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23 janv. 2016, 13:12
Quand le froid apporte l'horreur  Libre À TOUT LE MONDE 
Tyr, un jeune homme de la même maison que Rubis, avait continué l’histoire d’horreur, de bon cœur, que la blondinette avait commencé à raconter quelques temps avant. Quand soudain, un certain élève de Serdaigle, Eligius, avait surgit des arbres en hurlant comme un ogre puis se mit à rire en observant les réactions de ses camarades. Ce qui fit étonnamment réagir une jeune fille de Poufsouffle aux cheveux bruns et aux magnifiques reflets roux, Isaya. Elle avait manqué de peu de basculer en arrière, assise en tailleur juste à côté d’elle, Rubis l’avait rattrapé au bon moment. La jaune, prise par surprise, cria sur le garçon qui avait couvert son visage d’une grande cape noire. Dylan, également chez les lions, avait particulièrement apprécié l’idée d’Eligius et le félicita. Rubis, quant à elle, fronça les sourcils en regardant les deux garçons, elle croisa les bras, pour montrer qu’elle boudait, et leur fit une grimace. Elle qui adorait les moments où les gens racontent des histoires effrayantes, tout s’était arrêté à cause de l’intervention du Serdy. Halloween était d’ailleurs une période de l’année qu’elle aimait beaucoup. Et lorsque Isaya eu l’hypothèse qu’Eligius devait obligatoirement inventer la suite du récit, Rubis approuva, elle décroisa les bras et montra son plus grand sourire. *Bonne décision !* pensa-t-elle en hochant la tête et en clignant des yeux devant le feu que Dylan venait de faire apparaître. Ça aussi c’était une bonne décision, Rubis qui claquait des dents, pu finalement se réchauffer.

Le vent d’hiver se calma peu à peu, il n’apporta plus aucune pluie de grêle sur le visage et le corps des enfants. Mais une légère pluie fit directement surface. Et les alentours sentaient l’humidité. Eligius hésitant pour réciter une nouvelle histoire, Dylan l’encouragea. Isaya lui proposa d’inventer avec les mots : Détraqueur – Epouvantards – Mage noir. Mais le bleu n’avait pas l’air d’avoir de l’imagination pour le moment. Quand Rubis tourna la tête vers Tyr, elle vit qu’il parlait à Dylan, elle se pencha un peu par curiosité et pu entendre que le sujet de leur conversation était de concocter une vengeance. Elle se remit en place et dit à voix haute pour couvrir le bruit de la pluie :

« Moi je propose les mots : Poignard, Bataille et Vampire. »

La réussite c'est ma cible.
Si tu vois les crocs du lion ne t'imagines pas qu'il te sourit.
je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises♥
23 janv. 2016, 15:55
Quand le froid apporte l'horreur  Libre À TOUT LE MONDE 
En temps normal, Eligius aurait relevé le défi de Dylan, avec pour objectif d'inspirer l'admiration à son vis-à-vis. Mais là il s'agissait de jouer avec les phobie des gens, et celle du Serdaigle il l'avait découverte récemment. Il ne voulait pas se remémorer ses nuits fiévreuses et ces heures passées à scruter le moindre mouvement derrière les hautes fenêtres de son dortoir, ne bougeant pas le moindre petit doigt sous sa couverture alors que les autres ronflaient paisiblement. L'une de ces nuits épouvantables, bien qu'il était épuisé à s'en écrouler sur son matelas, il fut comme figé, incapable de bouger, d'émettre un son, et pire, il n'arrivait même pas à fermer les yeux, afin d'échapper à la présence menaçante qu'il avait ressentit dans la pièce. L'idée qu'un être horrible allait apparaître devant son visage immobile pour le dévorer à tout moment l'avait obsédé au point de craindre les battements de son cœur. Parler de sa phobie revenait à se maudire lui-même, pensait-il, rien ne garantissait que ce n'était que le fruit de son imagination, au contraire, tout ça lui avait semblé très réel.

Le mot que son esprit avait refusé d'invoquer flotta alors dans l'air glacé autour de lui. Détraqueur. Les visages étaient tournés vers lui. Pour la première fois dans sa vie, Eligius aurait préféré qu'on regarde ailleurs, car il ne savait pas quelle tête il pouvait tirer à cette instant. Comme pour conjurer sa peur, Eligius se leva, poings serrés, et soutint le regard provocateur de la Poufsouffle ayant réussi à le piquer. Menedg râla d'avoir été secoué avant de se tasser à nouveau et de se rendormir.


- Évidemment que j'en connais !

Mince. Trop tard. Son tempérament de feu venait de lui porter préjudice, car il venait de tomber dans le filet tendu par ses camarades, impossible de faire machine-arrière désormais. Et tout le monde s'acharnait sur lui.


- Très bien. Désolé, Rubis, mais ces mots ne seront pas dedans. Peut-être pour le suivant.


Le garçon, à l'air soudainement sérieux qu'on ne lui connaissait pas, se planta face aux apprentis sorciers, dos au feu. La lumière douceâtre se projetait sur le croissant de son visage enfantin, plongeant le trois-quart restant dans l'ombre. Il laissa un grave silence planer, on aurait cru qu'il avait une mauvaise nouvelle à annoncer, que quelqu'un était mort. Pas encore cela dit, la première épreuve n'avait emporté personne, seul l'avenir leur dirait pour la suite des événements.

D'une voix blanche et lointaine il commença son récit :

« Aux temps où chaque jour se levait sur une nouvelle victime de la Mort, où la disparition d'un voisin faisait hausser les épaules, où un simple rhume pouvait emporter une famille entière, où partir de son foyer signifiait peut-être ne jamais revenir, ces temps où les marins embrassaient chaque fois ceux qu'ils aimaient avant de prendre la mer. Ce que fit l'un d'eux alors qu'il embarquait pour la route de la soie avec son sac en toile pour l'année. Mais le navire n'arriva jamais à destination, ni ne revint au port. Une centaine d'hommes évanouis. Sur le continent, les rumeurs d'un monstre des mers qui se nourrissaient d'hommes se répandaient comme la peste.

Quelques années plus tard, un navire fut construit pour emprunter la même route, le fils d'un des marins disparus à la barque. L'expédition avait pour but de savoir ce qu'il était arrivé, d'éclaircir le mystère et, avec de la chance, de les retrouver. Ils trouvèrent une île n’apparaissant sur aucune de leurs cartes maritimes, au beau milieu de la mer, d'où se dressait une large tour noir sans fenêtre. Leur prédicateur météo semblait s'être trompé dans ses calculs, une grosse tempête se préparait. En jetant l'ancre là-bas, jamais ils n'avaient espéré y trouver ce qu'ils cherchaient et jamais ils ne s'étaient imaginé ce qui les attendait.

Des milliers d'hommes et de femmes agonisaient dans des cellules, n'ayant d'humain plus que l'apparence, il y avait une odeur âpre renforcée par la chaleur insoutenable et l'humidité qui collait à la peau. Les marins connurent le même sort que leur prédécesseurs.

Ce tour d'horreur était l’œuvre d'un mage noir qui, comme la plupart de ses compères, voulaient réussir à percer le secret de la vie éternelle. Pour cela il avait enlevé moldus comme sorciers, hommes, femmes, enfants, sans distinction, pour leur faire subir les pires tortures de ses expériences.... »
Eligius commençait à sentir sa gorge se nouer. Les pages qu'il avait parcouru ne rentraient pas dans les détails, mais des gravures de ce qu'il a été retrouvé sur place avaient amplement suffi à nourrir son imagination. Le garçon avait alors découvert que le magie pouvait faire, ce dont un mage noir était capable. « Je vous épargne les détails... Le mage noir a sacrifié nombre de vies pour finalement ne rien trouver, il mourut donc. Tous ses sujets d'expérience furent laisser à l'abandon, trop faibles pour se réjouir de la mort de leur bourreau, s'ils en avaient même connaissance, trop faibles pour le haïr. On dit que la concentration de ce millier de voix désespérées serait à l'origine de la création des Détraqueurs. Ces créatures incarnent le Désespoir lui-même et peuvent vous aspirer jusqu'à ce qu'il ne reste de vous que votre corps à peine vivant. »

Le Serdaigle regarda les yeux de ses camarades. Cette histoire il aurait préféré ne pas la raconter, parce qu'elle témoignait de l'horreur qu'avait subit des innocents et rendait les Détraqueurs plus... Enfin, Eligius avait l'impression qu'il aurait dû ressentir de la compassion pour eux, mais ce n'était pas le cas, et ça le dérangeait quelque part. Il reprit sa place et tapa dans le dos de Dylan, comme il l'avait fait avec lui.

- Après m'avoir forcé la main, c'est à toi de nous raconter quelque chose. J'en tremble d'impatience !


Effectivement, Eligius tremblait.

AQUILAE DORMIENS NUNQUAM TITILLANDUS
"All birds find shelter during rain, but Eagle avoids rain by flying above the clouds."
"Un livre est une fenêtre par laquelle on s'évade"
♦ RNA de Serdaigle ♦
28 janv. 2016, 12:33
Quand le froid apporte l'horreur  Libre À TOUT LE MONDE 
Isaya s’était tue, tentant de déterminer si sa proposition était prise au sérieux. Elle craignait que son petit jeu n’appelle rien d’autres que des moqueries alors qu’elle désirait simplement donner un nouvel élan à leur après-midi d’épouvante. Et pour être tout à fait honnête, elle était prête à tout pour détourner l’attention qu’elle avait acquise par ses cris terrifiés, qui n’auraient pu être justifiés que par l’apparition d’un véritable monstre, le Grinch par exemple. C’était dans ces moments que la fillette regrettait de ne pas posséder l’un de ses merveilleux retourneurs de temps dont elle avait tant entendu parler. Il lui aurait suffi d’un simple tour pour faire avorter la tentative d’Eligius et s’éviter quelques minutes de ridicule absolu. A son grand soulagement, les sourires fleurirent rapidement sur les visages de ses camarades qui semblaient emballés par cette idée. Le Serdaigle était définitivement pris à son propre jeu. Tous les regards se tournaient vers lui et il était noyé sous les encouragements. Apparemment vexé, c’est avec verve qu'il rétorqua à la fillette :

« Evidemment que j’en connais ! »


Isaya ne put retenir le sourire narquois qui lui montait aux lèvres. Elle s’installa plus confortablement et attendit paisiblement que son camarade commence son récit. Lorsque ce dernier repris la parole, sa voix était bien plus sombre. Elle ne semblait plus lui appartenir, comme si quelqu’un, ou quelque chose, s’exprimait à sa place. La Poufsouffle ne l’aurait avoué pour rien au monde, mais elle était fortement impressionnée. Elle faisait face à un compteur né. Elle comprit rapidement que le jeune homme leur contait l’origine des Détraqueurs et de la prison de sinistre mémoire qui les avaient accueillis pendant si longtemps. Ne pouvant s’empêcher de frissonner lors des passages les plus effroyables, elle en vint rapidement à se dire que l’obstination dont elle avait fait preuve quelques minutes auparavant risquait de lui couter son sommeil. Elle craignait en effet de ne pas parvenir à s’endormir lorsqu’il serait temps de rejoindre son dortoir. Alors qu’Eligius terminait son récit, la nuit était bel et bien tombée. Les flammes, qui offraient un peu de chaleur aux élèves, se reflétaient sur le sol et contre les arbres, donnant naissance à des ombres mouvantes des plus inquiétantes. Au loin, le lac se couvrait de brume, ajoutant quelques pointes de mystères à l’atmosphère. Tous les ingrédients étaient réunis pour donner du cachet aux différentes histoires qui seraient encore racontées. Le silence s’éternisait, tous étant encore captivés par les paroles du conteur lorsque ce dernier lança, à l’intention de Dylan:

« Après m’avoir forcé la main, c’est à toi de nous raconter quelque chose. J’en tremble d’impatience ! »


Isaya laissa échapper un petit rire. En voilà un qui ne perdait pas pied. Elle sentait que la soirée était loin d’être terminée et elle s’en réjouissait. Désireuse de compliquer quelque peu la tâche au Gryffondor, elle déclara d’une voix qu’elle espérait innocente :


« Je crois que Rubis avait quelques propositions de mots. Ce serait dommage de ne pas les utiliser. N’est-ce pas Dylan ? »

Reducio
Les mots en gras et soulignés sont pour un défi en salle commune

Poufsouffle du mois de novembre 2015 et janvier 2016 ~ Élève du mois de janvier 2016
Gardienne des Frelons
"It does not do dwell on dreams and forget to live" - Albus Dumbledore
29 janv. 2016, 22:26
Quand le froid apporte l'horreur  Libre À TOUT LE MONDE 
L'ambiance était au beau fixe. Dylan ne regrettait pas un seul instant de s'être déplacé malgré la fraîcheur, d'avoir participé à une bataille de boule de neige, et surtout, il ne regrettait pas d'être entouré de plusieurs personnes afin de partager un petit moment d'histoires d'horreur, un moment assez type de l'enfance, selon Dylan. Bien content de se retrouver avec plusieurs amis autour de quelque chose, comme dans une série moldue qu'il avait pu regarder à la télé, le jeune Gryffondor appréciait bien le moment présent. D'ailleurs, il y avait toujours quelque chose qui venait remettre un peu d'ambiance, comme cet élève, Eligius, un Serdaigle assez espiègle. Mais qui faisait bien rire le jeune Lion, aussi il ne s'en plaignait pas trop. Il aimait bien les personnes avec un caractère empli de malice et il semblait fort que le Serdaigle correspondait à cette description à merveille. L'idée était donc de raconter des histoires qui font peur, bien que ce ne soit pas Halloween, le feu magique du jeune homme et l'ambiance globale qui s'était installée traduisait bien cette fête de l'année. Fort aise de pouvoir taquiner un peu les autres, pour une fois, Dylan avait réussi à forcer Eligius à devoir raconter une histoire, afin que celui-ci puisse " payer " en quelque sorte, pour l'entrée fracassante qu'il avait faite. Amusé par une telle réussite, il faut dire que le Serdaigle était au pied du mur et ne pouvait pas s'échapper, Dylan avait attendu le début de son histoire avec impatience. Peu avant que l'Aigle ne commence son récit, Tyr, un camarade Gryffon de Dylan, lui demanda tout à fait abruptement :

« Hé, Dylan... t'as une idée pour que je puisse l'apeurer, moi aussi ?»

* Alors là * pensais Dylan prit de court. Une autre Gryffonne proposa quelques mots pour l'histoire d'Eligius, mais ce dernier n'avait pas semblé enclin à s'en servir. Dylan réfléchissait donc à comment il pourrait aider son ami, et cela le fit encore penser à une série moldue, mais bon, ce n'était pas le sujet. Eligius commençait son récit, après avoir affirmé qu'il connaissait quelques histoires qui font peur, et refusé les mots de Rubis, la camarade Gryffonne de Dylan, puisqu'il allait se servir de ceux d'Isaya. C'est alors qu'Eligius entama une longue et assez terrifiante histoire qui fit frissonner Dylan à plusieurs reprises, mais le jeune homme se rassurait en pensant à cette série qui voyait souvent des histoires racontées par des groupes d'amis. Et puis un Gryffondor est courageux, il ne devait pas avoir peur auprès de ses camarades et amis ! Dylan souffla donc discrètement à Tyr, pour ne pas déranger Eligius dans son élan de conteur, quelques mots qu'il pourrait potentiellement glisser dans une histoire, soit loup garou, vampire, mort vivant, cachot, le tout parsemé d'un peu de sang. Il lui avait aussi dit que le prendre par surprise serait une très bonne idée, mais il ne s'était pas étendu sur la question, Dylan ne voulait pas déranger Eligius pendant son histoire.

D'ailleurs l'histoire d'Eligius touchait à sa fin et avait comme qui dirait jeté un froid. Eligius était comme ce même personnage que Dylan connaissait bien, un peu vicieux, mais toujours partant pour faire l'idiot, des farces, mais au fond, amical comme pas deux. Bien que l'ambiance avait été nettement refroidie, puisque plus personne ne parlait et que certains semblaient trembler, tout comme Dylan à cet instant, parce qu'il est vrai que le Serdaigle y était allé un peu fort, tout de même. Malgré cela, son histoire avait le mérite d'être à la hauteur des attentes du Gryffondor. Qui n'eût pas le temps de se reposer très longtemps, puisque ce qu'il redoutait arriva : Eligius lui tendit donc la perche en lui refilant le bébé pour que lui aussi, à son tour, raconte une histoire. Qui fait peur. * Oups * pensa-t-il, pris au piège. Mais bon, l'avantage d'avoir grandi avec un grand frère, c'est que des histoires comme ça, on en connait forcément une ou deux. Il s'apprêtait à y réfléchir, alors qu'Isaya le coupa dans sa réflexion, ajoutant au malaise du jeune homme :


« Je crois que Rubis avait quelques propositions de mots. Ce serait dommage de ne pas les utiliser. N’est-ce pas Dylan ? »

* Super, merci Isaya ! * pensa Dylan, qui lui revaudrait ça. On se croyait vraiment dans cette série avec le petit groupe d'amis qui se cherche tout le temps des noises, mais qui s'apprécie beaucoup, au final. En tous les cas, Dylan ne perdit pas un instant pour rétorquer, essayant d'avoir l'air confiant :

« C'est vrai, poignard, bataille et vampire, il me semble ? Bon très bien, à mon tour donc ! Les vampires sont bien connus du monde sorcier, mais leur histoire un peu moins. Il faut donc remonter assez loin pour prendre connaissance d'un mythe, ou d'une légende, sur ces créatures assoiffées de sang ... »


Fier d'avoir réussi à capter son attention, Dylan n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. Il continua donc son récit, incluant une grande bataille de vampire, deux clans rivaux, des descendants maudits qui cherchaient toujours à prendre leur vengeance tout cela sous les regards attentifs de ses camarades. Dylan savait comment raconter une histoire, il mettait l'accent sur chaque point important et effrayant, notamment le poignard qui avait servi à assassiner un vampire très connu. Il pimenta son histoire en faisant le lien avec l'époque actuelle, assurant aux autres que les descendants des deux bandes rivales cherchaient toujours les descendant de leurs rivaux, qui s'étaient éparpillé avec le temps.

« C'est donc ainsi que les deux bandes rivales de vampires se font toujours la guerre ... On dit même que leur fantôme, ou que leurs descendants éloignés, bref, ceux qui ont grandi avec cet héritage, cherche toujours à tuer leur ennemi. Et qu'ils en profitent pour tuer tout sorcier sur leur route. On dit même qu’ils sont de sorti en fin de journées, un peu comme maintenant, en fait ...
Et qu’ils viendraient poignarder tous leurs ennemis d'un poignard ensanglanté qui aurait traversé le temps, de famille en famille ... Un poignard qui serait semblable à la piqûre d'un serpent, ou à la morsure d'un vampire ... »


En effet, l'heure passait, et le soleil commençait sa descente, ce qui ne laissait aux jeunes gens présent que l'éclairage du feu magique que Dylan avait fait plus tôt. L'ambiance parfaite. Tout le monde semblait fasciné par son histoire, et Dylan ne pouvait pas s'empêcher de faire une farce à Isaya, assise non loin, afin de se venger un petit peu du rappel à Dylan, concernant son tour. Il l'aurait bien fait à Eligius, mais le jeune homme semblait moins enclin à la surprise, en fait. Aussi, en terminant son histoire, Dylan passa sa main discrètement dans le dos d'Isaya et essaya de la faire sursauter, tant bien que mal. L'effet ne se fit pas attendre, et Dylan rigola de bon cœur, laissant tous les autres pantois. Il décida alors d'ajouter :


« Hm, je ne suis pas le meilleur pour les histoires qui font peur, je l'admets ! Mais toi, Isaya, peut être pourrais-tu nous en conter une ? A moins que Tyr soit plus enclin à le faire ? Je propose ... Venin, malédiction et meurtre, pour les trois mots ! »

Gryffondor du mois d'octobre 2015
30 janv. 2016, 10:07
Quand le froid apporte l'horreur  Libre À TOUT LE MONDE 
Elle réfléchissait un moment à la manière dont ils, ses amis et elle-même, allaient bien pouvoir rentrer dans leur dortoir. Se mettre au chaud, prendre une bonne douche, et filer sous des couvertures agréablement chaudes. Mais…Eligius voulait-il énerver Rubis ? En tout cas, il s’excusa et d’une voix gênée il déclara que les mots qu’elle avait proposés quelques minutes auparavant ne se trouveraient malheureusement pas dans son histoire. Grâce à la bonne compagnie qui entourait la petite Rubis, elle était souriante. La chaleur du feu remontait sur sa figure, elle aspira d’un bon coup sec ce changement de climat, en posant les mains sur ses genoux. Son petit nez qui était devenu rouge par l’environnement rafraîchissant du parc sembla reprendre la même teinte que le reste de son visage. Lorsqu’Eligius raconta son histoire, que Rubis trouvait prenante, de mort, de disparition, de mage noir, de vie éternelle… Rubis se frotta les mains quand elle entendit :

« Je crois que Rubis avait quelques propositions de mots. Ce serait dommage de ne pas les utiliser. N’est-ce pas Dylan ? »

Isaya avait rappelé à l’ordre. Et Rubis n’en était pas mécontente. Loin de là. A cet instant, cette situation lui fit revenir un mauvais souvenir. Elle ne devait avoir que 8 ans, elle jouait aux cartes avec sa voisine dans le jardin. Elles étaient assises en tailleur, et c’était bêtement qui lui rappela ce moment de sa vie. Quand Rubis apprit qu’elle venait de perdre la partie, celle-ci monta dans une colère noire, en criant à tue-tête la tricherie de son amie. Elle lui sauta dangereusement dessus, lui ordonnant de montrer son jeu. La maman de Rubis courra vers les deux jeunes filles et arracha Rubis de la bataille avant de la gronder… Elle secoua la tête et revenu à ses esprits. L’histoire de Dylan la captivé directement. Il finit son histoire et Rubis trouva ce moment trop court.

« Hm, je ne suis pas le meilleur pour les histoires qui font peur, je l'admets ! Mais toi, Isaya, peut être pourrais-tu nous en conter une ? A moins que Tyr soit plus enclin à le faire ? Je propose ... Venin, malédiction et meurtre, pour les trois mots ! » fulmina Dylan.

Rubis tourna la tête, une fois vers Isaya, une fois vers Tyr. Elle attendait que quelqu’un se dévoue pour raconter une autre histoire, qui la fascinera sûrement. Elle cligna des yeux, la fatigue commençait à prendre le dessus.

La réussite c'est ma cible.
Si tu vois les crocs du lion ne t'imagines pas qu'il te sourit.
je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises♥
03 févr. 2016, 13:25
Quand le froid apporte l'horreur  Libre À TOUT LE MONDE 
Et voilà ! A force de chercher des noises à ses camarades, Isaya se trouvait piégée à son propre jeu. Après avoir défié Eligius et Dylan, qui, elle devait l’admettre, avaient tout deux brillamment retroussé leurs manches pour raconter à leurs amis des histoires d’horreur des plus honorables, c'était à son tour de montrer ce qu'elle valait. La fillette était bien trop fière pour abandonner maintenant même si son inspiration semblait avoir pris la poudre de cheminette… Elle se félicitait d'avoir proposé d'imposer des mots aux conteurs. Si la plupart de ses condisciples voyaient cette mesure comme une difficulté supplémentaire, elle la considérait plutôt comme une aide. Cela lui permettait de diriger son imagination.
Elle prit une grande inspiration et vint se placer face à ses camarades. Au moment où elle passa à côté de Tyr, un première année qui paraissait désireux de faire ses preuves, elle lui glissa à l’oreille :


« Si tu veux rendre la mornille de sa noise à Eligius, surprend le quand je te ferrai signe. On va bien voir comment il réagit lorsqu’il est du côté des effrayés. »

Elle conclut sa phrase d’un clin d'œil et commença son récit d'une voix grave :

« Vous connaissez tous le parchemin qui permet aux Professeurs de Poudlard de détecter les nouveaux sorciers. Mais vous ignorez probablement l’existence d’un deuxième vélin aux desseins bien plus sombres. Il répertorie la date de la mort de chaque sorcier. Personne ne peut échapper à son destin, alors même que vous naissez, il est déjà irrémédiable. Bien sûr, un objet magique d’une telle puissance se doit d'être protégé des mains malintentionnées. On raconte qu’il est enterré sous la forteresse d’Azkaban mais certains affirment qu’il a été dérobé il y a de nombreuses années… »

Isaya prit le temps d'observer son public. Elle était parvenue à les intriguer et tous la regardait avec attention. Le silence régnait, seuls les crépitements des flammes osaient le déranger. Elle appréciait cette atmosphère qui lui rappelait les soirées qu’elle pouvait passer sur la plage avec son meilleur ami. Ils attendaient que l’obscurité soit totale pour se raconter des histoires d’épouvante mettant en scène le folklore local. Il leurs arrivait d'être tellement terrifiés qu’ils n’osaient rentrer seuls, persuadés que les bruissements des arbres et les cris des animaux indiquaient la présence de Korrigans ou encore de fées maléfiques. Ils pouvaient ainsi attendre plusieurs heures avant que leurs parents ne s’inquiètent et partent à leurs recherche. Perdue dans ses souvenirs, la fillette avait presque perdu le fil de son récit. Elle se ressaisit et reprit :

« Un Mage Noir avait vu dans ce parchemin un moyen d’asservir la population. Il lui suffisait de modifier une date de décès pour devenir le Maître du Destin. Il pouvait ainsi menacer ses adversaires ou assurer une longue vie à ses partisans. Toutefois, il fut bientôt arrêté et emprisonné par un groupe de valeureux sorciers. Mais le Mage parvient à s’enfuir et gagna les limbes de l’Enfer où l’on dit qu’il a emmené le sinistre parchemin. On raconte qu’il attend sa revanche et qu’il aurait énoncé une terrible malédiction avant de disparaître. Il aurait promis de continuer à modifier des dates et que ses victimes perdraient la vie dans d’affreuses souffrances. Le mourant sentirait ses veines brûler comme parcourues par un venin ardent. On chuchote que ces meurtres ont toujours lieu une fois la nuit tombée, lorsque la brume se lève et que les arbres dessinent des ombres sur le sol gelé… »

Elle sourit en voyant certains élèves frissonner en remarquant les similarités de sa description avec le décor qui les entouraient. Il était temps de frapper fort ! Elle chercha Tyr du regard et tenta silencieusement de lui faire comprendre qu’il devait être prêt à agir.

« Lorsqu'une nouvelle victime est désignée, celle-ci sent aussitôt que son heure est venue. Elle frissonne, sent comme une présence derrière elle et, quand le moment est venu, elle sent qu’une force invisible l’attrape par les épaule pour la faire tomber à terre ! »

Elle haussa le ton sur sa dernière phrase et fit signe à son complice, priant pour qu’il comprenne ce qu’elle attendait de lui.

Poufsouffle du mois de novembre 2015 et janvier 2016 ~ Élève du mois de janvier 2016
Gardienne des Frelons
"It does not do dwell on dreams and forget to live" - Albus Dumbledore
04 févr. 2016, 13:39
Quand le froid apporte l'horreur  Libre À TOUT LE MONDE 
*A malin, malin et demi, Eligius. A ton tour de déguster la neige.*

Tyr ruminait ses pensées depuis qu'il était revenu aux côtés de ses amis. Il sentait toujours la douce morsure du vent dans son cou, qui se mêlait aux frissons provoqués par les histoires de ses camarades. Dylan avait, pour accomplir le désir de représailles de son collègue, chargé Tyr et Isaya de raconter une nouvelle histoire d'horreur. Un regard, une pensée, et le mal était fait : les deux élèves s'étaient mis d'accord sur la tactique à adopter.



« Vous connaissez tous le parchemin qui permet aux Professeurs de Poudlard de détecter les nouveaux sorciers. Mais vous ignorez probablement l’existence d’un deuxième vélin aux desseins bien plus sombres...»
commença Isaya.

C'était maintenant qu'il fallait frapper. Pendant que les jeunes magiciens étaient absorbés par le récit de la jeune fille, Tyr se mit à genoux. Il sentit le sol glacé à travers sa robe de sorcier. Plongeant derrière Dylan, le Gryffon se mit à ramper en direction d'un certain Serdaigle...
Isaya continuait son histoire, jetant parfois de discrets coups d’œil à Tyr. Ce dernier était à présent en position, couché derrière Eligius, tel le chasseur attendant que sa proie se manifeste. La Poufsouffle arrivait à la fin de son récit :



« Le mourant sentirait ses veines brûler comme parcourues par un venin ardent. On chuchote que ces meurtres ont toujours lieu une fois la nuit tombée, lorsque la brume se lève et que les arbres dessinent des ombres sur le sol gelé… »


C'est alors qu'une question germa dans l'esprit de Tyr. Toute cette mise en scène était-elle vraiment nécessaire ? Cette vendetta ne risquait-elle pas de créer une réaction en chaîne ? Il faut dire que le Gryffon n'avait pas très envie de retrouver son chat avec le poil bleu, ou encore de se rendre compte que quelqu'un avait semé le désordre dans sa collection de carte de Chocogrenouilles... Le soleil avait presque finit sa descente, et la lune apparaissait plus distinctement. Les derniers élèves repartaient au château. Une grande silhouette, sûrement un professeur, arpentait le parc à la recherche de retardataires éventuels. Bien qu'ils soient cachés et sûrement invisibles aux yeux de l'adulte, le groupe d'élèves n'était pas hors de danger. Voyant qu'Isaya terminait son conte, Tyr plia se rapprocha un peu plus d'Eligius. Il traînait les jambes pour ne pas être entendu. Il se dressa sur ses genoux, plus grand que jamais - au moins un mètre vingt ! et vit Isaya lui faire un geste de l’œil. Il bondit sur le Serdaigle tandis que la Poufsouffle terminait son conte :

...elle sent qu’une force invisible l’attrape par les épaule pour la faire tomber à terre ! »

Bon, on ne peut pas dire que Tyr avait bien respecté l'ordre des événements. Il avait plutôt saisi Eligius au niveau des hanches, et avait basculé en arrière avec sa proie, les pieds empêtrés dans la cape. Pendant qu'il s'assurait que le Serdaigle avait bien la tête plongée dans la neige, le Gryffon murmura :

« Vis bien, Eligius : c'est la seule vengeance qui te sera jamais accordée...»

Se relevant et s'époussetant, il ajouta :

« Je ne t'ai pas fait mal au moins ? »

Maïka Cooper : « La question c'est pas de garder Gryffondor pour sauver Poudlard, mais de virer Serpentard pour ne pas avoir à sauver Poudlard.»
07 févr. 2016, 23:56
Quand le froid apporte l'horreur  Libre À TOUT LE MONDE 
Eligius resta silencieux après son histoire, partagé entre des songes comprenant son pire cauchemar et le film qui se déroulait dans sa tête pendant que le soleil tombait de plus en plus à mesure que ses camarades parlait. Cette nuit, les différents dortoirs allaient être pris d'insomnie, pour sûr. Le garçon pensa à emprunter le chat du Gryffondor pour la nuit, rien ne valait le réconfort d'une boule de poils chaude et ronronnante. C'était néanmoins l'animal de compagnie de Tyr, il voudrait peu-être le garder auprès de lui. Menedg ne pouvait pas dormir dans un lit sans se faire écraser ou pousser des hululements à en réveiller toute la tour. Les vampires de Dylan, qui figuraient dans les mots-clés donnés par Rubis et rappelés par Isaya, ne firent qu'ajouter à l’appréhension de cette idée ; avoir un volatil nocturne pourrait faire penser à une chauve-souris et surprendre le jeune garçon dans une phase de mi-sommeil.

Quand Isaya évoqua le parchemin répertoriant les sorciers dès leur naissance, Eligius se sentit concerné. Récemment il avait découvert que le cour d'Histoire de la Magie ne faisait pas que l'endormir, en tout cas pas quand il était question des quatre fondateurs. Rowena Serdaigle était à l'origine de cette liste d'après le professeur, une sorcière extrêmement douée pour les enchantements, d'ailleurs c'était elle qui avait enchanté le Choixpeau. Ce vieux chapeau vicieux était censé réunir la volonté et l'intelligence de chacun des fondateurs, Eligius ne le tenait en plus haute estime depuis qu'il avait appris ça. Mais Isaya parla d'un autre parchemin, celui de la mort des sorciers. Le Serdaigle n'en avait jamais entendu parlé, comme beaucoup de choses de ce monde et il était bien trop jeune pour prétendre tout savoir. La suite fit écho à ses pensées : un tel parchemin était dangereux entre de mauvaises mains, posséder le pouvoir de vie et de mort ne seyait pas à un être humain, les plus sages refuseraient un tel pouvoir de peur s'effondrer et de tomber dans le gouffre qu'ils auraient creusé sous leurs pieds. « Ses veines brûler comme un venin ardent », donc comme la morsure d'un serpent – ironique n'est-ce pas ? – pensa Eligius sur le moment. Ce dernier avait l'impression d'avoir une dizaine de minuscules serpents qui se tortillaient ses bras et cherchaient à le mordre, un frisson remonta de la pointe des pieds à son crâne sur lequel il sentait ses cheveux se dresser.

Captivé par les mots de la jeune Poufsouffle, il n'avait pas remarqué le complot qui se tramait contre lui et encore la présence de Tyr dans son dos. Alors, quand il bascula, son premier réflexe fut d'amortir la chute avec son avant-bras, avant se faire écraser sous le poids du Gryffondor.


- Argh... Mrrm...

La neige à moitié fondue n'avait pas très bon goût. Tyr daigna enfin s'écarter de sa victime une fois sa victoire exprimée, mais Eligius n'y avait prêté aucune attention car il pensait déjà faire payer à ce lionceau le prix de sa fougue. Le Serdaigle au sol balaya le Première Année et se jeta sur lui. Une main serrée autour du col et l'autre le menaçant de sa baguette magique, Eligius arborait un immense sourire.

- Qu'est-ce que tu disais ? T'as cru que j'allais me laisser faire comme un elfe ?

Il se redressa et l'autre à se relever, baissant sa garde. C'est là qu'il décela une lumière plus loin, derrière la cime des arbres qui cachaient le groupe d'élèves. Il était déjà si tard ! Ils auraient des problèmes s'ils s'attardaient trop longtemps. Eligius se tourna vers Dylan et lui intima d'éteindre le feu magique qui risquait de signaler leur position. Rien que d'imaginer qu'il puisse d'agir de la Directrice de l'école, Kristen Loewy, rendait la soirée plus effrayante que jamais aux yeux de l'élève de Première Année. Depuis son premier jour à Poudlard, lors de la cérémonie de Répartition, elle lui glaçait le sang et il redoutait d'être un jour convoqué dans son bureau pour une raison quelconque. En sept ans, tout pouvait arriver.

Reducio
Mots soulignés pour le Stand du Chaudron

AQUILAE DORMIENS NUNQUAM TITILLANDUS
"All birds find shelter during rain, but Eagle avoids rain by flying above the clouds."
"Un livre est une fenêtre par laquelle on s'évade"
♦ RNA de Serdaigle ♦
08 févr. 2016, 22:59
Quand le froid apporte l'horreur  Libre À TOUT LE MONDE 
Après sa petite histoire, Dylan avait décidé de faire profil bas, il ne voulait plus vraiment se faire remarquer, tout ce qu'il voulait s'était ne pas à avoir raconter une nouvelle histoire, puisqu'il n'était pas doué pour cela, même si apparemment, il avait réussi à faire frissonner plusieurs personnes avec sa petite histoire dont il se rappelait au bon moment. Après avoir proposé à Tyr ou à Isaya de se lancer pour une nouvelle histoire, c'était finalement la Poufsouffle qui avait pris l'initiative et qui avait commencé à raconter une histoire assez ... sombre. Avec une histoire de parchemin qui prédisait la mort de chaque sorcier, Isaya avait parfaitement réussie à capter son auditoire, même Dylan commençait à frissonner alors qu'il écoutait sa jeune amie de Poufsouffle. Son histoire rappelait les soirées de Dylan, où son frère lui racontait une histoire à lui glacer le sang, pour ensuite le faire sursauter avec une petite surprise de mauvais goût. Et malgré tout, ces moments-là commençaient à manquer au jeune Gryffon, qui commençait à se laisser envahir par ses sentiments. * Ah c'était le bon temps ... * pensa-t-il, une petite larme sur le coin de l'œil, qu'il balaya rapidement pour ne rien laisser paraître. C'est l'histoire d'Isaya qui le sorti un peu de sa mélancolie :

« Le mourant sentirait ses veines brûler comme parcourues par un venin ardent. On chuchote que ces meurtres ont toujours lieu une fois la nuit tombée, lorsque la brume se lève et que les arbres dessinent des ombres sur le sol gelé… elle sent qu’une force invisible l’attrape par les épaule pour la faire tomber à terre ! »

Sans trop comprendre pourquoi ni comment, Tyr avait sauté sur Eligius qui s'était retrouvé la tête la première dans la neige froide. Dylan sourit, puisqu'il était bien content de voir que ce petit farceur de Serdaigle s'était enfin fait avoir, d'autant que Dylan ne s'y attendait pas et que la surprise était d'autant plus amusante. En revanche, Eligius semblait assez fougueux puisqu'il ne se laissa pas vraiment faire longtemps : à peine Tyr lui avait-il demandé s’il ne lui avait pas fait mal - quel gentille attention de la part de ce petit Tyr que Dylan aimait bien - qu'Eligius avait déjà repris le dessus sur la situation. Il avait déjà sa baguette pointée sur Tyr, qui ne semblait pas dire mot. Finalement bon joueur, le Serdaigle releva le Gryffon, dans une fraternité qui surpris un peu Dylan, qui pensait qu'Eligius était plus un petit solitaire et qu'il n'appréciait pas trop les amitiés naissantes, mais peut-être se trompait-il. Dylan jeta son regard sur l'assemblée tout près de lui : Tyr souriait, Isaya également, les autres semblaient quelque peu frigorifiés, mais sinon, l'ensemble donnait un bon petit groupe d'ami que Dylan appréciait. Pour une fois que quelque chose changeait un peu dans sa routine quotidienne.

Malheureusement pour Dylan, ce petit moment de complicité et d'amitié allait rapidement être ébranlé : Eligius lui fit rapidement signe d'éteindre le feu qu'il avait allumé plus tôt, ce qui fit Dylan d'un coup de baguette sans trop comprendre pourquoi. En revanche, il comprit rapidement les inquiétudes du jeune Aiglon : des lumières dans l'obscurité non loin semblaient se rapprocher du groupe de jeune gens. Dylan ne savait pas trop de quoi il s'agissait, mais il comprenait bien qu'il commençait à faire tard et rapidement, il partagea les mêmes inquiétudes qu'il pouvait lire sur le visage de son jeune camarade Serdaigle : une punition. Il se faisait tard, et les jeunes gens ne pouvaient pas rester très longtemps en dehors du château, sous peine de représailles. Aussi, Dylan se tourna vers ses autres camarades en pointant les lumières qui se déplaçaient dans leur direction, ce qui commençait à sérieusement faire peur au jeune Gryffon, dont le cœur battait assez vite. Coupant court à leur petit jeu, Dylan pris la parole à voix basse :


« Il n'est plus temps de raconter quoi que ce soit, je crois. Nous devrions tous filer avant d'être punis ! »

Circonspect, il chercha l'approbation des autres du regard, y compris celui d'Eligius puisque pour Dylan, c'était l'élève le plus sûr de lui, aussi il le prendrait peut-être rapidement en ami. Le jeune Lion attendit donc de voir comment tout allait s'emboîter, s’ils allaient tous devoir se dire au revoir ou non, mais il se tenait prêt à partir en direction de sa salle commune avec Tyr, son ami de dortoir.

Gryffondor du mois d'octobre 2015
23 févr. 2016, 07:33
Quand le froid apporte l'horreur  Libre À TOUT LE MONDE 
Eligius avait immédiatement riposté à la petite blague de Tyr. Tant mieux, le Gryffon n'en attendait pas moins. L'aiglon s'était vite débarrassé de la neige, et l'avait fait trébucher d'une manière sournoise : une balayette. L'élève avait goûté à la neige pour la deuxième fois de la soirée. C'était bien trop pour lui. Empoigné par le col, Tyr s'était débattu comme il pouvait, cherchant à s'échapper de l'étreinte d'Eligius sans faire mal à ce dernier. Dylan disait souvent que le première année était trop gentil. C'était peut-être vrai.

"Qu'est-ce que tu disais ? T'as cru que j'allais me laisser faire comme un elfe ?"

Alors que Tyr allait répliquer, il vit Eligius se lever soudainement et jeter un regard au loin. Une lueur d'inquiétude apparut dans ses yeux. Inclinant la tête, le Gryffon vit ce qui l'apeurait : une lumière dorée se baladait entre les arbres, comme si elle était à la recherche des retardataires. Pas besoin de savoir qui tenait la lanterne pour deviner les problèmes qui se profilaient si on venait à les trouver. Eligius fit signe à Dylan, et ce dernier éteignit la flamme qu'il avait allumé. Le groupe d'élèves était à présent plongé dans le noir, attendant de voir si la lanterne s'approchait d'eux. Dylan n'attendit pas ce moment :

« Il n'est plus temps de raconter quoi que ce soit, je crois. Nous devrions tous filer avant d'être punis ! »

*Bien d'accord avec toi, Dylan*.
Tyr ne tenait vraiment pas à tomber sur Mr.Ainsworth, Mrs.Loewy, ou encore Miss Teigne... qui était loin d’être aussi gentille que Ojcu. Il tapota Dylan sur l'épaule, salua les autres d'un mouvement de tête silencieux, et repartit avec son préfet en direction de la salle commune.

Reducio
Fin du RP pour Dylan et moi ( il est au courant ! )
C'était vraiment bien, merci à tous !

Maïka Cooper : « La question c'est pas de garder Gryffondor pour sauver Poudlard, mais de virer Serpentard pour ne pas avoir à sauver Poudlard.»