Ancien sorcier
14 mars 2015, 18:27
Admiration ou aversion ?
Lorsque Célia s'était levée en ce beau samedi matin, quelque chose la gênait. Elle mis au moins une heure à se rendre compte de ce qui n'allait pas. Le vif l'a démangeait. C'était une petite expression que la troisième année aimait bien utiliser en priver pour dire qu'elle avait envie de jouer au Quidditch. Une fois habillée, elle se rendit donc dehors afin de voir quelle équipe avait réserver le terrain pour aujourd'hui. Elle savait bien que ce n'était pas l'équipe des Unchained Hawks de Serdaigle, puisqu'elle en faisait partie. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit que le planning ne prévoyait aucun entrainement privé ! Cela voulait dire qu'elle pouvait s'entrainer comme elle le souhaitait. Elle couru chercher sa tenue de Quidditch, son balai d'emprunt et réussi même à prendre un vif d'argent pour s'exercer aux captures, comme Meilla l'avait fait lors des exercices ayant précédés le match contre les Frelons de Poufsouffle. Célia était fin prête pour cet entrainement improvisé.
La jeune Serdaigle se plaça sur le terrain vide, enfourcha le vieux balai et tapa du pied pour s'envoler dans les airs. Elle fit tout d'abords quelques tours de piste pour reprendre la main, puis décida qu'il était temps pour elle de lâcher la petite balle argentée qui faisait d'elle ce qu'elle était : une finisseuse. La balle folle s'enfuit aussitôt en laissant un petit sifflement derrière elle. La troisième année fonça sur elle et ne la lâcha plus. Elle ne s'arrêterait pas avant d'avoir attrapé ce vif. Enfin, c'était ce que la sorcière pensait en commençant cet exercice. Mais quelques minutes plus tard, un bruit provenant du sol arriva jusqu'à ses oreilles et l'interpella. Quelqu'un lui avait-il parlé ? Il lui semblait bien que c'était une voix, mais elle n'avait pas compris le sens des paroles. Elle pensait être seule, donc elle était très surprise et pilla net, cherchant des yeux l'éventuelle personne qui s'adressait à elle.
La jeune Serdaigle se plaça sur le terrain vide, enfourcha le vieux balai et tapa du pied pour s'envoler dans les airs. Elle fit tout d'abords quelques tours de piste pour reprendre la main, puis décida qu'il était temps pour elle de lâcher la petite balle argentée qui faisait d'elle ce qu'elle était : une finisseuse. La balle folle s'enfuit aussitôt en laissant un petit sifflement derrière elle. La troisième année fonça sur elle et ne la lâcha plus. Elle ne s'arrêterait pas avant d'avoir attrapé ce vif. Enfin, c'était ce que la sorcière pensait en commençant cet exercice. Mais quelques minutes plus tard, un bruit provenant du sol arriva jusqu'à ses oreilles et l'interpella. Quelqu'un lui avait-il parlé ? Il lui semblait bien que c'était une voix, mais elle n'avait pas compris le sens des paroles. Elle pensait être seule, donc elle était très surprise et pilla net, cherchant des yeux l'éventuelle personne qui s'adressait à elle.
18 mars 2015, 22:38
Admiration ou aversion ?
Aujourd'hui Andrew avait décidé de ne rien faire du tout. Son but ultime étant le repos et la découverte des extérieurs du château auquel il commençait à se familiariser. Souvent, il entendait parlé du terrain de Quidditch. Ah, le Quidditch ! Quel sport dangereux pensait intimement le jeune Poufsouffle. Le balais déjà n'était pas l'élément principal de la vie du jaune, le vol il ne connaissait pas. Bien qu'il trouvait l'idée de voler tel un oiseau d'un onirisme total et dépaysant, il s'effrayait régulièrement de l'image de lui tombant de son engin magique. Andrew était heureux d'être un sorcier, ou du moins d'avoir la chance de pouvoir être un sorcier. Lui qui vivait dans un simple foyer lambda. Les sorts, les métamorphoses, les potions, l'art des runes ou encore de la divination s'ouvraient à lui, le grimoire du savoir chaque jour sur lui divulguait ses expériences. Cela lui plaisait particulièrement, cependant force lui était de l'affirmer : Andrew n'aimait pas le Quidditch ! Il ne fallait pas le crier trop fort à Poudlard. Un sorcier respectable aimait, adorait voire généralement pratiquait le Quidditch. Sport d'une brutalité folle et d'un ennui plombant pour le jeune homme. Enfin, bref. Tout cela pour dire qu'aujourd'hui Andrew avait décidé d'aller jeter un œil à ce si 'merveilleux' terrain. Il s'était levé tôt afin d'y aller avant que des joueurs viennent l'envahir pour un éventuel entrainement.
Le terrain était grand et vert. La pelouse semblait avoir été coupée au millimètre près. Quel travail d'expert ! Andrew fit quelques pas sur cette belle pelouse grasse, tourna autour des grands buts de Quidditch, sa main posée sur le métal sortant tout juste d'une nuit glaciale. Il aimait la poésie du lieu, et c'était déjà bien. Dans le ciel bleu le soleil de printemps s'en allait déchirer la fraicheur matinale. Andrew avait noué sont écharpe aux couleurs des Poufsouffle autour de son long cou. Ses lunettes, il les avait replacées sur le bout de son nez d'un geste machinal. Ses lacets étaient noués. Et malgré toutes ses précises précautions le jeune jaune sentait la fraicheur parcourir son corps, passant de ses oreilles jusqu'au plus petit de ses orteils. Ce froid, Andrew l'appréciait particulièrement bien qu'il s'en protégeait. Les matins froids lui rappelaient les jours de pèche avec son père. Ah, la nostalgie des débuts. Il est dur encore pour le jeune homme de se séparer quasiment définitivement de ses parents, comme ça ! en si peu de temps. En posant ses fesses sur le banc de bois présent sur les côtés du terrain, Andrew décompressa. Il était seul, comme il l'avait espéré et il pouvait souffler. Il pouvait évacuer le stress qu'il avait accumulé depuis le jour de la rentrée à Poudlard. Le Poufsouffle faisait circuler ses yeux tout au long du terrain. Il n'y trouvait qu'une belle et verte étendue d'herbe... mais celle-ci venait d'être obstruée par l’apparition soudaine d'une boule bleue au loin.
Le bleu, les Serdaigle. Mais qui venait gâcher son moment de solitude ? Qui était cette maudite personne venue distiller son agacement ? La masse bleue, au forme certes harmonieuses, semblait être une demoiselle. De là où il était, Andrew ne pouvait pas savoir son âge ni même s'il la connaissait. Enfin, comment pouvait-il la connaître alors qu'il n'avait osé adresser la parole à personne dans ce château ! Dans tous les cas, quelque qu'elle soit, elle venait de gâcher le moment privilégier d'Andrew. Il n'était pas rancunier, bien qu'il soit très effrité par le fait qu'un ballet de Quidditch venait de se jouer sous ses yeux surpris. La jeune bleue venait d'enfourcher son balais pour une danse folle dans les airs. Elle n'avait pas vu qu'au même instant et dans un élan de manifestation complet Andrew venait de se lever de son banc et d'agiter vainement ses bras vers l’intrus de sa matinée.
- Eh oh ! Toi ! Serdaigle, ouhouh ! S'il te plait tu veux bien descendre ? J'aimerai te poser une question ! ! Eh ? Tu m'entends pas ? Tu le fais exprès c'est ça ? C'est parce que je suis en première année ? T'es pas cool du tout. Allez, mademoiselle ! !
Décidément elle ne l'entendait absolument pas ! Il se résigna et se mit à crier afin qu'elle puisse l'entendre. En effet pour une sorcière éprise de vol et de Quidditch partie pour une transe aéronautique folle, la communication avec la terre ne semblait pas toujours se faire. Après le cri brutal du jeune homme le balais pila, la masse bleue s'arrêta et la fille vers lui se retourna. Enfin, elle l'avait entendu. Maintenant restait à lui expliquer la raison de sa présence ici et de l’interruption qu'il venait d'émettre. Après tout s'était sa matinée. Devra-t-il la partager avec une nouvelle connaissance ou la gâcher pour une séance de Quidditch improvisée ?
♪♫ ~ Le souffle des Poufsouffle, jamais ne s'étouffe ! ~ ♫♪
Marx Twain - Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors, ils l'ont fait. ☻
RPG = plume active.
Le terrain était grand et vert. La pelouse semblait avoir été coupée au millimètre près. Quel travail d'expert ! Andrew fit quelques pas sur cette belle pelouse grasse, tourna autour des grands buts de Quidditch, sa main posée sur le métal sortant tout juste d'une nuit glaciale. Il aimait la poésie du lieu, et c'était déjà bien. Dans le ciel bleu le soleil de printemps s'en allait déchirer la fraicheur matinale. Andrew avait noué sont écharpe aux couleurs des Poufsouffle autour de son long cou. Ses lunettes, il les avait replacées sur le bout de son nez d'un geste machinal. Ses lacets étaient noués. Et malgré toutes ses précises précautions le jeune jaune sentait la fraicheur parcourir son corps, passant de ses oreilles jusqu'au plus petit de ses orteils. Ce froid, Andrew l'appréciait particulièrement bien qu'il s'en protégeait. Les matins froids lui rappelaient les jours de pèche avec son père. Ah, la nostalgie des débuts. Il est dur encore pour le jeune homme de se séparer quasiment définitivement de ses parents, comme ça ! en si peu de temps. En posant ses fesses sur le banc de bois présent sur les côtés du terrain, Andrew décompressa. Il était seul, comme il l'avait espéré et il pouvait souffler. Il pouvait évacuer le stress qu'il avait accumulé depuis le jour de la rentrée à Poudlard. Le Poufsouffle faisait circuler ses yeux tout au long du terrain. Il n'y trouvait qu'une belle et verte étendue d'herbe... mais celle-ci venait d'être obstruée par l’apparition soudaine d'une boule bleue au loin.
Le bleu, les Serdaigle. Mais qui venait gâcher son moment de solitude ? Qui était cette maudite personne venue distiller son agacement ? La masse bleue, au forme certes harmonieuses, semblait être une demoiselle. De là où il était, Andrew ne pouvait pas savoir son âge ni même s'il la connaissait. Enfin, comment pouvait-il la connaître alors qu'il n'avait osé adresser la parole à personne dans ce château ! Dans tous les cas, quelque qu'elle soit, elle venait de gâcher le moment privilégier d'Andrew. Il n'était pas rancunier, bien qu'il soit très effrité par le fait qu'un ballet de Quidditch venait de se jouer sous ses yeux surpris. La jeune bleue venait d'enfourcher son balais pour une danse folle dans les airs. Elle n'avait pas vu qu'au même instant et dans un élan de manifestation complet Andrew venait de se lever de son banc et d'agiter vainement ses bras vers l’intrus de sa matinée.
- Eh oh ! Toi ! Serdaigle, ouhouh ! S'il te plait tu veux bien descendre ? J'aimerai te poser une question ! ! Eh ? Tu m'entends pas ? Tu le fais exprès c'est ça ? C'est parce que je suis en première année ? T'es pas cool du tout. Allez, mademoiselle ! !
Décidément elle ne l'entendait absolument pas ! Il se résigna et se mit à crier afin qu'elle puisse l'entendre. En effet pour une sorcière éprise de vol et de Quidditch partie pour une transe aéronautique folle, la communication avec la terre ne semblait pas toujours se faire. Après le cri brutal du jeune homme le balais pila, la masse bleue s'arrêta et la fille vers lui se retourna. Enfin, elle l'avait entendu. Maintenant restait à lui expliquer la raison de sa présence ici et de l’interruption qu'il venait d'émettre. Après tout s'était sa matinée. Devra-t-il la partager avec une nouvelle connaissance ou la gâcher pour une séance de Quidditch improvisée ?
♪♫ ~ Le souffle des Poufsouffle, jamais ne s'étouffe ! ~ ♫♪
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Ancien sorcier
22 mars 2015, 12:34
Admiration ou aversion ?
Célia cherchait toujours ce qui avait pu ainsi la perturber dans son entrainement improvisé quand elle finit par poser les yeux sur un jeune garçon qui lui faisait signe. Le jaune sur sa robe de sorcier lui indiquaient immédiatement qu'il s'agissait là d'un Poufsouffle, mais elle ne reconnu pas la personne en question. Il n'était ni Elina Montmort, ni son amie Alyse Delgado, il n'était donc pas préfet. Tant mieux, Célia ne voulait pas avoir de problèmes parce qu'elle était venue s'entrainer sur le terrain sans son équipe, qu'elle ne dirigeait même pas. Après une petit hésitation, la troisième année fit descendre son balai et posa les pieds à terre. Puis elle marcha dans sa direction, son balai d'emprunt – il fallait vraiment qu'elle économise pour s'acheter son propre balai – dans sa main droite.
« Bonjour. Est-ce que je peux t'aider ? » lui dit-elle simplement.
En même temps, que pouvait-elle dire d'autre ? Elle ne savait pas qui était cette personne qui venait ainsi l'importuner, ni ce qu'elle voulait. Elle n'avait rien fait de mal, donc ce n'était probablement pas pour l'embêter, mais la bleue aurait malgré tout préféré continuer son entrainement. Lors de son premier et dernier match, elle s'était lamentablement fait cogner juste avant l'apparition du vif d'or, leur faisant rater la victoire. Elle s'en était beaucoup voulu et souhaitait donc s'améliorer pour leur match contre les Red Lights de Gryffondor – équipe réputée pour leur maîtrise du jeu. Célia avait peur de les affronter car dans son esprit, ils n'avaient aucune chance.
Célia fixait toujours le nouveau venu, attendant une réponse. Elle n'était pas méchante, mais elle n'était pas patiente non plus. Elle espérait donc qu'il ait une bonne raison d'avoir stoppé son entrainement.
« Bonjour. Est-ce que je peux t'aider ? » lui dit-elle simplement.
En même temps, que pouvait-elle dire d'autre ? Elle ne savait pas qui était cette personne qui venait ainsi l'importuner, ni ce qu'elle voulait. Elle n'avait rien fait de mal, donc ce n'était probablement pas pour l'embêter, mais la bleue aurait malgré tout préféré continuer son entrainement. Lors de son premier et dernier match, elle s'était lamentablement fait cogner juste avant l'apparition du vif d'or, leur faisant rater la victoire. Elle s'en était beaucoup voulu et souhaitait donc s'améliorer pour leur match contre les Red Lights de Gryffondor – équipe réputée pour leur maîtrise du jeu. Célia avait peur de les affronter car dans son esprit, ils n'avaient aucune chance.
Célia fixait toujours le nouveau venu, attendant une réponse. Elle n'était pas méchante, mais elle n'était pas patiente non plus. Elle espérait donc qu'il ait une bonne raison d'avoir stoppé son entrainement.
01 avr. 2015, 22:24
Admiration ou aversion ?
Andrew, petit à petit, vit la personne sur le balai se découvrir. Elle était une fille, jolie pour ne pas le cacher. Des cheveux châtains, attachés, surement à l'occasion de cette petite virée en balai. Sur son visage éclairait la surprise. Plus elle s'approchait et plus en semblait dérangée de la présence d'Andrew. Sa cape de Quidditch, enfin sa combinaison - il n'avait pas en mémoire le jargon sportif - était imprimée d'un bleu superbe. D'un éclat prenant et délicat Andrew fut attaqué. Une sagesse et un calme se reflétait dans la tenue de la joueuse. Une fois descendue sur Terre, la demoiselle, son balai en main, s'approcha du jeune jaune.
- Bonjour. Est-ce que je peux t'aider ? lança-t-elle simplement.
Si elle pouvait l'aider ? Ah, quelle drôle de question pensa Andrew. Évidemment qu'elle le pourrait ; en partant peut-être pour le laisser dans sa solitude tellement souhaitée. Mais il n'était pas temps de se mettre à dos une Serdaigle, surement de troisième ou quatrième année, peut-être préfète ; qui sait ? Andrew ravala son estime et sa colère passagère et, tout en regardant fixement la jeune bleue, il sourit sympathiquement. Un sourire volontaire mais tout de même franc. Ce sourire que l'on affiche lorsqu'on se lève d'un siège de bus pour donner sa place à une mamie qui nous l'a réclamée nonchalamment. Sincère dans le fond, forcé dans la forme. Mais chez les sorciers les problèmes des sièges dans le bus n'inquiétaient pas vraiment. Andrew de son sourire laissa sortir quelques mots.
- En fait, je voulais savoir ce que tu faisais là ? Je ne dirais pas que je suis prioritaire mais j'étais là le premier. Comme je vois qu'il n'y a pas de match aujourd'hui, je voudrais profiter seul du terrain, lança-t-il à tâtons pour ne pas trop brusquer son interlocutrice. Son ton restait pourtant celui d'un reproche. Ce reproche d'ami, un peu froid mais avec quelques vagues de chaleur.
Lorsqu'il lui fit remarquer que sa présence n'était pas désirée à cet instant, Andrew regardait plus fixement les yeux de la jeune fille. Ces yeux étaient surprenants et il se prit à les reluquer vivement. D'un fol pétillement ses deux yeux ronds ondulaient entre un vert émeraude et un gris perle. Merveilleux ! jamais il n'avait vu un regard aussi profond. C'est sincère et juste. Mais là n'était pas la question de l'instant et Andrew s’efforça de revenir dans l'action présente. Il devait savoir pourquoi cette fille était là - pour l'embêter ? - et, délicatement, la faire dégager.
Il laissa ses deux propres mains s'enlacer dans son dos. C'était le signe d'un stress, d'une appréhension chez le jeune homme. En même temps, c'était la première fois qu'il voyait cette fille et il lui demandait déjà de rendre des comptes. En plus elle était plus âgée. Quel culot n'avait-il pas eu ! Il espérait qu'elle n'en tiendrait pas compte ou qu'elle le prendrait à la rigolade, ah oui ! la rigolade. Il regrettait déjà ses paroles, de peur de perdre des points, d'être puni ou même de se mettre à dos une élève, enfin cette élève. A sa prochaine réaction il saurait si elle était douce et "dans la proche" ou agressive et "hors de la poche". Pourrait-elle être les deux ? Ou rien de cela ? Andrew allait bientôt le savoir car il voyait déjà le visage de la jeune bleue se modifier. L'attente était longue : admiration ou aversion ?
♪♫ ~ Le souffle des Poufsouffle, jamais ne s'étouffe ! ~ ♫♪
Marx Twain - Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors, ils l'ont fait. ☻
RPG = plume active.
- Bonjour. Est-ce que je peux t'aider ? lança-t-elle simplement.
Si elle pouvait l'aider ? Ah, quelle drôle de question pensa Andrew. Évidemment qu'elle le pourrait ; en partant peut-être pour le laisser dans sa solitude tellement souhaitée. Mais il n'était pas temps de se mettre à dos une Serdaigle, surement de troisième ou quatrième année, peut-être préfète ; qui sait ? Andrew ravala son estime et sa colère passagère et, tout en regardant fixement la jeune bleue, il sourit sympathiquement. Un sourire volontaire mais tout de même franc. Ce sourire que l'on affiche lorsqu'on se lève d'un siège de bus pour donner sa place à une mamie qui nous l'a réclamée nonchalamment. Sincère dans le fond, forcé dans la forme. Mais chez les sorciers les problèmes des sièges dans le bus n'inquiétaient pas vraiment. Andrew de son sourire laissa sortir quelques mots.
- En fait, je voulais savoir ce que tu faisais là ? Je ne dirais pas que je suis prioritaire mais j'étais là le premier. Comme je vois qu'il n'y a pas de match aujourd'hui, je voudrais profiter seul du terrain, lança-t-il à tâtons pour ne pas trop brusquer son interlocutrice. Son ton restait pourtant celui d'un reproche. Ce reproche d'ami, un peu froid mais avec quelques vagues de chaleur.
Lorsqu'il lui fit remarquer que sa présence n'était pas désirée à cet instant, Andrew regardait plus fixement les yeux de la jeune fille. Ces yeux étaient surprenants et il se prit à les reluquer vivement. D'un fol pétillement ses deux yeux ronds ondulaient entre un vert émeraude et un gris perle. Merveilleux ! jamais il n'avait vu un regard aussi profond. C'est sincère et juste. Mais là n'était pas la question de l'instant et Andrew s’efforça de revenir dans l'action présente. Il devait savoir pourquoi cette fille était là - pour l'embêter ? - et, délicatement, la faire dégager.
Il laissa ses deux propres mains s'enlacer dans son dos. C'était le signe d'un stress, d'une appréhension chez le jeune homme. En même temps, c'était la première fois qu'il voyait cette fille et il lui demandait déjà de rendre des comptes. En plus elle était plus âgée. Quel culot n'avait-il pas eu ! Il espérait qu'elle n'en tiendrait pas compte ou qu'elle le prendrait à la rigolade, ah oui ! la rigolade. Il regrettait déjà ses paroles, de peur de perdre des points, d'être puni ou même de se mettre à dos une élève, enfin cette élève. A sa prochaine réaction il saurait si elle était douce et "dans la proche" ou agressive et "hors de la poche". Pourrait-elle être les deux ? Ou rien de cela ? Andrew allait bientôt le savoir car il voyait déjà le visage de la jeune bleue se modifier. L'attente était longue : admiration ou aversion ?
♪♫ ~ Le souffle des Poufsouffle, jamais ne s'étouffe ! ~ ♫♪
Marx Twain - Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors, ils l'ont fait. ☻
RPG = plume active.
Ancien sorcier
22 avr. 2015, 12:23
Admiration ou aversion ?
Le mystérieux garçon faisant face à Célia lui fit un sourire. Un sourire dont la jeune Serdaigle ne savait pas s'il était sincère ou forcé, probablement un peu des deux. Puis vint le moment où il s'expliqua enfin.
« En fait, je voulais savoir ce que tu faisais là ? Je ne dirais pas que je suis prioritaire mais j'étais là le premier. Comme je vois qu'il n'y a pas de match aujourd'hui, je voudrais profiter seul du terrain » lui dit-il.
Etait-ce une blague ? Etait-on le premier avril ? Il semblait à la jeune sorcière que non. Si elle n'usait pas constamment de son incroyable sang-froid, elle aurait froncé ses sourcils, serrés les points et lui aurait balancé ses quatre vérités. Mais Célia n'était pas comme cela. Elle était douce, gentille, diplomate, et maîtresse d'elle-même en toute situation. Elle rendit donc au jeune Poufsouffle – d'après le blason cousu sur sa robe de sorcier – son sourire avant de lui répondre.
« Ce que je fais là ? » Célia regarda sa tenue, puis le balai qu'elle tenait. « Je m'entraine au Quidditch bien sûr ! Tu aurais pu le deviner en me voyant poursuivre un vif. D'ailleurs cela ne devrait pas être étonnant, le terrain d'entrainement de Quidditch est fait pour cela. »
Elle se gardait bien de le dire pour le moment – elle aviserait plus tard, en fonction de la réponse de son interlocuteur – mais le terrain était bel et bien fait pour s'entrainer au Quidditch. Si on voulait rêvasser, il suffisait de se rendre au parc, qui n'était pas si loin. Il n'avait donc rien à faire ici et n'avait certainement pas le droit de lui demander de partir. Célia regarda succinctement autour d'elle. Dommage qu'elle n'aie pas de préfet sous le bras, il aurait pu régler le problème d'un coup de cuillère à pot.
Célia jouait au Quidditch il y a encore quelques minutes. Elle s'entrainait pour son prochain match. Elle était la finisseuse de son équipe. Elle s'entrainait donc à attraper un vif. Or la Serdaigle n'avait aucun vif dans la main. Suite à la perturbation causée par le garçon, Célia avait totalement oublié le vif, qui devait surement voler quelque part sur le terrain. Elle l'avait emprunter, il fallait donc qu'elle le rattrape. La bleue et bronze se mordit la lèvre, embêtée. Ce n'était pas très poli de tourner court à une conversation ainsi, mais elle n'avait pas trop le choix.
« Désolée, mais il faut que je rattrape ce vif car je n'ai fait que l'emprunter. » dit-elle avant de s'éloigner un peu. Elle enfourcha son balai, lui aussi d'emprunt, tapa du pied et s'envola. Tout ses sens étaient en alerte. Où pouvait-il bien se cacher ? Elle ferma les yeux, se concentrant sur son ouïe. A droite. En un quart de seconde, Célia fonça vers la petite balle argent.
« En fait, je voulais savoir ce que tu faisais là ? Je ne dirais pas que je suis prioritaire mais j'étais là le premier. Comme je vois qu'il n'y a pas de match aujourd'hui, je voudrais profiter seul du terrain » lui dit-il.
Etait-ce une blague ? Etait-on le premier avril ? Il semblait à la jeune sorcière que non. Si elle n'usait pas constamment de son incroyable sang-froid, elle aurait froncé ses sourcils, serrés les points et lui aurait balancé ses quatre vérités. Mais Célia n'était pas comme cela. Elle était douce, gentille, diplomate, et maîtresse d'elle-même en toute situation. Elle rendit donc au jeune Poufsouffle – d'après le blason cousu sur sa robe de sorcier – son sourire avant de lui répondre.
« Ce que je fais là ? » Célia regarda sa tenue, puis le balai qu'elle tenait. « Je m'entraine au Quidditch bien sûr ! Tu aurais pu le deviner en me voyant poursuivre un vif. D'ailleurs cela ne devrait pas être étonnant, le terrain d'entrainement de Quidditch est fait pour cela. »
Elle se gardait bien de le dire pour le moment – elle aviserait plus tard, en fonction de la réponse de son interlocuteur – mais le terrain était bel et bien fait pour s'entrainer au Quidditch. Si on voulait rêvasser, il suffisait de se rendre au parc, qui n'était pas si loin. Il n'avait donc rien à faire ici et n'avait certainement pas le droit de lui demander de partir. Célia regarda succinctement autour d'elle. Dommage qu'elle n'aie pas de préfet sous le bras, il aurait pu régler le problème d'un coup de cuillère à pot.
Célia jouait au Quidditch il y a encore quelques minutes. Elle s'entrainait pour son prochain match. Elle était la finisseuse de son équipe. Elle s'entrainait donc à attraper un vif. Or la Serdaigle n'avait aucun vif dans la main. Suite à la perturbation causée par le garçon, Célia avait totalement oublié le vif, qui devait surement voler quelque part sur le terrain. Elle l'avait emprunter, il fallait donc qu'elle le rattrape. La bleue et bronze se mordit la lèvre, embêtée. Ce n'était pas très poli de tourner court à une conversation ainsi, mais elle n'avait pas trop le choix.
« Désolée, mais il faut que je rattrape ce vif car je n'ai fait que l'emprunter. » dit-elle avant de s'éloigner un peu. Elle enfourcha son balai, lui aussi d'emprunt, tapa du pied et s'envola. Tout ses sens étaient en alerte. Où pouvait-il bien se cacher ? Elle ferma les yeux, se concentrant sur son ouïe. A droite. En un quart de seconde, Célia fonça vers la petite balle argent.
25 avr. 2015, 14:53
Admiration ou aversion ?
Oh là ! Le jeune Serdaigle avait répondu avec gentillesse. Cela étonnait un peu Andrew qui ne pensait pas qu'on puisse autant garder son sang-froid. Si quelqu'un - comme lui - l'avait embêté de la sorte, il n'aurait, malgré son jeune âge, surement pas pu garder son calme. Il aurait fallu d'un dixième de ce qu'il venait de dire pour qu'il partît en cacahouète. Étrangement, la jeune demoiselle, qui avait ravalé sa salive, semblait calme.
- Ce que je fais là ? Je m'entraine au Quidditch bien sûr ! Tu aurais pu le deviner en me voyant poursuivre un vif. D'ailleurs cela ne devrait pas être étonnant, le terrain d'entrainement de Quidditch est fait pour cela, expliqua-t-elle.
Ah mais oui, pensa Andrew. C'est évident, du Quidditch sur un terrain de Quidditch. Il avait beau être en première année il avait le cerveau suffisamment développer que le terrain était un de Quidditch. Finalement sous sa gentillesse apparente, la jeune demoiselle se moquait peut-être d'Andrew ? Finalement, après avoir interpelé cette "grande" en plein vol, en pleine poursuite après le vif d'or, en pleine concentration, Andrew se sentait joyeux. C'était agréable de l'embêter. Pas méchamment, non. Il n'était pas méchant. Seulement un peu enquiquinant ! En plus, et cela Andrew le pensa directement une fois le Serdaigle posée au sol, la jeune fille avait de beaux vert émeraude et de gris perle. Oh ! Là, Andrew se répétait. Mais c'est vrai que combiner avec ces longs cheveux châtains... Andrew, jeune et solitaire en extase devant la douceur et la beauté d'une troisième année de Serdaigle, la blague ! Il retrouva rapidement ses esprit lorsque la demoiselle, avant même qu'il ne répondît à la question, reprit son discours.
- Désolée, mais il faut que je rattrape ce vif car je n'ai fait que l'emprunter., s’impatientait-elle.
Son caractère de feu caché derrière une façade de "Miss Sourire" semblait plaire au jeune Poufsouffle. Il allait la pousser à bout afin de savoir ce qu'elle avait dans le ventre. Quitte à ce qu'elle gâche son moment de solitude, faisons le en beauté, pensa-t-il quelque peu ironiquement. Il la regardait donner un coup sur le sol vert du terrain et repartir rapidement à la recherche du vif emprunter. Andrew voulait savoir son prénom. Cela lui importait beaucoup. Un prénom sur un visage permet de toujours pouvoir retrouver sa "cible". Il pensait promptement que s'il avait quelques années de plus il aurait pu lancer immédiatement lancer le sortilège de Sonorus afin que sa voix arrive jusqu'à ses oreilles. Malheureusement, il stagnait au stade de la première année, ce qui n'était pas si mal. Après, on a tous été une première année, n'est-ce pas ? Alors afin de combler son manque de connaissance, Andrew balaya le terrain de Quidditch des yeux. Sur un banc, à l'autre bout du stade se situait un portevoix. Oh quelle chance ! Un portevoix, là, comme par hasard - Andrew ne croyait pas vraiment en le hasard - afin de lui venir en aide. Il leva sa baguette et lança en se concentrant un «Accio» ! Le portevoix n'avait pas bougé d'un seul millimètre. Le jeune Poufsouffle n'avait jamais appris le sortilège de l'Accio. Lui-même ne comprenait pas son action ; lamentable fut-elle. Il se décida donc après moult tentative de prendre ses jambes à son cou et de traverser le terrain tel un premier année comblant son manque d'expérience par quelques actions physiques et un peu de logique. Vu du ciel, cette traversée devait être hilarante. Il fallait faire vite, la jeune Serdaigle était sur le point d'attraper le vif d'or. L'aurait-elle ? Si elle réussissait à l'attraper malgré la future intervention du jeune homme, elle forgerait sa place dans l’estime d'Andrew ; si jamais elle le ratait, elle aurait dès lors sa place dans le cœur d'Andrew qui n'hésiterait pas à se moquer d'elle. Il heurta le banc ce qui le fit sortir de ses pensées. Il se saisit du portevoix, l'approcha de ses lèvres et articula «Bouh ! Tu l'auras pas. Au fait, comment tu t'appelles la souriante Serdaigle ?». Pourquoi la Serdaigle n'avait pas réagit à ces paroles pourtant fort irritante lorsque l'action présente est d'attraper un vif d'or ? Andrew, perplexe examina le portevoix et remarqua, un peu plus honteux, qu'il n'avait pas allumer l'engin. Quel enfant ! Il actionna le bouton et réitéra son appel qui eut surement plus de succès.
- Bouh ! explosa-t-il à travers le stade. Sa voix était devenu la même qu'un arbitre de Quidditch. Tu l'auras pas ! Au fait, comment t'appelles-tu souriante Serdaigle ? demanda-t-il. Sa question sonnait comme faite exprès afin d'embêter, d'enquiquiner la nouvelle rencontre du jeune homme. C'était le but, après tout, mais ce n'était pas méchant. Il s'amusait juste avec les nerfs de sa camarade qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, ce qu'elle, pensait-il, n'hésiterait pas à faire aussi.
♪♫ ~ Le souffle des Poufsouffle, jamais ne s'étouffe ! ~ ♫♪
Marx Twain - Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors, ils l'ont fait. ☻
RPG = plume active.
- Ce que je fais là ? Je m'entraine au Quidditch bien sûr ! Tu aurais pu le deviner en me voyant poursuivre un vif. D'ailleurs cela ne devrait pas être étonnant, le terrain d'entrainement de Quidditch est fait pour cela, expliqua-t-elle.
Ah mais oui, pensa Andrew. C'est évident, du Quidditch sur un terrain de Quidditch. Il avait beau être en première année il avait le cerveau suffisamment développer que le terrain était un de Quidditch. Finalement sous sa gentillesse apparente, la jeune demoiselle se moquait peut-être d'Andrew ? Finalement, après avoir interpelé cette "grande" en plein vol, en pleine poursuite après le vif d'or, en pleine concentration, Andrew se sentait joyeux. C'était agréable de l'embêter. Pas méchamment, non. Il n'était pas méchant. Seulement un peu enquiquinant ! En plus, et cela Andrew le pensa directement une fois le Serdaigle posée au sol, la jeune fille avait de beaux vert émeraude et de gris perle. Oh ! Là, Andrew se répétait. Mais c'est vrai que combiner avec ces longs cheveux châtains... Andrew, jeune et solitaire en extase devant la douceur et la beauté d'une troisième année de Serdaigle, la blague ! Il retrouva rapidement ses esprit lorsque la demoiselle, avant même qu'il ne répondît à la question, reprit son discours.
- Désolée, mais il faut que je rattrape ce vif car je n'ai fait que l'emprunter., s’impatientait-elle.
Son caractère de feu caché derrière une façade de "Miss Sourire" semblait plaire au jeune Poufsouffle. Il allait la pousser à bout afin de savoir ce qu'elle avait dans le ventre. Quitte à ce qu'elle gâche son moment de solitude, faisons le en beauté, pensa-t-il quelque peu ironiquement. Il la regardait donner un coup sur le sol vert du terrain et repartir rapidement à la recherche du vif emprunter. Andrew voulait savoir son prénom. Cela lui importait beaucoup. Un prénom sur un visage permet de toujours pouvoir retrouver sa "cible". Il pensait promptement que s'il avait quelques années de plus il aurait pu lancer immédiatement lancer le sortilège de Sonorus afin que sa voix arrive jusqu'à ses oreilles. Malheureusement, il stagnait au stade de la première année, ce qui n'était pas si mal. Après, on a tous été une première année, n'est-ce pas ? Alors afin de combler son manque de connaissance, Andrew balaya le terrain de Quidditch des yeux. Sur un banc, à l'autre bout du stade se situait un portevoix. Oh quelle chance ! Un portevoix, là, comme par hasard - Andrew ne croyait pas vraiment en le hasard - afin de lui venir en aide. Il leva sa baguette et lança en se concentrant un «Accio» ! Le portevoix n'avait pas bougé d'un seul millimètre. Le jeune Poufsouffle n'avait jamais appris le sortilège de l'Accio. Lui-même ne comprenait pas son action ; lamentable fut-elle. Il se décida donc après moult tentative de prendre ses jambes à son cou et de traverser le terrain tel un premier année comblant son manque d'expérience par quelques actions physiques et un peu de logique. Vu du ciel, cette traversée devait être hilarante. Il fallait faire vite, la jeune Serdaigle était sur le point d'attraper le vif d'or. L'aurait-elle ? Si elle réussissait à l'attraper malgré la future intervention du jeune homme, elle forgerait sa place dans l’estime d'Andrew ; si jamais elle le ratait, elle aurait dès lors sa place dans le cœur d'Andrew qui n'hésiterait pas à se moquer d'elle. Il heurta le banc ce qui le fit sortir de ses pensées. Il se saisit du portevoix, l'approcha de ses lèvres et articula «Bouh ! Tu l'auras pas. Au fait, comment tu t'appelles la souriante Serdaigle ?». Pourquoi la Serdaigle n'avait pas réagit à ces paroles pourtant fort irritante lorsque l'action présente est d'attraper un vif d'or ? Andrew, perplexe examina le portevoix et remarqua, un peu plus honteux, qu'il n'avait pas allumer l'engin. Quel enfant ! Il actionna le bouton et réitéra son appel qui eut surement plus de succès.
- Bouh ! explosa-t-il à travers le stade. Sa voix était devenu la même qu'un arbitre de Quidditch. Tu l'auras pas ! Au fait, comment t'appelles-tu souriante Serdaigle ? demanda-t-il. Sa question sonnait comme faite exprès afin d'embêter, d'enquiquiner la nouvelle rencontre du jeune homme. C'était le but, après tout, mais ce n'était pas méchant. Il s'amusait juste avec les nerfs de sa camarade qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, ce qu'elle, pensait-il, n'hésiterait pas à faire aussi.
♪♫ ~ Le souffle des Poufsouffle, jamais ne s'étouffe ! ~ ♫♪
Marx Twain - Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors, ils l'ont fait. ☻
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Ancien sorcier
08 mai 2015, 14:43
Admiration ou aversion ?
Célia voletait un peu partout sur le terrain à la suite du vif d'emprunt qu'elle devait rattraper. Elle était en bonne voie pour l'avoir, mais si un autre joueur e faisait de même, elle n'aurait pas le dessus. Il lui fallait plus de rapidité et ce n'était pas avec ce pauvre Brossdur qu'elle l'aurait. Il lui faudrait donc économiser pour pouvoir s'acheter son propre balai, un qui serait adapté à son poste au sein de l'équipe. Concentrée au maximum, la troisième année avait totalement fait abstraction de ce qui l'entourait. Jusqu'à ce qu'une voix vienne à nouveau la perturber.
« Bouh ! Tu l'auras pas ! Au fait, comment t'appelles-tu souriante Serdaigle ? » cria le jeune garçon d'une manière bien plus intelligible que la première fois.
Célia fut tellement surprise par cette intervention qu'elle glissa sur le côté, se retrouvant à faire le cochon pendu sur son balai. Elle se remit en selle si vite qu'on aurait pu croire qu'elle avait délibérément fait un tour autour de son balai. Ce genre de chose était assez fréquent lors d'un match ou d'un entrainement, elle avait donc pris l'habitude de vote se relever. Célia regarda autour d'elle. Le vif en avait profiter pour prendre la poudre d'escampette. Le garçon de Poufsouffle était là-bas, près du portevoix utilisé pour les matchs. La jeune sorcière fouilla dans la poche intérieure de son équipement de Quidditch pou en sortir sa baguette, qu'elle pointa sur sa gorge. Elle doutait qu'il l'entende si elle criait, elle utiliserait donc un Sonorus pour parler de manière audible sans avoir à retourner à terre.
« Moi, c'est Célia Rose. Et tu vas voir si je ne l'attrape pas ce vif ! » dit-elle de son ton espiègle. Il voulait jouer ? Alors il allait être servit. Bien qu'elle soit une gentille et calme Serdaigle, elle avait malgré tout cet esprit de compétition à toute épreuve et un air de défis emplissait l'air ambiant.
Célia se posa donc, fermant à nouveau les yeux. Où se trouvait-il ? Il n'était pas loin, c'était sûr. Elle se focalisa une fois de plus sur son ouïe, quoi que pas des plus développées. Quelques oiseaux chantaient, les feuilles des arbres craquaient au vent.. Derrière elle ! Elle se retourna d'un coup et l'aperçu au loin, volant pour la narguer. Mais elle ne le laisserait pas faire longtemps. Elle avait maintenant son honneur en jeu avec cette histoire de défis. Il fallait qu'elle montre au jeune Poufsouffle de quoi elle était capable. Elle virevolta donc pendant plus de cinq minutes dans les airs du terrain d'entrainement de Quidditch. Tantôt vers a gauche, tantôt vers la droite, plus en hauteur ou au ras de l'herbe... Célia avait quadrillé tout le périmètre. Elle avait l'impression d'être si légère sur son balai. Légère comme une plume volant au vent. Tendant la main gauche le plus en avant possible, elle réussit finalement à attraper cette maudite balle qui lui donnait tant de fil à retordre. Elle serra ses doigts dessus pour ne pas la lâcher et puis redescendit immédiatement en direction des bancs pour ranger le vif dans son étui spécial. Essoufflée, elle chercha ensuite le jaune et noir des yeux. L'avait-il regardé ou était-il parti ?
« Bouh ! Tu l'auras pas ! Au fait, comment t'appelles-tu souriante Serdaigle ? » cria le jeune garçon d'une manière bien plus intelligible que la première fois.
Célia fut tellement surprise par cette intervention qu'elle glissa sur le côté, se retrouvant à faire le cochon pendu sur son balai. Elle se remit en selle si vite qu'on aurait pu croire qu'elle avait délibérément fait un tour autour de son balai. Ce genre de chose était assez fréquent lors d'un match ou d'un entrainement, elle avait donc pris l'habitude de vote se relever. Célia regarda autour d'elle. Le vif en avait profiter pour prendre la poudre d'escampette. Le garçon de Poufsouffle était là-bas, près du portevoix utilisé pour les matchs. La jeune sorcière fouilla dans la poche intérieure de son équipement de Quidditch pou en sortir sa baguette, qu'elle pointa sur sa gorge. Elle doutait qu'il l'entende si elle criait, elle utiliserait donc un Sonorus pour parler de manière audible sans avoir à retourner à terre.
« Moi, c'est Célia Rose. Et tu vas voir si je ne l'attrape pas ce vif ! » dit-elle de son ton espiègle. Il voulait jouer ? Alors il allait être servit. Bien qu'elle soit une gentille et calme Serdaigle, elle avait malgré tout cet esprit de compétition à toute épreuve et un air de défis emplissait l'air ambiant.
Célia se posa donc, fermant à nouveau les yeux. Où se trouvait-il ? Il n'était pas loin, c'était sûr. Elle se focalisa une fois de plus sur son ouïe, quoi que pas des plus développées. Quelques oiseaux chantaient, les feuilles des arbres craquaient au vent.. Derrière elle ! Elle se retourna d'un coup et l'aperçu au loin, volant pour la narguer. Mais elle ne le laisserait pas faire longtemps. Elle avait maintenant son honneur en jeu avec cette histoire de défis. Il fallait qu'elle montre au jeune Poufsouffle de quoi elle était capable. Elle virevolta donc pendant plus de cinq minutes dans les airs du terrain d'entrainement de Quidditch. Tantôt vers a gauche, tantôt vers la droite, plus en hauteur ou au ras de l'herbe... Célia avait quadrillé tout le périmètre. Elle avait l'impression d'être si légère sur son balai. Légère comme une plume volant au vent. Tendant la main gauche le plus en avant possible, elle réussit finalement à attraper cette maudite balle qui lui donnait tant de fil à retordre. Elle serra ses doigts dessus pour ne pas la lâcher et puis redescendit immédiatement en direction des bancs pour ranger le vif dans son étui spécial. Essoufflée, elle chercha ensuite le jaune et noir des yeux. L'avait-il regardé ou était-il parti ?
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