13 août 2015, 07:59
Recrutement aphasique
Ce matin-là, la nouvelle capitaine des Unchained Hawks s’était levée de bonne heure. Après s’être sommairement vêtue, elle s’était dirigée vers la Grande Salle où elle ne trouva que deux ou trois élèves tout aussi matinaux qu’elle. Il fallait dire que, généralement, un dimanche à sept heure du matin, les gens dormaient…
Mais pas Melpomène. Elle se servit un petit-déjeuner simple, léger mais énergisant : un jus de citrouille, deux tartines beurrées, et elle eut même la surprise de découvrir un plein pichet de lait de poule ! Elle adorait cela depuis que son père lui avait fait goûté dans on verre, un après-midi d’été. Peut-être n’y en avait-il qu’à chaque fois un seul pichet, car elle n’en avait jamais vu auparavant sur la table du petit-déjeuner. En même temps, elle n’était pas, d’habitude, réveillée aussi tôt… Au contraire, elle faisait tout pour rester endormie le plus longtemps possible !
Ce matin, elle changeait ses habitudes, et c’est avec énergie qu’elle se saisit du pichet et s’en servit largement. Elle le dégusta, profitant de ce plaisir qu’elle n’aurait peut-être plus jamais, et une fois son repas terminé, elle quitta la table. Elle remarqua cependant avec déplaisir que les deux Serpentards avec qui elle partageait la Grande Salle la regardaient en ricanant. Tant pis, ils étaient tous idiots, de toutes manières.
C’est ainsi que Melpomène se retrouva sur le terrain de Quidditch dès 7h47, en tenue, son balai à la main. Elle vérifia que tout était prêt : la malle contenant les quatre balles nécessaires au jeu le plus chouette du monde, un second balai, et une tenue prête à être enfilée dans les vestiaires.
Melpomène était vraiment très fière d’avoir été nommée capitaine. Ce n’était pas qu’elle aimait particulièrement le Quidditch –même si elle devait avouer que ce sport l’avait positivement étonnée – mais elle était heureuse de voir que, malgré son éducation édulcorée en matière de magie, elle pouvait avoir des responsabilités au sein de Poudlard dès sa première année. Cela s’accompagnait de responsabilités, et elle ne voulait surtout pas décevoir Miss May, son équipe, et même Serdaigle tout entier.
C’est pour cela qu’elle avait envoyé un hibou à Louis Slyfield, un petit nouveau de Serdaigle qui n’avait pas l’air de s’être fait beaucoup d’amis. Il était la cible parfaite pour un recrutement dans l’équipe de Quidditch qui venait de perdre avec beauté le dernier championnat. Melpomène lui avait simplement donné rendez-vous sur le terrain à 7h tapante, sans même le prévenir de ce qui se tramait. Il lui avait semblé que le garçon ne connaissait pas grand-chose à la magie avant son arrivée à l’école de sorcellerie, alors elle allait avant tout devoir lui expliquer les règles ! Elle allait aussi devoir essayer de faire passer le Quidditch pour un sport sûr car, bien souvent, les élèves refusaient de jouer par peur des cognards et autres joyeusetés.
Enfin, Melpomène vit Louis arriver des vestiaires. Visiblement, il avait trouvé sa note lui indiquant de passer la tenue réglementaire et s’y était plié. Elle lui adressa un signe de bras avant qu’il ne soit assez prêt pour être salué normalement.
« … »
Elle avait prévu de dire *Salut Louis*, mais aucun son n’était sorti de sa bouche. Elle refit une tentative mais rien à faire : elle était devenue muette !? Mince, il fallait vraiment que ça arrive maintenant, alors qu’elle avait tant de choses à lui expliquer ! En plus, si elle allait voir Madame Pomfresh maintenant, elle était sûre de profiter de sa mauvaise humeur et de rester à l’infirmerie plusieurs heures… Non, elle n’avait pas le temps pour ça. Alors tant pis, elle essaierait de se faire comprendre autrement. Elle lui sourit pour cacher sa panique et lui montra le balai terre. Elle prit le sien, l’enfourcha, et invita le garçon à faire de même d’un geste de la main. Puis, sans même vérifier s'il avait comprit, elle donna un grand coup de pied sur le sol et le balai s’éleva de plusieurs centimètres.
« How do you expect me to use a potty? I could fall into that monstrosity. » Paul Bricou, à propos de son irrationnelle peur du pot.
Nous, oublier ton anniversaire ? N'importe quoi. Joyeux anniv' Joy !
Mais pas Melpomène. Elle se servit un petit-déjeuner simple, léger mais énergisant : un jus de citrouille, deux tartines beurrées, et elle eut même la surprise de découvrir un plein pichet de lait de poule ! Elle adorait cela depuis que son père lui avait fait goûté dans on verre, un après-midi d’été. Peut-être n’y en avait-il qu’à chaque fois un seul pichet, car elle n’en avait jamais vu auparavant sur la table du petit-déjeuner. En même temps, elle n’était pas, d’habitude, réveillée aussi tôt… Au contraire, elle faisait tout pour rester endormie le plus longtemps possible !
Ce matin, elle changeait ses habitudes, et c’est avec énergie qu’elle se saisit du pichet et s’en servit largement. Elle le dégusta, profitant de ce plaisir qu’elle n’aurait peut-être plus jamais, et une fois son repas terminé, elle quitta la table. Elle remarqua cependant avec déplaisir que les deux Serpentards avec qui elle partageait la Grande Salle la regardaient en ricanant. Tant pis, ils étaient tous idiots, de toutes manières.
C’est ainsi que Melpomène se retrouva sur le terrain de Quidditch dès 7h47, en tenue, son balai à la main. Elle vérifia que tout était prêt : la malle contenant les quatre balles nécessaires au jeu le plus chouette du monde, un second balai, et une tenue prête à être enfilée dans les vestiaires.
Melpomène était vraiment très fière d’avoir été nommée capitaine. Ce n’était pas qu’elle aimait particulièrement le Quidditch –même si elle devait avouer que ce sport l’avait positivement étonnée – mais elle était heureuse de voir que, malgré son éducation édulcorée en matière de magie, elle pouvait avoir des responsabilités au sein de Poudlard dès sa première année. Cela s’accompagnait de responsabilités, et elle ne voulait surtout pas décevoir Miss May, son équipe, et même Serdaigle tout entier.
C’est pour cela qu’elle avait envoyé un hibou à Louis Slyfield, un petit nouveau de Serdaigle qui n’avait pas l’air de s’être fait beaucoup d’amis. Il était la cible parfaite pour un recrutement dans l’équipe de Quidditch qui venait de perdre avec beauté le dernier championnat. Melpomène lui avait simplement donné rendez-vous sur le terrain à 7h tapante, sans même le prévenir de ce qui se tramait. Il lui avait semblé que le garçon ne connaissait pas grand-chose à la magie avant son arrivée à l’école de sorcellerie, alors elle allait avant tout devoir lui expliquer les règles ! Elle allait aussi devoir essayer de faire passer le Quidditch pour un sport sûr car, bien souvent, les élèves refusaient de jouer par peur des cognards et autres joyeusetés.
Enfin, Melpomène vit Louis arriver des vestiaires. Visiblement, il avait trouvé sa note lui indiquant de passer la tenue réglementaire et s’y était plié. Elle lui adressa un signe de bras avant qu’il ne soit assez prêt pour être salué normalement.
« … »
Elle avait prévu de dire *Salut Louis*, mais aucun son n’était sorti de sa bouche. Elle refit une tentative mais rien à faire : elle était devenue muette !? Mince, il fallait vraiment que ça arrive maintenant, alors qu’elle avait tant de choses à lui expliquer ! En plus, si elle allait voir Madame Pomfresh maintenant, elle était sûre de profiter de sa mauvaise humeur et de rester à l’infirmerie plusieurs heures… Non, elle n’avait pas le temps pour ça. Alors tant pis, elle essaierait de se faire comprendre autrement. Elle lui sourit pour cacher sa panique et lui montra le balai terre. Elle prit le sien, l’enfourcha, et invita le garçon à faire de même d’un geste de la main. Puis, sans même vérifier s'il avait comprit, elle donna un grand coup de pied sur le sol et le balai s’éleva de plusieurs centimètres.
« How do you expect me to use a potty? I could fall into that monstrosity. » Paul Bricou, à propos de son irrationnelle peur du pot.
Nous, oublier ton anniversaire ? N'importe quoi. Joyeux anniv' Joy !
13 août 2015, 12:14
Recrutement aphasique
Tout était calme dans le dortoir des garçons, à Serdaigle. Heureusement, me diriez-vous, pour un dortoir. Les garçons dormaient paisiblement, profitant de ce jour de Dimanche pour se reposer et faire la grasse mat' comme on disait chez les moldus. D'ailleurs, les sorciers disaient-ils ce genre de dicton aussi ? Quoiqu'il en soit, la salle commune entière des Serdaigle étaient désertes, hormis peut-être la présence d'une fille qui s'était levée bien plus tôt que les autres pour aller Merlin sais où. Quelques minutes après que la fille soit partit, Louis se réveilla soudainement, à son tour, sortant sa tête de blondinet de sous les couvertures, sont horloge interne faisant un vacarme dans sa tête. Enfin, façon de dire. Il avait reçu un étrange message de la part d'un hibou qui appartenait à Melpomène, une fille que Louis n'avait qu'entre-aperçu, lui demandant de la rejoindre à 8h sur le terrain de Quidditch. Le jeune garçon se redressa et regarda l'heure sur sa montre, offerte par son frère jumeau avant son départ; 7h15. Finalement, son horloge interne fonctionne pas si bien que ça. Quoiqu'il en soit, il se leva, allant dans la salle de bain des garçons à pas de loups tandis que les autres garçons dormaient.
Arrivé dans la salle de bain, Louis put se débarrasser de son pyjama pour enfiler sa robe de sorcier. Louis regarda quelques instants sa baguette magique avant de la mettre dans un pan de sa robe. Aussi étrange que cela puisse paraître, l'enfant de moldu avait toujours l'impression de glisser un revolver, une arme, à sa poche. C'était presque un peu le cas, bien qu'il ne pouvait le voir en détail étant donné qu'il n'était qu'en première année, l'année où on apprends des sorts un peu basique s'il avait bien compris. Dès que son visage fut rincée, il prit ses lunettes qu'il déposa sur son nez, rendant la vue beaucoup plus correcte, encore heureux pour une paire de lunettes. Avant de partir, il se regarda quelques peu sur le miroir, regardant son blason bleu et bronze qui scintillait quelques peu, montrant avec fierté la maison du possesseur de la cape.
*Cette maison colle si bien à moi...* se dit-il, songeant à son passé.
Il est vrai qu'il n'y avait que là où il pouvait aller, avec son aspect Je-sais-tout qui exaspérait sa famille. Non pas qu'il était vantard, mais il avait tellement réponse à tout qu'au bout d'un moment, cela commençait à être casse-pied pour son entourage, bien que sa famille était habituée et, en un sens, très fier de lui. De plus, ils étaient particulièrement étonnés que l'un des jumeaux soit surdoué, mais pas l'autre. Cela faisait un mélange très étonnant.
Louis secoua sa tête, mettant fin à ses rêveries pour partir, toujours à part de loup, vers la sortie de la salle commune. Il ne put s'empêcher de se dire une fois de plus, à la sortie de sa salle commune, qu'il adorait la façon pour y entrer. En effet, il fallait répondre à une énigme posée par le heurtoir en forme d'aigle. Et Louis adorait les énigmes ! Jusqu'ici, il avait trouvé toute les bonnes réponses - bien que son cerveau dut s'adapter un peu, étant donné que les énigmes de l'aigle n'avaient strictement rien à voir avec le monde des moldus. Mais il s'attendait bien à ce qu'un jour il se retrouve coincé, soit parce qu'il n'aura pas eu les bonnes réflexions, soit parce qu'il n'avait pas la connaissance nécessaire. Par exemple, il y avait de nombreuses créatures qui tournaient dans sa tête, entendu par-ci par-là dans les couloirs; moremplis, pitiponk, détraqueur... Tout ces mots que Louis ne comprenait pas. Mais peut-être valait-il mieux pour lui de ne pas savoir ce qu'étaient ces créatures ? Malgré tout, sa curiosité le forçait à être impatient de savoir ce qu'étaient ces créatures. C'était très frustrant pour lui d'avoir un mot dans la tête dont il ne savait même pas la signification. Un mot qui prends de la place dans sa tête sans signification particulière !
Il arriva sans problèmes - pour une fois - à la Grande Salle, où il prit son petit déjeuner dans son coin. Contrairement à Melpomène, qui avait vu deux personnes seulement, Louis était face à un peu plus de monde. Il y avait quelques Gryffondors réunit, d'autre Serpentards aussi. Les Poufsouffle restaient absents, comme les Serdaigles - sans compter Louis du moins. Tandis qu'il déjeunait, Louis pouvait sentir des regards indiscrets sur lui. Depuis qu'il était arrivé dans le château, il avait l'impression que son côté enfant de moldu n'était pas tellement apprécié, en particulier chez les Serpentards. Quelques élèves âgés de Serdaigle lui avaient vaguement parlé du comportement hautain de certains Serpentards, une maison que Louis essayait d'éviter, par crainte. Il avait déjà subit assez d'harcèlement dans son école primaire moldue...
Quelques longues minutes plus tard, il arriva ENFIN au terrain d'entrainement. Il avait eu du mal à trouver le chemin, étant donné qu'il n'y avait aucun plan dans cette école - Louis se demandait pourquoi, d'ailleurs. Il hésita un instant, se demandant où il devait aller. Pour y entrer, visiblement, il fallait passer par les vestiaires. Il hésita quelque peu, se demandait s'il avait le droit d'entrer dans les vestiaires. Qui sait s'il fallait une autorisation ? Il ne voulait pas être punit à peine quelques semaines après son arrivé... Après quelques autres minutes de réflexion, le blondinet enfonça un peu plus les lunettes sur son nez pour finalement oser entrer dans les vestiaires, qui ressemblaient étrangement à des vestiaires pour footballers. Déjà que Marvin n'aimait pas le football, il n'allait certainement pas aimer le Quidditch... En fait, il n'était pas très sportif. Non, pas du tout en fait. Pour ne pas en rajouter, il n'avait rien dans les bras. Il avait, en effet, un peu entendu parler du Quidditch. Il avait juste comprit que l'un des joueurs était chargé de poursuivre une espèce de balle dorée qui vole qu'on appelle Vif d'or.
*Ce doit être le seul rôle que je pourrais faire sans difficultés...* songea le garçon, qui avait très peu confiance en lui.
Soudain, une feuille attira son attention. Il s'en approcha, curieux comme il est, et sut que c'était destiné pour lui. Melpomène lui demandait en effet d'enfiler une tenue de Quidditch réglementaire. Les cheveux se dressèrent sur sa tête quand il lut cela. Tout les scénarios possibles passèrent en quelques secondes dans sa tête: Examen surprise ? Bizutage ? Enrôlement dans l'équipe de Quidditch ? Cette dernière proposition avait l'air très peu stressante, mais il avait très peur de décevoir. Néanmoins, il fallait bien obéir à la Capitaine de l'équipe, bien qu'il n'était pas dans son équipe d'ailleurs. La boule au ventre, Louis quitta sa robe de sorcier pour enfiler sa tenue de Quidditch. Il s'admira de nouveau devant un miroir, sa tenue étant entièrement aux couleurs de sa maison. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il adorait cette tenue. Elle était confortable, et représentait mieux sa maison que sa triste robe noire avec le blason de Serdaigle brodé sur sa poitrine.
Ce fut donc un peu plus tranquille qu'il fit son entrée dans le terrain, retrouvant tout son stresse en voyant la taille juste impressionnante du terrain. Il se sentait si minuscule ! Par chance, il ne serait plus seule puisqu'il vit une silhouette humaine au milieu du terrain. Il accéléra le pas pour vite la rejoindre quand il reconnut Melpomène, attendant son arrivée. Louis s'arrêta devant elle et fut un peu surpris qu'elle ne dise rien, ce qui le mit très mal à l'aise. Il aurait bien put dire "bonjour", avec simplicité, mais Melpomène avait semblé vouloir dire quelque chose avant de... raviser ? Louis ne comprenait pas très bien.Il se contenta de marmonner un très faible "Bonjour..." à cause de sa timidité maladive. Ce "bonjour" a certainement même pas été entendu par la fille. Docile, Louis prit le balais et imita la capitaine, l'enfourchant. Il ressentait à présent, de nouveau, cette boule au ventre. Il avait déjà fait quelques cours de vols, mais il avait toujours de l'appréhension. Par chance, il n'avait pas le vertige, bien sûr. Sinon il ne serait guère allé loin avec Melpomène et aurait directement dit que c'était fichu pour lui. Mais il n'empêche que, vu la hauteur des anneaux dans le terrain, il allait devoir voler très très haut, et s'il tombe, alors... Ce sera une chute mortelle. Pas très confiant, il tapa timidement du pied sur le sol, faisant lever son balais à peine à un mètre. Il rougit avant de frapper sur le sol avec plus d'assurance, le balais décidant enfin de s'élever à quelques mètres, voir même de quelques mètres de trop, d'après Louis.
« Le rêve; le seul paradis qui puisse exister dans ce monde. »
Arrivé dans la salle de bain, Louis put se débarrasser de son pyjama pour enfiler sa robe de sorcier. Louis regarda quelques instants sa baguette magique avant de la mettre dans un pan de sa robe. Aussi étrange que cela puisse paraître, l'enfant de moldu avait toujours l'impression de glisser un revolver, une arme, à sa poche. C'était presque un peu le cas, bien qu'il ne pouvait le voir en détail étant donné qu'il n'était qu'en première année, l'année où on apprends des sorts un peu basique s'il avait bien compris. Dès que son visage fut rincée, il prit ses lunettes qu'il déposa sur son nez, rendant la vue beaucoup plus correcte, encore heureux pour une paire de lunettes. Avant de partir, il se regarda quelques peu sur le miroir, regardant son blason bleu et bronze qui scintillait quelques peu, montrant avec fierté la maison du possesseur de la cape.
*Cette maison colle si bien à moi...* se dit-il, songeant à son passé.
Il est vrai qu'il n'y avait que là où il pouvait aller, avec son aspect Je-sais-tout qui exaspérait sa famille. Non pas qu'il était vantard, mais il avait tellement réponse à tout qu'au bout d'un moment, cela commençait à être casse-pied pour son entourage, bien que sa famille était habituée et, en un sens, très fier de lui. De plus, ils étaient particulièrement étonnés que l'un des jumeaux soit surdoué, mais pas l'autre. Cela faisait un mélange très étonnant.
Louis secoua sa tête, mettant fin à ses rêveries pour partir, toujours à part de loup, vers la sortie de la salle commune. Il ne put s'empêcher de se dire une fois de plus, à la sortie de sa salle commune, qu'il adorait la façon pour y entrer. En effet, il fallait répondre à une énigme posée par le heurtoir en forme d'aigle. Et Louis adorait les énigmes ! Jusqu'ici, il avait trouvé toute les bonnes réponses - bien que son cerveau dut s'adapter un peu, étant donné que les énigmes de l'aigle n'avaient strictement rien à voir avec le monde des moldus. Mais il s'attendait bien à ce qu'un jour il se retrouve coincé, soit parce qu'il n'aura pas eu les bonnes réflexions, soit parce qu'il n'avait pas la connaissance nécessaire. Par exemple, il y avait de nombreuses créatures qui tournaient dans sa tête, entendu par-ci par-là dans les couloirs; moremplis, pitiponk, détraqueur... Tout ces mots que Louis ne comprenait pas. Mais peut-être valait-il mieux pour lui de ne pas savoir ce qu'étaient ces créatures ? Malgré tout, sa curiosité le forçait à être impatient de savoir ce qu'étaient ces créatures. C'était très frustrant pour lui d'avoir un mot dans la tête dont il ne savait même pas la signification. Un mot qui prends de la place dans sa tête sans signification particulière !
Il arriva sans problèmes - pour une fois - à la Grande Salle, où il prit son petit déjeuner dans son coin. Contrairement à Melpomène, qui avait vu deux personnes seulement, Louis était face à un peu plus de monde. Il y avait quelques Gryffondors réunit, d'autre Serpentards aussi. Les Poufsouffle restaient absents, comme les Serdaigles - sans compter Louis du moins. Tandis qu'il déjeunait, Louis pouvait sentir des regards indiscrets sur lui. Depuis qu'il était arrivé dans le château, il avait l'impression que son côté enfant de moldu n'était pas tellement apprécié, en particulier chez les Serpentards. Quelques élèves âgés de Serdaigle lui avaient vaguement parlé du comportement hautain de certains Serpentards, une maison que Louis essayait d'éviter, par crainte. Il avait déjà subit assez d'harcèlement dans son école primaire moldue...
Quelques longues minutes plus tard, il arriva ENFIN au terrain d'entrainement. Il avait eu du mal à trouver le chemin, étant donné qu'il n'y avait aucun plan dans cette école - Louis se demandait pourquoi, d'ailleurs. Il hésita un instant, se demandant où il devait aller. Pour y entrer, visiblement, il fallait passer par les vestiaires. Il hésita quelque peu, se demandait s'il avait le droit d'entrer dans les vestiaires. Qui sait s'il fallait une autorisation ? Il ne voulait pas être punit à peine quelques semaines après son arrivé... Après quelques autres minutes de réflexion, le blondinet enfonça un peu plus les lunettes sur son nez pour finalement oser entrer dans les vestiaires, qui ressemblaient étrangement à des vestiaires pour footballers. Déjà que Marvin n'aimait pas le football, il n'allait certainement pas aimer le Quidditch... En fait, il n'était pas très sportif. Non, pas du tout en fait. Pour ne pas en rajouter, il n'avait rien dans les bras. Il avait, en effet, un peu entendu parler du Quidditch. Il avait juste comprit que l'un des joueurs était chargé de poursuivre une espèce de balle dorée qui vole qu'on appelle Vif d'or.
*Ce doit être le seul rôle que je pourrais faire sans difficultés...* songea le garçon, qui avait très peu confiance en lui.
Soudain, une feuille attira son attention. Il s'en approcha, curieux comme il est, et sut que c'était destiné pour lui. Melpomène lui demandait en effet d'enfiler une tenue de Quidditch réglementaire. Les cheveux se dressèrent sur sa tête quand il lut cela. Tout les scénarios possibles passèrent en quelques secondes dans sa tête: Examen surprise ? Bizutage ? Enrôlement dans l'équipe de Quidditch ? Cette dernière proposition avait l'air très peu stressante, mais il avait très peur de décevoir. Néanmoins, il fallait bien obéir à la Capitaine de l'équipe, bien qu'il n'était pas dans son équipe d'ailleurs. La boule au ventre, Louis quitta sa robe de sorcier pour enfiler sa tenue de Quidditch. Il s'admira de nouveau devant un miroir, sa tenue étant entièrement aux couleurs de sa maison. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il adorait cette tenue. Elle était confortable, et représentait mieux sa maison que sa triste robe noire avec le blason de Serdaigle brodé sur sa poitrine.
Ce fut donc un peu plus tranquille qu'il fit son entrée dans le terrain, retrouvant tout son stresse en voyant la taille juste impressionnante du terrain. Il se sentait si minuscule ! Par chance, il ne serait plus seule puisqu'il vit une silhouette humaine au milieu du terrain. Il accéléra le pas pour vite la rejoindre quand il reconnut Melpomène, attendant son arrivée. Louis s'arrêta devant elle et fut un peu surpris qu'elle ne dise rien, ce qui le mit très mal à l'aise. Il aurait bien put dire "bonjour", avec simplicité, mais Melpomène avait semblé vouloir dire quelque chose avant de... raviser ? Louis ne comprenait pas très bien.Il se contenta de marmonner un très faible "Bonjour..." à cause de sa timidité maladive. Ce "bonjour" a certainement même pas été entendu par la fille. Docile, Louis prit le balais et imita la capitaine, l'enfourchant. Il ressentait à présent, de nouveau, cette boule au ventre. Il avait déjà fait quelques cours de vols, mais il avait toujours de l'appréhension. Par chance, il n'avait pas le vertige, bien sûr. Sinon il ne serait guère allé loin avec Melpomène et aurait directement dit que c'était fichu pour lui. Mais il n'empêche que, vu la hauteur des anneaux dans le terrain, il allait devoir voler très très haut, et s'il tombe, alors... Ce sera une chute mortelle. Pas très confiant, il tapa timidement du pied sur le sol, faisant lever son balais à peine à un mètre. Il rougit avant de frapper sur le sol avec plus d'assurance, le balais décidant enfin de s'élever à quelques mètres, voir même de quelques mètres de trop, d'après Louis.
« Le rêve; le seul paradis qui puisse exister dans ce monde. »
15 août 2015, 18:04
Recrutement aphasique
Louis avait lui aussi enfourché son balai et s'était envolé. Melpomène qui avait peur de devoir tout apprendre au jeune Serdaigle s'en sentit rassurée. Mais il fallait s'y attendre : tous les premières années suivaient des cours de vols après tout !
Malheureusement, le garçon n'avait pas l'air de très bien maîtriser cet art pour le moment. La fillette vit son air paniqué lorsque le balai s'envola bien plus haut qu'elle. Bien entendu, pour jouer au Quidditch, le mieux était de déjà savoir parfaitement voler sans ajouter de difficultés. Mais en pratique, elle-même n'était pas du tout à l'aise lorsqu'elle avait commencé, d'autant plus que la Serdaigle avait souvent peur du vide... En conclusion, rien n'empêchait pour le moment que le garçon fasse partie de l'équipe.
Elle le rattrapa en vol, saisit son balai et le stabilisa. Elle voulut le rassurer mais aucun son ne sortit de sa bouche. Mince, mais qu'est-ce qui lui était arrivé ? Elle n'avait quand même pas eu une extinction de voix durant la nuit, cela n'avait aucun sens... Surtout durant la période estivale ! Mais alors, comment ? Enfin, elle n'avait pas le temps d'y penser pour le moment. Elle sourit à Louis pour l'encourager en lui indiqua, d'un signe de la main, de la suivre. Enfin, elle s'envola, doucement au début pour ne pas le perdre, puis elle accéléra, faisant des tours de terrain, puis prenant des virages un peu plus serrés. Elle regardait derrière elle pour vérifier si le garçon la suivait, et il tenait le coup ! Il avait l'air de fournir des efforts alors Melpomène ralentit pour reprendre un rythme un peu moins rapide. Cela lui laissa le temps de penser à ce grand mystère de perte de voix. Peut-être un professeur avait-il découvert sa dernière bêtise et avait décidé de la punir de cette manière... Ou bien, en venant, avait-elle touché une plante magique l'ayant privée de cette faculté ? A moins que ce ne soit une blague de ses camarades de dortoir. Ou bien... Elle revit le pichet de lait de poule, les deux Serpentards, et enfin, cette publicité des Farces et Attrapes Weasley. Un pichet enchanté qui montrait le breuvage préféré de la personne et qui en fait pouvait contenir n'importe quoi d'autre. Ça, ajouté au sort ''Bona Papilla Improbus Est" appris en première année de métamorphose, donnait... Eh bien, une extinction de voix. Elle aurait deux mots à dire à ces idiots de Serpentard. De toutes façons, elle avait toujours su qu'ils étaient la maison la plus stupide - enfin sans compter Amaëlle bien sûr. Ils avaient sûrement du faire ça pour se venger de son nouveau titre, l'ambition allant souvent de paire avec la jalousie.
Ce qui était sûre, c'est que cela n'allait pas l'aider à recruter dans son équipe. Comment allait-elle pouvoir expliquer à Louis les rôles des différents postes, la façon dont se jouer les différentes balles ? Ce qu'il fallait surtout, c'est qu'il comprenne bien les rôles de Gardien et de Poursuiveur car c'était les deux qui manquait pour le moment en remplacement. Mais s'il pouvait aussi comprendre le reste, ce serait pas mal... Pour le moment, il était toujours sur son balai et Melpomène avait l'impression qu'il commençait même à prendre ses aises. C'était donc le moment pour la deuxième étape. Elle lui fit signe de s'arrêter, descendit en piquet chercher le Souaffle, puis remonta vers les anneaux. Mince, comment allait-elle lui expliquer ça ? Elle fit passer le souaffle à travers le premier anneau, regarda Louis, et leva le pouce. Puis elle le fit passer dans le même anneau, mais dans l'autre sens, puis releva le pouce. Enfin, elle cala le souaffle sur ses jambes puis montra trois fois la totalité de ses doigts. Bon, il n'y avait plus qu'à espérer que le jeune homme comprenne son langage des signes pour le moins sommaire.
« How do you expect me to use a potty? I could fall into that monstrosity. » Paul Bricou, à propos de son irrationnelle peur du pot.
Nous, oublier ton anniversaire ? N'importe quoi. Joyeux anniv' Joy !
Malheureusement, le garçon n'avait pas l'air de très bien maîtriser cet art pour le moment. La fillette vit son air paniqué lorsque le balai s'envola bien plus haut qu'elle. Bien entendu, pour jouer au Quidditch, le mieux était de déjà savoir parfaitement voler sans ajouter de difficultés. Mais en pratique, elle-même n'était pas du tout à l'aise lorsqu'elle avait commencé, d'autant plus que la Serdaigle avait souvent peur du vide... En conclusion, rien n'empêchait pour le moment que le garçon fasse partie de l'équipe.
Elle le rattrapa en vol, saisit son balai et le stabilisa. Elle voulut le rassurer mais aucun son ne sortit de sa bouche. Mince, mais qu'est-ce qui lui était arrivé ? Elle n'avait quand même pas eu une extinction de voix durant la nuit, cela n'avait aucun sens... Surtout durant la période estivale ! Mais alors, comment ? Enfin, elle n'avait pas le temps d'y penser pour le moment. Elle sourit à Louis pour l'encourager en lui indiqua, d'un signe de la main, de la suivre. Enfin, elle s'envola, doucement au début pour ne pas le perdre, puis elle accéléra, faisant des tours de terrain, puis prenant des virages un peu plus serrés. Elle regardait derrière elle pour vérifier si le garçon la suivait, et il tenait le coup ! Il avait l'air de fournir des efforts alors Melpomène ralentit pour reprendre un rythme un peu moins rapide. Cela lui laissa le temps de penser à ce grand mystère de perte de voix. Peut-être un professeur avait-il découvert sa dernière bêtise et avait décidé de la punir de cette manière... Ou bien, en venant, avait-elle touché une plante magique l'ayant privée de cette faculté ? A moins que ce ne soit une blague de ses camarades de dortoir. Ou bien... Elle revit le pichet de lait de poule, les deux Serpentards, et enfin, cette publicité des Farces et Attrapes Weasley. Un pichet enchanté qui montrait le breuvage préféré de la personne et qui en fait pouvait contenir n'importe quoi d'autre. Ça, ajouté au sort ''Bona Papilla Improbus Est" appris en première année de métamorphose, donnait... Eh bien, une extinction de voix. Elle aurait deux mots à dire à ces idiots de Serpentard. De toutes façons, elle avait toujours su qu'ils étaient la maison la plus stupide - enfin sans compter Amaëlle bien sûr. Ils avaient sûrement du faire ça pour se venger de son nouveau titre, l'ambition allant souvent de paire avec la jalousie.
Ce qui était sûre, c'est que cela n'allait pas l'aider à recruter dans son équipe. Comment allait-elle pouvoir expliquer à Louis les rôles des différents postes, la façon dont se jouer les différentes balles ? Ce qu'il fallait surtout, c'est qu'il comprenne bien les rôles de Gardien et de Poursuiveur car c'était les deux qui manquait pour le moment en remplacement. Mais s'il pouvait aussi comprendre le reste, ce serait pas mal... Pour le moment, il était toujours sur son balai et Melpomène avait l'impression qu'il commençait même à prendre ses aises. C'était donc le moment pour la deuxième étape. Elle lui fit signe de s'arrêter, descendit en piquet chercher le Souaffle, puis remonta vers les anneaux. Mince, comment allait-elle lui expliquer ça ? Elle fit passer le souaffle à travers le premier anneau, regarda Louis, et leva le pouce. Puis elle le fit passer dans le même anneau, mais dans l'autre sens, puis releva le pouce. Enfin, elle cala le souaffle sur ses jambes puis montra trois fois la totalité de ses doigts. Bon, il n'y avait plus qu'à espérer que le jeune homme comprenne son langage des signes pour le moins sommaire.
« How do you expect me to use a potty? I could fall into that monstrosity. » Paul Bricou, à propos de son irrationnelle peur du pot.
Nous, oublier ton anniversaire ? N'importe quoi. Joyeux anniv' Joy !
18 août 2015, 00:02
Recrutement aphasique
Son coeur ralentit doucement quand il vit la fille s'approcher doucement de lui, prenant son balais pour le stabiliser. Il fallait avouer que, jusqu'ici, malgré les conseils de son professeur en vol, Louis était un vrai pied, d'autant plus qu'il n'était jamais rassuré d'être sur un balais, et les causes étaient, ma foi, logiques. Etant d'origine moldue, il ne peut pas s'empêcher de se demander comment fonctionne ce balais, et donc s'il est fiable. Qui sait si, à des mètres de hauteurs, il n'allait pas soudainement s'arrêter de voler avant de tomber avec lui dans une chute vertigineuse ? Pourtant, les sorciers, eux, ne semblaient ne pas avoir de problèmes à voler. En fait, ils volaient avec une réelle insouciance, ne songeant pas à la hauteur phénoménale qu'il y avait. Louis sourit timidement à Melpomène, acceptant son aide avec plaisir.
Puis la fille l'abandonna. Ah non, elle lui fit signe de le suivre. C'est ce qu'il fit, comme il avait apprit en cours de vol, avec un peu de maladresse. Son regard ne cessait de regarder vers le bas. Il fallait dire qu'ils montaient. Doucement, mais sûrement. S'il tombait, ce n'était pas Melpomène qui allait faire un sauvetage héroïque comme on en voit dans les films moldus pour le rattraper. Quoique... Et si les sorciers avaient une sorte de filet magique, en dessous de lui, s'il tombait ? Cela le rassura quelque peu et il devint un peu plus confiant, accélérant en voyant Melpomène prendre de la vitesse. Elle prenait de plus en plus de la vitesse, forçant Louis à faire des virages assez serrés, ce qui n'était pas pour le rassurer malgré son hypothèse, même pas vérifiée d'ailleurs, sur un quelconque filet magique en dessous de lui. Il avait du mal, au début, mais au fur et à mesure que Melpomène continuait les tours, il se révéla que Louis tenait bien mieux le coup qu'il ne le pensait, prenant parfois des virages serrés à une vitesse qu'il aurait trouvé horrible s'il avait été spectateur. Mais le mieux était qu'il avait oublié le vide. Il se sentait... libéré. Oui, libéré. Voler donnait un étrange sentiment de liberté qui le fit sourire.
Quelques minutes plus tard, Melpomène s'arrêta après avoir prit de la hauteur auprès des gigantesques anneaux blancs qui étaient plantés sur le terrain. Elles étaient au nombre de trois, chaque trio étant à une extrémité du terrain. Elle fit une descente soudaine en piquet vers le centre du terrain, après avoir fait signe à Louis de s'arrêter. Il attendit, regardant le château au loin, un château toujours aussi mystérieux, mais ô combien magnifique. Quand elle revint, il fut étonné de la voir avec une sorte de balle presque aussi énorme d'un ballon de basket. Elle commença à faire passer le ballon dans un des anneaux une fois, avant de le rattraper et d'en faire de même de l'autre côté. Chaque fois qu'elle faisait ça, elle levait le pouce. Louis comprit vaguement que c'était "bien" de faire passer cette baballe dans le trou. Elle s'arrêta finalement et montra trois fois la totalité de ses doigts. Louis, intrigué, fit les yeux ronds. Voyant qu'elle ne disait toujours rien et ne faisait rien d'autre, d'ailleurs, il se dit avec anxiété qu'elle attendait une réponse de sa part.
*Oh là là... Mais qu'est ce que ça peut être ?...*
Il se mordilla la lèvre inférieure en regardant vers le bas, fixant la pelouse, comme si c'était elle qui allait me donner la réponse. Finalement, la réponse lui vint. Il se souvenait que le Quidditch se jouait avec un système de points... Comme le basket, par exemple ! Il releva la tête, regardant la fille.
« Je... je fais gagner 30 points à mon équipe à... euh... chaque passage de... de la balle dans le trou ?... »
Le garçon ne pouvait pas savoir que la "balle" en question se nommait "souaffle". Et l'origine moldu du garçon n'était pas pour aider la pauvre Melpomène, qui allait avoir du mal à lui enseigner toute ces choses...
« Le rêve; le seul paradis qui puisse exister dans ce monde. »
Puis la fille l'abandonna. Ah non, elle lui fit signe de le suivre. C'est ce qu'il fit, comme il avait apprit en cours de vol, avec un peu de maladresse. Son regard ne cessait de regarder vers le bas. Il fallait dire qu'ils montaient. Doucement, mais sûrement. S'il tombait, ce n'était pas Melpomène qui allait faire un sauvetage héroïque comme on en voit dans les films moldus pour le rattraper. Quoique... Et si les sorciers avaient une sorte de filet magique, en dessous de lui, s'il tombait ? Cela le rassura quelque peu et il devint un peu plus confiant, accélérant en voyant Melpomène prendre de la vitesse. Elle prenait de plus en plus de la vitesse, forçant Louis à faire des virages assez serrés, ce qui n'était pas pour le rassurer malgré son hypothèse, même pas vérifiée d'ailleurs, sur un quelconque filet magique en dessous de lui. Il avait du mal, au début, mais au fur et à mesure que Melpomène continuait les tours, il se révéla que Louis tenait bien mieux le coup qu'il ne le pensait, prenant parfois des virages serrés à une vitesse qu'il aurait trouvé horrible s'il avait été spectateur. Mais le mieux était qu'il avait oublié le vide. Il se sentait... libéré. Oui, libéré. Voler donnait un étrange sentiment de liberté qui le fit sourire.
Quelques minutes plus tard, Melpomène s'arrêta après avoir prit de la hauteur auprès des gigantesques anneaux blancs qui étaient plantés sur le terrain. Elles étaient au nombre de trois, chaque trio étant à une extrémité du terrain. Elle fit une descente soudaine en piquet vers le centre du terrain, après avoir fait signe à Louis de s'arrêter. Il attendit, regardant le château au loin, un château toujours aussi mystérieux, mais ô combien magnifique. Quand elle revint, il fut étonné de la voir avec une sorte de balle presque aussi énorme d'un ballon de basket. Elle commença à faire passer le ballon dans un des anneaux une fois, avant de le rattraper et d'en faire de même de l'autre côté. Chaque fois qu'elle faisait ça, elle levait le pouce. Louis comprit vaguement que c'était "bien" de faire passer cette baballe dans le trou. Elle s'arrêta finalement et montra trois fois la totalité de ses doigts. Louis, intrigué, fit les yeux ronds. Voyant qu'elle ne disait toujours rien et ne faisait rien d'autre, d'ailleurs, il se dit avec anxiété qu'elle attendait une réponse de sa part.
*Oh là là... Mais qu'est ce que ça peut être ?...*
Il se mordilla la lèvre inférieure en regardant vers le bas, fixant la pelouse, comme si c'était elle qui allait me donner la réponse. Finalement, la réponse lui vint. Il se souvenait que le Quidditch se jouait avec un système de points... Comme le basket, par exemple ! Il releva la tête, regardant la fille.
« Je... je fais gagner 30 points à mon équipe à... euh... chaque passage de... de la balle dans le trou ?... »
Le garçon ne pouvait pas savoir que la "balle" en question se nommait "souaffle". Et l'origine moldu du garçon n'était pas pour aider la pauvre Melpomène, qui allait avoir du mal à lui enseigner toute ces choses...
« Le rêve; le seul paradis qui puisse exister dans ce monde. »
18 août 2015, 16:53
Recrutement aphasique
Louis ne semblait pas tout à fait saisir les gesticulations de la capitaine. Après une intense réflexion, il essaya tout de même :
« Je... je fais gagner 30 points à mon équipe à... euh... chaque passage de... de la balle dans le trou ?... »
Hourra ! Il avait comprit ! Un grand sourire éclaira le visage de la fillette et elle hocha vigoureusement de la tête pour lui faire comprendre qu'il avait tapé juste. Désormais, elle devait lui expliquer le fonctionnement des autres balles. Mais pendant qu'elle irait chercher le matériel nécessaire, il n'allait pas rester sans rien faire ! Elle s'approcha du garçon, lui mit le souaffle entre les mains, et... Comment lui expliquer ça ? Elle accompagna les mains de Louis pour faire le geste de lancer le souaffle entre les anneaux. Elle le regarda pour voir s'il avait comprit mais avec ce genre d’explications... Tant pis. Elle le laissa en plan avant de redescendre en piquet, encore une fois.
Elle posa le pied au sol et ouvrit la malle contenant les balles. Elle prépara les deux battes qu'elle avait amenées, se remit en selle, puis libéra le cognard furieux avant de taper de toutes ses forces sur le sol. Il ne fallait surtout pas que la balle s'attaque à un pauvre Louis sans défense, ou celui-ci ne voudrait jamais intégrer les Unchained Hawks. Le cognard était néanmoins partie de l'autre côté du terrain. Melpomène n'était pas étonnée : il faisait souvent cela pour prendre de la vitesse et revenir frapper les pauvres joueurs encore plus violemment. Quand elle le vit revenir, elle se prépara. La batte levée, elle attendit que le cognard vienne la frapper. Quand il arriva à sa hauteur, elle frappa de toutes ses forces et envoya la balle... Pas tout à fait où elle aurait voulu, mais tant pis. Elle n'était pas batteuse après tout.
Elle retourna voir sa recrue et lui lança la seconde batte. Elle ne savait même pas s'il avait vu son manège, et bien entendu, elle ne pouvait pas lui demander... Ah, et puis, il avait le souaffle en main... Pas très pratique pour se débarrasser d'un cognard. Elle le prit et le lâcha vers le sol. Pour l'instant, ils avaient mieux à faire. Le cognard n’allait pas tarder à revenir et il ne fallait pas que Louis soit pris au dépourvu. Melpomène s’arma pour la deuxième fois de sa batte, prête à le recevoir. Elle s’était placée juste à côté de Louis, pour que celui-ci fasse comme elle. Elle ne voulait pas qu’il se sente protégé, mais bien qu’il ait peur de se faire frapper par la balle folle. C’était le meilleur moyen de cogner juste !
Elle n’eut pas le temps de vérifier si son camarade était prêt car déjà le cognard arrivait sur les deux élèves à toute allure. Allait-il viser la fillette qui l’avait déjà envoyé valser une première fois, ou bien le garçon qui n’avait peut-être jamais tenu de batte de sa vie, et encore moins sur un balai à quinze mètres du sol ?
« How do you expect me to use a potty? I could fall into that monstrosity. » Paul Bricou, à propos de son irrationnelle peur du pot.
Nous, oublier ton anniversaire ? N'importe quoi. Joyeux anniv' Joy !
« Je... je fais gagner 30 points à mon équipe à... euh... chaque passage de... de la balle dans le trou ?... »
Hourra ! Il avait comprit ! Un grand sourire éclaira le visage de la fillette et elle hocha vigoureusement de la tête pour lui faire comprendre qu'il avait tapé juste. Désormais, elle devait lui expliquer le fonctionnement des autres balles. Mais pendant qu'elle irait chercher le matériel nécessaire, il n'allait pas rester sans rien faire ! Elle s'approcha du garçon, lui mit le souaffle entre les mains, et... Comment lui expliquer ça ? Elle accompagna les mains de Louis pour faire le geste de lancer le souaffle entre les anneaux. Elle le regarda pour voir s'il avait comprit mais avec ce genre d’explications... Tant pis. Elle le laissa en plan avant de redescendre en piquet, encore une fois.
Elle posa le pied au sol et ouvrit la malle contenant les balles. Elle prépara les deux battes qu'elle avait amenées, se remit en selle, puis libéra le cognard furieux avant de taper de toutes ses forces sur le sol. Il ne fallait surtout pas que la balle s'attaque à un pauvre Louis sans défense, ou celui-ci ne voudrait jamais intégrer les Unchained Hawks. Le cognard était néanmoins partie de l'autre côté du terrain. Melpomène n'était pas étonnée : il faisait souvent cela pour prendre de la vitesse et revenir frapper les pauvres joueurs encore plus violemment. Quand elle le vit revenir, elle se prépara. La batte levée, elle attendit que le cognard vienne la frapper. Quand il arriva à sa hauteur, elle frappa de toutes ses forces et envoya la balle... Pas tout à fait où elle aurait voulu, mais tant pis. Elle n'était pas batteuse après tout.
Elle retourna voir sa recrue et lui lança la seconde batte. Elle ne savait même pas s'il avait vu son manège, et bien entendu, elle ne pouvait pas lui demander... Ah, et puis, il avait le souaffle en main... Pas très pratique pour se débarrasser d'un cognard. Elle le prit et le lâcha vers le sol. Pour l'instant, ils avaient mieux à faire. Le cognard n’allait pas tarder à revenir et il ne fallait pas que Louis soit pris au dépourvu. Melpomène s’arma pour la deuxième fois de sa batte, prête à le recevoir. Elle s’était placée juste à côté de Louis, pour que celui-ci fasse comme elle. Elle ne voulait pas qu’il se sente protégé, mais bien qu’il ait peur de se faire frapper par la balle folle. C’était le meilleur moyen de cogner juste !
Elle n’eut pas le temps de vérifier si son camarade était prêt car déjà le cognard arrivait sur les deux élèves à toute allure. Allait-il viser la fillette qui l’avait déjà envoyé valser une première fois, ou bien le garçon qui n’avait peut-être jamais tenu de batte de sa vie, et encore moins sur un balai à quinze mètres du sol ?
« How do you expect me to use a potty? I could fall into that monstrosity. » Paul Bricou, à propos de son irrationnelle peur du pot.
Nous, oublier ton anniversaire ? N'importe quoi. Joyeux anniv' Joy !
18 août 2015, 19:12
Recrutement aphasique
Louis fut rassuré de voir la fille faire un grand sourire à sa réponse tandis qu'elle hochait la tête. Cela voulait dire que chaque balle passant dans l'anneau donnait 30 points pour l'équipe... Le garçon se demandait si 30 points était beaucoup... Par exemple, 6 points au basket, c'était pas mal, tandis que 2 c'était peu, au final. La fille s'approcha de lui et lui donner la balle, lui faisant signe de faire des "paniers" comme on pourrait appeler, tandis qu'il la regardait avec des yeux ronds. Elle était muette ? C'était la première fois qu'il rencontrait une personne muette... Finalement, il se dit qu'il n'allait pas faire de commentaire. Qui sait si Melpomène en souffrait, de cet handicap ? Quoiqu'il en soit, tandis que la Serdaigle était partit il ne sais où, il s'était permit, avant de faire ses "paniers", de regarder un peu le souaffle. C'était, ma foi, un ballon très étrange. Au lieu d'être rond comme toute les balles du monde moldu, il y avait d'étranges enfoncements en forme de cercle, rendant la balle très étrange. On ne pouvait clairement pas la faire rouler au sol comme un ballon de football, par exemple. On voyait bien que cette balle servait uniquement pour le lancer.
Ainsi, dès que Melpomène fut partit vers le centre du terrain, apparemment, d'après ce qu'il voyait, il essaya de se concentrer pour ne pas garder une main sur son balais. Il tremblait tellement il avait peur de tenir à deux mains le souaffle. Mais finalement, il parvint à le faire. Il visa correctement l'anneau avant de le lancer de toute ses forces. Le souaffle passa finalement dans l'anneau, mais Louis n'eut le temps de profiter de son succès qu'il dû foncer en avant avec son balais pour rattraper le souaffle avant qu'il ne touche le sol. Ça l'amusait ! Il remonta et se remit à s'amuser à faire passer l'étrange ballon dans l'anneau, ce qui n'était pas si difficile, en somme.
Tandis que le garçon s'amusait tout seul, il vit au loin Melpomène en train de frapper une étrange balle qui repartit à toute vitesse dans une autre direction. Le garçon fronça les sourcils, impressionné, se demandant ce qu'était cette étrange balle. Comme par hasard, Melpomène l'avait rejoint avec une batte, lui lançant littéralement l'objet à la figure. Surpris, il se le mangea dans la tronche, laissant échapper un timide "Aïeuh" avant de rattraper l'objet qui menaçait de tomber, ainsi que du souafle. De ce fait, il perdit presque l'équilibre en ayant bouger et poussa un petit gémissement de frayeur tandis qu'il tanguait sur son balais. Par chance, il retrouva rapidement de lui-même le contrôle de son balais et il tint fermement sa batte d'une main. Il regarda nerveusement tout son champ de vision, inquiet pour ses lunettes, mais s'aperçu que, finalement, elles n'avaient subit aucun dommage. A ce moment précis, Melpomène lui prit le souafle et le laissa tomber, sans rien ajouter de plus en "langage des signes". Il en jugea donc qu'il avait besoin de ses deux mains pour utiliser cette étrange batte de baseball...
Soudain, alors qu'elle était à côté de lui avec une batte, il vit une balle assez grosse et a l'air assez lourde foncer vers eux à toute vitesse. Elle était moins grosse que l'autre ballon qu'on lançait dans les cerceaux, mais si ses hypothèses révélait vrai, alors il y en avait probablement assez pour, en plus de tomber hors de son balais, s'assommer.
*Au moins, je ne pourrais pas voir ma mort arrivé en étant inconscient...* En conclut-il avec un semblant d'optimisme.
Mais quand il commença à voir la balle arriver à toute vitesse se rapprocher si rapidement, il comprit à quoi servait ces battes: à se défendre ! Comme l'avait fait Melpomène ! Et comme par hasard, le cognard, bien qu'il ne connaisse pas le nom, décida de foncer droit vers le pauvre Louis, à peine arrivé dans le monde magique. Effrayé, Louis ferma les yeux, tournant légèrement le visage vers Melpomène, levant la batte devant son visage comme si ça pouvait arrêter le cognard.
*Je suis stupide... Autant ne rien faire !...*
Après avoir songé ça, il se força à ouvrir les yeux et regarda le cognard à peines à une dizaine de mètres de lui. D'un geste plutôt maladroit, il leva la batte et... il frappa avec force le cognard à peine à deux mètres de lui, l'envoyant valser à des mètres en bas. Mais il voyait que le cognard était toujours aussi actif... Visiblement, l'étrange balle, ou boulet devrait-il dire, n'avait pas envie d'abandonner la partie et semblait vouloir revenir à la charge. Louis, étonné, regarda Melpomène avec des yeux ronds, comme pour dire "Mais bon sang, c'est quoi ce truc ?" et le visage blanc comme s'il avait vu la mort.
« Le rêve; le seul paradis qui puisse exister dans ce monde. »
Ainsi, dès que Melpomène fut partit vers le centre du terrain, apparemment, d'après ce qu'il voyait, il essaya de se concentrer pour ne pas garder une main sur son balais. Il tremblait tellement il avait peur de tenir à deux mains le souaffle. Mais finalement, il parvint à le faire. Il visa correctement l'anneau avant de le lancer de toute ses forces. Le souaffle passa finalement dans l'anneau, mais Louis n'eut le temps de profiter de son succès qu'il dû foncer en avant avec son balais pour rattraper le souaffle avant qu'il ne touche le sol. Ça l'amusait ! Il remonta et se remit à s'amuser à faire passer l'étrange ballon dans l'anneau, ce qui n'était pas si difficile, en somme.
Tandis que le garçon s'amusait tout seul, il vit au loin Melpomène en train de frapper une étrange balle qui repartit à toute vitesse dans une autre direction. Le garçon fronça les sourcils, impressionné, se demandant ce qu'était cette étrange balle. Comme par hasard, Melpomène l'avait rejoint avec une batte, lui lançant littéralement l'objet à la figure. Surpris, il se le mangea dans la tronche, laissant échapper un timide "Aïeuh" avant de rattraper l'objet qui menaçait de tomber, ainsi que du souafle. De ce fait, il perdit presque l'équilibre en ayant bouger et poussa un petit gémissement de frayeur tandis qu'il tanguait sur son balais. Par chance, il retrouva rapidement de lui-même le contrôle de son balais et il tint fermement sa batte d'une main. Il regarda nerveusement tout son champ de vision, inquiet pour ses lunettes, mais s'aperçu que, finalement, elles n'avaient subit aucun dommage. A ce moment précis, Melpomène lui prit le souafle et le laissa tomber, sans rien ajouter de plus en "langage des signes". Il en jugea donc qu'il avait besoin de ses deux mains pour utiliser cette étrange batte de baseball...
Soudain, alors qu'elle était à côté de lui avec une batte, il vit une balle assez grosse et a l'air assez lourde foncer vers eux à toute vitesse. Elle était moins grosse que l'autre ballon qu'on lançait dans les cerceaux, mais si ses hypothèses révélait vrai, alors il y en avait probablement assez pour, en plus de tomber hors de son balais, s'assommer.
*Au moins, je ne pourrais pas voir ma mort arrivé en étant inconscient...* En conclut-il avec un semblant d'optimisme.
Mais quand il commença à voir la balle arriver à toute vitesse se rapprocher si rapidement, il comprit à quoi servait ces battes: à se défendre ! Comme l'avait fait Melpomène ! Et comme par hasard, le cognard, bien qu'il ne connaisse pas le nom, décida de foncer droit vers le pauvre Louis, à peine arrivé dans le monde magique. Effrayé, Louis ferma les yeux, tournant légèrement le visage vers Melpomène, levant la batte devant son visage comme si ça pouvait arrêter le cognard.
*Je suis stupide... Autant ne rien faire !...*
Après avoir songé ça, il se força à ouvrir les yeux et regarda le cognard à peines à une dizaine de mètres de lui. D'un geste plutôt maladroit, il leva la batte et... il frappa avec force le cognard à peine à deux mètres de lui, l'envoyant valser à des mètres en bas. Mais il voyait que le cognard était toujours aussi actif... Visiblement, l'étrange balle, ou boulet devrait-il dire, n'avait pas envie d'abandonner la partie et semblait vouloir revenir à la charge. Louis, étonné, regarda Melpomène avec des yeux ronds, comme pour dire "Mais bon sang, c'est quoi ce truc ?" et le visage blanc comme s'il avait vu la mort.
« Le rêve; le seul paradis qui puisse exister dans ce monde. »
20 août 2015, 00:29
Recrutement aphasique
Louis avait bien faillit ne même pas essayer. Heureusement qu'il s'était reprit à temps car le cognard semblait avoir choisi sa cible, et ce n'était pas une petite fille brune au regard déterminé ! Et Louis avait frappé avec une force qui avait étonné ladite fillette. A le voir comme ça, plutôt chétif et de toute évidence très timide, elle n'aurait jamais cru qu'il pourrait régler son compte à ce satané cognard. Mais comme la vie est parfois faite de surprises, la balle s'était retrouvée à plusieurs mètres plus bas, laissant le temps à Melpomène de :
1. Réaliser
2. Lâcher sa batte
3. Applaudir comme une furie
Peut-être avait-elle trouvé une très bonne recrue ? Mais le cognard revenait déjà à la charge, et la fillette n'avait plus de quoi se défendre. Elle n'avait arrêté un cognard qu'une seule fois dans sa vie, et ça n'avait pas été une partie de plaisir. Au moins, elle connaissait la procédure. Elle posa sa main sur l'épaule de Louis, à la fois pour le rassurer, à la fois pour lui signifier de ne pas bouger. Elle s'envola ensuite, laissant Louis seul face à la balle qui revenait. Mais elle ne s'éloigna pas très loin : elle rejoignit le trajet qu'empruntait la balle pour se trouver à côté d'elle. Il fallait faire très vite car celle-ci ne devait pas détecter sa présence avant que la fillette ait réussi à la contrôler. Elle attrapa la balle au vol et faillit en perdre son balai. Mais comme je l'ai déjà dit, ce n'était pas son premier essai et elle connaissait la procédure. Une fois la balle bien collée contre son torse, elle entreprit de descendre directement vers la malle où serait rangée la baballe. Cela faisait plutôt peur vu de l'extérieur, mais Melpomène savait que le cognard se débattait de moins en moins lorsqu'il était bien tenu. Elle ne savait pas trop pourquoi... Peut-être les créateurs avaient-ils voulu leur faciliter la tâche après les match, après de longs moments de torture à se faire violemment frapper par leur infâme création ?
La Serdaigle avait donc réussi sa descente et déposa la balle dans son emplacement. A peine l'eut-elle fait que la folle furieuse recommença à essayer de tuer tout le monde - mais heureusement, elle était désormais bien maintenue par ses sangles. Puisqu'elle était là, Melpomène n'avait plus qu'à libérer la dernière balle, la plus belle : le vif d'argent. Elle le saisit délicatement et l'observa déployer ses ailes. Elle avait une préférence pour son homologue le vif d'or, peut-être pour sa couleur, peut-être pour les 100 points qu'il rapportait... Mais elle n'en avait pas sous la main, évidemment. Ils n'étaient sortis que pour les matchs ! Elle rejoignit Louis et lui montra la nouvelle balle. Elle attendit quelques instants, puis elle la lâcha, histoire de lui montrer de quoi elle était capable... Et tout de suite, la demoiselle partit à une vitesse stupéfiante. Melpomène regarda Louis avec un grand sourire et une pointe de défi ; puis elle le poussa légèrement en avant avant de partir dans la même direction. C'était la partie qu'elle attendait le plus depuis le début de ce recrutement : la course au vif !
« How do you expect me to use a potty? I could fall into that monstrosity. » Paul Bricou, à propos de son irrationnelle peur du pot.
Nous, oublier ton anniversaire ? N'importe quoi. Joyeux anniv' Joy !
1. Réaliser
2. Lâcher sa batte
3. Applaudir comme une furie
Peut-être avait-elle trouvé une très bonne recrue ? Mais le cognard revenait déjà à la charge, et la fillette n'avait plus de quoi se défendre. Elle n'avait arrêté un cognard qu'une seule fois dans sa vie, et ça n'avait pas été une partie de plaisir. Au moins, elle connaissait la procédure. Elle posa sa main sur l'épaule de Louis, à la fois pour le rassurer, à la fois pour lui signifier de ne pas bouger. Elle s'envola ensuite, laissant Louis seul face à la balle qui revenait. Mais elle ne s'éloigna pas très loin : elle rejoignit le trajet qu'empruntait la balle pour se trouver à côté d'elle. Il fallait faire très vite car celle-ci ne devait pas détecter sa présence avant que la fillette ait réussi à la contrôler. Elle attrapa la balle au vol et faillit en perdre son balai. Mais comme je l'ai déjà dit, ce n'était pas son premier essai et elle connaissait la procédure. Une fois la balle bien collée contre son torse, elle entreprit de descendre directement vers la malle où serait rangée la baballe. Cela faisait plutôt peur vu de l'extérieur, mais Melpomène savait que le cognard se débattait de moins en moins lorsqu'il était bien tenu. Elle ne savait pas trop pourquoi... Peut-être les créateurs avaient-ils voulu leur faciliter la tâche après les match, après de longs moments de torture à se faire violemment frapper par leur infâme création ?
La Serdaigle avait donc réussi sa descente et déposa la balle dans son emplacement. A peine l'eut-elle fait que la folle furieuse recommença à essayer de tuer tout le monde - mais heureusement, elle était désormais bien maintenue par ses sangles. Puisqu'elle était là, Melpomène n'avait plus qu'à libérer la dernière balle, la plus belle : le vif d'argent. Elle le saisit délicatement et l'observa déployer ses ailes. Elle avait une préférence pour son homologue le vif d'or, peut-être pour sa couleur, peut-être pour les 100 points qu'il rapportait... Mais elle n'en avait pas sous la main, évidemment. Ils n'étaient sortis que pour les matchs ! Elle rejoignit Louis et lui montra la nouvelle balle. Elle attendit quelques instants, puis elle la lâcha, histoire de lui montrer de quoi elle était capable... Et tout de suite, la demoiselle partit à une vitesse stupéfiante. Melpomène regarda Louis avec un grand sourire et une pointe de défi ; puis elle le poussa légèrement en avant avant de partir dans la même direction. C'était la partie qu'elle attendait le plus depuis le début de ce recrutement : la course au vif !
« How do you expect me to use a potty? I could fall into that monstrosity. » Paul Bricou, à propos de son irrationnelle peur du pot.
Nous, oublier ton anniversaire ? N'importe quoi. Joyeux anniv' Joy !
22 août 2015, 11:32
Recrutement aphasique
Louis se surprit à rougir de plaisir quand Melpomène applaudit de tout coeur face à son renvoi surprenant face au cognard. Une chose était sûr en tout cas: hors de question qu'il refaisait cela. C'était juste trop effrayant pour lui, et dangereux qui plus est ! Mais il ne devait pas se réjouir trop vite. En bas, le cognard semblait continuer à en découdre, et si elle avait une conscience, alors elle devait être très énervée par son renvoi catégorique par un enfant de moldu. Melpomène posa sa main sur son épaule. Louis voyait en ce geste juste quelque chose de rassurant, pas comme "bouge pas d'ici !". Mais elle ne lui avait pas demandé de fuir non plus. Du coup il resta là, regardant Melpomène foncer droit vers le cognard - elle est folle ! - qui fonçait dans sa direction. Effrayé, Louis commença à fuir, ne voulant pas se prendre un cognard et tomber du balais. Mais heureusement, il vit l'arrêt juste héroïque de Melpomène, qui ramena le cognard au centre du terrain où il y avait, semble-t-il, une malle. Curieux, Louis s'en approcha avec son balais, en faisant attention du moins. Ce n'était pas qu'il n'avait pas confiance en la sécurité de la malle mais... Si une école prenait le risque d'envoyer foncer des boulets de canon à plus de 20 mètres d'altitude, alors il fallait un peu se méfier...
La fille revint vers lui avec une étrange petite balle argentée avec des ailes. Louis était captivée par la balle. De toute les balles qu'il avait vu aujourd'hui - si du moins on comptait le cognard comme une balle... - celle là était la plus belle. Elle était argentée, avec de fines décorations sculptées en elle. Mais le plus impressionnant étaient ces petites ailes qu'elle avait et qui palpitaient. Melpomène lâcha la balle et, sans même vouloir se montrer un peu plus, elle partie à une vitesse aussi fulgurante que Louis interpréterait comme du 200 km/h. Il ne savait pas si ce 200 était une exagération ou si, au contraire, il n'exagérait pas assez. Toujours est-il que la balle était extrêmement rapide et Melpomène le pousser en avant, comme si elle voulait qu'il la poursuive. Elle ne perdit pas de temps à immédiatement partir dans la direction du vif d'or. Il comprenait que le but du jeu, maintenant, était d'attraper cette balle, aussi rapide fut-elle. Il accéléra, allant le plus vite possible et sentant une pointe de confiance monter en lui tandis qu'il gagnait de la vitesse et sentait ce sentiment de liberté tandis qu'il volait.
Sauf qu'au lieu de poursuivre Melpomène et la balle, il décida une tout autre stratégie; poursuivre uniquement la balle. Voyant qu'elle tournait - il la voyait grâce aux minces reflets causés par le soleil, et encore - il se dépêcha de soudainement tourner à gauche et de foncer à l'endroit par lequel la balle était censée passer. Puis, enfin, d'un air hésitant, il tendit le bras en ouvrant la main, tremblant un peu. C'était effrayant d'aller aussi vite avec une main qui ne tenait plus le balais. Quoiqu'il en soit, il se concentrait sur le vif d'argent, tendant bien son bras pour pouvoir l'attraper, du moins l'espérait-il.
« Le rêve; le seul paradis qui puisse exister dans ce monde. »
La fille revint vers lui avec une étrange petite balle argentée avec des ailes. Louis était captivée par la balle. De toute les balles qu'il avait vu aujourd'hui - si du moins on comptait le cognard comme une balle... - celle là était la plus belle. Elle était argentée, avec de fines décorations sculptées en elle. Mais le plus impressionnant étaient ces petites ailes qu'elle avait et qui palpitaient. Melpomène lâcha la balle et, sans même vouloir se montrer un peu plus, elle partie à une vitesse aussi fulgurante que Louis interpréterait comme du 200 km/h. Il ne savait pas si ce 200 était une exagération ou si, au contraire, il n'exagérait pas assez. Toujours est-il que la balle était extrêmement rapide et Melpomène le pousser en avant, comme si elle voulait qu'il la poursuive. Elle ne perdit pas de temps à immédiatement partir dans la direction du vif d'or. Il comprenait que le but du jeu, maintenant, était d'attraper cette balle, aussi rapide fut-elle. Il accéléra, allant le plus vite possible et sentant une pointe de confiance monter en lui tandis qu'il gagnait de la vitesse et sentait ce sentiment de liberté tandis qu'il volait.
Sauf qu'au lieu de poursuivre Melpomène et la balle, il décida une tout autre stratégie; poursuivre uniquement la balle. Voyant qu'elle tournait - il la voyait grâce aux minces reflets causés par le soleil, et encore - il se dépêcha de soudainement tourner à gauche et de foncer à l'endroit par lequel la balle était censée passer. Puis, enfin, d'un air hésitant, il tendit le bras en ouvrant la main, tremblant un peu. C'était effrayant d'aller aussi vite avec une main qui ne tenait plus le balais. Quoiqu'il en soit, il se concentrait sur le vif d'argent, tendant bien son bras pour pouvoir l'attraper, du moins l'espérait-il.
« Le rêve; le seul paradis qui puisse exister dans ce monde. »
25 août 2015, 21:03
Recrutement aphasique
La course était lancée, et Melpomène vit que Louis l'avait suivi dans son départ. Elle-même se concentrait sur le vif : s'il y avait bien une chose qu'elle avait appris, c'est qu'elle ne devait jamais, au grand jamais, le quitter des yeux. Même un quart de seconde lui suffisait pour disparaître, et après cela, il pouvait mettre aussi bien une minute qu'une demi heure à réapparaître. Et puis, surtout, il était très difficile de retrouver une minuscule balle dans un aussi grand terrain. Melpomène était donc occupée à voler derrière le vif, essayant de ne pas le perdre, mais aussi de ne pas le gagner... Car le but n'était pas pour elle de montrer ses innommables talents de finisseuse, mais bien de montrer à Louis en quoi consistait ce jeu. Et pour cela, il fallait qu'il s'approche du vif. Heureusement, il était plutôt doué et c'était justement ce qu'il faisait ! Surprenant la fillette au passage, il se trouva très vite à quelques mètres du vif, puis juste assez près pour pouvoir tendre la main et... Quelques mètres plus loin, frôler le vif qui, se sentant pris au piège, partit comme un fou dans une nouvelle direction. Cela déconcerta tellement les deux enfants que le vif eut largement le temps de disparaître. Par chance, c'était un vif d'argent et qui plus est, un spécial pour entraînement. Il serait donc plus rapide que d'habitude à revenir, mais Melpomène avait néanmoins le temps d'expliquer de nouvelles choses à Louis.
Elle le rejoignit et lui posa la main sur l'épaule. Une fois qu'il se fut retourné, elle voulut le féliciter... Avant de se rappeler de son triste sort. Résolue à être muette, elle leva simplement le pouce en souriant à Louis. Après tout, pour un premier contact, il l'avait presque eu ! Et il saurait maintenant qu'avec ces bestioles-là, la moindre hésitation était fatale. Il fallait être comme eux, vifs, et les attraper dès que l'occasion se présentait. Elle voulut ensuite lui expliquer une nouvelle règle. Elle mima le fait d'attraper une balle, et montra ensuite deux fois l'ensemble de ses doigts. Puis elle montra une chaîne en or qu'elle avait gardé au cou, fit encore une fois mine d'attraper une balle, et montra l'ensemble de ses doigts... Dix fois. Elle le fit lentement, puis une deuxième fois, pour être sûre qu'il avait comprit et bien suivit le compte. Enfin, elle mis ses doigts en croix. Est-ce qu'il comprendrait comme cela ? Rien n'était moins sûr... Mais elle n'avait pour le moment pas d'autre choix. Elle lui réexpliquerai tout lorsque son petit problème serait réglé. Elle lui fit signe de la suivre, descendit chercher la malle contenant le matériel d'entraînement, puis l'emmena dans les vestiaires. Elle montra les casiers de ses coéquipières, et surtout les étiquettes indiquant le nom de la personne ainsi que son poste. Pour celui d'Alyce Oran, Batteuse, elle prit la batte et fit mine de taper. En désignant Meilla Primard, Poursuiveuse, elle prit le souaffle et fit semblant de le lancer dans un anneau. Pour Blueberrye Lumitrix, Gardienne, bien que le nom parle de lui-même, elle se mit là où elle avait fait semblant de marquer et leva ses bras, comme pour stopper une balle. Et enfin, pour le casier de Melpomène Minos, Finisseuse et Capitaine de l'équipe, elle fit mine d'attraper le vif. Bien entendu, tout cela était plutôt basique et réducteur. Par exemple, le finisseur pouvait aussi attraper le souaffle, faire des passes et marquer. Mais pour le moment le pauvre garçon allait devoir se contenter de cela.
Elle l'invita ensuite à sortir des vestiaires et à remonter sur son balai. Puis elle aperçut la balle argenté. Elle lui désigna, lui sourit, et lui fit mine de s'envoler. Elle resta au sol pour lui laisser sa chance, et elle était persuadée qu'il saurait la saisir avec brio. De toutes façons, il le faudrait bien, puisque la balle ne reviendrait pas seule et que la fillette quittait le terrain. C'était un très bon premier entraînement : être obligé de rester jusqu'à avoir attrapé un vif.
« How do you expect me to use a potty? I could fall into that monstrosity. » Paul Bricou, à propos de son irrationnelle peur du pot.
Nous, oublier ton anniversaire ? N'importe quoi. Joyeux anniv' Joy !
Elle le rejoignit et lui posa la main sur l'épaule. Une fois qu'il se fut retourné, elle voulut le féliciter... Avant de se rappeler de son triste sort. Résolue à être muette, elle leva simplement le pouce en souriant à Louis. Après tout, pour un premier contact, il l'avait presque eu ! Et il saurait maintenant qu'avec ces bestioles-là, la moindre hésitation était fatale. Il fallait être comme eux, vifs, et les attraper dès que l'occasion se présentait. Elle voulut ensuite lui expliquer une nouvelle règle. Elle mima le fait d'attraper une balle, et montra ensuite deux fois l'ensemble de ses doigts. Puis elle montra une chaîne en or qu'elle avait gardé au cou, fit encore une fois mine d'attraper une balle, et montra l'ensemble de ses doigts... Dix fois. Elle le fit lentement, puis une deuxième fois, pour être sûre qu'il avait comprit et bien suivit le compte. Enfin, elle mis ses doigts en croix. Est-ce qu'il comprendrait comme cela ? Rien n'était moins sûr... Mais elle n'avait pour le moment pas d'autre choix. Elle lui réexpliquerai tout lorsque son petit problème serait réglé. Elle lui fit signe de la suivre, descendit chercher la malle contenant le matériel d'entraînement, puis l'emmena dans les vestiaires. Elle montra les casiers de ses coéquipières, et surtout les étiquettes indiquant le nom de la personne ainsi que son poste. Pour celui d'Alyce Oran, Batteuse, elle prit la batte et fit mine de taper. En désignant Meilla Primard, Poursuiveuse, elle prit le souaffle et fit semblant de le lancer dans un anneau. Pour Blueberrye Lumitrix, Gardienne, bien que le nom parle de lui-même, elle se mit là où elle avait fait semblant de marquer et leva ses bras, comme pour stopper une balle. Et enfin, pour le casier de Melpomène Minos, Finisseuse et Capitaine de l'équipe, elle fit mine d'attraper le vif. Bien entendu, tout cela était plutôt basique et réducteur. Par exemple, le finisseur pouvait aussi attraper le souaffle, faire des passes et marquer. Mais pour le moment le pauvre garçon allait devoir se contenter de cela.
Elle l'invita ensuite à sortir des vestiaires et à remonter sur son balai. Puis elle aperçut la balle argenté. Elle lui désigna, lui sourit, et lui fit mine de s'envoler. Elle resta au sol pour lui laisser sa chance, et elle était persuadée qu'il saurait la saisir avec brio. De toutes façons, il le faudrait bien, puisque la balle ne reviendrait pas seule et que la fillette quittait le terrain. C'était un très bon premier entraînement : être obligé de rester jusqu'à avoir attrapé un vif.
« How do you expect me to use a potty? I could fall into that monstrosity. » Paul Bricou, à propos de son irrationnelle peur du pot.
Nous, oublier ton anniversaire ? N'importe quoi. Joyeux anniv' Joy !
29 août 2015, 22:03
Recrutement aphasique
Il voyait l'étrange balle. Il la voyait. Juste devant lui. Il avait, à présent, totalement oublié la vitesse phénoménale à laquelle il volait, à présent, ni le risque qu'il avait s'il tombait, ou même s'il percutait le coin du publique. Il ne regardait que l'étrange balle ailée, qui scintillait et renvoyait ses reflets argentés. Malheureusement, Louis se dit que la balle devait être doté d'un sens propre, si on pouvait dire cela comme ça, puisqu'au moment même où il allait tendre un peu plus le bras pour attraper le vif d'argent, la balle semble avoir un sursaut de panique avant de partir soudainement dans un éclat argentée dans une autre direction. Le garçon, surprit et prit au dépourvu, tourna la tête dans toute les directions tandis qu'il ralentissait. L'étrange balle ailée avait totalement disparue il-ne-sais-où. Il soupira, baissant la tête avant de se raviser en voyant la hauteur à laquelle il se trouvait. Il était déçu de ne pas avoir réussi à prendre la balle. Qu'en penserait Melpomène ?
A ce propos, elle alla le rejoindre et tapota son épaule. Il se retourna avec précaution, ayant encore un peu peur de tomber, et lui fis un grand sourire, le pouce levé. Quand il comprit qu'elle le félicitait, il sourit et rougit un peu, flatté. Elle commença ensuite à faire une série de signes auquel il fit les yeux ronds, ne comprenant pas du tout ce qu'elle racontait. Au début, il s'était dit qu'attraper une balle valait 20 points, mais le reste était incompréhensible, et il n'avait d'ailleurs pas compris pourquoi elle avait montré sa chaîne en or. Quand il la vit de nouveau montrer ses doigts dix fois, pour 100 donc, il ne savait plus où il en était, puisqu'il pensait que c'était 10 points, la balle ! Perplexe, il fit un sourire hésitant et navré, faisant signe donc qu'il n'avait pas compris.
Ils quittèrent finalement le terrain, Louis se demandant toujours pourquoi Melpomène lui avait demandé de venir. L'intégrerait-il dans l'équipe de Serdaigle ? Il n'y avait pas de formulaire à remplir ou... autre ?... Décidément, il était tombé dans une école bien bizarre. Après avoir décrit - enfin, façon de dire - ce que chaque personne faisait dans l'équipe, Melpomène sortit de nouveau et lui fit signe de remonter dans son balais. Louis fronça les sourcils, ne comprenant pas vraiment pourquoi il devait retourner sur son balais, quand il vit le vif d'argent, en train de voler tranquillement dans le ciel. Louis fit un petit sourire à Melpomène, qui lui demandait d'aller la chercher, et il se dépêcha de le faire. Enfin, façon de dire. N'étant pas encore habitué, il fit comme on lui avait apprit en cours de vol, tapant sur le sol pour voler quelques mètres en poussant un petit "Oh" effrayé quand il montait un peu trop vite. Quand il se sentit plus à l'aise en l'air, il commença à accélérer, se dirigeant droit vers l'endroit où le vif d'argent était. Comme si celle-ci avait vu arriver Louis comme un hippogriffe saoul sur un balais, il se mit à fuir, Louis le fixant de toute ses forces en accélérant, ne voulant surtout pas qu'il fuit comme tout à l'heure.
Le vif d'argent était très astucieux, malgré qu'il n'était qu'un objet ensorcelé. Voulant à tout prix fuir l'enfant de moldu, il faisait des virages très serrés, auxquels Louis était parfois obligé de fortement ralentir, et de faire le tour des gradins. A chaque fin de virage, Louis accélérait violemment, faisant qu'il commençait lentement, mais sûrement, à s'approcher de quelques mètres du vif d'argent. Il tendit le bras quand il ne fut plus qu'à quelques mètres, frollant le vif d'argent comme tout à l'heure, faisant que le vif s'était mit à accélérer. Se concentrant de toute ses forces, Louis se mis à accélérer encore plus, poussant même un gémissement d'effort, jusqu'à ce qu'il se retrouva avec le vif au creux de la main... Sans réfléchir, il ferma aussitôt la main avant même que la balle ne puisse fuir et la serra à l'intérieur, l'empêchant de fuir. Le vif d'argent, comme s'il avouait sa défaite, avait cessé de bouger, ne faisant que de caresser la paume de sa main avec ses ailes doucement, comme s'il voletait à l'intérieur de sa main. Louis cru presque l'espace d'un instant qu'elle le chatouillait pour qu'il lâche. Se rappelant que ce n'était qu'un vulgaire objet, il chassa cette pensée et chercha à ralentir, se dirigeant vers Melpomène, près des vestiaires, en levant le poing, avec un grand sourire. Il était si fier de lui d'avoir réussi à attraper cette balle ! Et il se sentait si... heureux ! Si libre ! Même s'il ne s'en rendait pas tout de suite compte... La magie avait apporté un bien énorme en son coeur et pour sa vie.
Finalement, il remarqua, déçu, que la fille était partit. Sa joie repartit rapidement et il baissa la main, un peu déçu. Il aurait aimé qu'elle voit sa réussite. Il soupira et, après être descendu de son balais, il rangea le vif d'argent là où elle devait se trouver, puis il remit ses habits normaux - enfin ses habits de sorciers, plutôt - avant de s'en aller à pas pressé vers le château, se demandant encore décidément pourquoi elle l'avait invitée das cet entrainement pour le moins inattendu.
« Le rêve; le seul paradis qui puisse exister dans ce monde. »
A ce propos, elle alla le rejoindre et tapota son épaule. Il se retourna avec précaution, ayant encore un peu peur de tomber, et lui fis un grand sourire, le pouce levé. Quand il comprit qu'elle le félicitait, il sourit et rougit un peu, flatté. Elle commença ensuite à faire une série de signes auquel il fit les yeux ronds, ne comprenant pas du tout ce qu'elle racontait. Au début, il s'était dit qu'attraper une balle valait 20 points, mais le reste était incompréhensible, et il n'avait d'ailleurs pas compris pourquoi elle avait montré sa chaîne en or. Quand il la vit de nouveau montrer ses doigts dix fois, pour 100 donc, il ne savait plus où il en était, puisqu'il pensait que c'était 10 points, la balle ! Perplexe, il fit un sourire hésitant et navré, faisant signe donc qu'il n'avait pas compris.
Ils quittèrent finalement le terrain, Louis se demandant toujours pourquoi Melpomène lui avait demandé de venir. L'intégrerait-il dans l'équipe de Serdaigle ? Il n'y avait pas de formulaire à remplir ou... autre ?... Décidément, il était tombé dans une école bien bizarre. Après avoir décrit - enfin, façon de dire - ce que chaque personne faisait dans l'équipe, Melpomène sortit de nouveau et lui fit signe de remonter dans son balais. Louis fronça les sourcils, ne comprenant pas vraiment pourquoi il devait retourner sur son balais, quand il vit le vif d'argent, en train de voler tranquillement dans le ciel. Louis fit un petit sourire à Melpomène, qui lui demandait d'aller la chercher, et il se dépêcha de le faire. Enfin, façon de dire. N'étant pas encore habitué, il fit comme on lui avait apprit en cours de vol, tapant sur le sol pour voler quelques mètres en poussant un petit "Oh" effrayé quand il montait un peu trop vite. Quand il se sentit plus à l'aise en l'air, il commença à accélérer, se dirigeant droit vers l'endroit où le vif d'argent était. Comme si celle-ci avait vu arriver Louis comme un hippogriffe saoul sur un balais, il se mit à fuir, Louis le fixant de toute ses forces en accélérant, ne voulant surtout pas qu'il fuit comme tout à l'heure.
Le vif d'argent était très astucieux, malgré qu'il n'était qu'un objet ensorcelé. Voulant à tout prix fuir l'enfant de moldu, il faisait des virages très serrés, auxquels Louis était parfois obligé de fortement ralentir, et de faire le tour des gradins. A chaque fin de virage, Louis accélérait violemment, faisant qu'il commençait lentement, mais sûrement, à s'approcher de quelques mètres du vif d'argent. Il tendit le bras quand il ne fut plus qu'à quelques mètres, frollant le vif d'argent comme tout à l'heure, faisant que le vif s'était mit à accélérer. Se concentrant de toute ses forces, Louis se mis à accélérer encore plus, poussant même un gémissement d'effort, jusqu'à ce qu'il se retrouva avec le vif au creux de la main... Sans réfléchir, il ferma aussitôt la main avant même que la balle ne puisse fuir et la serra à l'intérieur, l'empêchant de fuir. Le vif d'argent, comme s'il avouait sa défaite, avait cessé de bouger, ne faisant que de caresser la paume de sa main avec ses ailes doucement, comme s'il voletait à l'intérieur de sa main. Louis cru presque l'espace d'un instant qu'elle le chatouillait pour qu'il lâche. Se rappelant que ce n'était qu'un vulgaire objet, il chassa cette pensée et chercha à ralentir, se dirigeant vers Melpomène, près des vestiaires, en levant le poing, avec un grand sourire. Il était si fier de lui d'avoir réussi à attraper cette balle ! Et il se sentait si... heureux ! Si libre ! Même s'il ne s'en rendait pas tout de suite compte... La magie avait apporté un bien énorme en son coeur et pour sa vie.
Finalement, il remarqua, déçu, que la fille était partit. Sa joie repartit rapidement et il baissa la main, un peu déçu. Il aurait aimé qu'elle voit sa réussite. Il soupira et, après être descendu de son balais, il rangea le vif d'argent là où elle devait se trouver, puis il remit ses habits normaux - enfin ses habits de sorciers, plutôt - avant de s'en aller à pas pressé vers le château, se demandant encore décidément pourquoi elle l'avait invitée das cet entrainement pour le moins inattendu.
Reducio
Fin du RPG.
« Le rêve; le seul paradis qui puisse exister dans ce monde. »