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13 juil. 2020, 23:59
Vraies Vacances  + 
Il n’y avait pas vraiment de reprise. Ce matin était un matin comme un autre. Ça aurait été un matin si je m’étais endormi. J’ai fait un appel avec Jane et Nath jusqu’à trois heure du matin dans la chambre en regardant la neige tomber dans la rue. Ça avait quelque chose de relaxant. Pourtant beaucoups de choses ont changé. Tant de petit détails simples qui fait que je me sens un peu plus dépaysée tout les jours ici. A vrai dire, il n’y a que ces deux là qui m’attachent encore à cette ville, eux et le magasin qui vend des millshakes (même que la jolie serveuse est une amie). Il n’y a que ça qui fait que je m’y sens encore... chez moi.

Donc bref, 6h heure du math. Les yeux injectés de sang, une envie si forte de dormir, mais impossible. L’œil se ferme mais le sommeil reste à distance. Je descends la cuisine. En général c’est à cette heure là que Papa part au travail. Je prie pour ne pas le voir. Mon pantalon de jogging addidas avec les chaussettes à demain mollet assorties, mes baskets noirs et mon t-shirt à manches longues nikes. Je descends dans la cuisine, il est là. Tendu, il range frénétiquement ses affaires pour apparemment partir au travail. Je ne veux pas le croiser mais je ne peux pas rester là sans rien dire. On ne s'est pas parlé depuis hier.

«Je croyais que t'étais en vacances. »

Il me dévisage en prenant ça mallette mais me quitte des yeux, finis son café et la ferme.

«Accident sur route givrée. Ils manquent de personnel. Tu... tu vas bien ? S'inquiéta-t-il même si sa voix n'avait pas un ton naturel. »

Je me retourne et c'est à mon tour de le dévisager. Il parlait toujours français à la maison, c'était sa langue maternelle. Il me parlait toujours en français. Du jour au lendemain il parle que anglais ? Autant rentrer dans son jeu. J’acquiesce mais il ne parle plus. Je ne vais même pas essayer de comprendre ce qui lui arrive. Je prend mon Mp5, synchronise mes Airpods avec et sors.

Je ne veux que courir, je ne veux pas penser. Je continue mon parcourt habituel, m'arrêtant à mis-parcourt pour faire mes flammes, un boomerang pour ma story instagram et je continue à 105% juste qu'au café Starbucks à l'autre bout de la ville pour prendre un petit déjeuné. Dans la fille d'attente, regardant ce qu'ils proposent, je me rends compte que j'ai une faim de loup. Pas vraiment étonnant. Je n'ai jamais eu de déjeuné fixe à la maison. Des fois je mangeais sucré comme mon père, des fois je mangeais une omelette et du bacon comme maman. Après avoir passé une commande d'un latte et d'un paquet de scones, je m'assois sur un banc publique et mange à ma faim.

Donc récapitulons la journée d’hier. Hier il vient d'apprendre que son fils est un sorcier, devant lui je suis apparut de nul part, on a transformé la table de la cuisine en porc devant lui, il a cru qu’il était sous champignon, et aujourd’hui... Pas un mot. Je me prends une goutte d’eau sur la nuque et frissonne. Pas besoin de plus de temps pour que l’averse se déclenche pourtant je ne bouge pas. Toujours dans mes pensées. Pourquoi il fait ça ? Pourquoi il ne peut pas me parler ? C’est plus fort que moi. Je ne peux m’en empêcher.[/justify]
Reducio

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@Nora Starks

6ème année RP
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Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

13 juil. 2020, 23:59
Vraies Vacances  + 
J'aurais bien aimé aller un peu vers Pré-au-Lard avec le magicobus pour allez vers Honeyducks et me prendre quelques chocoballes ou des Fizwizbiz, mais sans baguette pas moyen de l'appeler. Après être passé une nouvelle fois au café pour en prendre deux supplémentaires, je suis allé m'acheter un ticket de bus pour aller à l'hôpital et ainsi obtenir des réponses. Ou pas. Juste pour lui gueuler dessus. Il m'énerve. De toute façon en heure de pointe tout le monde n'est pas là, on est vers les horaires de changement de personnel entre le personnel de nuit et celui de jour.

Arrivé à l’accueil, il faut glaner des informations. Ce que je regarde en premier, c'est qui est la personne qui accueil les gens, par chance, c'est la même que d'habitude, je la voit tellement souvent qu'elle me reconnait comme le fils du chirurgien d'habitude. Il y a un homme chauve et jeune dans ceux assis qui doivent donc passer avant moi, ce qui semble être une famille anxieuse et un garçon avec un bras formant un angle étrange et sa mère qui attendent leur tour. Pas question d'attendre que tout ce "peuple de l'hôpital" fasse leur petite demande pour que je puisse enfin savoir ce que je veux. Sans tourner autour du pot, je les double tous et arrive directement devant la secrétaire, sentant des regard noirs dans mon dos.

«Bonjour madame Throougter, vous allez bien ? Demandais-je en déposant le café sur son comptoir. Pourriez vous m'indiquer si mon père est là ? »

La secrétaire, une femme fine comme une planche à pain d'une cinquantaine d'année au visage blanchâtre m'adressa un des ses habituels sourires mélancoliques avant de m'indiquer le service où il devait se trouver après en boire une longue gorgée. Cet endroit est un vrai labyrinthe et bien que j'y suis déjà allé de nombreuses fois, l'inversion de deux services n'est pas impossible. Déambulant dans les couloirs, traversant rapidement les urgences, je tourne au fil des couloirs en faisant un grand détour dans le but de contourner le service virologie, autant ne pas passer par l'endroit où la grippe règne. Arrivant non loin de la salle de repos des infirmiers et des chirurgiens, je m'arrête devant la glace qui sépare d'un des blocs opératoires. Je ne peux m'empêcher de regarder ce qu'il s'y passe, par curiosité et aussi dans le cas où ce serait lui qui opèrerait. Un homme qui utilisait un espèce d'aspirateur pour que le sang ne gicle pas partout. Toute la jambe qui était opérée était jaune -sûrement parce que tout était recouvert d'une petite couche de bétadine- et un homme avec ce qui me semblait être un burin enlevait ce que je pensait être une prothèse de hanche que par chance je ne distinguais pas. Entendant des bruits de pas derrières moi, je me dis que c'est sûrement une infirmière ou une aide soignante qui passe dans le couloir et je me dis que je ferais mieux de partir. J'arrive devant la porte de la salle de repos et j'y entre après y avoir frappé plusieurs fois. Assis sur l'une des chaises un peu à l'écart, il était là. Ce père, géniteur plutôt.

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Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

14 juil. 2020, 00:00
Vraies Vacances  + 
Pas vraiment comme une marmite, je suis comme un chaudron bouillonnant à feu vif dans lequel on aurait mélangé remède contre les furoncles et poudre de bulbonox. Un mélange explosif. La substance instable se met à augmenter en chaleurs, les atomes s’excitent et entrent en collision fournissant toujours plus de chaleurs, ça fait boom boom BOOM ! L'étincelle. Combustion, première flamme. Pire qu'une fumé qui contamine et affaiblie le corps, c'est un poison qui rampe sournoisement dans l'ombre et s’immisce comme l'eau dans toute fissure et faiblesse. •- Le vol de la colère, par Moi.

Les deux seules personnes présentes dans la pièce excepté nous lancent un regard interrogateurs à mon père, puis reportent ce même regard sur en ce demandant sûrement ce qu'un adolescent qui à vu d'œil devrait avoir entre quinze et seize ans, n'ayant pas vraiment l'air d'un stagiaire aide-soignant ou infirmier fait dans une salle de repos d'hôpital privé.
Un regard négligeant en coin destinés aux deux infirmiers, deux yeux beaucoup plus flamboyants visant mon père.

« T'étais pas sensé être en opération ? Ô non suis-je bête. Une autre de tes techniques pour filer.. à la française ? Petit rire ironique en coin même si il ne me reflète que du dégout. Bon ciao Hippocrate. Dis-je d'un ton sec »

Je sors en claquant la porte, entendant derrière moi le bruit d'une chaise qu'on bouge et des chuchotements germant tout doucement. Pleinement conscient d'avoir mis mon père dans l’embarras -surtout en sachant que quand il est gêné il en perd son anglais- je passe mon chemin en prenant des raccourci. Bien sûr j'entends derrière moi des bruits d’interrogations, des bruit de pas précipités et quelques «Rufus revient ! de sa voix préoccupée » mais je m'en fou complètement. J'avais besoin d'une preuve et je l'ai eu, il m'a mytho pour venir ici loin de moi.

Je sors, sentant l'air frais sur mon corps. L'avantage, c'est que moi je suis plutôt en tenue -et en forme- pour courir. Je cours jusqu'à la rame de tramway la plus proche, passe ma carte et me place à côté de la fenêtre priant pour que ce véhicule parte le pus vite possible mais bien sûr, les tramway de Blackpool ne sont pas les plus rapides, ils attendant tant qu'ils croient qu'ils peuvent prendre encore une ou deux personnes. Comme par hasard, c'est mon père qui monte qui se place à côté de moi, il y a du monde et ce n'est clairement pas l'endroit pour une discussion du l'annonce de mon appartenance à la magie. Je décide de partir au parc mais il me tient le bras fermement. Je tente de dégager son bras une première fois en disant «C'est mon arrêt. ». Bien évidement, il ne me lâche pas. Je lui écrase le pied avec assez de force pour qu'il délaisse son étreinte en répétant «C'est mon arrêt. ». Il n'a pas le temps de me rattraper que je sors et marche sur le trottoir, tendis qu'il sort à son tour sous des regards suspicieux et court vers moi. Je ne cours pas, je le laisse me rattraper.

Il m'attrape fermement le bras et me retourne pour me regarder droit dans les yeux. Le regard que je pensais croiser aurait été celui d'un homme enragé, un regard glacial qui annonce la venue d'une punition. Mais ce que je vois en est vraiment différent. Des larmes. Ce sont des yeux rougis et gonflés d'avoir pleuré qui me lancent un regard embué.

«Qu'est-ce que tu attends de moi ? Demanda-t-il d'une voix hachée. Je n'y peux rien si tu n'es pas comme nous. Je n'y peux rien si nous on est pas comme toi. J'ai vu comment tu es avec Monty, je sais que tu préfèrerais être né dans une famille comme eux mais j'y peux rien !»

Je lui lance un regard sévère qui laisse quand même voir une volontaire incompréhension.

«Et ça tu pouvais pas me le dire hier ou ce matin ? Pourquoi il a fallu que tu mentes ? Tu peux pas t'expliquer en face comme tout le monde ? Merde à la fin ! Jurais-je »

«Parce que tu crois que c'est facile peut-être ? On te largue un bombe comme ça du jour au lendemain et tu dois faire comme si rien était et le prendre avec un putain de sourire !»

Plusieurs regards s'étaient bien évidement tournés vers nous, en général deux étrangers qui se chamaillent c'est drôle à voir.

«Ça vous regarde ? Demandais-je d'un ton agressif en faisant un doigts-d'honneur à un groupe de personnes qui passaient très lentement près de nous. Bon hé bien comme ça c'est clair, tu préfèrerais que je sois normal. Hé ben contente toi de ton gosse normal et FOU MOI LA PAIX! »

Je pars sans être suivi et marche à grands pas vers la station de métro la plus proche pour prendre la meilleure décision de ma vie. Rentrer chez moi, prendre mes affaire et partir.

Reducio
En Italique= en français.

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14 juil. 2020, 00:02
Vraies Vacances  + 
La trajet pour rentrer chez moi - pour le peu de temps que ça le restera - bien qu'il fut court sembla si long que ma colère stagna. Les dents si serrées que j'avais l'impression qu'elles allaient se briser -qu'en dirait ma mère ? -, les yeux lançant des éclairs, le seul point positif était que, magiquement, je me canalisais. Pas de portes qui claquaient toutes seules, pas de feu sous les pieds, pas de miroir brisé, la magie en moi y restait.

Pourtant je sentais une ombre grandissante peser derrière moi, me coller aux pieds tout en observant sournoisement la situation. Elle tenait mes bras et guidait mes pas, mais je me fichais de son influence, elle était grise.
Je passe le pans de la porte. Je sais parfaitement ce que je compte faire, mais je ne peux me résoudre à l'assimiler malgré moi. Je lance un regard à ma mère qui était sur le pan de la porte, un regard silencieux qui aurait pu vouloir dire un million de choses. Elle me questionne sur ce que je vais faire, sur ce qui s'est passé mais elle n'obtint nulle réponse. Je monte quatre à quatre les escaliers, ouvre ma porte d'un coup de pied et jette ma grosse valise de Poudlard sur mon lit. Je ne touche pas à ma baguette posée sur l'écrin de sa boîte, sur la table de nuit. La tentation de l'ombre de m'en servir est aussitôt balayée.

J'ouvre ma valise en tournant la molette « version sorcier ». La valise s'ouvre, bien que son contenu restait dans la pénombre.

Je ne prends que les choses essentielles. J’appuie sur le boutons derrière ma table de nuit et celle-si s'ouvre en laissant voir mes affaire ayant le plus de valeur. Je prends les flacons de liquide rouge, les mets tout au fond de la valise, derrière les paires de converse. Je prends mon médaillon et le referme, le mettant à mon cou. J'ai encore plein de vêtements dans ma valise, pas besoin d'en prendre plus.

Ma mère, morte d’inquiétude m'attend dans le salon, mais voyant ma valise et mon balais elle comprend bien trop vite. Bien qu'elle a sur son visage les traits bien marquées d'une tristesse et d'une inquiétude, elle ne lâche pas une larme.

«Tu es sûr que tu ne veux pas attendre noël ? Je ne veux pas passer les fêtes sans un de mes fils. Dit-elle, la voix tremblante»

Je la regarde, lui lâche une larme et l'étreint dans mes bras. Je desserre mes bras et bouge ma tête de gauche à droite. Je la lâche et continue ma descente des escaliers, plus bas c'est mon frère qui me regarde.

«Alors c'est maintenant... Trop différent c'est ça ? Demanda-t-il »

«Et trop ressemblant à la fois. Ai-je répondu, Mais je reviendrai, tu restes mon frère et elle reste ma mère. »

J'avance de deux pas avant d'entendre:

«Et Papa ? »

«Il aura le temps d'y réfléchir. »

Je devine qu'il a acquiescé. J'ai ma valise, ma baguette. Ça aurait pu être la dernière fois qu'ils m'aient vu, mais le fait que j'avais besoin de la plume noire posée sur la cheminée réfutait cette possibilité.

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14 juil. 2020, 00:05
Vraies Vacances  + 
Pourquoi ?

Pourquoi je peux pas avoir une vie normale ? J’aurais avoir une vraie adolescence où on s’éclate. Mais non. Moi j’ai la maladie sorcière. C’est tragique de l’avoir quand on y est pas préparer. Chez certains c’est toute la famille, et ils vivent avec. Pas moi. Je veux juste que tout s’arrête. Je vais être obligé de vivre avec. Mais j’en ai pas envie. Je veux juste faire une parenthèse sur ma vie, pendant laquelle je vivrais comme j’aurais toujours voulu vivre.

La magicobus aurait pu l’emmener aux quatre coin de la Grande Bretagne, mais je l’ai fait s’arrêter à quelques rues. Chez Nathanaël. En déposant mes dernière mornilles.

Comment réagiriez vous si un de vos amis venait frapper à votre porte, en larme, alors que vous n’êtes pas réveillé. Peu le sauraient.

Boom boom boom.

« C’est bon y’a pas l’feu ! »

Nathanaël ouvrit la porte et vit Rufus, les yeux rougit, peut-être d’avoir trop pleuré, une valise a la main.

« Faut qu’on parle »

Rufus lui-même ne savait pas comment il avait réussi à parler. Sur le canapé du salon, une bière à la main, Nathanaël le regardait avec une drôle d’expression, une incompréhension. Rufus déballerait son sac. Il savait qu'il ne pourrait sûrement pas vivre comme un moldu, une vie sans magie, aussi quitte à devoir vivre comme un sorcier, autant le faire à fond. Mais il devait avoir une dernière fois. Une dernière fois où il saurait qu'il ne les laisse pas sans réponse, il pourrit revenir, mais si ce n'étit pas le cas, il aurait l'esprit en paix.

« J’suis un sorcier Nath. J’avais pas le droit de le dire, mais je voulais le dire. Je suis un sorcier. C’est pour ça que j’ai changé de collège, que j’étudie tout au fond de l’Ecosse dans un putain de collège chelou. C’est pour ça que j’ai du tout quitté. Je sais que c'est difficle à croire, mais me dit pas que ces derniers temps tu as pas des doutes quant à l'existence de la magie.Dis-je en le fixant, le visage tendu »

Rufus s’effondra. Son ami ne l’avais jamais vu comme ça. Il le regardait sans savoir que dire. C’était fou, n’est-ce pas ? Bien sûr que ça l’était.

« Mec... qu’est-ce que t’as fumé ? Tu es sûr que ça va... tu veux... que j’appelle un médecin ? Demanda-t-il, inquiet»

Un médecin... Il serait capable d'appeler mon père. Ou c'est juste moi qui suis parano quand j'entends "médecin".

«NON ! Je veux.. vraiment il faut que tu... attends regarde.»

Rufus ferma les volets de toute la pièce et alluma les ampoules. Nathanaël le regardait comme un fou qui sort de l'asile mais Rufus était déterminé à lui montrer. Il sortit sa valise, l'ouvrit et entra dedans. Premièrement, il était évident que, vu l'aspect extérieur de la valise, il n'aurait jamais pu rentrer dedans. Nathanaël eut un petit cris étonné, tomba à la renverse sur le canapé mais se releva vite. Il s'approcha à pas de loups de la valise et le regarda comme si elle allait exploser. Il sursauta quand la vision la plus étrange qu'il eut jamais eu lui apparu. Son ami sortit de sa valise sur un balais noir. Son ami était là, dans son salon, sur un balais volant. MAIS WHAT THE FUCK !!!!

«Je crois que c'est moi qui ait fumé... Se dit-il pour lui même»

Il se pinça l'avant bras pour être sûr qu'il n'était pas en train de rêver, mais apparemment non. Nathanaël Fit le tour du balais, passa sa main en dessous et au dessus pour voir si il n'y avait pas de fils mais non, il ne sentait rien.

«Donc attends... ATTENDS ! Dis-t-il en sentant un rire peu nerveux l'envahir. Tu vas me dire que dans ton collège chelou là... tu apprends à faire de la magie.. Mais mdr en fait. T'aurais pas pu étudier en angleterre ?»

Pendant que Nathanaël avait commencé à parler, Rufus était descendu de son balais et avait laissé un sourire fendre son visage, son meilleur ami le croyait ! Que c'était beau ! Il était tout exité de pouvoir parler avec son meilleur ami de sa vie, de sa vraie vie.

«Si je te jure t'as vu ? Mais non, la plus proche est en Écosse. Ça s'appelle «Poudlard» et je te jure, les téléphones y marchent même pas. Là-bas on apprend plein de trucs ! On fait des potions -si si-, on apprend à lancer des sortilèges, à transformer des trucs, à voler sur un balais... Plein de choses !»

Les yeux pétillants, Nathanaël n'aurait pas pu être plus captivé. Mais Rufus savait ce qu'il lui demanderait bientôt.

«Je peux voir ? Allez steuplé ! »

Bingo. Rufus fit non de la tête.

«J'ai pas le droit. C'est la loi des sorciers qui l'interdit. Il y a tout un gouvernement qui régule. Je pourrai faire de la magie hors de mon école quand je serai majeur. Dans deux ans. »

«Trois rectifia-t-il»

«Non deux, insista Rufus. La majorité chez les sorciers c'est dix-sept ans. Quand je serai majeur, je pourrai être plus libre, et passer mon permis de transpla... euh... téléportation»

«VOUS POUVEZ VOUS TÉLÉPORTER ??! Mais c'est trop tchité ! »

~~~~~~~~~~~


La discussion avait été longue, mais passionnante. Du début à la fin, Anthony avait harcelé Rufus de questions, mais ça qui avait été bénéfiques. C'était comme si, pendant deux heures, la temps s'était arrêté, et Rufus s'était cru comme avant, comme si rien n'avait rien changé.

Il avait finis par visiter la valise de Rufus -qui avait grosso modo la taille d'un grand dressing. Tout avait l'air passionnant, que ce soit le chaudron de Rufus taille 3 et taille 2 (le taille 1 étant encore chez lui), ses livres d'école portant sur la métamorphose, et les sortilèges, la botanique... mais surtout ses restes de vielles potion. Anthony avait d'ailleurs insisté pour récupérer ce qui semblait être un philtre d'amour, échantillon gratuit qui allait avec un magazine.

Il était finalement sortis de chez Nathanaël -ses parents étant partis avec ses petits frères pour passer une semaine dans le Yorkshire- et étaient parti se mettre avec des sandwiches dans sa chambre.

Rufus alluma un jo*nt, tira un peu dessus et le fit passer à Nathanaël.

«Du coup, t'as fugué de chez tes parents ? Demanda-t-il»

«On peut dire ça. J'avais déjà parlé avec ma mère du fait que je quitterais la maison pour rester dans le monde sorcier, pour mes études tout ça mais elle sait que le problème c'est mon père. Il veut que je sois normal. Dit Rufus avec amertume. Il inspira une bouffée de fumée et dit: Il faut juste que je trouve où me loger jusqu'au premier Septembre, et après ça je pense que je me louerai une chambre dans un village sorcier pas loin de mon école pour les vacances. Mais je pourrai quand même revenir ici, les sorciers font des moyens de transport plutôt rapides. »

Dans son esprit embué, un élan de compréhension traversait Nathanaël.

«Bah au pire mec t'as qu'à squatter chez moi. Ils voulaient passer noël avec mes grand-parents mais ils peuvent plus ma saquer depuis que j'ai failli foutre le feu à leur grande en laissant mon mégot. »

Ils eurent tout les deux un petit rire.

«T'es qu'un con. Azy ça peut être sympa. »

«Mais en plus tu vas revoir tout le monde ! Je fais une fête du nouvel an, tout le monde donne dix balles comme ça on aura de quoi s'amuser, et j'ai un pote qui mettra bien l'ambiance. »

«Allons nous amuser !»

Suite sous demande.
extrait
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Nouveau post sur demande.
J'enfile un pantalon, me passe de l'eau froide sur le visage et mets un vêtement plus chaud. Je ne peux m'empêcher d'être spontané dans cet état. Je sors dans la rue enneigée, je marche dans le froid, seul. L'endroit où je veux aller me semble évident. Je ne veux pas y entrer, passer à côté. Je la vois, cette grande maison bleue, éclairée par des décorations de noël. Je vois les lumières du salon allumées, mais je n'entends ni les musiques, ni la bonne humeur de noël. Je ne sens qu'une fête qu'on a "fêté" pour simplement rester dans ce silence gênant, un vide qu'on ne veut pas affronter et qu'on s'empresse de combler. Par la fenêtre du haut, je vois nettement la tête de Arcthurus, me fixant. Il téléphone, et je sens ma poche vibrer. Je fais non de la tête, je ne compte pas revenir. Un dernier regard échangé, puis je tourne les talons.

Je sais que après tout rien ne pourra faire redevenir les choses comme avant.


La suite ne sera visible au grand jour :)

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