Note 1 importante: bien que ce RP soit libre, votre personnage doit obligatoirement être en première année RP puisque cela se passe durant un cours.



Les élèves avaient été conduits dans l'espace étude de la serre pour recevoir un cours théorique de leur illustre professeur Charleston. Assise sur un des bancs parmi ses camarades, Hallie peinait à rester éveillée. La fatigue de la privation commençait à se faire sentir, mais elle s'accrochait fermement à son désir de rester attentive au cours de botanique de Sigmund. De ce fait, il s'agissait de l'une des rares matières dans laquelle elle avait de bonnes connaissances, et elle ne voulait pas en rater une miette. Seulement voilà, la journée touchait à sa fin, tout le monde était fatigué.

La lumière douce qui filtrait à travers les fenêtres de la salle de classe caressait doucement les murs, créant des motifs de rayons dorés sur le sol en bois. Les effluves d'herbes et de plantes magiques emplissaient l'air, apportant avec elles une douce sensation de sérénité.
Au début du cours, elle avait pris des notes avec diligence, essayant de se concentrer sur les explications du professeur sur les différentes plantes magiques. Les illustrations des plantes au tableau semblaient vibrer de couleurs vives, mais plus le cours avançait, plus elles semblaient s'estomper dans un brouillard lointain.

Se sentant elle-même sombrer, Hallie se redressa brusquement sur son banc, se frottant les yeux pour tenter de chasser la torpeur qui commençait à l'envahir. Les mots de Sigmund s'effaçaient progressivement, se transformant en un murmure indistinct qui se mêlait au bourdonnement tranquille des insectes à l'extérieur. Les minutes paraissaient s'étirer indéfiniment, et Hallie sentit ses paupières devenir de plus en plus lourdes. Malgré tous ses efforts pour rester éveillée, la fatigue de la journée de jeûne pesait sur elle, et elle se sentit engourdie par la chaleur enveloppante de la salle. Les paroles de Sigmund se transformèrent en un jargon incompréhensible, et Hallie se rendit compte qu'elle avait de plus en plus de mal à suivre le cours. « Allez, y reste une demi-heure, j'peux l'faire », s'interpella-t-elle mentalement. Son ventre émit un gargouillis digne d'une baleine à bosse qui se fit entendre à travers la salle. Légèrement gênée, la rouquine se cacha le visage du mieux qu'elle put, sans pour au temps se faire du mouron, trop épuisée pour s'en préoccuper. Bientôt, la douce chaleur de la salle et le silence apaisant qui y régnait commencèrent à la bercer.

Finalement, incapable de résister davantage, Hallie sentit ses paupières se fermer lentement malgré ses efforts pour les maintenir ouvertes. Maintenant complètement avachie sur la table, sa tête reposait sur son bras droit, tandis que le gauche tenait la plume du bout des doigts, prête à être lâché d'un moment à un autre. Sa petite tête glissa doucement alors qu'elle s'endormait, plongée dans un sommeil léger et troublé par les rêves, tout en étant assise sur son banc de classe.


Le 10 Tevet se déroule normalement 7 à 8 jours après Hannouka, soit MAXIMUM vers le 1er Janvier. Incohérence religieuse majeure, justifié par un besoin scénaristique.

Des images fugaces et colorées dansèrent derrière ses paupières closes, des fragments de souvenirs et de rêveries se mêlant dans un kaléidoscope onirique. Aucune scène n'était suffisamment détaillée pour qu'elle ne puisse comprendre ce qu'il se passait, étant au tout début d'un long sommeil. Son inconscient irradiait le bonheur, dégustant ce long désiré repos tant convoité après une douzaine d'heures de jeûne. Bientôt, elle ne fut plus consciente que de la douce sensation de flottement, comme si son corps s'était détaché du monde réel pour s'abandonner à la douceur du sommeil. Il l'enveloppa alors comme une étreinte bienveillante, l'emportant peu à peu vers un monde de rêves.

Une sensation désagréable la tira soudainement de ce monde réconfortant, sentant son âme se faire happer comme l'on aspirerait les poussières enfouies sous un canapé délabré. Lentement, elle reprit conscience, sentant ses lourdes paupières s'agiter par pur réflexe. Instinctivement, elle enfouit de nouveau sa tête dans son coude, cherchant à échapper à la lumière perçante de la serre et ronchonna légèrement. Ses jambes lui parurent ancrées dans le sol, et tout son corps n'était qu'enclume. Dormir un tout petit peu n'avait jamais fait de mal à personne : Sigmund ne serait pas du genre à lui faire la morale. Lui aussi avait certainement dû faire la fête le soir, et s'endormir en classe le lendemain. La pire punition que la rouquine serait susceptible de recevoir serait de prendre soin de certaines de ses plantes à sa place, ce qui ne la dérangeait nullement.

Là encore, la présence à sa gauche lui rappela à l'ordre en la bousculant légèrement, ce qui ne fit qu'accentuer l'humeur bougonne de Hallie, qui ne désirait que de dormir. Les paupières à demi-ouvertes, elle fixa intensément le visage de la perturbatrice, essayant de déterminer quelle allait être sa réaction. Elle tira la moue. Visiblement, Estelle ne lui voulait rien de mal, et cherchait simplement à lui apporter de l'aide pour qu'elle ne se fasse pas prendre ; nul besoin de s'en prendre à elle. Elle gémit légèrement avant de se redresser difficilement, coude à l'appui, la tête reposant dans sa main. « Merci », lui chuchota-t-elle en se penchant vers sa camarade. « Tu m'sauves meuf. J'suis partie longtemps ? » Le regard interrogateur, cette dernière était maintenant complètement tournée vers Estelle, le poids du monde sur son dos, toujours avachie sur leur bureau. Hallie semblait avoir perdu toute notion du temps, peut-être était-ce dû à l'énergie utilisée pour se maintenir éveillée. Son attention à présent portée sur la petite fille, les propos de Sigmund sur ses formidables plantes magiques ne parvinrent plus à ses oreilles, et se transformèrent en bruits de fond désagréables, entravant la conversation entre les deux marmottes. Aussitôt, son estomac la tirailla de nouveau et se manifesta en un nouveau braillement de baleine. Elle lâcha sa plume pour porter sa main au ventre, tout en se plaignant. « La vache, j'ai les crocs., murmura-t-elle à elle-même, la tête enfouie dans son buste. « Dire qu'il reste encore dix heures... »


@Estelle Rubble je te remercie pour ta participation ! Ça fait plaisir de pouvoir écrire avec toi !

Plongée dans un état semi-conscient, Hallie était à la limite du sommeil, ses paupières lourdes de fatigue. Les mots de sa camarade semblaient lointains, perdus dans le brouillard de sa conscience assoupie. Puis, comme une brise légère qui traverse une pièce close, le compliment sur ses yeux verts lui monta enfin au cerveau. Une lueur de conscience l'envahit alors, chassant momentanément le voile du sommeil. Ses joues, d'abord pâles sous l'effet du sommeil, s'enflammaient soudainement d'une teinte écarlate, trahissant sa gêne naissante. Les battements de son cœur résonnaient dans ses tempes tandis que son corps tout entier paraissait se figer sous le coup de la surprise. Une sensation étrange, à mi-chemin entre l'embarras et la fierté, l'envahit alors qu'elle réalisait l'impact des mots de sa camarade.

Rien. Aucun mot. Un simple échange de regards complices suffirent pour que les deux camarades se comprennent. La rouquine la remercia d'un timide sourire de coin, avant qu'Estelle ne reprenne. Tout de même, elle donnait beaucoup de conseils cette petite. Hallie ne savait pas comment le prendre, on aurait dit sa mère, éternelle insatisfaite des bonnes manières de son enfant. Pour autant, elle ne s'en offusqua point, toujours très bouleversée par ce compliment si soudain. Jamais une fille ne l'avait complimenté aussi spontanément sur la couleur de ses yeux, et jamais... elle n'avait aimé cela ? Ses pensées tourbillonnèrent à une vitesse folle à mesure que ses sentiments contradictoires se faisaient happer par la tornade, créant un mélange anxiogène. Dans sa périphérie visuelle, elle put néanmoins apercevoir la petite compter sur ses doigts. Brièvement, Hallie chercha la raison, avant que cette dernière n'interrompe le flot de ses pensées. Se redressant lentement, la rouquine fronça d'abord les sourcils, d'abord légèrement accusatrice d'une remarque aussi déplaisante, puis, s'assurant que monsieur Charleston ne les remarquait pas encore, elle se rapprocha près du côté du banc d'Estelle.

« Mais ... On ne mange pas aujourd'hui. C'est le 10 Tevet », chuchota-t-elle à l'oreille d'Estelle, soucieuse de ne pas attirer l'attention des autres élèves.

Il était essentiel que leur discussion reste discrète ; bien que Sigmund n'y prête probablement pas attention, les autres élèves plus studieux pourraient rapidement se plaindre du bruit et interrompre le cours. Les bras de la brunette étaient fermement croisés, donnant l'air de vouloir donner une leçon à Hallie. La petite sentait une légère tension s'installait, comme si Estelle la dominait, ce qui la rendit fortement mal à l'aise. Dans l'espoir de court-circuiter l'électricité ambiante, elle dénoua sa cravate et déboutonna légèrement sa chemise. Sa main plongea à l'intérieur de ses vêtements pour en ressortir un petit collier, orné d'une délicate étoile de David en jaune resplendissant. Espérant dissiper les questions qui devaient certainement hanter l'esprit d'Estelle, Hallie se mua dans un profond silence, scrutant la réaction à venir de sa camarade. Étrange, elle ne fêtait pas le 10 Tevet ? Après un regard furtif, Hallie put rapidement établir que rien ne semblait orner la peau de la jeune fille brune, mis à part une cicatrice sourcilière. Sa grosse tête tressée – sûrement remplie de connaissances en sortilège – ne portait pas de Kippah, ou de turban. Intriguée et consciente de la délicatesse de la question, Hallie se pencha légèrement vers Estelle, plaçant sa main en demi-cercle autour de sa bouche pour créer une sorte de tunnel sonore avant de lui murmurer candidement :

« T'es pas juive ? »

Hallie était née juive de par sa mère, qui lui avait transmis ses gènes ainsi que sa foi, pratiquée au sein de la famille restreinte et d'une partie des grands-parents. Quant à Duncan, son papa, il ne s'était jamais converti, conscient du long processus d'étude que cela impliquait. Malgré tout, il participait toujours aux célébrations et aux prières aux côtés de sa femme, comme un fidèle.
Du fait de son jeune âge, Hallie ne comprenait pas tout de sa religion. Cependant, c'était quelque chose de très cher à ses yeux ; un héritage transmis par les personnes qu'elle aimait le plus au monde.



@Estelle Rubble je m'attendais tellement pas à cette réponse de ta part, ta petiote est beaucoup trop mignonne
Merci pour la photo de profil, je l'ai trouvé sur Pinterest, et je me suis fait.e la même réflexion : c'est à 100% mon personnage : tête de mule, impatiente, rancunière, aventurière, fière, résiliente, courageuse, et adorable. J'adore ta fiche perso btw !

Ah une dernière chose : il y a énormément de branche de judaïsme. Celle que pratique Hallie spécifique. Hallie en parlera à Estelle si elle est intéressée.

Comment ça, Estelle a une grosse tête ?!

La petite croix d'Estelle, étincelant de son éclat doré, captivait le regard de Hallie comme un trésor précieux. Elle semblait irradier une lueur chaleureuse qui illuminait leur petit espace d'une aura de sérénité. Le métal poli brillait sous la lumière tamisée de la salle de classe, faisant ressortir chaque détail ciselé avec une précision artistique. Hallie se sentait presque attirée par cette croix comme par un aimant, son éclat vibrant résonnant en elle comme une note de musique pure et cristalline. Un nouveau bijou ! C'était exactement ce qu'elle aimait. À y regarder de plus près, elle remarqua que cette croix était d'une qualité bien supérieure à son étoile de David. Chaque courbe, chaque ligne, avait été façonnée avec un soin méticuleux, témoignant du savoir-faire de l'entreprise qui l'avait créée. La petite croix portait en elle une histoire, une signification profonde qui allait au-delà de sa simple apparence. Bien que les connaissances de Hallie sur les autres religions fussent plutôt limitées à ses onze ans, ses parents lui avaient enseigné que la Torah n'était pas le texte sacré pour tout le monde, et qu'il existait d'autres croyances comme l'islam ou le christianisme. Cependant, elle peinait encore à comprendre pleinement ces détails. Elle avait l'impression de naviguer dans un océan de connaissances, où chaque nouvelle découverte ouvrait la porte à un monde encore inconnu et fascinant.

Elle acquiesça timidement lorsque sa camarade lui montra sa croix. « É-Evangéliste, » balbutia-t-elle, incertaine. Il lui fallut un instant avant que les pièces du puzzle ne s'assemblent dans son esprit. Si Estelle portait une croix, symbole du christianisme, alors ce "truc d'évangéliste" devait forcément être lié à cela. La réalisation la frappa soudainement, et elle ne put retenir un léger cri de surprise. Ses mains se précipitèrent instinctivement pour couvrir sa bouche, et elle jeta un rapide coup d'œil autour d'elle pour vérifier que personne n'avait entendu leur échange et ne les avait rapportées au professeur. Ses camarades semblaient coopératifs ; les cours de Botanique ne passionnaient pas vraiment les premières années, ils devaient donc être contents de pouvoir bavarder un peu.

La proximité entre les deux jeunes filles avait commencé à la gêner quelque peu. Aussi avait-elle été rassurée quand Estelle eut relâché son emprise sur son étoile de David. Les joues légèrement pourpres, elle ne parvenait pas à ignorer le regard perçant d'Estelle qui paraissait lire en elle comme un livre. Il en disait beaucoup : curiosité, soif de connaissances, organisation. Sa manière d'interagir avec son entourage était très carrée, chaque parole minutieusement placée et réfléchie. Dans sa gêne profonde, tout raisonnement chez Hallie n'aboutissait pas, et les quelques paroles prononcées ne furent que des balbutiements. Seule la question sur sa célébration lui fit légèrement regagner son sang-froid, sa propre curiosité piquée. Un coup d'œil à gauche puis à droite, elle commença à lui expliquer discrètement le calendrier hébraïque, mais parce qu'elle n'était pas sûre qu'elle puisse se comprendre à cause de leurs chuchotements trop bas, elle se rapprocha de nouveau – à son plus grand regret – et s'avachit de nouveau sur la table, la tête dans la main, adoptant la même position que sa voisine.

Si Sigmund avait été un bon professeur, il les aurait interpelés et rappelé à l'ordre doucement. Pour l'instant, elles avaient quartier vert.

« Le 10 Tevet (עשרה בטבת), euh, y'a deux raisons. La première c'est pour se souv'nir du siège de Jérusalem par Nabucha- Nabucho- ... quelque chose de Babylone. Le gars a entre autre détruit le temple de Solomon, et orchestré la déportation des juifs vers Babylone » tenta-t-elle d'expliquer le plus clairement possible. « C'est un peu comme Yom Kippour. On jeûne pour demander pardon et s'repentir. Perso, j'trouve l'idée vieille et j'aim'rais ne pas l'faire mais мама dit que j'dois d'abord atteindre au moins 14 ans pour qu'on puisse en r'parler. Donc en attendant j'suis coincé à jeûner – »

Un nouveau gargouillis interrompit ses explications ; la rouquine regardait son corps, les yeux lourds de fatigue. Espérant pouvoir être distraite de son envie pressante de dévorer un bœuf tout entier, Hallie reporta son attention sur Estelle et lui demanda ce qui lui trottait dans la tête depuis tout ce temps.

« C'est quoi évan-évangéliste ? », l'interrogea-t-elle sincèrement.

@Estelle Rubble ben c'est vrai sur ton ancienne photo de profil elle avait un gros front / tête !

Circonspecte, Hallie écoutait Estelle parler de sa religion, qui semblait si différente de la sienne. Pour cause, à l'entendre, Jésus le leader religieux aurait été le Fils de Dieu. De plus, leur livre sacré se faisait appeler la Bible. Ça, Hallie connaissait déjà. Elle n'avait pas vécu en ermite et avait suivi des cours d'Éducation Morale et Religieuse comme tous les enfants de son âge scolarisé-es à l'école primaire. Elle avait toujours trouvé le concept de plusieurs religions étrange. Madame Konia, l'institutrice, avait mis l'accent sur les différences, en présentant grossièrement à des enfants de neuf, dix ans, les différentes grandes branches religieuses et leurs principes. La rouquine se souvient avoir écouté attentivement tout en plissant les yeux, tentant de comprendre de son mieux ce qu'il se déroulait. Sa camarade Morven, elle, ne paraissait guère intéressée, et dessinait des paysages montagneux sur le bord de son cahier. À la fin de son cours, le message d'acceptation était bien passé : qu'importe étaient vos croyances, votre devoir était de respecter celle des autres.

En rentrant chez elle, tard le soir, Lyubov lui demanda brièvement comment s'était passé sa journée d'étude, comme à son habitude. Hallie en profita pour lui poser toutes les questions qui lui venaient par la tête, et certaines ne purent avoir de réponses. Il était tard, et nul parent n'était préparé à dispenser un cours de théologie avant de coucher son enfant. Hallie avait atteint la fin de son école primaire en ayant des fondamentaux, sans pour au temps avoir des approfondissements.

Même en ayant suivi les cours fabuleux de madame Konia, Hallie restait perplexe et avait du mal à comprendre les raisons pour lesquelles il existait plusieurs religions. Pourquoi Jésus était soudainement devenu l'égal de Dieu dans son évangélisme un peu bizarre ?
L'enfant mit quelque temps à répondre, de peur d'offusquer sa camarade, voyant la passion émaner de sa voix lorsqu'elle s'exprimait sur ses croyances. Elle fut rapidement coupée courte de tout commentaire lorsqu'Estelle commenta sur le jeûne.

« J'ai... j'ai quand même un peu envie d'le faire, tu sais, pour s' souvenir des gens morts. Et puis, мама dit que pas l'faire, c'est renier son passé », déclara-t-elle doucement. « Mais bon, j'ai l'habitude t'sais. Par contre, y a plein d'autres célébrations, sans jeûne cette fois, comme la Tou Bichvat qui arrive bientôt ! » À parler du nouvel an des arbres, la passion la gagnait. Il s'agissait d'un événement heureux et rassembleur, qui promettait plein de douceurs, ce qu'une enfant de bas âge rêvait.

Elle se rapprocha un peu plus pour lui chuchoter à l'oreille. « S'tu veux tu pourras v'nir... »

Elle s'extrada de son espace personnel pour revenir, une fois de plus, affalée sur la table, un sourire complice affichant son désir de partage ornant son doux visage. C'était fini, plus aucune information ne parvenait aux oreilles de la rouquine, toute excitée à la possibilité de se faire une nouvelle amie en l'invitant toute personnellement à la Tou Bichvat. Avec un peu de chance, elle arriverait à se mettre monsieur Charleston dans la poche pour qu'elle puisse célébrer. Elle espérait seulement qu'il y ait quelques arbres fruitiers qui traînaient à Poudlard, et pour cela, quoi de mieux que de demander au premier intéressé.

Ses jambes se balançaient désormais d'avant en arrière, attendant la réponse de sa camarade avec impatience. Toutefois, une remarque la titillait encore et elle ne put la réprimer.

« Mais Jésus, c'est Jésus. Il est mort. Son père c'est pas Dieu. Dieu n'a pas d'enfant mortel, c'est chelou nan ? »


@Estelle Rubble