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15 mai 2016, 11:56
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~Couloir du troisième étage, mardi 16h58~


« Elle va m’le payer cette vipère… »

Pour la troisième fois en à peine deux semaines, Ambre se retrouvait à écumer tout les placards à balais du château. Non, elle n’était pas devenue folle, et non elle ne jouait pas à un cache-cache géant dans l’école avec ses amis. Elle cherchait son sac de cours. Car une petite Serpentard du nom de Mary Grey, à force elle avait quand même réussi à connaître son nom et son prénom, lui avait encore piqué à l’aide d’un sort d’attraction bien lancé et, comme à chaque fois, l’avait caché dans un des placards à balais. Il faut dire que sur ce point, elle n’était pas très inventive. Pourtant, elle avait trouvé bons nombres de stratagèmes pour mener la vie dure à la troisième année. Entre lui piquer son sac, lui lancer des sorts de croche pied aux détours des couloirs, et des meilleures et des pires, elle ne la lâchait plus avec ça.

Depuis leur première rencontre dans la volière, la gamine têtue qu’elle était avait au moins une qualité : celle de tenir ses promesses. Malheureusement pour la rouquine, cela jouait contre elle.


~La Grande Salle, samedi 19h49~


Bizarrement, Ambre avait passé une journée tranquille. Elle n’était pas tombée à cause d’un sort, n’avait pas dû chercher son cartable n’importe où, ou elle ne sait quel mauvais coup la Serpentard pouvait lui jouer, bref une journée calme. Confortablement assise dans la Grande Salle à côté de ses amis, elle attendait avec impatience que le repas apparaisse sur la table des Poufsouffle. Dès que le repas apparu sur leurs tables respectives, les élèves se jetèrent dessus tandis que les derniers élèves rentraient dans la salle, se dirigeant vers la table de leur maison. Ambre se servi une assiette et à peine l’avait-elle ramené vers elle un élève qui passait derrière elle lui cogna l’épaule. Elle fit volte face, prête à s’énerver en pensant que c’était encore une fois Mary Grey, mais en voyant une petite première année légèrement apeurée, elle se ravisa et lui sourit tout en lui disant de faire attention la prochaine fois. Après avoir acquiescé, elle partit en courant vers la table des Serdaigle, quant à la rouquine elle se retourna vers ses amis et regarda son assiette avec un large sourire. Mangeeeer !
Mais elle n’avait pas remarqué qu’une fine pellicule de poudre blanche recouvrait son plat. A peine eut-elle pris une bouchée qu’un goût inqualifiable envahi sa bouche. Elle lâcha brusquement sa fourchette et se leva précipitamment avant de se rasseoir. Elle avait l’impression de se trouver dans un bateau, tout bougeait autour d’elle, mais elle aperçut clairement Mary Grey l’observer depuis sa table, un sourire coupable sur le visage. Elle n’essayait même pas de s’en cacher. Avant de partir en courant en direction des toilettes des filles, elle réussit tout de même à crier en direction de la Serpentard :


« Mary Grey cette fois tu vas l’avoir ta colle ! Demain matin 8h au terrain de Quidditch et j’te jure que si tu viens pas ça va être ta fête !... »

~Terrain d’Entrainement, dimanche 8h07~


Assise sur un des bancs qui servait à accueillir les remplaçants lors des matchs de Quidditch, face à un tas d’équipement du sport sorcier, Ambre attendait que Mary arrive. C’était la première fois qu’elle collait quelqu’un, pourtant elle avait déjà été préfète auparavant, mais jamais elle n’était allée jusqu’à coller un élève. En général elle arriviat à s’arranger avec lui, pour qu’il promette de ne plus recommencer, ce qui marchait plutôt bien étonnament. Mais Mary était beaucoup plus têtue que la plupart des élèves de l’école, et visiblement lorsqu’elle avait quelque chose en tête rien ne pouvait l’arrêter.

Lorsqu’elle la vit arriver tranquillement, elle cria à son attention :


« T’es en retard Grey, j’espère que t’as une bonne raison. »

Puis, se ravisant, elle ne la laissa pas lui répondre et tout en désignant le tas d’équipement de Quidditch qui se trouvait devant elle, elle lui dit avec un grand sourire :

« Quoique nan, j’m’en fiche en fait, donne moi ta baguette et nettoie moi tout ça… Doit y avoir de quoi nettoyer ça là-bas, débrouille toi mais j’veux que ça brille. »

Reducio
Dans ce rpg Ambre est encore en troisième année, puisqu'il fait suite à celui-ci.

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons
10 juin 2016, 16:49
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Image

      Mary était en retard. Très en retard. Inutile pour elle de jeter un oeil à l'horloge principale de l'école pour le savoir car déjà le soleil avait longuement voyagé et laissait comprendre que Mary n'était pas sensée marcher sur le sentier menant au terrain d'entrainement de Quidditch à cet instant précis. Il fallait admettre qu'incontestablement, la serpentarde ne s'y rendait pas de bonne grâce et préférait un pas lourd et traînant. Cette petite "balade" offrait tout de même des avantages que la verte et argent tendait à apprécier comme celui de se remémorer les raisons qui la poussaient à se rendre au point de rendez-vous, c'est à dire à se rappeler de tous les coups bas qu'elle avait prit grand plaisir à élaborer au détriment de la préfète des Poufsouffles, Baxrendhel. Poussée par le ressentiment et la détermination, Mary avait longuement cherché à agacer les limites de la préfète, se réjouissant inlassablement à la mine irritée que chaque incident provoquait. Oh oui, toutes ces têtes valaient l'attention et le temps portés à toutes ces élaborations.

      La patience légendaire des Poufsouffles avait été mis à mal et la préfète, hors d'elle, avait craqué (une deuxième fois si l'on comptait la monumentale gifle donnée lors de leur rencontre dans la Tour d'Astronomie) et finalement, l'avait collé. Rien de surprenant là dedans même si Mary aurait souhaité ne pas être démasquée du tout. On ne pouvait pas tout avoir. Elle pesta mentalement aussi du fait que le jour de colle se devait d'être un dimanche ce qui en soi relevait d'un acte de torture absolument impardonnable, elle qui aimait rester sous sa couette chaude pour se prélasser et se détendre des semaines de cours chargées. Mary s'arrêta un instant sur ses pas, plissant des yeux alors qu'elle appercevait la silhouette des bâtiments de Quidditch. Les mains sur les hanches, elle afficha une moue réflexive : que pouvait bien t-il lui arriver si elle décidait de sécher la colle et de retourner se coucher, laissant la préfète en plan comme idiote sur le terrain. L'idée lui parue très prometteuse mais l'image assez rebutant de la Directrice se mêlant à cette affaire ne pu l'empêcher de douter. Oh, mais comme ce serait glorieux de mettre un lapin à cette idiote ! Mary grogna finalement, se résignant à la réalité des choses et reprit le cours de son chemin.


      « T’es en retard Grey, j’espère que t’as une bonne raison. », accueillit la voix ô combien délicieuse de la préfète qui provoquait déjà un élan d'irritation chez Mary qui mentalement rétorqua * Pas envie de voir ta sale tête ? * avant que l'aînée ne reprenne dans son élan : « Quoique nan, j’m’en fiche en fait, donne moi ta baguette et nettoie moi tout ça… Doit y avoir de quoi nettoyer ça là-bas, débrouille toi mais j’veux que ça brille. ».

      Outrée et absolument révulsée étaient les meilleurs adjectifs pour décrire l'état de la blonde alors que son regard se posait sur le tas abjecte des équipements jaunes criards empilés aux pieds des bancs de touche où était assise Baxrendhel juste avant. Pour Mary, cette corvée était à un niveau d'horreur bien supérieur à ce qu'elle pouvait imaginer. Après tout, elle en avait fait des besognes comme celle faite à l'occasion d'Halloween où elle avait dû mettre la patte sur des citrouilles pour certaines pourries. Là il était question de toucher des choses sur lesquels les Poufsouffles avaient sué, saigné. Si l'halène de la préfète avait été une distinction vis à vis de l'hygiène des Pouffsouffles, Mary n'osait imaginer la quantité de crasse que ces choses accumulaient.

      Ew. Ew. Ew. Elle n'avait peut-être pas le choix mais à cet instant précis, il y avait une chose qui était tout bonnement inacceptable :

      "Garde tes mains de pouilleuse loin de ma baguette. J'utiliserai pas la magie. Si tu m'forces, je retourne au château et je raconte à n'importe quel prof l'histoire de la gifle."

      Protégeant comme une mère dragon sa baguette, elle la plaça en sécurité, tâtant une dernière fois l'objet pour se rassurer de sa présence puis prit une profonde bouffée d'air. Grimaçant, elle prit, le bras tendu au maximum et en pincant avec l'index et le pouce la première protection. Elle leva la chose haut devant elle, prenant attention à garder son corps le plus loin possible de cette nuisance. Lâchant des sons de dégoût, elle alla poser l'épaulière et alla chercher un seau et autre outils. Comme une moldue. Cette journée s'annoncait être un véritable cauchemar. Une fois qu'elle revint avec tout le nécessaire, elle se lanca dans la tâche, la mine énervée.

      " J'espère que c'est pas à toi parce que ew, comment vous débrouillez vous pour avoir autant de crasse ?!"

      Elle n'osa imaginer une goutte de crasse l'éclabousser et atterrir sur sa robe.
08 juil. 2016, 14:41
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Il était clair qu’Ambre n’était pas un modèle de patience, en particulier lorsqu’elle avait affaire à des personnes dans le genre de Mary Grey. Et encore, elle avait de la chance, ce n’était pas tout les jours qu’elle rencontrait des énergumènes pareil, heureusement d’ailleurs. Elle ne voulait même pas imaginer à quel point sa vie serait un enfer si Poudlard était peuplé en grande partie par des Mary Grey.
La Serpentard n’avait pas l’air contente d’être là. Tant mieux. Le contraire aurait même été plutôt étonnant. Mais il faut savoir que cela n’était pas non plus la meilleure chose qui pouvait arriver à la rouquine. Certes, la coller et lui infliger cette corvée qui visiblement la dégoûter à en croire l’expression qui s’était encrée sur son visage à la vue de la pile d’équipement sale, mais Ambre aurait tout de même préféré ne pas à devoir passer une bonne partie de la journée ici, en compagnie de la première année. Le dimanche était un jour particulièrement plaisant pour la troisième année, surtout dans sa salle commune, en compagnie des autres Poufsouffle. L’ambiance y était joyeuse, certes comme la plupart du temps, mais le fait de ne pas avoir de cours de toute la journée mettait encore plus tout le monde de bonne humeur. Bref, c’était chaleureux, amusant, joyeux, tout le contraire de ce qui se profilait là où elle se trouvait à l’instant précis. Mais elle avait collé Mary Grey.


"Garde tes mains de pouilleuse loin de ma baguette. J'utiliserai pas la magie. Si tu m'forces, je retourne au château et je raconte à n'importe quel prof l'histoire de la gifle."

L’attitude surprotectrice de la jeune sorcière par rapport à sa baguette était plus ou moins surprenante. Mais la rouquine la comprenait quand même un peu, ce qui était bien la première fois. Non pas que la menace de cette dernière lui fasse peur, elle n’allait pas la forcer à lui donner sa baguette. De toute façon elle n’avait pas vraiment les moyens et surtout pas l’autorité pour la lui prendre. Elle préférait de loin la Mary Grey nonchalante qu’elle avait sous les yeux que le petit démon qu’elle pouvait être quand on l’embêtait trop. Elle la laissa donc ranger sa baguette en soupirant et l’observa s’atteler à la tache qu’elle lui avait imposé.

Mary faisait une bonne comédienne, exagérant tout ses sentiments, principalement celui du dégoût, en l’exprimant à travers des sons, des mimiques. Rien que le fait de la voir tenir à bout de doigt et à distance une simple épaulière, pourtant relativement épargnée par l’entrainement, était comique. Tenant les propos qu’elle avait tenus quelques secondes auparavant, elle alla chercher les outils nécessaires pour nettoyer. La troisième année alla se rasseoir sur le banc et l’observait. Elle se demandait combien de temps la blonde allait mettre pour tout nettoyer.


" J'espère que c'est pas à toi parce que ew, comment vous débrouillez vous pour avoir autant de crasse ?!"

La Poufsouffle ricana à ces propos et se coucha sur le banc, fermant les yeux, le visage tourné vers le soleil. Elle repensait à l’entrainement qui avait eu lieu la veille et dit avec un grand sourire, que Mary ne pouvait pas voir :

« Oh disons que lorsque toute une équipe se roule dans la boue sur la demande de leur préfète, ça donne ça. »

En effet, Ambre avait spécifiquement demandé à ses coéquipiers de se rouler dans la boue à la fin de l’entrainement, histoire que la tâche soit un peu plus compliqué pour la Serpentard. Elle se rappelait d’ailleurs très bien à quel point cela avait amusé ses amis. Mary, elle, devait beaucoup moins rire. Mais tant pis, elle l’avait cherché et Ambre voulait clairement lui montrer qu’il y aurait un retour à toutes ses tentatives de nuisance. Enfin bref. S’étirant et se redressant, elle se mit à fixer le moindre fait et geste de la jeune sorcière. Pas question qu’elle lui joue un tour ou sorte sa baguette pour aller plus vite.

« Tu sais que la crasse va pas te manger ? Si tu continues à nettoyer en faisant attention à ne pas t’en mettre partout t’y arriveras jamais. »

Elle savait pertinemment que cela n’allait rien changer à la manière dont elle nettoyer. Elle se demandait même si sa remarque n’allait pas pousser Mary à encore ralentir la cadence. La rouquine était presque sûre que Mary était du genre à faire exprès quelque chose pour faire perdre du temps à quelqu’un même si cela lui faisait perdre son temps à elle. Mais qu’est-ce qu’Ambre pouvait faire à ça ?

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons
23 oct. 2016, 12:57
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      Mary en était désormais à son deuxième équipement. Avec toute l'attention qu'elle portait à ne pas laisser ne serait-ce qu'une goutte toucher ses habits impeccables, elle ne pouvait continuer ainsi sinon elle resterait en cette affreuse compagnie pour une éternité. Elle ne parvenait pas à comprendre comment il était possible que des élèves puissent être aussi dégoûtant. Une légère suspicion envahit ses pensées. Certes elle n'avait quasiement jamais regardé d'entraînement de Quidditch, étant désintéressée par ce sport mais elle n'avait jamais vu les hordes de joueurs revenir du terrain en fin de matinée dans un état pareil pour aller manger dans la Grande Salle. Cet entrainement là était-il une exception à la règle ? Mary était habituée aux caprices de mère Fortuna mais à ce point là, s'en était ridicule.

      «Oh disons que lorsque toute une équipe se roule dans la boue sur la demande de leur préfète, ça donne ça. Tu sais que la crasse va pas te manger ? Si tu continues à nettoyer en faisant attention à ne pas t’en mettre partout t’y arriveras jamais. »

      La serpentarde resta un instant interdite. Déjà parce que la préfète venait, sans grand complexe, d'admettre qu'elle avait tout fait pour enfoncer le clou en impliquant son équipe et qu'elle venait d'émettre une dernière remarque qu'elle même venait de penser. Ne sachant déterminer si elle se sentait particulièrement offensée, outrée, choquée ou appréciative du coup mesquin que la Poufsouffle avait réussi à commettre, au delà des aprioris que Mary avait initialement pensé, elle ne lui envoya qu'un regard noir voire meurtrier en gardant le silence. Elle n'allait pas lui faire le plaisir de la voir maintenant à quatre pattes en train de récurer ces satanées protections plus longtemps; Autrement dit, Mary allait se salir. Oui, vous avez bien lu. Elle allait se salir pour préserver sa dignité en sachant qu'immédiatement après, elle se rendrait dans sa Salle Commune se changer et surtout, surtout, ira brûler ces vêtements ruinés par la sueur de ces immondes jaunes. L'idée même de tout faire brûler était particulièrement alléchante pour Mary surtout lorsque celle ci constata que la préfète était actuellement étalée de tout son long sur le banc.

      Hey, elle s'amuserait aussi à ajouter à ses vêtements en feu une poupée vaudou avec un portrait grotesque de la préfète. Une quatrième année de sa maison était dans une phase ridicule de magie vaudou. Autant qu'elle se rende utile pour une fois. La serpentarde, motivée par ces nouvelles intensions, se remit donc à sa tâche, faisant attention à faire taire ses impulsions lui hurlant de pas s'approcher d'un millimètre de plus de ce tas abominable. Frotter. Rincer. Répéter. Voilà tout ce qu'elle faisait. Ici et là se glissaient des idées supplémentaires comme celle de lancer un sort d'oubli à la préfète, se doutant que celle ci n'hésiterait pas à lui rappeler durant les prochains mois ce calvaire et à quel point cela pouvait être humiliant pour la verte et argent. Une nouvelle fois, l'image de la directrice riposta à cette idée et Mary n'en ressentit qu'une plus grande frustration. Un accident. Un malheureux accident dont la préfète serait la victime. Voilà quelque chose de bien tentant. Cela exigerait de mettre en place un plan infaillible lui demandant d'avoir un alibi en béton pour être épargnée par d'éventuels dommages, directs et collatéraux. Mary soupira. Pas maintenant. Seulement si la préfète comptait après cette détention l'humilier publiquement. Mmh. Elle en garda note dans un coin de son esprit.

      Une goutte de sa propre sueur perla sur son front. Ses bras douloureux ralentissaient ses mouvements. Son dos commençait même à la gêner au point qu'il lui fallait à quelques reprises se redresser pour soulager la tension. Elle regarda le tas qui s'était considérablement réduit durant ses "méditations". Une pause. Voilà ce qu'elle allait s'accorder. Sans demander quoique ce soit à la préfète elle se redressa, prenant soin à ne pas regarder dans quel état elle se trouvait actuellement. Elle tendit ses bras hauts vers le ciel, faisant craquer de rares os, appréciant le soulagement en fermant les yeux. Lorsqu'elle rabaissa ses bras, une vague de lourdeur engourdit ses membres et c'est ainsi qu'elle s’assit sur un banc adjacent à celui sur lequel la jaune se trouvait. Elle bascula sa tête en arrière, craquant involontairement cette fois un autre os (franchement, on croirait presque que la deuxième année était une grand-mère à ce rythme !) et respira profondément.
12 nov. 2016, 12:05
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Jugeant qu’il n’était pas nécessaire de se tenir sur ses gardes, Ambre se recoucha sur le banc et se mit à observer les nuages dans le ciel. Il ne fallait tout de même pas oublier que Mary n’était qu’une deuxième année, et non une sorte de mercenaire prêt à tout pour venir à bout de sa cible. Quoique, si l’on repensait à toutes les crasses qu’elle lui avait fait subir durant ces derniers mois, un doute pouvait subsister. Mais la rouquine la jugeait suffisamment intelligente pour qu’elle ne fasse rien à ce moment-là, durant une colle. Cette colle avait été répertorié, cela ne s’était pas fait comme ça, d’autres personnes étaient au courant, s’il se passait quelque chose, que ce soit le départ de la Serpentard avant la fin de son travail ou autre chose, cela sera également noté et cela ne serait pas forcément bon pour elle. Cela ne le serait même pas du tout. C’est donc confiante que la rouquine s’était recouchée sur son banc, les yeux rivés sur le ciel, à décoder les formes des nuages, et à écouter Mary Grey nettoyer l’équipement de son équipe.

Après avoir vu passer bon nombre de nuages dont elle n’avait pu apparenter la forme à quelque chose de connu, un en forme de dragon, trois en forme de grille pain moldu et un dernier en forme de tortue, elle se redressa doucement, sans un bruit, et se mit à regarder la Serpentard s’activer pour terminer sa tâche. Elle semblait avoir pris en compte ce que la préfète lui avait dit, à savoir que si elle voulait terminer le plus rapidement possible, elle devrait mettre un peu plus la main à la pâte, ou plutôt, un peu plus la main à la boue et à la saleté. Cela fit sourire la troisième année. Mary n’était pas si bornée que ça. Elle savait quand même rester plus ou moins rationnelle.

Une chose persistait dans l’esprit de la troisième année. Pourquoi Mary réagissait-elle comme ça ? Etait-elle comme ça avec tout le monde ? Si elle avait un différent avec n’importe quelle autre personne, allait-elle réagir comme elle l’avait fait avec Ambre ? Essayer de pourrir la vie à cette personne constamment, presque chaque jour ? N’avait-elle rien de mieux à faire ? Et surtout comment en était-elle arrivée à là ? La troisième année ne pouvait tout de même pas s’empêcher de penser que la Serpentard devait avoir un bon fond. Certes, il était sûrement bien caché, mais tout le monde en avait un, non ? Peut-être pas ? Se calant un peu plus contre le mur se trouvant derrière elle, elle se promit d’essayer de trouver ce bon fond chez la jeune fille. C’était un défi sûrement voué à l’échec, mais elle pouvait quand même essayer, au fond, qu’est-ce que cela changeait si elle n’y arrivait pas ?

Sans demander quoi que ce soit, Mary était allée s’asseoir sur un banc à proximité. Avant de dire quoi que ce soit, Ambre regarda ce qu’il lui restait à nettoyer. Elle avait presque terminé, le tas propre était maintenant plus important que le tas d’équipements sales. La troisième année aurait très bien pu lui dire de se relever, qu’elle ne lui avait en aucun cas autorisé à faire ça, mais cela aurait été inhumain, même pour la colle de Mary Grey. Elle se releva donc, sortit sa baguette et lança le sortilège Récurvite sur le tas d’équipement encore sale. En quelques secondes, une bonne partie de la boue s’était enlevée. Cela suffirait pour le prochain entrainement, et au pire, elle les laverait elle-même.


« Ton travail est terminé, t’as bien travaillé, mais pas ta colle. »

Elle se tourna vers Mary et pointa sa baguette dans sa direction. Elle lança de nouveau le sortilège de Récurage en direction des habits de Mary. Les quelques tâches de boue qui s’y trouvaient disparurent en quelques secondes également. Tout en rangeant sa baguette, elle s’avança vers Mary et s’arrêta face à elle, à une distance suffisamment raisonnable pour qu’elle ait le temps de réagir si jamais Mary voulait lui sautait à la gorge pour elle ne sait quelle raison.

« Pourquoi tu réagis comme ça Mary ? T’es quelqu’un d’intelligent non ? Alors pourquoi tu as réagis comme ça ces derniers mois ? »

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons
12 nov. 2016, 23:51
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      La verte s'enfonçait dans sa torpeur, sentant au fil des secondes les dernière tensions s'affaiblir pour se dissiper totalement. Elle en vint à apprécier la très légère brise d'air, rafraîchissant ses joues rougies par l'effort. Malgré tout et encore une fois, les bonnes choses avaient une fin. Lorsqu'elle entendit la voix de la préfète, venant briser le silence profond qui s'était installé, Mary ouvrit les yeux brusquement. Avait-elle bien entendu ? Elle redressa sa tête, constatant que Baxrendhel se tenait maintenant debout, baguette en main. Le reste du tas sale que la Serpentard s'était refusée à finir immédiatement avait retrouvé un aspect plus que respectable. La jeune fille se figea. Pourquoi la rousse avait-elle achevé le travail ? N'était-elle pas en détention ? Ce geste altruiste lui paraissait surréaliste.

      « Ton travail est terminé, t’as bien travaillé, mais pas ta colle. »

      Mary ne bougea pas d'un pouce telle une statue de marbre. Les serpents n'aimaient jamais être encerclés par les blaireaux. Ce n'était pas dans le sens de rivalité comme celle que les Serpentard nourrissent avec les Gryffondor qu'il fallait comprendre cette impression. Non. La méfiance envers les jaunes était fondamentalement instinctive. Or, Mary était alors assise tandis que la jaune se tenait debout devant elle, la baguette pointée vers la verte. Tout ceci s'était déroulé rapidement certes, mais la Serpentard eut le réflexe de suspendre son souffle. Elle ne vit rien s'échapper de la baguette de la Préfète mais en ressentit les effets. C'était comme si un gigantesque bandeau invisible tournoyait autour d'elle, déciment toute la crasse que la verte avait accumulé depuis le début de la détention, provoquant ainsi un violent frisson qu'elle ne put réprimer. Ses mains se crispèrent par réflexe. Une nouvelle fois, les actions de la Préfète interpellaient Mary. Il fallait qu'elle parte, décamper pour se réfugier dans sa Salle Commune. Fichue détention à deux noises. L'urgence s'accentuait lorsque les pas de Baxrendhel se rapprochèrent d'elle.

      « Pourquoi tu réagis comme ça Mary ? T’es quelqu’un d’intelligent non ? Alors pourquoi tu as réagis comme ça ces derniers mois ? »

      Mary fixa du regard la jeune fille, sifflant entre ses dents. Peu habituée à recevoir des questions aussi brutes et décomplexées, cet interrogatoire déstabilisait la Serpentard qui d'abord s'emmura dans un silence provocateur. Bien sûr qu'elle n'était pas aussi dupe que cela : elle entretenait des relations médiocres vis-à-vis de ses camarades d'école, à l'exception des Serpentard pour qui elle avait naturellement développé un sentiment d'affection, motivé par la solidarité. Pourtant ceux ci n'avaient jamais fait parti de son cercle le plus intime dans lequel se trouvent les amis les plus précieux. Pourquoi cela ? Une voix espiègle lui chuchotait bien trop souvent la réponse quand quelques fois la solitude lui paraissait intolérable. Un fait simplissime et pourtant douloureux, humiliant. Celui d'avoir été mise de côté par sa toute première amie, celle que Mary avait placé sur un piédestal et qui finalement s'était dissipée dû aux aléas de la vie, Poudlard les ayant définitivement séparées sans que cela ne perturbe Elin plus que de mesure. Les rares mots reçus avait fait place à un silence lourd de sens et de conséquence. Personne dans cette école n'était à la hauteur d'Elin. Tous ces idiots niais, insipides, sans substance, prévisibles et risibles. La jeune fille avait alors conclu qu'elle n'avait besoin de personne, surtout pas d'une préfète fouineuse qui elle aussi l'avait humilié dans la Volière, franchissant une limite que Mary ne tolérait pas.

      Elle se leva très lentement du banc, ses yeux brouillés par le mépris, la bouche légèrement tordue par la crispation causée par les questions. Son regard ne quitta pas celui de la préfète et c'est avec une voix basse et néanmoins tranchante qu'elle répondit, appuyant sur chacun de ses mots :

      « Tu me gifles et espères t'en tirer comme si de rien n'était, Baxrendhel ? Tes manières n'ont de telles que leurs noms. Toutes les occasions pour t'excuser ont finit par être mes occasions pour t'humilier. Prends-en qu'à toi-même.

      Ces mots suintaient l'hypocrisie à plein nez. Même celui absent de Voldemort l'aurait détecté. Pour Mary, l'impact de ses propres agissements tombait très souvent dans le déni le plus total.

      « Heck. Qu'est-ce qui m'empêcherait de continuer ? Pas certain que tu puisses m'attraper les prochaines fois», finit-elle par dire, faussement désinvolte.
18 nov. 2016, 19:58
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Tout en lui parlant, la rouquine regardait la jeune Serpentard. Ce n’est que lorsqu’elle eut terminé de lui poser ces questions que cette dernière se mit à la fixer. Aucun son ne sortit de sa bouche, si ce n’est le léger sifflement qui s’échappait d’entre ses dents. On aurait véritablement dit un serpent, Mary collait parfaitement à la maison où le Choixpeau l’avait envoyé. Ambre ne savait pas si elle devait admirer cela ou, au contraire, en avoir peur. Quoiqu’il en soit la nature avait démontré bien des fois que, face au blaireau, le serpent n’est pas dominateur. Inconsciemment, peut-être, elle profita de ce long silence pour laisser son regard parcourir le visage de la jeune fille qui lui faisait face. Des cheveux blonds, un visage anguleux, des yeux gris. Elle s’arrêta sur ces yeux, y plongeant les siens. Étonnamment, et sans trop savoir pourquoi ni comment l’expliquer, ces yeux semblaient si paisibles, relaxant, rien à voir avec ce que Mary présentait au monde extérieur. La Poufsouffle était troublée.
Le mouvement qu’effectua son interlocutrice la sortit de ses pensées. Mary se trouvait maintenant face à elle, debout, droite, fière, elle n’avait plus rien à voir avec la sorcière fatiguée qui s’était senti obligée de s’asseoir en plein milieu de son travail pour récupérer un peu. Place à la vraie Serpentard, place à la vipère.

« Tu me gifles et espères t'en tirer comme si de rien n'était, Baxrendhel ? Tes manières n'ont de telles que leurs noms. Toutes les occasions pour t'excuser ont finit par être mes occasions pour t'humilier. Prends-en qu'à toi-même...»

Mary semblait avoir complètement oublié les raisons de cette gifle ; visiblement blesser le hibou de la troisième année n’avait rien de grave, certes cela ne méritait peut-être pas une gifle, il est vrai, mais dans ces moments-là, qui arrive à garder son calme, franchement ?

« Heck. Qu'est-ce qui m'empêcherait de continuer ? Pas certain que tu puisses m'attraper les prochaines fois. »

La première réaction de la troisième année fût de croiser les bras et de soupirer. Soupire qui se termina en ricanement, tant Mary semblait sûre d’elle et déterminée. Elle semblait prête à tout pour triompher, même de quelque chose de complètement aberrant, comme la situation dans laquelle elles se trouvaient par exemple, ou peut-être était-ce juste le fait de toujours vouloir avoir raison ? Avoir le dernier mot ? La Poufsouffle ne pouvait s’empêcher de trouver que Mary ressemblait en tout point à un petit enfant pourri gâté à qui l’on a oublié d’apprendre le savoir-vivre et la politesse. Mais soit, si c’était ce à quoi Mary voulait ressembler, ou si c’était l’image qu’elle souhaitait véhiculer dans le château, c’était son choix, et surtout, son problème. Elle ne voyait qu’une chose à faire, l’encourager et voir ce qui allait se passer, avec un peu de chance, elle se sentirait probablement blessée dans son estime, à être encouragée ainsi, par la personne qu’elle souhaitait humilier, et laisserai les choses couler sans rien faire. Imitant la façon dont la deuxième année lui avait adressé la parole quelques secondes plus tôt, elle lui répondit :

« Eh bien vas-y Grey, essaie donc, je relève le défi. Mais ne viens pas pleurer si jamais tu te fais attraper. Et coller. Et surtout, j’espère que cela en vaudra la peine, parce que, plus tard, quand tu chercheras une école après Poudlard, pas sûre qu’ils acceptent une fille avec un dossier comme le tien, surtout si tu continues à te faire coller pour des choses aussi futiles. »

Bon, la jeune sorcière avait dit cela sans être trop certaine de ce qu’elle avançait, du moins la façon dont elle avait exposé les choses n’était peut-être pas des plus claires. Mais elle était sûre d’une chose : personne n’aime avoir de mauvais élèves dans son école, des élèves turbulents, et si Mary continuait de se faire coller, elle serait au même rang que ces élèves turbulents.

Les deux sorcières se tenaient toujours debout, face à face, tels deux chats s’observant, se jugeant, dans l’espoir de déceler le plus infime mouvement de recul, ouvrant alors la voie au déchaînement du vainqueur de la bataille d’immobilisation. Ambre se rapprocha légèrement du visage de Mary et dévia vers la droite, se rapprochant de l’oreille de cette dernière, et chuchota :


« Mais garde bien ça en tête Mary,… Le blaireau est immunisé contre le venin des vipères… Alors est-ce que ça en vaut vraiment la peine ?... »

Elle reprit sa position initiale, et sans attendre la moindre réponse, elle fit volte-face et se dirigea vers le tas d’équipements propres dans l’optique de les ranger.

« C’est fini, tu peux partir. Je ne te raccompagne pas, je pense que tu connais le chemin. »


~Salle Commune de Poufsouffle, dimanche 20h30~


Assise dans un des fauteuils du petit salon de sa salle commune, Ambre observait les flammes danser dans la cheminée. Ses pensées étaient ailleurs, si bien qu’elle ne réagit pas lorsque ses amies la sollicitèrent pour jouer à un jeu de cartes sorcier, ni même lorsqu’un élève de son année traversa en courant la salle commune en criant à qui le voulait qu’il avait complètement oublié de faire le devoir de métamorphose qu’ils devaient rendre demain. La troisième année l’avait également oublié, mais elle ne bougea pas d’un iota, trop occupée à repenser à ce qu’il s’était passé le matin même, avec Mary Grey. Elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer les prochaines crasses que la Serpentard allait lui concocter, ce qui la fatiguait d’avance. Elle ferma doucement les yeux et se mit à imaginer ce qui allait lui arriver les prochaines semaines. Alors qu’elle arrivait au traditionnel sortilège de croche pied, et à celui de crache limace, le visage de Mary se forma peu à peu dans sa tête, et ses yeux gris, intenses, la regardait. Elle se surprit à se sentir sourire à la vue de ce visage, la faisant immédiatement rouvrir les yeux. Ses joues et ses pommettes étaient rouges, chaudes. Elle avait probablement passé trop de temps face au feu, voilà tout. N’est-ce pas ?


Reducio
Fin du rp de mon côté, je te laisse conclure ! ;)

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons
18 nov. 2016, 23:03
Qui cherche trouve.  PV 
      La Serpentard avait espéré faire mouche par ses menaces qu'un nombre certain de ses camarades aurait jugé pathétiques et d'une subtilité médiocre. Devait-elle donc s'étonner de voir la préfète balayer avec une facilité déconcertante ses répliques ? Plus les minutes filaient, plus la frustration se faisait ressentir chez la verte et celle ci s'exacerba alors que Baxrendhel l'encourageait avec un dénigrement certain de continuer ses coups bas. Mary n'avait pas non plus loupé la posture que la plus âgée avait adopté. Elle était alors parfaitement identique à la sienne comme si un miroir s'était interposé entre les jeunes filles. Provocation pour provocation. La jaune gardait par son statut un coup d'avance. Le jeu pouvait devenir dangereux et c'était à Mary de peser le pour et le contre sur ses futurs agissements ou du moins comment les gérer pour éviter des fins moins enviables. A cet instant, elle remarquait surtout que Baxrendhel la fixait longuement avec une étrange sagacité et que le doute, le pire ennemi qui soit s'insinuait vicieusement dans son esprit. Non elle ne désirait pas voir son avenir brisé pour une insupportable Poufsouffle. Il en était même hors de question. Que les mentions sur son bulletin scolaire puissent être réelles ou non restait invérifiable pour Mary et elle ne se voyait pas poser la question auprès de ses propres préfets avec qui elle n'avait jamais parlé, sous peine d'attirer une attention non désirée. Le regard ferme de la jaune sous ces réflexions paraissaient aux yeux de Mary comme imposant. Elle se gifla mentalement pour penser un tel adjectif.

      Elle voulut riposter avec verve mais un mouvement de son adversaire matinal la figea sur place. Les yeux de Baxrendhel se rapprochaient, et pour cause ! La jaune s'approchait avec aisance vers elle, au point d'envahir son espace personnel. Plus le visage de la rousse s'approchait du sien, plus Mary ressentit son corps se figer de manière incompréhensible. Instinctivement, son souffle s'accéléra jusqu'à ce qu'il soit retenu. Pourquoi ? Pourquoi ? Hébétée par ce qui se déroulait, ses yeux s’agrandirent légèrement alors que la Poufsouffle tournait son visage pour s'approcher de son oreille gauche afin de lui chuchoter d'un ton quasi complaisant :


      « Mais garde bien ça en tête Mary,… Le blaireau est immunisé contre le venin des vipères… Alors est-ce que ça en vaut vraiment la peine ?... »

      C'était comme si quelque chose dans l'air avait changé. Le jeu dynamique avait changé et cette soudaine proximité en avait été un facteur. Un facteur de quoi ? Impossible pour la Serpentard de l'appréhender et d'en déduire quoi que ce soit. *Maudite soit-elle* était tout ce qu'elle pensait alors qu'un court frisson l'avait sans raison parcourue le temps de quelques maigres secondes. La deuxième année reprit contenance alors qu'elle sentit l'aînée s'écarter d'elle pour conclure que la détention était achevée. Mary l'observa récupérer l'équipement pour le ranger, regrettant un instant ne pas avoir eu l'occasion de jeter un Aguamenti pour noyer l'équipement dans la boue. Très vite la Serpentard se retrouva seule sur le terrain d'entraînement. Elle leva sa main gauche pour la poser sur son cou, les doigts légèrement fébriles.

      Elle s'assit une nouvelle fois sur le banc, essayant de trouver réponse à ce qu'il venait de se passer, à ses propres réactions ou... manque de réaction. Seuls le silence environnant et la nouvelle conviction de devoir se préserver en évitant à tout prix la Préfète des Poufsouffle lui répondirent. La jaune était dangereuse et étrangement, Mary ne se fit pas confiance face à ce problème de taille
.



      Jusqu'à la fin de sa deuxième année scolaire, Mary tint la promesse qu'elle s'était faite. Elle avait fuit avec détermination la jaune, n'hésitant pas à faire demi-tour lorsqu'elle voyait celle ci au tournant à l'autre bout d'un couloir, flanquée par ses stupides fans de Quidditch. Jamais plus elle ne s'en approcherai. Jamais plus elle ne lui parlerai. Salazar en soit témoin !

[FIN DU RPG]