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10 mars 2015, 23:23
Des maux différents mais une déception commune  PV 
Reducio
Ce RPG se passe pendant les vacances de Pâques de la 6è année de Meilla à la suite des événements qui se sont produits au début de son année.


Meilla se retrouvait là, à Ste Mangouste à s'ennuyer fermement. Elle était dans l'hôpital, mais ce n'était pas pour elle. Ce n'était pas non plus pour sa soeur, ni pour son père ou sa mère. Elle était dans l'hôpital sorciers pour rendre visite à sa Grande Tante du côté paternel. Grande Tante qu'elle n'avait jamais vu avant, dont elle connaissait à peine l'existence. Elisabeth n'avait pas eu à venir puisque ce n'était pas vraiment quelqu'un de sa famille. La rouquine avait essayé d'y couper, mais sans aucun succès, à priori il fallait absolument qu'elle vienne voir sa Grande tante de 150 ans (elle exagérait à peine) qui s'était fait mordre par un chat qu'elle avait recueillit. Enfin un chat... Il se trouvait que c'était sûrement plus un fléreur qu'un chat, mais passons les détails. A l'hôpital depuis 2 jours, Romain tenait absolument à ce que sa fille aînée vienne voir la Grande Tante Dorothy. Pourquoi, cela restait un mystère encore non résolu à cette heure là par la jeune fille de 17 ans.

C'est ainsi qu'elle se retrouvait à s'ennuyer fermement dans une chambre d'hôpital avec sa mère et son père (et sa grande tante bien sûr!). Elle ne savait même pas de quoi ils parlaient, elle s'en fichait royalement de toute manière. Tout ce qui l'importait était de savoir combien de temps elle resterait encore ici. Regardant sa montre, elle vit avec stupéfaction que ça ne faisait que 20 minutes qu'ils étaient là, et pourtant elle aurait dit qu'elle était restée ici au moins une heure. Ils continuèrent à parler, à parler, à parler pendant 2 heures qui passèrent horriblement lentement pour la Serdaigle. Au final, quand ils partirent enfin, sa grande tante lui mit une lettre sans sa poche ce que Meilla ne comprit pas vraiment tout de suite. Ce n'est que plus tard qu'elle comprendrait de quoi il était réellement question.

En attendant, il était enfin temps de sortir de cette endroit qui faisait un peu peur à la sixième année. Il y avait des malades partout, qui sait quelle maladie elle pouvait attraper en venant ici? Certaines étaient très contagieuses! Et puis certaines personnes étaient bizarres. A l'aller ils étaient passés par le service des pathologies mentales et c'était vraiment un étage très très bizarre.

Ils arrivèrent donc dans le hall, et c'est à ce moment là que tout ne se passa pas comme prévu.


"Tu aurais pu faire un effort quand même, la pauvre Dorothy, elle voulait sûrement que tu lui racontes un peu ta vie à Poudlard!"

La Serdaigle fit comme si elle n'avait pas entendu. Elle n'avait toujours pas pardonné à son père de lui avoir caché la vérité aussi longtemps quant à l'identité de sa véritable mère. Elle pouvait comprendre qu'il ne lui ait rien dit avant qu'ils ne se remarient, après tout ça n'apportait rien dans son histoire et ça l'aurait plus perturbée qu'autre chose, elle aurait voulu trouver qui c'était ect... Mais il aurait pu lui dire quand ils s'était mariés, et surtout il aurait pu trouver un autre moyen qu'une lettre! Du coup, elle était rentrée pour ces vacances de Pâques, mais elle n'avait pas tellement l'intention de lui faire la conversation. Elle ne lui adressait la parole que pour les choses élémentaires. Elle ne parlait pas beaucoup plus à Edna, ou plutôt à sa mère. Même à Eli elle ne parlait pas beaucoup, pas qu'elle lui fasse la tête, c'est juste qu'elle préférait être seule. A poudlard elle était redevenue à peu près normale, mais chez elle ce serait toujours bizarre pendant encore un petit moment!

"Bon, tu vas arrêter maintenant, tu vas me répondre. J'en ai marre que tu me fasses la tête! Je suis ton père et tu ne pourras pas avoir cette attitude pendant des années et des années non plus!"Meilla marmonna alors quelque chose d'incompréhensible pour tout le monde sauf pour elle."T'as dit quoi? Parle un peu plus fort et distinctement, ce n'est pas comme cela que je t'ai appris à parler, voyons."

"J'en ai marre! Déjà, tu aurais du me prévenir avant, et encore mieux, tu aurais dû me le dire de vive voix au lieu de me le dire comme ça lettre comme si c'était normal de donner une information aussi importante dans une lettre... Tu t'en fous complètement en fait de savoir comment j'allais prendre la nouvelle! En tout cas je l'ai très mal prise. Et je peux t'assurer que les semaines qui ont suivi n'ont pas été tellement mieux. Je n'ai fait que de me remettre en question pendant tout ce temps avant de comprendre que ce n'était pas de ma faute, mais de la tienne. Enfin de la votre à tous les deux au final. Même encore aujourd'hui je suis paumée. Pour moi c'était Océane ma mère! Et maintenant j'apprends que non au final, mais comment je dois considérer Edna et Océane alors? Elles sont toutes les deux mes mères au final! Mais ce n'est pas vraiment possible. "La sixième année reprit son souffle. Elle avait crié et sûrement tout le monde avait entendu ce qu'elle venait de dire, mais elle s'en fichait. Son père avait fait n'importe quoi, il n'avait qu'à en subir les conséquences désormais. Elle reprit :

"Et puis, la relation entre Edna et Elisabeth, je ne comprends pas, absolument pas. Elle est ta fille, Edna, autant que moi peut-être même plus mais j'ai l'impression que tu ne la connais même pas. Tu ne t'intéresse pas à elle. Honnêtement j'en ai marre de vous les adultes, parce que vous avez fait des bêtises, tant pis. Mais vous ne les assumez pas et sur qui retombent les conséquences? Sur les enfants. Alors maintenant non, je ne vais pas arrêter de te faire la tête, surtout vu ce que tu viens de me dire. "

Et maintenant, la préfète hésitait. Devait-elle aller jusqu'au bout, devait-elle aller vers la suite logique de l'enchaînement des choses? Si elle le faisait, il faudrait qu'elle le fasse jusqu'au bout. Si elle le faisait, elle emprunterait un chemin dangereux, et ce ne serait pas réversible. En même temps, vu comme elle était partie, c'était peut-être la chose à faire, elle n'avait peut-être plus le choix désormais. Mais elle fut bloquée là, sans vraiment savoir pourquoi.

~En voyage autour du monde et en couple avec la fille la plus extraordinaire du monde ~
Attention, apparition de carottes hallucinogènes dans le secteur des ornithorynques.
11 mars 2015, 22:00
Des maux différents mais une déception commune  PV 
Pour la première fois depuis qu'elle enseignait à Poudlard, le professeur Collins sortait de l'enceinte du château pour se rendre dans un endroit autre que le célèbre bar auquel elle avait tant l'habitude de se rendre. Certains évènements l'avaient poussé à sortir et à aller voir une personne qu'elle détestait au plus au point. En effet, il y a quelques jours de cela, la jeune femme avait reçu une lettre, gentiment apportée par un hibou qu'elle ne connaissait pas. Sur le coup, elle s'était demandée qui était la personne qui lui écrivait, n'ayant ni famille, ni amis, il était vraiment rare qu'elle recevait du courrier. C'était probablement important. Avant même de prendre la peine de lire le contenu de cette lettre, et surtout par curiosité, Holly avait Holly avait d'abord cherché à savoir qui était l'expéditeur. Elle fut d'ailleurs choquée de voir qu'il s'agissait là de l'homme qu'elle n'arrivait plus à supporter, celui-là même qui lui avait brisé le coeur et qui l'avait conduis là où elle se trouvait actuellement. Holly dû relire à plusieurs reprises le nom, pour voir si elle avait bien lu. Malheureusement pour elle, elle ne s'était pas trompée. Que diable lui voulait-il ? À vrai dire, elle n'en avait que faire ! Rouge de colère, la jeune femme préfèra laisser le bout de parchemin sur son bureau, à la vue de toutes les personnes qui seraient susceptibles de venir dans ce-dernier. Elle n'avait nullement envie de se lancer dans une lecture qui la ferait regretter de ne pas avoir gifflé l'homme qu'elle tenait pour responsable de tout sa tristesse et de sa colère profonde.

Il lui avait fallut plusieurs jours avant qu'elle ne se décide à lire cette fichue lettre bien qu'elle n'en avait pas la moindre envie. Elle s'était dit que peut-être c'était important et que si elle ne se décidait pas, elle allait le regretter. Finalement, après l'avoir lu très attentivement, elle regretta amèrement son geste. Tout ce qu'il souhaitait, c'était "une deuxième chance". Il avait dit tellement de choses dans cette lettre, tout ce qu'elle avait lu lui donnait envie de vomir. C'était écœurant. Qu'est-ce qui lui passait par la tête, à celui-là ? Elle n'en avait pas la moindre idée.

C'est donc pour ça que Holly s'en allait vers l'hôpital Sainte Mangouste, dans l'unique but d'avoir des explications quant à ce qui s'était produit il y a de cela un an, pratiquement. Jusque-là, elle avait tenté d'oublier tout ce qu'elle avait bien pu faire avec lui, et elle avait plutôt bien réussi. Tous ces efforts avaient été fait en vain, puisqu'elle avait faibli. Elle ne pouvait pas ne pas y aller, c'était impossible pour elle. Bien qu'elle lui en voulait à en mourir et que jamais elle ne le pardonnerait pour ce qu'il avait fait.

Holly était à présent devant la porte de la chambre. Fallait-il qu'elle entre ? Après tout, elle n'était pas obligée et pouvait faire demi-tour, laissant seul avec ses regrets. Alors qu'elle semblait déconnectée, sa main glissa vers la poignée et ouvrit la porte doucement, sans même prendre la peine de frapper. Lorsque ses yeux se posèrent sur l'homme qui l'avait jadis trompée, son coeur fit trois tours. C'était une mauvaise idée, elle aurait dû rester là où elle était.

L'homme dormait, pour son plus grand plaisir. La professeur d'histoire s'approcha d'un bouquet de fleurs et contempla la pièce. De nombreux bouquets étaient posés çà et là, en prendre un ne ferait pas de mal. Holly attrapa ainsi le vase et le lança dans la figure de Michael. Celui-ci se réveilla, peu enchanté.


" Hé ! Mais qu'est-ce qui vous... Holly !"

" Écoute, si je suis là ce n'est certainement pas pour t'entendre te plaindre, t'excuser ou que sais-je encore. Maintenant que je suis ici, tu vas me dire ce que tu me veux réellement. T'as trois minutes. "

" D'accord. Si je t'ai demandé de venir, c'était pour te dire que depuis mon accident, je n'ai cessé de pensé à toi. Je pensais vraiment que j'allais y rester et j'aurais tellement voulu que tu sois là, auprès de moi. Que tu me regardes comme tu le faisais avant. Que tu me parles comme tu me parlais avant... Tu manques, Holly. Je sais que ce que je t'ai fait est impardonnable, et je le regrette sincèrement. Chaque jour je paie le prix de ce que je t'ai fait subir en restant là, dans le lit miteux, loin de toi. Je t'aime plus que ma propre vie. Est-ce que tu penses que nous pourrions repartir à zéro ? "

La jeune femme avait écouté chacun des mots qui étaient sortis de sa bouche, puis, dans un élan d'hésitation, elle s'avança de l'homme, une larme au coin de l'oeil. Holly avait approché son visage de celui de l'homme. Leurs lèvres n'étaient qu'à quelques millimètres l'une de l'autre. Sa main droite tenait le bas de son visage. D'un coup, elle planta ses ongles aussi profondément que possible et afficha un regard mauvais. Malgré le fait que ses ongles soient bien pointus, elle regrettait de ne pas le faire souffrir comme il l'avait fait souffrir.

" Ouvre grand tes oreilles parce que je ne le répèterais pas. Tu m'écœures, tu me donnes envie de gerber. Jamais je ne te pardonnerais, tu as fait l'imbécile, soit. Tu paieras jusqu'à la fin de tes jours. Je t'ai accordé TOUTE ma confiance, et maintenant ? Je n'ose même plus m'adresser à des personnes, pourtant gentilles de peur qu'ils me poignardent dans le dos comme tu l'as si bien fait. J'espère que tu regretteras jusqu'à ta mort, et également que tu souffriras à tel point que tu n'auras plus goût à rien. "

Ses ongles s'étaient davantage enfoncés à chaque parole qu'elle osait prononcer. Puis, lorsqu'elle eût terminé, elle relâcha son emprise, et s'approcha de la porte.

" Je te déteste au plus haut point. N'essais plus de prendre contact avec moi. Je me retiens, mais la prochaine fois je n'hésiterais pas à mettre ma main dans ... "

Holly n'eût pas le temps de terminer sa phrase, un infirmière entra au même moment, la coupant. Sans demander son reste, la jeune femme quitta la pièce et rejoignit le hall. De là, elle aperçut une adolescente qui criait sur ce qui semblaient être ses parents. Décidément, ce n'était pas son jour non plus, à cette fille.

« Le courage c'est de comprendre sa propre vie... Le courage c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel. »
~ Vive les nouilles *-*
12 mars 2015, 19:27
Des maux différents mais une déception commune  PV 
Après quelques courts instants de réflexion, Meilla décida qu'il fallait qu'elle continue. Elle devait leur montrer qu'elle était devenue assez responsable et mature pour prendre ses propres décisions et qu'elle en assumerait les conséquences. Elle ne fit même pas attention à ce qui se passait autour d'elle, que les gens les regardent ou non celui lui importait peu. Quoique, si les gens les observaient attentivement c'était peut-être même encore mieux, ainsi son père serait embarrassé. Même s'il travaillait en tant que médecin moldu, il lui était arrivé de se déplacer à Ste mangouste pour des raisons professionnelles puisqu'il connaissait l'existence des sorciers. Peut-être que des collègues étaient présents dans le hall? Dans tous les cas, la rouquine se remit à crier sur ses parents enfin plutôt sur son père, elle ne savait pas trop quoi dire à Edna :

"De toute manière, tu ne peux plus m'obliger à faire quoi que ce soit, je suis majeure maintenant dans le monde des sorciers, dont tu ne fais pas parti."

La préfète savait que cette fois elle avait poussé un peu trop loin et que quoi qu'il arrive par la suite ce ne serait pas bon pour elle. En effet, la réponse ne tarda pas. Elle fut dite d'une voix ferme, autoritaire avec une pointe de déception...

"Meilla, tu dépasses les bornes. Que tu sois en colère contre moi ou pas, je reste ton père, même si tu es majeure chez les sorciers. Par conséquent, tu dois me respecter et tu ne peux pas me parler de cette manière, ce n'est pas... "

"Je rentre."affirma la Serdaigle en lui coupant la parole. Cela le stoppa net. Ni Edna ni Romain ne comprirent le sens caché de la phrase, pensant tous les deux qu'au final la discussion avait tourné court assez rapidement. Mais c'est ce qu'ils pensaient jusqu'à ce que la jeune fille ajoute :

"A Poudlard."Cette déclaration fit l'effet d'une bombe, ils pensaient réellement que Meilla avait abandonné toute cette histoire, qu'elle s'était rendue compte de son erreur et qu'elle allait rentrer tranquillement chez eux, leur reparler comme avant, que tout serait arrangé quoi. Que les adultes peuvent être naïfs parfois! Savoir que la rouquine préférait passer le reste de ses vacances sans eux parce qu'elle ne pouvait pas les supporter leur fit l'effet d'un coup de poignard. Comment avaient-ils pu en arriver jusque là? Ce n'était pas possible. Ils n'avaient désormais plus qu'à se remettre en question.

"Maintenant, si ça ne vous dérange pas, je vais rentrer tranquillement à Poudlard en passant par Pré-Au-Lard et vous aurez qu'à m'envoyer ma malle, ça ne devrait pas vous posez trop de problème. Comme ça, vous pourrez m'oublier pendant quelques temps."

La sixième année ne savait même pas trop pourquoi elle avait dit cette dernière phrase qui n'avait rien à voir avec le problème dont il était question. Elle ne savait plus trop ce qu'elle disait et en venait presque à se demander si elle faisait bien de crier ainsi, après tout elle pourrait peut-être arrêter de leur faire la tête non? Parce que si elle voulait montrer qu'elle était vraiment mature, ce n'était pas vraiment comme cela qu'elle allait leur prouver... Mais une petite voix dans sa tête lui dit qu'elle devait continuer pour son propre bien. C'est grâce à cette petite voix qu'elle trouva la force de faire ce qu'elle venait de dire qu'elle allait faire. Cette petite voix l'aida à retrouver la rage, la colère. Elle le détestait pour ce qu'il avait fait, mais elle le détestait encore plus parce qu'il ne comprenait toujours pas ce que cette révélation avait impliqué pour elle. C'était pour cela qu'elle avait décidé de rentrer pour ces vacances. Elle avait en quelque sorte réussit à lui pardonner le mensonge en comprenant que ça n'avait pas été facile pour lui. Néanmoins, elle avait prit la résolution de ne pas lui montrer qu'elle lui avait pardonné quand elle avait vu qu'il l'accueillait parfaitement normalement à la gare, comme si sa vie était normale! C'était surtout pour cela qu'elle lui en voulait désormais. Cependant, il ne semblait toujours pas avoir compris que c'était compliqué et étrange pour elle, et toutes les tensions accumulées depuis le début des vacances lui donnèrent la force de partir.

Elle tourna les talons et se dirigea dehors en marchant tranquillement vers la sortie. Avant de rentrer au château, il fallait qu'elle se calme, il fallait qu'elle se défoule sur quelque chose. Elle n'était pas encore très loin de Ste Mangouste, seulement à une dizaine de mètres, elle pouvait toujours revenir en arrière, mais ce n'était pas dans ses projets. Elle avait un petit peu d'argent Moldu et comptait bien le dépenser dans les magasins de Londres.

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14 mars 2015, 23:04
Des maux différents mais une déception commune  PV 
Holly s'apprêtait à quitter l'hôpital, cependant, elle resta assise sur une chaise présente dans le hall. Lorsqu'elle était entrée dans la chambre de l'homme, elle savait que la conversation partirait en cacahuète et qu'elle hurlerait. La jeune femme n'était pas réellement satisfaite de la réponse à sa déclaration écœurante. Elle était tellement peu fière d'elle qu'elle avait une envie de retourner le voir pour terminer ce qu'elle avait commencé. Évidemment, elle n'était pas assez bête pour faire ça. Jamais elle ne le reverrait, c'était comme une promesse pour elle-même. Michael était désormais une partie de sa vie qu'elle devait oublier. Elle avait réussi une fois, elle pouvait bien de faire une seconde fois.

La larme qui s'était glissée de juste au coin de son œil n'était pas encore partie, et ne semblait pas vouloir quitter l'endroit où elle était. Cette petite conversation lui avait fait remonter les mauvais souvenirs. Elle ne voulait plus penser à tout ça, c'était de trop. Toute sa vie, elle avait été seule jusqu'à ce qu'elle le rencontre et tombe éperdument amoureuse de lui. Il s'agissait là d'une bien belle erreur de sa part, elle qui avait appris à se méfier de tout le monde, pour une fois elle s'était fait avoir. Et en beauté. Holly n'avait jamais autant fait confiance à personne. Michael avait été pour elle une sorte de pilier dans sa vie, si il n'aurait pas été là, elle aurait été détruite. Et c'est ce qu'elle avait toujours redouté. À vrai dire, elle n'aurait jamais pensé qu'il lui fasse une telle chose, elle qui pensait que c'était un homme sincère, fidèle, ou que sais-je encore, ne se doutait pas un seul instant qu'il finirait par la trahir de la sorte.

Réfléchissant à présent à ce qu'elle pourrait faire, la jeune femme porta son attention vers la jeune fille de tout à l'heure. Apparemment cette dernière semblait toujours être en conflit avec ce qui semblait être ses parents et venait de prononcer le mot Poudlard. Si elle avait bien entendu, l'adolescente souhaitait y retourner. Holly ne savait absolument rien de la situation à laquelle elle était confrontée ni même pourquoi elle voulait rentrer au château. C'était peut-être grave ? Ou peut-être pas. Réfléchissant un instant, la professeur d'histoire s'approcha d'un pas décidé vers la jeune fille qui avait déjà quitté les lieux. Elle était rapide ! Une fois qu'elle l'eût rattrapée, Holly lui barra la route et la regarda dans le blanc des yeux. Elle ne voulait pas paraître impolie ou quoi que ce soit, bien au contraire. Ayant une certaine affection pour les élèves -d'autant plus qu'il lui semblait que cette fille avait le rôle de préfète-en-chef, et donc elles se voyaient presque toujours- Holly cru bon de l'emmener avec elle. Peut-être n'y verrait-elle pas d'inconvénient ?


« Excusez-moi. J'ai cru entendre que vous vouliez retourner à Poudlard ? Moi-même j'y rentrais. Mais avant, je voulais passer au Chaudron Baveur. Vous voulez peut-être me tenir compagnie ? Nous pourrions rentrer ensemble par la suite, en évitant bien sûr le long trajet du Poudlard Express. »

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~ Vive les nouilles *-*
15 mars 2015, 15:15
Des maux différents mais une déception commune  PV 
Au moment où elle allait se remettre en marche après un court arrêt pour se décider sur ce qu'elle allait faire, la jeune fille fut bloquée. Quelqu'un venait de se poster juste devant elle l'empêchant de faire le moindre pas. Elle découvrit alors la professeure d'histoire de la magie de Poudlard. Elle ne l'avait jamais eu personnellement ayant arrêté cette matière en troisième année. Miss Collins était affiliée à Gryffondor ce qui expliquait pourquoi elles ne s'étaient jamais vraiment parlées directement en dehors de la liaison entre les professeurs et les préfets. Meilla se demanda ce qu'elle faisait ici, dans la rue à Londres et surtout pourquoi elle avait décidé de lui bloquer la route comme ça? Elle s'en sortait parfaitement bien toute seule, elle venait de tenir tête à ses parents et comptait s'amuser un peu avant de retourner chez elle à Poudlard. Elle se dit que si c'était pour lui faire la morale, elle pouvait oublier parce que la Serdaigle n'avait aucunement l'intention d'écouter une quelconque morale venant de la jeune femme. Enfin de toute manière ce serait la même chose pour n'importe qui! Elle n'avait PAS DU TOUT envie d'écouter quelqu'un la réprimander ou essayer de la raisonner.

« Excusez-moi. J'ai cru entendre que vous vouliez retourner à Poudlard ? Moi-même j'y rentrais. Mais avant, je voulais passer au Chaudron Baveur. Vous voulez peut-être me tenir compagnie ? Nous pourrions rentrer ensemble par la suite, en évitant bien sûr le long trajet du Poudlard Express. »

*Hein?? Mais de quoi elle me parle? Rentrer avec elle... Et elle est pas sensée me parler de ce qui vient de se passer? Pas que ça me gène mais bon je ne pensais vraiment pas qu'elle me dirait ça...*En fait, si miss Collins avait décidé d'essayer de résonner la préfète, elle n'aurait pas réussi et Meilla aurait pu partir comme si de rien n'était en l'évitant, tout en restant polie vu le statut de son interlocutrice. Sauf qu'elle se montrait gentille avec elle, mais sans en faire trop non plus. Du coup elle ne savait que faire. Devait-elle accepter la proposition? C'était tentant quand même. Cependant, elle aurait bien voulu rester seule encore un peu. Sauf qu'elle allait encore ruminer ses pensées pendant un certain temps. Au final, elle était contente de voir que quelqu'un faisait attention à elle, sans la prendre pour une gamine non plus, mais en même temps dans sa tête elle était en colère contre quiconque l'approcherait. Le fait qu'elle soit gentille ne l'aidait pas à faire son choix. C'était pourtant idiot de vouloir être en colère contre tout le monde puisque seul son père lui avait fait quelque chose...

*Bon je fais quoi du coup... Je l'enverrais bien balader, mais je ne peux pas et puis un peu de compagnie ne devrait pas me faire trop de mal au final... Je pourrais peut-être même en parler ça pourrait m'aider? Enfin elle fait peut-être ça seulement par gentillesse? Qui sait elle s'en fiche peut-être au fond. Elle se dit juste que si ça se sait qu'elle m'a vu et que je disparais ça va retomber sur elle? Ou pas... Faut que j'arrête de voir le mal partout. En même temps maintenant je vais tout le temps me demander si les gens me mentent ou non, ça va être difficile.*

Meilla se rappela alors que miss Collins avait dit que la Serdaigle pourrait lui tenir compagnie et pas l'inverse. Elle l'observa donc et vit qu'elle n'avait pas l'air super bien. Elle ne se promenait donc sûrement pas tranquillement dans les rues de Londres juste avant de lui barrer le passage. Et si elle l'avait fait c'était sûrement qu'elle se trouvait dans le hall au moment où la rouquine avait piqué sa crise. Peut-être qu'une personne de sa famille se trouvait à l'hôpital et qu'il était en grave danger? Si c'était cela, elle sentait sa petite colère ridicule à côté. Elle décida donc d'accepter la proposition. Si elle ne le faisait pas pour elle-même, ce serait au moins pour sa professeure. Après ce qu'elle venait de faire, il fallait bien qu'elle se rattrape envers quelqu'un.

«Bonjour, oui, je souhaite retourner à Poudlard, je ne vais pas pouvoir supporter un jour de plus chez moi... Je suis d'accord pour venir avec vous, ce sera toujours plus rapide que d'aller en Magicobus à Pré-Au-Lard. Et puis un peu plus supportable si vous voyez ce que je veux dire... »Cette dernière phrase était une pâle tentative pour faire un peu d'humour. C'était le seul moyen pour ne pas se sentir trop gênée pour Meilla.

«Pas de problème pour le Chaudron Baveur. Je comptais aller faire un peu de shopping dans le Londres Moldu, mais je suppose que marcher jusqu'au Chaudron Baveur devrait avoir le même effet sur mes nerfs... Et puis je perdrais moins d'argent.»

La jeune fille hésita à aller plus loin dans la conversation ne voulant pas montrer qu'elle était très bavarde, et puis elle ne savait pas encore si elle avait vraiment envie de raconter le problème auquel elle était confrontée depuis quelques mois. Peu de gens le connaissait à Poudlard et elle avait bien envie que cela reste secret. En plus elle n'était pas sûre de pouvoir rester calme jusqu'au bout... Mais comme pour l'instant le problème de savoir si elle devait raconter son histoire ne se posait pas, il fallait qu'elle arrête d'y penser. En même temps, elle ne voulait pas qu'un blanc s'installe car cela la mettrait mal à l'aise, surtout avec une professeure...

«Sinon je... Vous étiez à Ste Mangouste?»*Oups, fichu curiosité... Pourquoi j'ai demandé ça? C'est un peu beaucoup indiscret.*

«Je suis désolée... Ca ne me regarde pas... Mais...»*Bien tenté Meilla, mais bon maintenant la gaffe s'est fait. Et puis se justifier en bégayant une phrase qui ne veut rien dire... Pff t'aurais mieux fait de ne rien dire.*

Voilà, elle travaillait depuis quelques années sur la maîtrise de sa curiosité et de son bavardage quand elle rencontrait quelqu'un et sa colère avait tout fichu en l'air. Quand elle était dans cet état-là, elle réfléchissait en général beaucoup moins à ce qu'elle faisait et là ça devait être une des pires situations de sa vie, ce qui s'était passé à Ste Mangouste. Ca ne justifiait rien, mais ça l'expliquait le pourquoi elle avait dit ça comme ça de but en blanc.

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03 mai 2015, 18:46
Des maux différents mais une déception commune  PV 
Holly attendait la réponse de la préfète des Serdaigle. Allait-elle accepter la proposition de la professeur d'Histoire ou allait-elle simplement la décliner ? Après ce qu'elle venait de voir dans l'hôpital, il était évident que venir au Chaudron Baveur serait bien pour elle, cela lui permettrait de se changer les idées. Ces dernières devaient être concentrées sur ce qui venait de se produire et ce n'était pas forcément quelque chose de bon. À force de penser à ça, la bleue pourrait se torturer l'esprit et commencer à culpabiliser et tout... Non vraiment, heureusement que Holly était là. Mlle Primard était sauvée du désespoir et de la solitude, n'était-ce pas gentil de la part de la jeune femme ?

« Bonjour, oui, je souhaite retourner à Poudlard, je ne vais pas pouvoir supporter un jour de plus chez moi... Je suis d'accord pour venir avec vous, ce sera toujours plus rapide que d'aller en Magicobus à Pré-Au-Lard. Et puis un peu plus supportable si vous voyez ce que je veux dire... »

Un peu plus supportable ? Parlait-elle du trajet ? La pauvre, si elle savait comment elle allait arriver à Pré-au-Lard. Ca allait lui faire tout drôle. L'histoirienne se demandait si la jeune Meilla Primard avait déjà eu l'occasion de transplaner. C'était une sensation que Holly adorait. Certes, au début cela n'avait pas été son truc du tout, la sensation que l'on éprouvait était pire que lorsque l'on avait bu trop d'alcool. L'envie de vomir tout son déjeuner était fort présente, et elle se souvenait même qu'elle avait comme titubé pendant quelques instant avant de prendre ses esprits. Maintenant, le fait de transplaner lui arrivait assez fréquemment. Lorsqu'elle quittait le château pour se rendre au chaudron baveur, elle transplanait, et comme elle y allait souvent, c'était devenu une réelle habitude.

« Pas de problème pour le Chaudron Baveur. Je comptais aller faire un peu de shopping dans le Londres Moldu, mais je suppose que marcher jusqu'au Chaudron Baveur devrait avoir le même effet sur mes nerfs... Et puis je perdrais moins d'argent. »

Bon eh bien, comme ça c'était clair. Holly était satisfaite de la réponse de Mlle Primard. La jeune femme aggrippa son sac de ses deux mains, et commença à avancer lentement. Elles avaient le temps de s'y rendre, au Pub. Elles n'étaient pas pressées. De toute façon, c'était les vacances, pas de révisions... Ou peut-être que si. Enfin bref, si c'était le cas, elle pouait aisément s'octroyer une pause.

« Sinon je... Vous étiez à Ste Mangouste ? Je suis désolée... Ca ne me regarde pas... Mais... »

Holly afficha un sourire microscopique. En voilà une de petite curieuse. À peine la rencontrait-elle qu'elle voulait savoir ce que faisait la jeune femme. Du moins, c'est ce que sa phrase lui laissait entendre. C'était qu'elle était rapide, cette jeune demoiselle ! Holly aurait pu lui déballer sa vie, mais pourquoi le ferait-elle ? Elle n'était absolument pas le genre de femme à raconter ce qui la tourmentait, elle était plutôt du genre à garder tout pour elle, normal en fait, quand on n'avait personne à qui parler. Enfin, c'était pas mal la solitude, au moins, on était certain de ne pas se faire trahir par les gens qui nous entoure. Holly connaissait les gens, ils étaient presque tous les mêmes. Lorsqu'ils avaient besoin de nous, ils étaient là, puis, du jour au lendemain ils nous quittent sans demander leur reste. Maintenant qu'elle était habituée à ce genre de personne, Holly restait seule et ne fréquentait plus personne, à l'exception de quelques collègues. C'était mieux pour tout le monde, et puis, de toute façon, elle n'avait besoin de personne.

«Je suis bien allée à Ste Mangouste. Je devais absolument voir quelqu'un. J'ai vu que vous vous êtes disputé avec des adultes. Je suppose qu'il s'agit de vos parents... Je suis mal placée pour vous faire la morale, et ce sont les seules paroles que je vais vous dire car cela ne me concerne en rien mais... Je pense que vous n'auriez pas dû partir de la sorte, surtout sur ce genre de coup de tête. Je ne souhaite pas vous porter malheur mais, imaginez un peu qu'il arriverait malheur à ces personnes... »

« Le courage c'est de comprendre sa propre vie... Le courage c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel. »
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03 mai 2015, 20:51
Des maux différents mais une déception commune  PV 
«Je suis bien allée à Ste Mangouste. Je devais absolument voir quelqu'un. J'ai vu que vous vous êtes disputé avec des adultes. Je suppose qu'il s'agit de vos parents... Je suis mal placée pour vous faire la morale, et ce sont les seules paroles que je vais vous dire car cela ne me concerne en rien mais... Je pense que vous n'auriez pas dû partir de la sorte, surtout sur ce genre de coup de tête. Je ne souhaite pas vous porter malheur mais, imaginez un peu qu'il arriverait malheur à ces personnes... »

*Haha si elle savait. Ces adultes mes parents... Oui et non pff tu parles vu ce qu'ils m'ont caché, je sais pas si je peux les considérer encore comme mes parents. C'est un peu comme les enfants qui ont des parents d'accueil et qui retrouvent leurs parents biologiques je suppose. Les adultes qui les ont élevé sont sûrement plus considérés comme leurs "vrais" parents.*
Meilla remarqua que l'historienne n'avait pas l'air d'avoir tellement envie de parler de sa présence à Ste Mangouste. Elle était allée voir quelqu'un, d'accord, c'était évident, mais vu sa tête, la rouquine savait que c'était plus compliqué que cela. Certes elle n'avait pas envie d'en parler, ou en tout cas pas avec elle. Enfin, ça lui ferait sûrement du bien de parler, mais bon elle n'avait pas l'air d'être du genre à parler. Néanmoins, il était certain que quelque chose d'autre lui était arrivé, de plus que simplement une visite à un proche à l'hôpital. Etait-il vraiment mal en point? Ou était-ce autre chose? La sixième année aurait bien voulu le savoir, mais vu comme c'était parti, ce n'était pas maintenant qu'elle allait le savoir.

La jeune fille s'arrêta deux minutes sur les paroles que la professeure venait de dire. Elle lui faisait la morale? Elle avait cru qu'elle serait comprise avec une autre personne, mais tous les adultes étaient pareils! Evidemment, elle n'était pas loin d'être adulte, légalement elle l'était déjà, même si elle était toujours une élève qui étudiait en vue d'obtenir ses ASPICs. Mais à la place de miss Collins, elle n'aurait pas dit ça. Franchement, elle en avait marre qu'on lui dise toujours si elle avait fait quelque chose de bien ou non. Ils ne pouvaient pas la laisser voir par elle même? Non? Et puis son interlocutrice n'avait pas l'air d'avoir envie de parler de ce qui la tracassait, alors pourquoi la Serdaigle devrait elle le faire? Elle préférait ne pas parler tout de suite en tout cas, car elle n'était pas sûre de ce qu'elle allait dire et elle ne le sentait pas. Elle ne pouvait décemment pas crier sur une professeure qui visiblement ne souhaitait que l'aider.

Cependant, cela n'empêchait pas la préfète de se dire qu'elle en avait marre de tout ça, elle n'en avait pas parlé à grand monde de cette histoire parce qu'elle préférait l'oublier. Dans le cas présent évidemment, ce n'était pas comme si elle s'était précipitée vers miss Collins pour pleurnicher sur son histoire et se faire plaindre. Tout ce qu'elle voulait c'était oublier tout ça, et cet été elle irait en France pendant les Grandes Vacances. L'été après sa septième année également. Elle verrait par la suite ce qu'elle allait faire comme études, il serait d'ailleurs temps pour elle de se décider. Elle ne savait pas ce qu'elle allait faire, il y avait tellement de choix... Enfin bon ce n'était ni l'heure ni l'endroit pour décider de cela, elle verrait bien plus tard, ou pendant les vacances, elle chercherait avec sa cousine.

En attendant, elle ne savait pas quoi répondre. Toutes les deux étaient toujours en train de marcher tranquillement en direction du chaudron baveur qui n'était désormais plus très loin. De l'extérieur, Meilla avait l'air calme, mais de l'intérieur, son cerveau était en plein réflexion. Il fallait d'abord qu'elle se calme pour ne pas dire n'importe quoi, et/ou quelque chose qui lui serait fatal pour l'image qu'elle donnait d'elle même. Ensuite, il fallait qu'elle trouve ce qu'elle allait dire. Et surtout qu'elle ne parle pas trop vite comme tout à l'heure. Elle aimerait bien que miss Collins se confie un peu à elle, pour une fois qu'elle pourrait aider quelqu'un, cela ne lui arrivait vraiment pas souvent et elle serait heureuse de le faire. Néanmoins, elle savait qu'il lui faudrait faire preuve de douceur pour avoir une chance de découvrir ce qui se passait, dans le cas contraire, elle ne pourrait jamais savoir. Ce n'était pas par simple curiosité qu'elle voulait le savoir, mais aussi parce qu'elle pensait pouvoir aider l'historienne, c'était peut-être un peu présomptueux, mais il faut l'être de temps en temps.


«Oui, je me suis disputée avec mon père, il m'a menti toute ma vie et ça a été très dur de l'apprendre pour moi. Le pire dans tout cela c'est qu'il ne comprend pas pourquoi j'ai réagit ainsi... Et je ne suis pas partie sur un coup de tête, mon coup de tête ça a plutôt été de revenir chez lui pendant les vacances, j'aurais dû attendre encore plus, je savais très bien que ça allait se passer comme ça...»
La sixième année avait dit cela d'une voix calme et neutre comme si elle avait raconté l'histoire de quelqu'un d'autre et qu'au fond cela ne lui faisait ni chaud ni froid, elle était plutôt contente d'elle même sur ce coup-là. Elle décida de ne rien ajouter d'autre concernant son histoire, idem par rapport à la tête de la professeure d'HDLM. Si elle voulait en parler, elle le ferait. Et Meilla tenterait une approche moins directe plus tard...

~En voyage autour du monde et en couple avec la fille la plus extraordinaire du monde ~
Attention, apparition de carottes hallucinogènes dans le secteur des ornithorynques.
28 mai 2015, 21:18
Des maux différents mais une déception commune  PV 
Lorsque les paroles qu'eut prononcées Holly sortirent de sa bouche et s'en allèrent rejoindre les oreilles de la préfète des bleus et bronze, la jeune femme n'avait pas le moins du monde pensé que ce qu'elle venait de prononcer vexerait Meilla. Il était évident que si on lui avait sorti des paroles pareilles, la jeune femme serait montée sur ses grands chevaux et aurait déballé des paroles qui n'auraient certainement pas été appréciées par son interlocuteur. Elle n'était pas dans sa tête, elle ne pouvait pas savoir si ce qu'elle venait de dire l'avait affecté ou non, cela n'était pas encore un don qu'elle possédait. Seulement, l'historienne tentait de se mettre à sa place. Il était évident que si on lui avait sorti des paroles pareilles, la jeune femme serait montée sur ses grands chevaux et aurait déballé des paroles qui n'auraient certainement pas été appréciées par son interlocuteur. Peut-être que finalement, Holly n'aurait rien dû dire, après tout, ce qu'il venait de se passer dans la vie de Mlle Primard ne l'a regardait en rien et que la dispute qu'elle venait d'avoir était son problème. Quoi qu'elle pouvait dire, ou ne pas dire, cela ne servaient à rien, en fin de compte. La préfète des bleus faisait ce qu'elle souhaitait, pensait ce qu'elle voulait, disait ce bon lui semblait.

N'attendant aucune réponse particulière de la part de Meilla, Holly se concentra sur le chemin qu'elles empruntaient. Les routes sur lesquelles elles passaient, Holly les connaissait que trop bien pour les avoir passées un bon nombre de fois. Il fallait dire qu'il n'était pas rare qu'elle se rende au Chaudron Baveur. Elle était par ailleurs considérée comme étant une habituée, peut-être qu'en parlant au gérant, elle pourrait se faire offrir une carte de fidélité : "au bout de dix whisky-pur-feu achetés, un whisky-pur-feu offert !". On ne pouvait pas dire que la jeune femme ne rapportait pas grand chose au Pub, vu toutes les boissons qu'elle avait consommées depuis son arrivée. Elle en aurait presque honte. Oui, presque. Si elle en était là, c'était parce qu'elle en avait envie. De plus, avec tout ce qui se passait dans sa vie, elle était obligée de se détendre un peu... Et quoi de mieux que l'alcool pour ça ?


«Oui, je me suis disputée avec mon père, il m'a menti toute ma vie et ça a été très dur de l'apprendre pour moi. Le pire dans tout cela c'est qu'il ne comprend pas pourquoi j'ai réagit ainsi... Et je ne suis pas partie sur un coup de tête, mon coup de tête ça a plutôt été de revenir chez lui pendant les vacances, j'aurais dû attendre encore plus, je savais très bien que ça allait se passer comme ça...»

Holly ne savait pas réellement de quoi parlait la jeune Meilla, et à vrai dire, elle ne voulait pas le savoir. C'était son problème et quoi qu'elle dise, Holly ne pourrait rien faire (ou alors ne voudrait rien faire ?) pour elle, alors qu'elle le sache ou non, cela revenait au même. Cependant, voir comment réagissait la bleue et bronze, cela devait être plutôt grave. De son côté, la rouquine n'avait jamais eu de vrais parents, elle ne pouvait donc pas comprendre ce que ressentait la demoiselle... Peut-être qu'un verre de Whisky-pur-feu lui ferait du bien ? Non, il ne fallait pas qu'elle l'influence.

Les deux protagonistes étaient enfin -après de longues minutes de marches- arrivées au Chaudron Baveur. Holly ouvrit la porte et invita Meilla à entrer avant d'entrer à son tour et de fermer la porte derrière elle. Elle s'installa en compagnie de l'élève à sa table habituelle, bien écartée de tous les autres clients. Elle aimait beaucoup cette table, elle était située dans un coin du Pub loin de toutes les personnes bizarres qui entraient et sortaient. Le patron -qui venait de la voir entrer-, indiqua à l'un des serveur de venir rencontrer les deux filles, et cela, en un regard.


« Il est vrai que vous n'êtes pas dans une situation facile ; d'autant plus qu'avoir des parents qui vous mentent... C'est pas le top. Holly marqua une légère pause avant de reprendre sur un même ton. Que souhaiteriez-vous boire ? Vous pouvez prendre ce que vous voulez, je vous offre votre verre. »

Holly attendit que le serveur n'arrive pour lui demander de lui apporter un Whisky-pur-feu, double. *Ce soir, elle en avait plus besoin que d'habitude, surtout après ce qu'il s'était passé à l'hôpital des sorciers. L'image de Michael restait dans sa tête, et il fallait qu'il s'en aille de là. Lorsque sa commande fut notée, le serveur se tourna vers Meilla, la question était : qu'allait-elle prendre ? Allait-elle se lâcher, ou allait-elle être raisonnable ?

« Le courage c'est de comprendre sa propre vie... Le courage c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel. »
~ Vive les nouilles *-*
06 juin 2015, 12:34
Des maux différents mais une déception commune  PV 
Elles y étaient, au chaudron baveur. Après avoir plus ou moins parlé sans vraiment parler, elles avaient enfin atteint leur destination. L'ambiance entre les deux rouquines était légèrement tendue et il était donc temps qu'elles aillent s'asseoir. La sixième année regardait tout autour d'elle, le pub était bondé mais miss Collins semblait avoir ses habitudes ici et elle l'entraîna donc vers une table un peu à part, une table à l'abri des regards indiscrets. La professeure devait souvent venir ici, en tout cas c'était l'impression de la Serdaigle, ce qui renforça son impression que son aînée n'allait pas si bien qu'elle avait l'air de vouloir le montrer. Néanmoins, il y avait peu de chance pour qu'elle se confie à elle, après tout elle n'était qu'une élève qui certes avait 17 ans mais qui était quand même plus jeune qu'elle, d'une dizaine d'années peut-être.

« Il est vrai que vous n'êtes pas dans une situation facile ; d'autant plus qu'avoir des parents qui vous mentent... C'est pas le top. Que souhaiteriez-vous boire ? Vous pouvez prendre ce que vous voulez, je vous offre votre verre. »

C'était bizarre parce que la préfète n'avait pas l'impression que l'historienne comprenait réellement ce qu'était sa situation. Evidemment elle n'était pas bête, elle avait compris ce que Meilla avait dit, mais elle n'avait pas l'air de vraiment comprendre ce que cela impliquait. En même temps elle n'avait sûrement jamais vécu une situation pareille, peu de parents étaient assez tordus pour faire vivre cela à un de leurs enfants en lui en parlant par hibou et dans un moment de sa vie où il n'est pas forcément prêt à l'entendre. Il aurait fallu qu'ils le fassent bien plus tôt. La jeune fille se demandait comment elle aurait réagi si elle l'avait appris plus tard? Finalement ça aurait peut-être été encore pire, elle en aurait encore plus voulu à son père si cela était possible. Sauf qu'elle serait déjà autonome et n'aurait pas eu besoin de faire semblant. Enfin... Faire semblant... Elle l'avait fait un peu, sans que cela ne dure longtemps. Tout à l'heure elle avait craqué... Revenant au présent pour éviter de ressasser ses souvenirs encore douloureux, elle répondit au serveur sans une seconde d'hésitation :

« Bonjour, pourrais-je avoir une bierraubeurre s'il vous plait? »

Tout en disant cela, la Serdaigle sentit alors un truc coincé dans sa poche. Elle en ressortit la lettre que sa grande tante lui avait glissé au moment de partir. Fronçant les sourcils en se demandant de quoi il était question, elle l'ouvrit sans se soucier le moins du monde de ce que miss Collins pouvait bien penser de tout cela. Après tout Meilla n'avait pas demandé à ce qu'elle l'accompagne, c'est elle qui s'était incrustée! Bon d'accord pas vraiment incrustée, mais passons. Avant même de la lire, la préfète n'en avait pas envie, cela lui faisait trop penser à celle qu'elle avait reçue quelques mois auparavant, et l'idée de recevoir une nouvelle comme celle-là ne lui plaisait guère. La curiosité prit le dessus et elle commença la lecture.
Ma chère petite nièce,

Merci d'être venue me voir à l'hôpital. Je me doute bien que c'est ton père qui t'as forcée, et je sais qu'une jeune fille de 17 ans comme toi a bien mieux à faire que de rendre visite à une vieille femme comme moi.

La sixième année ne comprenait pas tellement où Dorothy voulait en venir, mais ce qui la perturba le plus c'est qu'elle connaissait son âge et elle savait ce qu'elle pensait alors qu'il était évident qu'elle avait écrit cela avant qu'ils n'arrivent, sinon la rouquine l'aurait vue! Décidément, cette petite vieille qu'elle croyait amorphe était en meilleure santé qu'elle ne le laissait croire.
Tu dois sûrement te demander à l'heure qu'il est pourquoi je t'écris cette lettre, aussi vais-je venir à ce sujet. Je sais que les relations avec tes parents se son dégradées, que tu détestes ton père pour ce qu'il a fait et que tu ne sais plus qui est ta mère, Océane qui t'as élevée comme sa propre fille ou Edna qui est ta mère biologique. Je suis passée par là moi aussi.

*Quoi?! Elle... Elle aussi on lui a menti?! Mais... Mais....*

A ce moment-là, la stupeur de la jeune fille se peignait sur son visage et la professeure d'HDLM devait l'avoir remarqué elle aussi... Cependant, cela ne vint même pas à l'idée de la Serdaigle qu'elle devait avoir une drôle de tête. Elle ne savait même plus où elle était, ni avec qui. Ce qui importait c'était cette lettre qui elle le sentait allait lui changer sa vie!
Je me doute de ta stupéfaction. Mais oui, même à l'époque de mes parents, ce genre.... D'incidents arrivait. Ton grand-père était donc mon demi-frère, de ce fait tu n'es pas biologiquement ma petite nièce, ce qui n'a pas vraiment d'importance, je te considère comme telle. Tu ne m'as pas vu souvent, depuis tes 5 ans, mais avant cela, je venais souvent vous voir. Je n'étais pas d'accord avec ton père concernant ce secret qu'il t'a caché. Cela m'avait fait trop de mal de le savoir à 15 ans et je ne voulais pas te voir souffrir autant que moi. Il a fini par m'éloigner de toi pour être sûr que je me tairais. Tu sais la vérité maintenant et je suis venue à l'hôpital juste pour avoir la chance de te donner cette lettre en main propre. Au dos, mon adresse, fais-en ce que tu veux.

Une dernière chose, n'en veux pas à ton père, cela ne sert à rien et tu le regretteras par la suite. Je sais que ce n'est pas facile, mais il faut que tu réussisses à le lui pardonner. Enfin on en reparlera si tu veux bien m'accorder une petite visite.

Prends soin de toi.

Dorothy

Meilla était éberluée, elle n'aurait jamais pensé cela! Elle n'aurait jamais pensé que quelqu'un puisse la comprendre, encore moins que ce ne soit quelqu'un de sa famille. Il fallait qu'elle aille la voir, mais pas tout de suite. Pendant les grandes vacances, elle irait en magicobus, portoloin ou balai peu importe, mais elle irait.

La jeune fille croisa alors le regard de l'historienne. Un regard impénétrable qui ne laissait pas passer un seul indice sur ce qu'elle pensait à l'instant. Cependant, la préfète décida de lui expliquer un minimum d'où venait ce nouveau sentiment qui émanait à coup sûr d'elle, la confiance mélangée à la joie et quelques autres trucs indéterminables.


« C'était une lettre de ma grande tante que je suis venue voir à Ste Mangouste. Je crois que finalement ma famille cache plus de secret que je ne le croyais... Enfin bref.... »

Observant attentivement son interlocutrice, la rouquine vit que quelque chose n'allait pas. Elle le savait déjà, mais là c'était certain et il fallait que ça sorte. Même si elle allait sûrement s'en prendre plein la figure, elle tenta le tout pour le tout. Si miss Collins ne voulait pas dire son problème, elle pourrait au moins se défouler en criant sur la jeune fille pour sa curiosité légèrement mal placée...

« Vous êtes sûre que vous allez bien? demanda-t-elle avant d'ajouter d'une douce voix Des fois ça fait du bien de parler... Enfin je ne suis peut-être pas la personne à qui vous avez envie d'en parler... »

Là, elle avait vraiment tenté le tout pour le tout et elle ne savait pas ce qu'il allait se passer. c'était légèrement flippant d'ailleurs...

~En voyage autour du monde et en couple avec la fille la plus extraordinaire du monde ~
Attention, apparition de carottes hallucinogènes dans le secteur des ornithorynques.
11 juil. 2015, 19:44
Des maux différents mais une déception commune  PV 
Holly observait son interlocutrice. Elle ne savait pas réellement ce qu'elle faisait, ou plutôt ce qu'elle attendait. Pire, ce qu'elle faisait ici en compagnie d'une élève de Poudlard. Bien que Mlle Meilla Primard n'était pas de mauvaise compagnie, loin de là. En réalité, tout ne tournait pas rond chez elle en ce moment. La jeune femme fonctionnait à l'envers ce qui était vraiment déstabilisant quand on y réfléchissait davantage. Holly ne supportait pas la présence d'adultes à ses côtés, ses collègues semblaient d'ailleurs être une exception... Plus les mois passaient, plus elle tolérait leur présence. En même temps, il valait mieux pour elle. Comment travailler convenablement si on ne supporte pas ses collègues ? C'était une question à laquelle Holly avait beaucoup réfléchi, et pour ne pas se sentir mal au seul endroit où elle pouvait être et vivre, il fallait qu'elle fasse un peu d'efforts. Finalement, après des mois passés au château et après avoir côtoyé les autres membres du personnel... On pouvait dire que ça passait.

« Bonjour, pourrais-je avoir une bierraubeurre s'il vous plait? »

La jeune Primard réveilla Holly, qui pendant quelques secondes s'était mise à penser. Le serveur, d'un hochement de tête et après avoir noté quelque chose sur son mini calepin s'en alla, laissant seules les deux protagonistes. Holly observait attentivement la rouquine en face d'elle, et constata que cette dernière semblait sortir un parchemin de sa poche. La jeune femme ne se préoccupa pas davantage de l'adolescente et observa le bar. Lorsqu'elle rapporta de nouveau son attention sur Meilla, celle-ci avait changé d'expression faciale ; sa lettre devait peut-être être intéressante à lire. D'après la tête qu'elle faisait, elle n'avait pas tellement l'air ravie.

« C'était une lettre de ma grande tante que je suis venue voir à Ste Mangouste. Je crois que finalement ma famille cache plus de secret que je ne le croyais... Enfin bref.... »

Décidément, la jeune Serdaigle n'avait pas de chance. Holly ne savait pas réellement ce qu'elle pouvait ressentir, après tout, elle-même n'avait jamais été dans ce genre de situation pour la simple et bonne raison que... Eh bien elle n'avait jamais eu de vrais parents. Imaginer n'était pas une chose tellement facile, elle ne pouvait pas vraiment comprendre. Comment pouvait-on essayer de se mettre dans la situation de quelqu'un lorsque l'on a toujours été seule, ou du moins, la majeure partie de sa vie ?

« Vous êtes sûre que vous allez bien? Enfin je ne suis peut-être pas la personne à qui vous avez envie d'en parler... »

Holly sursauta lorsque la rouquine en face d'elle ouvrit de nouveau la bouche. À en juger par ce qu'elle venait de dire, Mlle Primard désirait vraiment savoir ce que l'historienne avait dans la tête. Malheureusement pour elle, la jeune femme n'était pas du genre à se confier, et encore moins à une élève de l'école où elle travaillait. Lui dévoiler ainsi sa vie n'était pas envisageable et ne se faisait pas ; tout du moins, de son point de vue. Alors que la jeune femme ouvrit la bouche pour répondre à son interlocutrice, le serveur venu quelques instants plus tôt vînt apporté les consommations aux deux clientes. Holly hocha simplement la tête et reporta son attention vers Meilla.

« Je vais bien oui. Du moins, je vais mieux que vous ! Holly observa un peu aux alentours puis reprit, Ce n'est pas que vous n'êtes pas la personne à qui je souhaite en parler, le fait est que je ne veux pas en parler du tout. »

« Le courage c'est de comprendre sa propre vie... Le courage c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel. »
~ Vive les nouilles *-*