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02 juil. 2015, 00:03
Tous les matins du monde. LIBRE.
Elle s'apprêtait à entamer sa première journée à Poudlard. Celle dont elle se souviendrait sans doute toute sa vie. En vérité, elle avait le devoir de s'en souvenir. Et c'est à travers cette résolution qui ressemblait plus à une obligation qu'elle débutait sa journée. Il était à peine sept heures du matin, les autres élèves dormaient encore, fatigués de la veille. Mais elle non, il fallait qu'elle puisse pleinement profiter de cette première journée. Aller humer le doux parfum de l'air du parc en faisait parti. Il faisait un peu frais, mais Thea avait pris avec elle, cette petite veste en cuir qu'elle affectionnait particulièrement. Elle s'assit paisiblement sur l'herbe, contemplant avec délectation le spectacle merveilleux qui s'offrait à elle. Le soleil, qui se levait tout juste surplombait le lac et y jetait ses reflets encore timides.

Elle se mit à repenser à sa première nuit à Poudlard, et aimait l'idée d'annexer le mot " première" et "premier" à chacun de ses faits et gestes dans ce chateau. Le film se déroulait dans sa tête avec une exactitude qu'elle même n'aurait pu soupçonner. Elle s'était levé tôt le veille, encore plus tôt qu'elle ne l'avait fait aujourd'hui. Sa tante et son oncle n'avaient pas pu l'accompagner non pas par flegme ou dédain, mais plutôt par manque de temps. C'est l'elfe de maison, Fitzgerald qui était venu avec elle. Il était à la fois l'intendant, le majordome et la nourrice de la famille Bornstorm. Il avait déjà servi deux générations de Bornstorm et leur avait juré allégeance et servitude pour toujours. Thea avait beaucoup d'affection pour Fitzgerald, et malgré une fierté et un orgueil peu commun, elle n'était qu'une enfant de douze ans qui s'apprêtait à découvrir un lieu inconnu. Elle avait une brève idée de ce qui l'attendait là bas, elle avait dévoré l'Histoire de Poudlard en deux jours et deux nuits, sous l'oeil amusé de sa tante. Elle en connaissait les légendes par coeur, elle avait l'impression d'y avoir vécu avant même d'y avoir mis les pieds. Mais ce n'était pas ça qu'elle craignait, elle avait appris la carte du chateau par coeur aussi, mais à quoi cela servirait il si elle passait son temps seule ?

Car Thea n'était pas de ces tempéraments accessibles et joviales. Elle avait un esprit vif et était dotée d'une intelligence peu commune pour son âge, mais était bien mauvaise en relations humaines.
" C'est ça que de passer le plus clair de son temps dans un manoir avec pour seule compagnie un vieil elfe de maison ", pensait elle souvent. Des amis elle n'en avait jamais vraiment eu, les seuls enfants qu'elle cotoyait étaient des amis de son oncle et sa tante. Mais elle n'avait que du mépris pour ces derniers qu'elle considérait comme trop excités et colériques. De plus, ils étaient des enfants de Moldus, son oncle ayant pendant longtemps été responsable de la Défense des Moldus au Ministère, il s'était fait de très bons amis chez les nons sorciers, renflouant son image d'aristocrate progressiste. Et lorsque ces derniers venaient au manoir familial, Thea s'amusait à terroriser les petits moldus en faisant léviter quelques objets. Sa tante l'avait maintes fois réprimandée pour cela. Ces petits jeux mesquins avaient fini par la lasser et finalement, elle avait déclaré qu'elle préférait la compagnie des livres.

Il y avait bien les gens du Ministère qui venaient régulièrement au Manoir, mais rarement accompagnés par leur progéniture. C'est ainsi que Thea s'était retrouvée avec des amitiés éphémères et floues durant les premières années de sa vie qui débutait. Elle ne savait de ce fait pas trop quoi penser des autres à Poudlard, et émettait comme à chaque fois, une certaine réserve à leur égard. La méfiance était sans doute son leitmotiv le plus viscéral. Elle avait été envoyée à Serpentard:
" La plus noble des Maisons ! Tous les Bornstorm sont passés par là, ton père a même été préfet en chef de son temps ! " avait dit son oncle avec un petit éclat de nostalgie qui brillait au fond de l'oeil. Elle n'avait pas échappée à la règle, à peine le Choixpeau avait il touché sa tête qu'il s'était exclamé d'une voix tonitruante :

" SERPENTARD ! "

Elle avait été accueillie par des grands éclats de voix, des rires et des accolades. Elle s'était vaguement présenté, bien entendu à Serpentard tout le monde connaissait la famille Bornstorm et leur histoire royale. Elle s'apprêtait à continuer son petit film, quand un bruit léger se fit entendre. Le bosquet derrière elle venait de bouger. Sur le qui vive, elle brandit sa baguette et dit d'une voix forte:

" Qui est là ? Montrez vous!"

Une silhouette sortit alors du buisson.
02 juil. 2015, 11:10
Tous les matins du monde. LIBRE.
L’immensité du château de Poudlard rappelait à la jeune fille le nombre incroyable d’élèves gazouillants et impatients qu’abritait le lieu. Sa première soirée à Poudlard avait été marquée par l’isolement ; seul son frère avait pour l’instant eu le privilège de mener de réelles conversations avec Faith – si privilège il en est. Se réveiller tôt était une habitude pour la jeune fille, qui à vrai dire ne pouvait guère dormir plus longtemps. De toute façon, elle savait bien qu’elle rattraperait son retard au cours de la journée. Elle avait quitté son dortoir peu avant sept heures, vêtue d’une jupe plissée, d’un pull gris trop grand pour elle et de sa cravate aux couleurs de Serdaigle. Ses longs cheveux blonds étaient coiffés la raie au milieu et tombaient jusqu’à mi-dos, tandis que ses yeux marron, fatigués mais pleins d’une envie d’imprimer de nouvelles images, luttaient pour se maintenir le plus ouverts possible.

Faith prit son sac, où attendaient patiemment de se faire dévorer quelques carottes, et descendit les nombreux escaliers qui la mèneraient au parc. Aujourd’hui débutaient ses cours, mais pas si tôt. Le château dormait encore : seuls quelques lève-tôt arpentaient déjà les couloirs de Poudlard. En passant devant les cuisines, on entendait le remue-ménage des elfes qui se dépêchaient de préparer le petit-déjeuner. La blonde passa devant eux sans un bruit, presque d’un air fantomatique, et sortit. Si curieuse que pouvait l’être la jeune Serdaigle, son air semblait malgré tout absent quand il n’en était rien. Il fallait affronter cette première journée à Poudlard, tâcher de faire bonne figure, et cela commençait par un petit détour par l’air frais aux relents d’été de septembre.

Un livre sous la main, Faith entreprit de se mettre à l’abri d’un petit bosquet pour entamer son manuel de métamorphose – histoire de prendre de l’avance. Autant utiliser son temps intelligemment. C’est au chapitre sur les métamorphoses d’objets quelconques, soit au début, que la jeune fille lâcha l’affaire. Elle se mit à observer le ciel couvert par quelques feuilles, assise en tailleur, et à humer l’air d’ici. L’air d’un air magique avait-il réellement une odeur différente, ou n’était-ce que psychologique ? En tout cas, elle se sentait bien, assise entourée par la nature féérique du lieu. Un simple arbre semblait grandiose, quand on savait qu'il était dans le parc de Poudlard.

Derrière elle, elle entendit du bruit. Qui osait donc empiéter sur son petit moment rien qu’à elle ? De l’autre côté d’un buisson, quelqu’un s’était installé. Faith constata sa montre et fut soulagée, l’heure des cours n’était pas encore venue. Légèrement méfiante, allez savoir pourquoi, elle se leva sans faire de bruit. De ses deux mains, elle écarta le buisson, afin de voir à quoi ressemblait l’intrus.


« Qui est là ? Montrez-vous ! »

Repérée. Une jeune fille se tenait debout, baguette à la main pointée dans sa direction. Doucement, Faith contourna le buisson. Elle put alors observer avec plus d’aisance l’allure de la jeune fille. Celle-ci semblait avoir plus ou moins le même âge qu’elle. Cependant, la méfiance dont elle avait fait preuve lui fit sentir qu’elle était, comme elle, en Première année.

« Je ne vais pas t’attaquer… tenta Faith. »

Elle s’approcha en prenant soin de rester à distance raisonnable de son interlocutrice. Indiquant sa baguette d’un signe de tête, elle interrogea :

« Tu sais t’en servir ? »

“I would challenge you to a battle of wits, but I see you are unarmed.”
02 juil. 2015, 11:33
Tous les matins du monde. LIBRE.
La silhouette n'était en fait qu'un joli brin de fille. A peine plus âgée qu'elle et d'une beauté fracassante. Thea n'avait jamais vu une fille comme elle avant. De longs cheveux blonds qui tombaient en cascade sur son dos, des yeux d'un bleu saphir et elle semblait être d'une douceur peu commune. Elle se surprit à se demander si la nouvelle arrivée n'était pas une vélane qui se promenait paisiblement dans le parc, avant de se ressaisir en voyant le badge à l'effigie de Serdaigle sur la robe de la blonde. Thea poussa un petit soupir de soulagement. Quelle idiote d'avoir pensé qu'il pouvait y avoir une quelconque menace. Elle n'avait pas été élevé pour être froussarde, mais n'avait pas non plus l'habitude d'être dérangée. Elle avait grandit à travers les longs couloirs silencieux et les grandes pièces calmes du Manoir familial, où elle déambulait à sa guise, ne trainant avec elle que quelques livres et sa solitude.

"Je ne vais pas t’attaquer"

Tels furent les premiers mots de la jeune Serdaigle. "J'espère bien" pensa Thea sur un ton si sarcastique qu'elle s'en surprit elle même. De toute façon elle n'avait pas l'air dangereuse, bien au contraire, on ne pouvait pas avoir l'air aussi douce et rayonnante et être cruelle. Son image ne pouvait coller avec une quelconque notion du danger. Elle en était aux antipodes. Pas comme Thea, dont les cheveux d'un noir de jais et les yeux gris n'inspiraient que le mystère et la méfiance. Elle baissa sa baguette , un peu confuse, car elle s'était rendue compte qu'elle la tenait encore pointée sur son interlocutrice, qui sans parler du caractère impoli, pouvait se révéler franchement dangereux.

"Tu sais t'en servir ? "

Demanda la Serdaigle en jetant un petit coup de tête en direction de la baguette. Thea ne craignait plus rien, elle rentrait en terrain de confiance. Elle rangea sa baguette et dit d'une voix claire:

"Dans quelques semaines sans doute mieux qu'aujourd'hui c'est certain ! "

C'est tout naturellement que son éducation aristocrate reprit le dessus, et avant que la Serdaigle ne puisse répondre quoi que ce soit, Thea déclara en lui tendant la main :

" Au fait, je suis Thea Bornstorm, je suis arrivée juste hier, alors désolée pour ce petit malentendu. En tout cas, je suis bien contente de voir que dans ce château, certaines personnes savent apprécier le charme de l'aube!"
04 juil. 2015, 10:52
Tous les matins du monde. LIBRE.
Rassurée mais également déçue par le fait que la jeune fille ne sache pas mieux se servir d’une baguette qu’elle, Faith croisa les bras, haussa inconsciemment la tête, et sourit poliment en écoutant sa présentation. Finalement, Faith entreprit de se présenter à son tour.

« Faith Lumsden. »

Sobre, efficace, à l’image de la jeune Serdaigle. Elle se passa une main sur les épaules afin de repousser de chaque côté ses cheveux vers l’arrière. La blonde observa un moment le ciel : le soleil se levait doucement et avec lui, de plus en plus d’êtres vivants en ces lieux : élèves, professeurs, ou créatures bizarres.

« C’est vrai que c’est agréable. En général, on ne rencontre pas de gens ennuyeux avant neuf heures du matin. »

Faith observa la jeune fille de la tête aux pieds, comme si elle cherchait à répondre à sa question intérieure par ce biais : la brune qui se tenait face à elle était-elle à cataloguer parmi les gens ennuyeux, une exception à la règle ? Finalement, la Bleue se convainquit qu’il était trop tôt pour en juger, et elle sourit en plissant les yeux et haussant les épaules. Faith était bien différente en compagnie de son frère et des autres enfants de son âge. En fait, elle pouvait distinctement délimiter trois catégories de personnes de son âge : son frère, qui constituait à lui seul la première catégorie, les personnes acceptables, qui ont l’air fréquentables et pas trop désagréables, cataloguées comme étant en dehors du danger social, la deuxième catégorie, et enfin, la troisième catégorie : les imbéciles à éviter à tout prix, qui avaient un comportement désagréable et exclusif. On parle de ces élèves qui se baladent en « bande », voire en « meute », ou chaque rôle est défini à l’avance. Comme dans toute meute, il y a l’alpha, le pire de tous, celui qui lance les mouvements de groupe. Cet alpha pouvait pointer quelqu’un du doigt que cet élu serait soit choyé, soit ridiculisé, à l’appréciation du chef de meute. A 11 ans, beaucoup d’élèves ne pensaient pas par eux-mêmes, mais par le biais d’un « chef charismatique » qui donnait les ordres. Il suffisait d’avoir lu Sa Majesté des Mouches pour comprendre le fonctionnement de la société enfantine, finalement calquée sur celle des adultes. Tout est hiérarchisé dès le début.

Faith, par son tri permanent des personnes, contribuait évidemment à ce système. Pourtant, participer à ce genre de manège était nécessaire à la survie dans cette jungle qu’était l’enfance. Désormais, il s’agissait d’effectuer un de ses premiers tris : dans quelle catégorie se retrouverait Thea Bornstorm, à l’issue de cette conversation ?

“I would challenge you to a battle of wits, but I see you are unarmed.”
04 juil. 2015, 19:22
Tous les matins du monde. LIBRE.
La serdaigle s'appelait Faith Lumsden. Thea tiqua sur son nom de famille, elle l'avait déjà entendu quelque part, mais où ? Impossible de s'en souvenir. Elle ragea intérieurement, elle détestait que sa mémoire lui fasse défaut, surtout lorsqu'elle était persuadée de détenir une vérité qui lui échappait. Faith après un petit moment de silence répondit :

"C’est vrai que c’est agréable. En général, on ne rencontre pas de gens ennuyeux avant neuf heures du matin"

Le ton de sa voix était calme. C'est ce qui frappa Thea. Elle avait déjà rencontré quelques personnes depuis son arrivée au château, mais il ne s'agissait que de gamins braillards dont leur unique but semblait d'être celui qui parlera le plus fort ou qui lancera l'ânerie la plus ridicule. Rien de très intéressant, ils ne différaient finalement pas vraiment de l'image qu'elle avait des gens de son âge. C'est tout naturellement que Thea baissa doucement sa garde. Après tout, il fallait bien qu'elle se sociabilise un peu, même si l'idée d'entrer en terrain intime avec quelqu'un la terrifiait, voir la dégoutait un peu. Elle n'était pas ce que l'on pouvait nommer une amoureuse du genre humain. La plupart des gens, et principalement des enfants de son âge, qu'elle avait pu rencontrer et connaître jusque là s'étaient révélé systématiquement décevants. C'est comme s'ils répondaient tous à une logique implicite qui les rendaient agaçants, l'uniformité de leur bêtise l'excécrait au plus haut point. Mais celle-ci n'avait pas l'air de la même trempe. Elle pouvait toujours se tromper après tout, mais elle se devait de tenter, de vérifier.

"Enchanté Faith. Tu m'excuseras la question un brin chevaleresque, mais tu n'aurais pas un parent qui travaille au Ministère de la Magie ? Ton nom ne m'est pas inconnu."

Voilà, elle venait de se souvenir. Elle avait déjà entendu ce nom, ou vu sur une liste, lors des grandes conversations de son oncle, ou sur des papiers qu'il laissait trainer. Ce qui est pratique avec la mémoire photographique c'est qu'on oublie jamais rien, ce qui se révèle être aussi un grand malheur à qui ne sait pas faire la part des choses. Elle avait prononcé ces mots sur un ton laconique, que l'on lui reprochait trop souvent. Mais Thea n'était pas de ces filles enjouées pour un rien, qui brassait de l'air inutilement. Elle n'était pas de cette trempe là. Elle avait peut-être été un peu brusque quand à la question, mais ce n'était pas de sa faute, elle était naturellement comme ça, après tout le sang du Dragon coulait dans ses veines.
06 juil. 2015, 18:32
Tous les matins du monde. LIBRE.
Un parent qui travaille au Ministère de la Magie ? Bien sûr qu’elle avait un parent qui travaillait au Ministère de la Magie. Faith se renfrogna quelque peu et fronça les sourcils, tout sourire ayant désormais disparu de son doux visage. D'un ton devenu soudainement glacial, elle répondit :

« Oui, j’ai un parent qui travaille au Ministère de la Magie. »

La jeune fille détestait par-dessus tout évoquer sa mère, surtout avec des gens qu’elle ne connaissait pas. C’était une image trop douloureuse, associée au manque et à une enfance placée sous le signe des larmes. Faith avait presque perdu l’habitude de s’imaginer qu’elle avait une mère, comme tout le monde. C’était pour elle plus un mot qu’une personne, ou bien quelque chose de purement biologique. Un ventre dont elle était sortie puis dont elle avait perdu la trace.

« Ma mère, en fait. Mais ça m’étonnerait que tu aies beaucoup entendu parler d’elle. »

Il s’avéra inacceptable pour Faith qu’une autre petite fille de son âge connaisse sa mère, même de nom. Elle avait alors l’impression de placer une inconnue de la famille au même niveau qu’elle, car après tout, que savait Faith sur sa mère de plus que son nom ? Quel âge elle avait, la couleur de ses cheveux et de ses yeux, elle visualisait sa morphologie… Ce que n’importe qui à son travail aurait pu faire, finalement. La mère de la Bleue était un élément abstrait du décor, une employée du Ministère plus qu’une mère de famille, plus qu’une femme.

« Quelqu’un de ta famille y travaille aussi, j’imagine ? demanda Faith. »

La Serdaigle supposait que Thea avait entendu le nom de sa mère par quelqu’un de sa propre famille, quelqu’un de sans doute très agréable qui en rentrant du travail racontait ses journées. Quelqu’un qui n’allait pas directement se coucher, épuisé et fantomatique, conservant dans son propre esprit les images du travail et ne les gardant que pour lui, parce que de toute façon, c’est « secret » et que personne ne doit savoir.

Faith voulait changer de sujet, mais par politesse, ne se laissa pas le faire et attendit simplement la réponse de la jeune fille, en espérant de tout cœur que ce ne soit pas un sujet auquel elle tienne, ou pire, dont elle soit fière de parler, parce qu’untel était cela, haut placé au Ministère, et qu’il faisait ceci et cela, et que c’était formidable. Tout ce qui concernait de près ou de loin le Ministère de la Magie ne méritait pas d’être évoqué avec enthousiasme : cet endroit était juste une usine à bousiller les familles.


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