintenant assez proche pour voir.
-Woah...
Un chuchotement m'échappe. Dans son carnet, le jeune garçon (il porte un pantalon) a reproduit le paysage, et d'une manière magique, le même sentiment se dégage de son oeuvre que du spectacle que j'ai pu observer. "C'est vraiment magnifique", je m'étonne, impressionnée. Captivée par les tracés précis du garçon, je ne remarque plus le froid qui commencent à me geler les mains et les orteils.
@Nyxis Calderon
Petite précision pour être sûr que ce soit bien clair
:
"texte" = seules les lèvres bougent, donc inaudible (par contre une personne qui regarde peut éventuellement lire sur les lèvres)
-texte = parole/chuchotement/cri..., enfin bref, ça par contre c'est audible !
L'exploration n'est pas vraiment une de mes passions, mais ma curiosité m'a menée à suivre autant de couloirs que j'ai pu, me perdre dans Poudlard au gré de mes pas, et, au final, m'habituer à ce nouveau chez-moi. Je me plais beaucoup ici, et ce n'est absolument pas fini, je peux encore apprendre à connaitre les lieux. C'est d'ailleurs dans ce but que me voilà à me promener dans le parc, tant que les jours ne sont pas encore trop mauvais et que le temps me le permet.
C'était un mauvais calcul, mais comme je me sens généralement plus à l'aise en intérieur, c'est la partie que je me suis empressée de visiter, et maintenant que je cherche du nouveau à l'extérieur, je me retrouve à frissonner dans mon uniforme... Le temps est encore trop beau pour sortir le manteau, mais la mi-saison se fait ressentir, particulièrement au niveau du vent, et je regrette un peu de ne pas l'avoir pris malgré tout. Je saurais pour les prochains jours que je peux commencer à m'équiper contre le froid si je sors.
Les mains dans les poches, j'observe la nature m'entourant, reconnaissant certains éléments que j'avais déjà eu l'occasion de remarquer depuis les fenêtres du château, parfois sur mon temps libre, parfois en flânant pendant les cours, parfois en recherche d'inspiration. "Peu de gens en vue...", je murmure pour moi-même. Il est vrai que j'ai cette mauvaise habitude de formuler mes pensées sur mes lèvres quand je suis seule, même si la plupart du temps, notamment quand je suis entourée par la foule d'élèves vivants ici, je me réserve de donner de la voix avec, et seules mes lèvres bougent. A défaut d'entendre des voix d'enfants profitant du parc, les chants de quelques oiseaux résonnent dans le silence du parc, ainsi que le son du vent dans les feuilles encore bien présentes des arbres et buissons.
Au milieu de ses sons, celui d'un cours d'eau peu distant. "Le lac"
Intriguée par ce lac que j'ai seulement pu observer de loin jusque là mais dont je me suis quand même inspirée quand je laissais vagabonder mon imagination au bout de mes crayons, je m'en approche, perdue dans mes pensées, zigzagant entre les arbres qui l'entourent. Lorsque le lac arrive à portée de mes yeux, je suis impressionnée par ce visuel. Le soleil maintenant bas se reflète dessus même s'il n'est pas visible à cause des arbres, et les teintes que prend l'eau semblent sorties d'une peinture d'un univers fantastique.
J'inspire un bon coup l'air frais du soir pointant son nez, et à mon expiration je vois un nuage de buée pratiquement transparent sortir de ma bouche. "Il fait froid"
Cette réalisation me fait sortir de mon extase, et en un clin d'oeil je prends conscience de tout ce qui environne le lac, effacé par sa beauté. Des arbres à perte de vue. La lune qui commence à se faire visible malgré le ciel encore lumineux. Et une personne, assise sous un arbre, à quelques mètres de moi. Attends, quoi ?
Je cligne des yeux quelques fois pour m'en assurer, mais effectivement, je ne suis finalement pas seule dans ce parc. Un garçon aux cheveux blonds se tient appuyé contre des pierres non-loin de moi. Un garçon ? C'est ce que ses cheveux courts semblent m'indiquer, mais pourtant sa silhouette fine me ferait plutôt penser à celle d'une jeune fille. Je me concentre pour voir ce qui habille ses jambes afin d'obtenir ma réponse. Oh, la personne tient un carnet et du matériel de dessin. Je suis curieuse d'en savoir plus...
Sans même m'en rendre compte, je m'approche discrètement de l'arbre où l'enfant se tient, et m'arrête derrière, cachée par le tronc, mais maintenant assez proche pour voir.
-Woah...
Un chuchotement m'échappe. Dans son carnet, le jeune garçon (il porte un pantalon) a reproduit le paysage, et d'une manière magique, le même sentiment se dégage de son oeuvre que du spectacle que j'ai pu observer. "C'est vraiment magnifique", je m'étonne, impressionnée. Captivée par les tracés précis du garçon, je ne remarque plus le froid qui commencent à me geler les mains et les orteils.
@Nyxis Calderon
Petite précision pour être sûr que ce soit bien clair
: "texte" = seules les lèvres bougent, donc inaudible (par contre une personne qui regarde peut éventuellement lire sur les lèvres)
-texte = parole/chuchotement/cri..., enfin bref, ça par contre c'est audible !