Une larme s'écrasa sur ses œufs brouillés; des spasmes secouèrent son corps. Les yeux embués, la petite releva la tête. Lexa. La première élève; son premier repère. Et voilà qu'au jour d'aujourd'hui, où tout était terminé, Lexa refaisait surface. Une vague de colère traversa la rouquine. Lexa Queen. Elfie n'avait jamais vu de si beaux cheveux. Blonds, presque blancs, pareils à la lumière hivernale; une sorte de léger voile soyeux encadrant son visage émacié. Ses yeux gris brillaient de sincérité. Mais Elfie savait, et ne comprenait pas ce qu'une membre de la L.A.M faisait là.

« -Hey, dit-elle, mielleuse. »

Elfie devait-elle avouer ? La renvoyer balader ? La rouquine n'avait guère envie de s'épuiser à discuter avec une personne comme Lexa, mais cette dernière semblait tout à fait disposée à la conversation, n'en déplaise à son regard hautain.

« -Alors, depuis le temps ? »

La rousse essuya ses yeux et fixa Lexa.

« -Moi, comme tu peux le voir, j'ai toujours aussi peu de succès. Je dois faire peur aux sorciers. Tu veux des toasts ? demanda Elfie, contenant les griefs qu'elle avait à son égard. J'aime bien les toasts. Je crois qu'il y a de la marmelade d'orange là-bas, à côté d'Antonn, c'est ça ? »

Elfie parlait toujours beaucoup trop en voulant se donner contenance face aux malaises qu'elle exprimait parfois.

@Lexa Queen

Comment ça va depuis le temps ? Comment lui dire ? Enfin, je suppose qu'elle était déjà au courant, non ? Très franchement, j'espérais que non. Avec la fille de Serdaigle, Hannah, elle était la seule Sang-de-Bourbe que j'estimais.

- Rien de particulier.

Pourquoi j'avais dis ça ? En réalité, les temps avaient été durs, et résumer en quelques mots ce qu'il c'était passé depuis septembre était impossible. "Oh, mon père c'est barré, mon frère me hait, j'ai rejoins un groupe de gens qui veulent que les gens comme toi n'existent pas, j'ai demandée à ma demie-soeur, je venais d'apprendre que j'en avais une, de me tuer, et ma mère est enceinte ! Trois fois rien, et toi ?" Oui, c'est sur que j'allais pas dire ça.

- Des toasts ? J'adore ça, moi aussi.

Puis elle parlait d'un pot de marmelade, près d'Antonn. Je ne savais pas qu'il était là. Je serais allée avec lui, si j'avais sue. Mais Elfie était d'une agréable compagnie, et je doutais que mon meilleur ami connaisse la saleté qu'il y avait dans le sang d'Elfie.

- Antonn ? J'l'avais pas vue. Tu le connais ?

La seule réponse que j'espérais était un non ferme et catégorique. Connaitre Antonn voulait dire connaitre ces opinions, et les miennes par la même occasion. Pour la première fois d email vie, j'avais honte de mes convictions. J'avais honte que la première personne que j'ai estimée comme une amie découvre ce truc à propos de moi, et même si je suis pleinement sure de ce que je pense, j'ai peur qu'elle m'en veuille. Mais bon, changer de sujet pour passer de toasts et confiture marmelade à Antonn me ravissait. N'allez pas pensez que je l'aime, c'est faux. Je veux dire, si, évidement que je l'aime, je l'aime plus que tout d'ailleurs, mais pas comme ça. Il est comme un frère, pour moi. Un frère qui pense comme moi. C'est comme mon... mon alter-égo, oui, c'est ça. Antonn est une version de Reflet bienfaitrice. Qui ne veut pas de mal à mon égard.

- Dis, tes parents sont au courant de ce qu'il c'est passé le mois dernier ? j'veux dire, même si c'est des... Moldus, tu leur a dit, toi ? demandais-je en tiquant sur le mot "Moldus". La tentation avait été forte, mais j'avais réussie à ne pas dire Moldingues. Pourtant, c'est ce qu'il étaient, mais, à l'égard d'Elfie, je ne pouvais dire ça, même si j'en brulais d'envie.

@Elfie Sweetheart

Julie.. Elle est là. Elle m’écoute. Elle me laisse parler. Elle me laisse lâcher ce que j’ai en moi. Elle me dit qu’elle est là pour moi, pour me remonter le moral, pour m’aider, que je suis une véritable amie pour elle. Elle rajoute qu’elle n’est pas douée avec les mots mais qu’elle veut me faire comprendre que je ne suis pas seule. Pourtant, j’ai du mal à la croire.

Mes années avant Poudlard remontent en moi. Ces années pendant lesquelles j’étais seule. Pendant lesquelles une seule personne m’acceptait comme je suis. Cette seule personne avec qui j’ai perdu contact à cause de cette école. Cette personne qui me manque tous les jours. La seule personne qui me faisait sourire rien qu’en la regardant.

Malgré ce que Julie dit sur le fait qu’elle ne soit pas douée avec les mots, je ne peux m’empêcher de penser tout le contraire. Même si j’ai du mal à la croire dans ce qu’elle dit, j’ai envie de lui faire confiance, j’ai envie de la croire. J’ai envie de croire que c’est mon amie, peut-être même ma première véritable amie.

Je voudrais la remercier mais les mots ne sortent pas. Je n’arrive pas à parler. J’ai peur de dire une bêtise, peur qu’elle change d’avis. Qu’elle parte. Qu’elle me laisse. Que je sois à nouveau seule. Je prends ma fourchette puis la plante dans la viande qui se trouve dans mon assiette. Je fais venir la fourchette jusqu’à ma bouche, sans parvenir à attraper la nourriture. Je la sens tomber sur la table. Mes mains tremblent. Je ne sais pas pourquoi. Je n’ose plus toucher quoi que ce soit. Je n’ose pas non plus regarder Julie.

Après quelques minutes de silence. Je décide d’enfin lever la tête. Elle ne doit pas plus savoir que moi comment réagir ou peut-être que si, je n’en sais rien.

-Désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris.. Ça m’arrive souvent en ce moment, je sais pas vraiment ce que c’est.. Je.. Je voulais te remercier pour ce que tu m’as dit tout à l’heure. T’as pas répondu à ma question.. Tu vas bien toi ?


_{@Julie Jing Désolé pour cet énorme retard..}

1;2;3;4

Les mains d'Elfie tremblaient; ses lèvres s'étiraient en un sourire hésitant. La rouquine n'éprouvait néanmoins aucune émotion à l'égard de Lexa. Fatiguée, le temps s'écoulait comme des grains de sable entre ses doigts. La petite n'avait plus de notion, à une chose près. Elle connaissait bien mieux Lexa que cette dernière ne pouvait l'imaginer, la blonde était célèbre pour ses opinions et son petit groupe de sales gosses pourris gâtés. Par conséquent, les idées et intentions d'Elfie devaient rester claires.

Elfie tendit un plat entamé de toasts à son amie. Ils étaient probablement ensorcelés pour conserver leur chaleur.

« - Parfait alors ! Son sourire s'élargit. Antonn ? répéta-t-elle, les yeux qui brillaient d'une lueur malicieuse, je le connais de nom. Après une année à Serpentard, je crois être capable de reconnaître mes camarades quand je les vois. »

Lexa posa une question qui n'avait aucun rapport; le fil de la discussion emprunta un nouveau tournant. Aux premiers abords, l'on remarquait à quel point le caractère du regard et du visage de Lexa étaient éloignés. Elle possédait une expression calme et posée, imprégnée de sagesse, au contraire de ses yeux calculateurs, profonds, tristes et malsains. En découlait une impression de puissance et d'intelligence. Malheureusement, même après une année, Elfie était forcée de constater à quel point sa manière de penser et de faire ne changerait jamais.

« - Je n'ai plus de contact avec mes parents pour l'instant, mais j'imagine qu'ils sont au jus, en effet, répondit-elle en grattant à la cuillère son bol de porridge froid. Et les tiens ? Les derniers événements ont dû bien plus secouer les sorciers, non ? »

@Lexa Queen

De nom... oui, Antonn avait été bien connu ses derniers temps. Je ne sais pas si elle le connaissait d'une autre manière que celle-là. Et moi ? Je ne savais pas si elle-même savait que j'étais l'amie d'Antonn. Probablement, oui. Dès que je l'apercevais dans les couloirs et que nos regards se croisaient, j'étais avec lui. D'une main, je refusais le plat de toasts qu'Elfie me proposait, le stress et la peur me nourrissant déjà suffisamment.

- Mes parents ? pour l'instant, ma mère ne m'en a pas parlée. Je suppose que cela devrait arriver dans quelques heures, dis-je en souriant timidement. Et pour mon père, nous ne parlons plus. Je ne sais même pas où il est, difficile de lui parler de quoi que ce soit.

Afin d'éviter les larmes de monter, j'attrapais une carafe de jus de citrouille qui trainait dans le coin, et en versais dans mon verre, avant de boire son contenu.

- Dis, tu fais quoi pendant les vacances, toi ? Les Moldin...dus ont-ils une tradition pour les vacances d'été au Royaume-Uni ? je demande. Chez nous, pas grand-chose de prévu. Nous avons un diner chez des amis, la naissance de mon petit frère, mon anniversaire... Et celui de ma demi-sœur, aussi. Nous irons en Allemagne, chez mes grands-parents, puis en France, chez un ami de Poudlard.

À quelques lettres près, c'était le déluge. J'avais presque failli dire Moldingues. Et bien que ce soit exactement ce qu'ils étaient, je ne pouvais tout de même pas insulter ce qu'elle était, n'est-ce-pas ? La clé, c'était de ne pas parler ni des sorciers, ni des Moldingues. Aucuns risques de faire un malencontreux lapsus, je l'espérais du moins.

@Elfie Sweetheart

Talya reste là. Sans mots.
Toi à côté, tu ne dis rien.
Tu veux lui laisser le temps.
Elle en a surement besoin.
Ce sentiment de Solitude.
Tu as l'habitude de l'être souvent. Seule. Et ça ne te dérange pas.
Tu la recherche. La Solitude.
Mais ce sentiment. Celui où l'on voudrait être entouré, aimé, avoir une vie *normale*.
Il t'arrive parfois de ressentir ce besoin.
Alors, tu préfères lui laisser le temps nécessaire pour digérer tes paroles.
Tu ne veux pas la brusquer dans ses pensées.

C'est alors que la Verte attrape un bout de viande avec sa fourchette.
Ce geste anodin ne te prépare pas à la réaction de la jeune fille ensuite.
Lorsqu'elle le lâche et qu'il s'écrase sur la table, tu ne sais pas comment réagir.
Talya semble vraiment aller mal.
Ses mains tremblent.
Tu voudrais les tenir entre les tienne.
La rassurer du mieux que tu le peux.
Mais tu en es incapable.
A la place, tu attends en Silence.

Au bout de quelques minutes, la Vert et Argent reprend la parole.
Elle s'excuse.
Puis, elle te remercie avant de te reposer la question à laquelle tu n'as pas répondu tout à l'heure.

- Tu devrais peut-être te reposer plus, non ? Demandes-tu doucement. Tu sembles vraiment très fatiguée... Et de rien... Enfin non, tu n'as même pas à me remercier, c'est normale que je sois là pour toi. Et sinon, ça va moi...

Tu laisses ta phrase en suspend.
Les souvenirs de ces derniers mois te reviennent.
Peux-tu vraiment dire que ça va ?
Tu n'en es pas certaine.
Dans une amitié, il faut savoir se confier.
Que cette confiance soit réciproque.
Alors, tu ajoutes :

- 'Fin... y a quelques mois et là encore ça n'allait pas si bien parce que... j'ai mon grand-père qu'est... parti. Ça a été assez difficile mais aujourd'hui ça va déjà un peu mieux...

Ton cœur se serre à ces mots.
Mais pourtant, en parler n'est pas aussi difficile qu'avant.
Tu ne souhaites pas inquiéter et embêter Talya avec tes histoires alors, tu n'en dis pas plus.

N’hésitez pas a rejoindre Léna

Pourquoi m’etais-je réellement assise à cette table ?
Parce que j’avais aperçu à nouveau cette ombre.
Celle qui me hante,
Qui me poursuit,
Partout où je vais.
Même dans les endroits les plus sombres.
Elle est revenue, aujourd’hui.
Elle était proche de la table de Serdaigle,
C’est pour ça que je suis ici.
Pour m’éloigner d’elle.
Je m’étais installée le plus près possible de la table des Professeurs.
Elle n'irait pas me rejoindre jusque ici.
J’en étais sûre, du moins presque.

Les enfants à mes côtés chahutaient, un espèce de brouhaha régnait sur cette table.
Sans un regard aux autres élèves, je me sers un verre d’eau.
Je retournerais manger à la table des Serdaigle quand l’ombre sera partie.
Si elle part.
En ce moment, ils reviennent.
Les souvenirs.
Tous.
Tous ceux que j’avais réussi à oublier
Parce qu’ils me faisaient peur,
Ou parce qu’ils me faisaient du mal.
Maintenant, ils sont revenus.
Presque tous.
Ça arrive souvent dans les moments où je suis seule.
Peut-être que j’aurais mieux fait d’aller voir Lahya, ou Laurence.
Pour ne pas que les souvenirs viennent me hanter à nouveau.
Mais il est trop tard,
J’étais seule,
A la table des ambitieux, des Serpentard.
C’est à ce moment que j'aperçois a nouveau l’ombre.
Je baisse le regard en chuchotant un Non, à peine audible, juste assez pour me forcer à fermer les yeux,
Et me dissimuler de tous dangers.

C’est sans réfléchir que Cathy a passé les portes de la Grande Salle ce matin.
Elle n’a pas faim.
Elle a juste suivie le flot de personnes affamées qui entraient dans la salle.
Mais pourquoi es tu venue ici?
Tu devrai être en train de courir dans le parc avant les cours!
Depuis sa dispute avec Erza, au début du mois, la voix est devunue très sportive.
Cathy hausse les épaules.
Elle s’asseoi à côté d’une Serdaigle au regard...Perdu.
Cathy la regarde, puis regarde ce qu’il y a sur la table.
Pancakes, trop sucrés.
Pain, trop de calories.
Bacon, trop salé.
Tu prends un yaourt allégé et un verre d’eau.
Pas plus.
Ça fait depuis les vacances de Noël qu’elle n’est pas venue ici pour le petit déjeuner.
Enfin, elle y est allée une fois depuis la rentrée des vacances.
Après avoir frappé Erza.
Tout en mangeant son yaourt, elle se dit:
Alors, maintenant, j’ai quatres heures de potions.
Ensuite, je viens ici pour prendre une feuille de salade ou deux.
Puis après j’irais courir.
Très bon plan.
Et après?
Je ferai ce que tu voudra.
Pour de vrai?
Oui.
Fin du yaourt.
Cathy boit une dernière gorgée d’eau.
Elle regarde la fille qu’elle avait aperçut tout à l’heure.
Elle a l’air éffrayé et solitaire.
Étrandement, ça lui rappelle quelqu’un.
Elle.
Cette fille.
C’est une Serdaigle.
Elle s’appelle Léna Roma... Romanoff?
-Tout va bien?chuchote Cathy à Léna.
@Léna Romanoff, on ne se connaît pas trop mais je me suis dit qu’on pourrait commencer quelque chose ensemble. Tu en pense quoi?

J’avais juste fermé les yeux.
Mon imagination me poussait à faire des choses tellement étranges.
Pourtant,
Je ne croyais pas que c’était mon imagination.
Je pense que cette ombre existe belle et bien, même si je suis la seule à la voir.

J’avais juste fermé les yeux,
Car je croyais que ça allait me protéger.
J’avais tort.
Je n’avais jamais été protégée.
Pas même en fermant les paupières.
J’aurais tellement aimé,
Être protégée,
Pouvoir être libre.

Pourtant,
Je me sens libre.
Je suis libre.
Mais quelque chose en moi empêche ma liberté de pointer le bout de son nez.
Et cette chose,
C’est la peur.

Mes paupières se rouvrirent,
Mes yeux bleus et éteints cherchèrent un simple point à fixer.
Je sentais le regard des Autres sur moi.
Mais pourtant,
Cela ne me faisait rien.
J’allais mal mais je leur adresse un sourire.
Un sourire qui ne devrait pas être.
Tout d’un coup,
J’eu l’impression que tout s’était arrêté.
J’entendais simplement un bourdonnement sourd.
Je vis seulement une étoile au dessus de moi, je tendais la main alors, vers l’étoile.
Comme pour l’attraper.

Soudain,
J’entendis une voix.
Lorsque je repris mes esprits,
L’étoile avait disparu.
Comme si j’avais juste rêvé.
Mon nez saignait mais j’essuyais le sang d’un revers de manche.
Une enfant se tenait à mes côtés.
Elle devait être plus jeune que moi,
Sans doute une première année.
Elle me demandait si ça va.
Non,
Ça va pas.
J’aurais tellement voulu lui dire.
Mais la seule chose que je lui dis, c’est un mensonge :

- Oui, non, t’inquiète. Ça va.

@Cathy Tanberry à toi

Mais pourquoi as tu posé cette question!
Il ne te reste plus qu’une demi heure avant les potions!
Une demi heure pour réviser.
Tu t rappelle ce que c’est j’espère.
Ne t’en fais pas.
Elle n’a pas l’air bien.
Tu ne pourrais pas être gentille pour une fois?
Bon d’accord.
Mais dès qu’on sort, tu fais ce que je te dis.
Oui, oui.
-Oui, non, t’inquiète. Ça va.
Ça sent le mensonge.
Le gros mensonge.
Léna n’est pas bien.
Elle a peur, ça se voit!
-Tu es sur que ça va?
Tu peux tout me dire.
Tu peux mefaire confiance.
Je serais comme un coffre fort.
Promis.
Petit sourire.
Une petite note d’humour pour réchauffer l’atmosphère.
A quoi ça sert de plaisanter?
Tuvois bien qu’elle est triste.
Ce n’est pas commeça qu’il faut lui parler.
-Tu es perdue.
Je le vois bien.
Tu sais, juste à te voir comme ça, j’ai l’impression qu’on est pareilles.
Peur de quelque chose.
Une peur qui ne nous lâche pas.
Une peur qui nous pousse à faire des choses qu’on ne veut pas forcément faire.
J’ai raison n’est ce pas?
Les yeux gris-bleus de Cathy sont plantés dans les yeux bleu de Léna.
Couleurs semblables.
Peurs semblables.
Le même sang.
Vies semblables?
Une amitié logique?
Cathy pose sa main sur celle de Léna.
-On est pareilles toutes les deux.
Je te connais de réputation.
Si on peut appeler ça une réputation.
Cathy attends une réponse, une réaction venant de la jeune Serdaigle.
Amitié avec @Léna Romanoff?